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Le lithium, l'avenir des transports

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oilprice.com
Publié le 13 août 2016
1042 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 2 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

Il y a seulement quelques années, nous aurions complètement ignoré l’idée que des véhicules électriques puissent faire partie de notre vie courante dans un avenir proche, ou encore que notre appétit pour les batteries lithium-ion et autres systèmes de stockage électriques devienne soudainement si vorace. Mais aujourd’hui, plus personne ne se moque de ces possibilités. Le lithium est perçu comme le nouveau super-minéral qui nous portera vers le prochain siècle.

Tesla a commencé à acheter le Nevada et à construire sa super-usine de batteries, et d’autres usines sont également érigées par la compétition. Les fabricants de véhicules électriques injectent des milliards de dollars sur ce marché en pleine expansion, et personne n’arrive plus à suivre la cadence.

Non seulement les véhicules électriques ont fait leurs premiers pas dans la vie de tous les jours – ce qu’indique notamment l’avancée phénoménale de Tesla en termes de ventes de sa Model 3 – ils vont aussi bien plus loin que le grand public.

Les véhicules électriques deviendront bientôt la règle plutôt que l’exception. Et le lithium représente l’opportunité de notre époque.

L’Allemagne a demandé à ce que toutes les nouvelles voitures enregistrées dans le pays n’émettent plus de gaz à effet de serre à compter de 2030. Pour que ce projet puisse devenir réalité, le gouvernement s’est associé à des fabricants automobiles et dépensé 1,4 milliards de dollars sur des subventions destinées à stimuler les ventes de voitures électriques. Il espère voir 500.000 véhicules électriques vendus avant 2020. Alors il soutient l’industrie, ainsi que le lithium, à une heure où ce dernier n’en aurait même pas besoin.

La Norvège suit aussi son exemple, et travaille à une législation qui interdirait les ventes de véhicules roulant à l'essence d’ici à 2025.

Aux Etats-Unis, le Wall Street Journal rapporte maintenant que la popularité des véhicules électriques réduira la demande en carburant de 5 à 20% au cours de ces deux prochaines décennies, si tant est que les voitures électriques obtiennent une part de marché de 35% d’ici à 2035.

Bien que notre révolution énergétique ait commencé lentement, l’arrivée de meilleures voitures à moindre prix et de régulations plus strictes concernant la pollution de l’air, ainsi que la naissance d’un désir global de mettre fin aux changements climatiques, ont forcé cette révolution au-delà de ses limites. Tout est alimenté par du lithium, qui a toujours profité d’une demande stable en raison de notre consommation d’appareils électroniques. Et le lithium est aujourd’hui sur le point d’aller là où aucun autre minéral n’est allé avant lui.

Tesla Motors (NASDAQ:TSLA), Nissan Motor Co. (OTC:NSANY), Hyundai Motor Co. (OTC:HYMTF) et Volkswagen AG (ETR:VOW3) produisent tous des voitures électriques. Ford Motor Co. prévoit d’investir 4,5 milliards de dollars au cours de ces quatre prochaines années afin de développer 12 nouvelles voitures électriques et hybrides, comme l’a rapporté le Wall Street Journal.

« Les voitures électriques sont les plus gros perturbateurs de marché de ces derniers siècles – ce qui fait du lithium une matière première pour laquelle nous avons toutes les raisons de demeurer haussiers, » a expliqué le directeur d’Oroplata Resources, Craig Alfred, à Oilprice.com.


Place à l’accumulation de ressources

L’accumulation de métal et la hausse de la demande ont porté le prix du lithium jusqu’à 15.000 dollars par tonne ou plus sur le marché au comptant, contre seulement 5.000 dollars il y a quelques années.

En 2014, le prix du lithium a gagné 20%. En 2015, le lithium utilisé dans la fabrication de batteries est passé en Chine de 7.000 dollars par tonne au milieu de l’année à 20.000 dollars par tonne au début de cette année.

La consommation du marché pourrait tripler pour passer de 160.000 tonnes à 470.000 tonnes d’ici à 2025. Même si la part de marché des voitures électriques ne gagnait qu’1% sur la période, la demande en lithium gonflerait de 70.000 tonnes – ce qui est la moitié de la demande actuelle.

Voilà qui fait de la matière première – qualifiée de nouveau carburant par Goldman Sachs – un objectif évident pour les juniors minières intéressées par un marché qui était autrefois un oligopole. Ces juniors seront tout aussi transformatrices pour le marché que les voitures électriques elles-mêmes.

Dans leur course aux réserves de lithium, les juniors ne perdent pas leur souffle, et la dernière à avoir intégré le secteur est Oroplata Resources, Inc., qui a récemment placé ses paris dans l’arrière-cour de Tesla, avec son projet Western Nevada Basin.

Il n’y a pas meilleur endroit où se positionner que dans le Nevada, qui dispose du seul bassin de saumure de lithium des Etats-Unis, et est au cœur de la révolution énergétique du pays.

L’Etat de la super-usine Tesla est désormais le théâtre des activités les plus intensives enregistrées depuis la ruée vers l’or de Californie, et les nouveaux arrivants s’empressent de s’installer autour de la seule mine de lithium de l’Amérique – Silver Peak, qui appartient à Albermarle.

Selon Fortune magazine, la région de Silver Peak « regorgerait de richesses encore inexploitées, au-delà même de la mine ».

Les juniors semblent d’avis que le bassin de Clayton Valley recèle de plus de lithium que nous n’aurions jamais pu nous l’imaginer, et la géologie est en passe de leur donner raison.

« Nous n’avions encore jamais vu une matière première à la disponibilité si resserrée, » a expliqué Alfred, de chez Oroplata Resources, qui vient de confirmer la présence de quantités anormales de lithium dans son projet du bassin de l’ouest du Nevada, au cœur du point zéro du lithium. « Tout est maintenant question de l’extraire du sol et de devenir les prochains fournisseurs de la révolution qui se développe aujourd’hui à une vitesse époustouflante ».

Musk serait d’accord. Lors de l’inauguration de sa super-usine, il a décrété qu’à lui seul, il consommerait une majorité des réserves de lithium disponibles dans le monde.

« Afin de produire un demi-million de voitures par an, nous aurons besoin d’absorber l’intégralité de la production globale annuelle de lithium », a-t-il dit.

Et ce n’est qu’un seul homme, une seule marque et une seule super-usine. C’est pourquoi toutes les juniors minières espèrent découvrir la prochaine source de lithium – et nous avons toutes les raisons de rester haussier sur ces juniors, qui viendront bouleverser le marché tout entier.

 

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C'est étonnant d'avoir eu une évaluation négative sur un simple avertissement de prudence !
D'autant que c'est la seule évaluation !

Quelqu'un a dû se sentir visé...
Attention aux "officines sauvages" fleurissant sur le net et qui proposent d'investir sur le lithium.
La plupart sont des pièges à gogos, du genre de celles qui escroquèrent les naïfs en leur proposant d'intervenir sur les marchés du café ou du sucre.
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