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Le but de l’intervention de marché

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Extrait des Archives : publié le 12 mars 2013
590 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

L’interventionnisme des gouvernements et de leurs banques centrales sur les marchés est devenu une routine que tout le monde prend pour acquis. Personne ne le remet en question et, pourtant, il peut créer de graves distorsions. Cet interventionnisme est influencé par le désir des gouvernements de retirer le processus de fixation des prix d’entre les mains des marchés et des consommateurs.

Les autorités et grosses entreprises ne souhaitent pas que les marchés libres déterminent les prix, tout simplement parce que les prix sont subjectifs : en d’autres termes, ils sont déterminés par les besoins des consommateurs et non par les coûts de production. C’est là la pierre angulaire de la théorie Autrichienne des marchés libres qui détermine ce que veulent les consommateurs et le prix qui devrait être associé à ces besoins en tenant compte de l'intégralité de la chaine de production. Les Keynésiens ne partagent pas ce point de vue et n’aperçoivent l’influence des consommateurs sur les prix que comme un effet de court terme n’ayant aucune importance fondamentale. Ils n’apprécient pas l’incertitude des prix, dans la mesure où elle invalide leurs modèles économiques.

La théorie économique Autrichienne veut que les marchés libres soient chéris et que les interventions ne soient que le résultat  d’une utilisation inefficace des ressources économiques. La théorie Keynésienne veut que le marché puisse s’effondrer et ce, du fait d’aberrations comportementales des consommateurs. Ils appellent cela ‘l’esprit animal’. Selon eux, les changements d’allocation des ressources économiques par le marché libre ne sont pas toujours justifiés, ouvrant ainsi la porte à l’intervention sur les marchés.

Il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour se rendre compte de quel côté de ce débat opposant Keynésiens et Autrichiens se tiennent les grosses entreprises. Lorsqu’elles doivent choisir entre danser au rythme de la musique des consommateurs et obtenir des subventions gouvernementales, elles choisissent toujours la dernière option. Elles ont un intérêt à supporter l’économie Keynésienne.

C'est pourquoi, les grosses entreprises croient dans le gouvernement. Ce dernier est leur source de subventions et de régulations protectionnistes. De la même manière, le gouvernement pense naïvement qu’il doit consulter les grosses entreprises pour mettre en place des politiques économiques et industrielles fructueuses. La conséquence de cette relation symbolique est que le gouvernement intervient sur l’ensemble des prix, que ce soit directement ou indirectement grâce à la manipulation des taux d’intérêts.

Les besoins et désirs des consommateurs étant exprimés par les marchés libres se trouvent ainsi dévalorisés. Le consommateur, qui est également un contribuable, finit par payer le gouvernement pour qu’il fixe les prix à ses dépens. Personne ne peut possiblement penser qu’il s’agit là d’une manière légitime de procéder.

Mais qu'en est-il de cet esprit animal? La réponse est très simple : les prix et les produits ne correspondent pas aux désirs des consommateurs, et ne sont qu’une conséquence de l’intervention du gouvernement sur les marchés. Le gouvernement peut avoir subventionné un mauvais produit, ou fournit tant d’argent facile par le passé que les consommateurs sont devenus financièrement débordés. Il en existe aujourd’hui une multitude d’exemples.

Si vous comprenez tout cela, vous trouvez certainement évident que la solution populaire préconisée par les Keynésiens et les grosses entreprises qu’est celle d’accroître l’intervention gouvernementale ne sera jamais une solution à l’éradication de cet esprit animal. Elle ne fera qu’augmenter les coûts placés sur le dos des consommateurs en tant que contribuables, et accélérer la distorsion des marchés.

C’est l’interventionnisme qui nous a mené où nous en sommes aujourd’hui, il est clair qu’une plus forte dose ne puisse pas représenter la solution à nos problèmes.




 

 

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