|
Source: Revue-banque.fr
A la suite du vote du 23 juin qui a approuvé le brexit, les
spécialistes et surtout les politiciens europhiles n’avaient pas de mots
assez forts pour annoncer un cataclysme financier britannique voire mondial.
Or, voici ce que titrait l’AFP il y a quelques jours:
« L’économie britannique semble pour l’instant déjouer les pronostics
en affichant une bonne santé, mais le ciel risque de s’assombrir dans les
prochains mois. »
En revanche, nous sommes contraints de constater que les foudres ont
frappé les banques européennes liées à l’euro depuis le fameux vote.Et que de
plus en plus de voix se font entendre pour sortir de la zone euro, espace
artificiellement soutenue par les peuples qui, de plus, n’en veulent pas.
L’issue est difficile à envisager de manière positive. Cette monnaie, mais
aussi les dettes publiques qui l’accompagnent subiront en toute logique
un redimensionnement dont l’ampleur reste inconnue…
Voici un enregistrement qui a eu lieu quelques heures après le résultat du
brexit:
En attendant, des banques allemandes, italiennes mais aussi suisses ont pris
la direction du plancher des bourses.
La plus ancienne banque au monde se bat pour éviter la faillite.
« La
Deutsche Bank a un déficit de capital plus large que sa capitalisation
actuelle«
Credit Suisse a été viré tout simplement à l’image de sa collègue
Deutsche bank de l’indice euro stoxx 50.
Pour nous sur ce site, l’Eurosystème est à l’image du cours de la Banca
Monte Paschi ou de la Deutsche Bank qui sont empêchées de manière
volontariste de faire faillite…
La faillite de la zone euro est probablement une question de temps. La BNS
qui détient près de la moitié de ses devises en euros et en obligations
publiques a tout intérêt à commencer à préparer sa communication et ses
explications.
La chose sera d’autant plus dure à expliquer que d’importantes liquidités
d’institutions bancaires et publiques déposées sur le compte des virements
des banques risquent d’être englouties dans l’affaire…
ceux qui continuent de prôner un fonds souverain n’ont pas saisi comment
le bilan de la BNS s’est hypertrophié…
Liliane Held-Khawam
BanqueL’action de la banque helvétique était à la peine, mercredi, après
l’annonce de l’éviction de CS d’un indice.
La banque suisse cède sa place au français Vinci. (Photo d’illustration)
Image: Keystone
Credit
Suisse perd sa place au sein de l’indice Stoxx Europe 50, qui
regroupe les grandes sociétés de dix-huit pays européens. Suite à cette
annonce, le titre du numéro deux bancaire helvétique a fortement chuté à la
Bourse suisse.
L’établissement financier sera remplacé à compter de lundi prochain par le
français Vinci. Vers 12 heures, le titre de l’institut bancaire se reprenait.
Il gagnait 0,67% à 10,53 francs alors que l’indice des valeurs vedettes Swiss
Market Index (SMI) perdait 0,25%.
Sa rivale allemande Deutsche Bank, qui va elle aussi sortir de l’indice
Stoxx Europe 50, chutait, quant à elle, de 3,3%. Le groupe bancaire va pour
sa part être évincé au profit du néerlandais ASML, spécialisé dans les
systèmes de lithographie pour l’industrie des microprocesseurs.
De telles évictions signifient que de nombreux grands investisseurs vont
être amenés à vendre leurs titres.
Doutes grandissants
Credit Suisse et Deutsche Bank sont actuellement en pleine transformation.
La première, dont le Franco-Ivoirien Tidjane Thiam a repris la direction, a
ainsi amorcé un vaste recentrage sur la gestion de fortune tout en procédant
à un recalibrage de ses activités de banque d’affaires, plus sensibles aux
aléas de la conjoncture sur les marchés financiers.
Les projets de l’ancien patron de l’assureur britannique Prudential,
initialement acclamé par les investisseurs, se sont toutefois heurtés à des
doutes grandissants. Ce repositionnement intervient dans une phase agitée sur
les marchés financiers qui s’est traduite par une forte aversion au risque de
la part des clients des banques.
Deutsche Bank est également en pleine restructuration. L’établissement
financier a pour sa part vu son bénéfice plonger de 98% au deuxième trimestre
à 18 millions d’euros. lire
la suite sur le dite de 24 heures.
Les magasins ont pu compter sur les dépenses des touristes
qui ont profité de la faiblesse de la livre, comme à Londres, le 13 août
2016. (© N. Hall’en/AFP)
Par AFP
Publié le 18/08/2016 à 14:50 – Mis à jour le 18/08/2016 à 18:10
L’économie britannique semble pour l’instant déjouer les pronostics en
affichant une bonne santé, mais le ciel risque de s’assombrir dans les
prochains mois.
Les dernières statistiques officielles sont quasi-unanimes pour montrer
que l’activité n’a pas marqué le pas depuis le référendum du 23 juin à la
grande surprise des analystes qui avaient déjà intégré dans leurs prévisions
un ralentissement de l’économie.
Une large majorité des économistes, les organisations internationales,
voire le Trésor et la Banque d’Angleterre: tous ont annoncé craindre un
retour de bâton compte tenu des incertitudes liées au Brexit, à commencer par
une longue période de négociation, peu propice à rendre sereins les milieux
d’affaires.
«Jusqu’à présent, le vote pour le Brexit ne parvient pas à affecter les
indicateurs économiques officiels (…). Il est encore tôt, mais il est évident
qu’une baisse de la confiance n’est pas avérée, tant pour les consommateurs
que pour les entreprises», explique Laith Khalaf, analyste chez Hargreaves
Lansdown.
L’économie britannique tient bon, à l’image des ventes au détail, publiées
jeudi, qui ont nettement rebondi de 1,4% en juillet, bien plus que prévu par
les analystes, laissant penser que les consommateurs n’ont pas changé leur
habitude. Les magasins ont même pu compter sur les dépenses des touristes
dont le pouvoir d’achat se trouve gonflé par la faiblesse de la livre.
Howard Archer, économiste chez IHS, prévoit même que cette tendance
pourrait se poursuivre en août grâce à une météo clémente et l’effet
entraînant des excellentes performances de l’équipe de Grande-Bretagne lors
des jeux Olympiques.
D’autres publications portant sur juillet, le premier mois complet depuis
le vote, ont rassuré, avec notamment la baisse des demandes d’allocation
chômage, la légère accélération de l’inflation, ou encore la stabilisation
des ventes de voitures neuves.
Le géant britannique du bricolage, Kingfisher, a même noté jeudi que
l’issue du référendum n’avait pas eu « d’impact clair sur la
demande » dans ses magasins.
«Le chômage est historiquement bas et la confiance des consommateurs reste
élevée», remarque Daniel Vernazza, économiste chez Unicredit, expliquant que
la plupart des personnes qui ont voté pour quitter l’Union européenne ne
pensaient pas que le résultat allait plomber l’économie du Royaume-Uni, ils
ne devraient donc pas réduire trop leurs dépenses à court terme.
L’optimisme gagne également les investisseurs, puisque l’indice vedette de
la Bourse de Londres a fortement accéléré depuis le début du mois d’août, il
est vrai principalement porté par le nouveau dispositif dévoilé par la Banque
d’Angleterre (BoE).
La BoE, qui a baissé ses taux et injecte davantage de liquidités dans le
système financier, pourrait d’ailleurs être bientôt épaulée par le
gouvernement britannique qui envisage des mesures de relance pour l’automne. lire
la suite sur le site du journal.
|
|