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Le début de la fin de la bulle de 100 trillions de dollars

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Publié le 29 janvier 2015
727 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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La grande affaire du moment, c’est bien la bulle sur les obligations.

Pendant plus de trente ans, les nations souveraines, notamment en Occident, ont acheté des votes en l’échange de versements spéciaux connus sous le nom d’aides sociales et médicales, de sécurité sociale, et ainsi de suite.

Le caractère ridicule de tout cela devrait pouvoir en toucher certains. Les hommes politiques, afin d’être élus, promettent d’allouer des fonds aux contribuables grâce à des programmes sociaux qui leurs bénéficient (je ne parle ici que des dépenses sociales, par des infrastructures et autres coûts).

L’idée que les contribuables puissent simplement garder cet argent n’entre jamais en ligne de compte. Et parce que tout le monde croit dépenser l’argent de quelqu’un d’autre, tout le monde joue le jeu.

Si vous pensez que l’argent que vous dépensez est celui de quelqu’un d’autre, il est facile d’écrire un chèque vierge. C’est précisément ce qu’on fait les nations occidentales depuis des années. Elles ont promis à tous une retraite assurée sans même se demander d’où l’argent nécessaire pourrait provenir.

Mais quand l’heure est venue de payer les factures, les gouvernements ont vite découvert que leurs recettes fiscales ne leur suffiraient pas… alors ils ont émis de la dette pour couvrir la différence.

C’est ainsi qu’est née la bulle sur les obligations.

Les plus grosses banques, celles qui ont un monopole sur la manipulation de la dette souveraine, ont été heureuses de pouvoir participer. Les raisons en sont les suivantes :

  1. Elles peuvent avoir recours aux actifs dits sans risques en tant que collatéral contre plusieurs dizaines de trillions de produits dérivés. Un investissement d’un million de dollar auprès du Trésor peut garantir plus de 15 millions de produits dérivés, sinon plus. Les profits générés sur les marchés des produits dérivés sont une source primaire de revenus pour les banques.
  1. Les gouvernements souverains se font une joie de refinancer les grosses banques si les choses tournent mal pour les opérations garanties par la dette souveraine (voir ce qui s’est passé depuis 2006). Puisque les banques sont celles qui possèdent la dette souveraine, elles peuvent toujours menacer de se débarrasser de leurs obligations, ce qui ferait sombrer dans la banqueroute la combine à la Ponzi qu’est le système d’aides sociales (comme ça s’est passé en Europe quand les obligations souveraines se sont effondrées en 2001-12).
  1. Dans un système financier basé sur la dette, comme notre système actuel, les obligations souveraines sont l’actif majeur du système. Ceux qui en possèdent en de grandes quantités sont au sommet de la chaîne alimentaire financière, économique et politique.

Puisqu’il n’avait encore jamais été un véritable promettre d’émettre de la dette souveraine, les gouvernements n’ont jusqu’à aujourd’hui cessé de promettre des versements futurs qu’ils ne pouvaient pas se permettre. Les nations Occidentales ont un ratio dette/PIB de plus de 300%, une fois les passifs non-capitalisés pris en compte (les programmes de dépenses sociales mentionnés plus haut).

Réduire les dépenses sociales est aujourd’hui perçu comme un suicide politique (après tout, les électeurs qui vous ont élu l’ont fait pace que vous leur avez promis des versements d’aides sociales). Plutôt que de faire défaut de votre contrat social, vous êtes forcé d’émettre plus de dette pour financer votre dette plus ancienne qui approche de son échéance.

C’est précisément ce qu’ont fait les Etats-Unis au dernier trimestre de 2014, en émettant plus d’un trillion de dollars de nouvelle dette pour rembourser leur dette plus ancienne.

C’est comme ça que le marché des obligations se transforme en bulle. Entre 2000 et aujourd’hui, le marché global des obligations a presque triplé de volume. Aujourd’hui, il représente plus de 100 trillions de dollars, et garanti plus de 555 trillions de dollars de produits dérivés.

Il n’existe pas de solution facile à ce problème. Les retombées en seront sévères. Ceux qui sont responsables de prendre les décisions (l’élite politique, les grosses banques et les banques centrales) repousseront tant qu’ils le pourront ces conséquences au lendemain jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’autre choix que de leur faire face.

Le fait que les banques centrales diminuent aujourd’hui ouvertement les taux d’intérêt au point de les rendre négatifs devrait vous en dire long sur nos problèmes de financement (au taux actuel, ceux qui possèdent des obligations payent les gouvernements pour avoir le droit de posséder leurs obligations). Quand la partie sera terminée, tout s’effondrera. Et 2008 ressemblera à un pique-nique.

 

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