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Cours Or & Argent en

Le pillage de l'or de l’Asie IV

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Extrait des Archives : publié le 28 janvier 2013
750 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Rubrique : Histoire de l'or

 

 

 

 

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Vingt ans après que Santa Romana cessa ses recherches, une seconde (et violente) chasse à l’or commença, avec à sa tête Ferdinand Marcos. Marcos fit la découverte de plus de 14 milliards de dollars d’or – dont six milliards de dollars dans l’épave du navire Japonais Nachi dans la baie de Manille, et 8 milliards dans le tunnel connu sous le nom de ‘Teresa 2’, 50 km au Sud de Manille, dans la province de Rizal. En 2001, une crise politique éclata aux Philippines après que Francisco Chavez ait déclaré qu’Irene Marcos-Araneta, la plus jeune des filles de Marcos, possédait des biens d’une valeur de 13,2 milliards de dollars sur un compte en Suisse. L’existence de ce compte fut rendue publique après qu’elle tenta de le transférer depuis l’Union de Banques Suisses vers la Deutsche Bank de Düsseldorf. Marcos, ayant supervisé l’ouverture d’au moins six sites et utilisé ses employés pour voler les trésors découverts par les paysans locaux, mourut en exil en 1989. En 1998, la Cour Suprême d’Hawaii décréta le remboursement de la somme de 1,4 milliards de dollars en faveur d’un Philippin à qui Marcos avait dérobé un Bouddha en or qu’il avait découvert, et que Marcos s’est également fait une joie de torturer pour avoir osé protester.

Derrières les découvertes de Marcos se cache Robert Curtis, chimiste, métallurgiste et ingénieur minier du Nevada, que Marcos avait employé pour fondre son or de manière à ce qu’il puisse remplir des critères de pureté internationaux et être vendu sur les marchés. Curtis se prouva également être le seul à pouvoir décrypter les cartes codées ayant été retrouvées en la possession de l’ancien valet de Takeda, un jeune Philippin de la ville de Bambang. Les Seagrave décrivent dans le détail les activités de Curtis, ainsi que la fois où l’homme de main de Marcos, le général Ver, lui a permis d’échapper de justesse à la mort après qu’il ait découvert le trésor de ‘Teresa 2’.

Les ouvrages des Seagrave sont structurés et détaillés, mais ils ne sont pas entièrement fiable en tant que documents historiques. Les auteurs ont tendance à exagérer les rôles des brigands Japonais et des anciens militaires Américains à chaque fois que les opérations des politiciens, des banquiers et de la CIA paraissent suffisamment pétrifiantes. Ils connaissent bien les Philippines, mais ne sont pas des experts de l’histoire du Japon et ne savent pas lire le Japonais. L’ouvrage est truffé d’erreurs qui pourraient aisément être corrigées par étudiant en Japonais de deuxième année – par exemple, le bateau qu’ils appellent Huzi devrait être romanisé sous le nom Fuji ; le plus important port de la mer du japon est Maizuru et non Maisaru ; tairiki n’est pas un mot Japonais, mais tairiku ronin signifie ‘aventurier continental’ ou ‘opportuniste Chinois’ ; et le nom Ichivara est une absurdité (il s’agit sûrement en réalité du nom Ishihara).

Les auteurs semblent conscients de leur souci de crédibilité, puisqu’ils ont également publié deux CD-Roms contenant plus de 900mb de documents, de cartes et de photographies réunies au cours de leurs recherches. Ils peuvent être commandés sur leur site internet (www.bowstring.net), et sont inestimables, tout particulièrement pour les documents qu’ils contiennent au sujet des opérations menées par le gouvernement des Etats-Unis à l’encontre de l’ancien avocat général Norbert Schlei. Schlei a autrefois représenté une soixantaine de Japonais auxquels le gouvernement Japonais avait offert des billets à ordre afin de garder secret le M-Fund après que l’ancien premier ministre Tanaka fut condamné pour corruption. Le gouvernement jugea ces billets à ordre d’être des contrefaçons, et la carrière de Schlei fut ruinée. Gold Warriors, est cependant très certainement le meilleur guide disponible sur le scandale de l’or de Yamashita, et ses auteurs jouent la carte de la transparence en offrant à leurs lecteurs leur matériel de recherche.

La note d’auteur de l’ouvrage des Seagrave s’achève ainsi : ‘Par mesure de précaution, si quoi que ce soit devait se produire, nous avons fait en sorte que cet ouvrage soit disponible sur un certain nombre de sites internet. Si nous venions à être assassinés, nos lecteurs n’auront aucune difficulté quant à savoir qui sera le responsable’. Malheureusement, la liste des meurtriers potentiels dont le livre fait mention s’étend à quelques milliers de généraux, espions, banquiers, politiciens, avocats, chercheurs d’or et voleurs de plus d’une douzaine de pays. Souhaitons  une longue vie aux Seagrave. Sachez en passant que d’importantes quantités d’or pillées par les Japonais sont encore aujourd’hui enterrées aux Philippines.


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