Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en

Le scandale n’est pas ce qui est illégal, mais ce qui est légal

IMG Auteur
Publié le 27 novembre 2015
982 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
( 1 vote, 1/5 )
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
0
envoyer
0
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Or fractionnaire

Citant le rapport de Bloomberg News porté à notre attention cet après-midi par le procureur général de New York, qui enquête actuellement sur la manipulation du marché des changes -

http://www.gata.org/node/15957

- Zero Hedge se demande « pourquoi le procureur général de New York ne s’en prend pas aux véritables responsables de la manipulation du marché des changes » :

http://www.zerohedge.com/news/2015-11-23/why-...eral-not-pro...

Zero Hedge écrit ceci :

Plus intéressants encore que les noms cités dans cette dernière enquête sont ceux qui ne le sont pas – et bien que les traders intermédiaires risquent plusieurs milliards supplémentaires de frais et d’amendes ces prochains mois, les véritables coupables de la manipulation des marchés des changes ne sont toujours pas désignés. Je fais bien évidemment référence ici aux Virtus, aux Volants et aux Citadels de ce monde… et notamment à ces derniers, dont le partenariat avec la Fed de New York et le rôle dans la manipulation des marchés à la baisse ont déjà été documentés.  

Je fais également référence aux banques centrales elles-mêmes, qu’elles interviennent directement à leur propre compte, comme la Banque nationale suisse, ou au travers de banques commerciales, comme la Banque du Japon ou encore la Fed de New York, qui effectue des transactions de diverses manières et notamment au travers de firmes de trading à haute-fréquence.

Pourquoi donc ne pas s’en prendre aux véritables manipulateurs des marchés des changes ?

Parce que, comme je l’ai noté plus haut, si l’on commençait à s’en prendre à eux, les banques centrales devraient payer pour leurs activités criminelles. Et c’est inacceptable, parce qu’au vu de l’état actuel de la crédibilité des banques centrales, la dernière chose dont ont besoin les autorités monétaires est que la population réalise que le concept de découverte de prix n’existe plus depuis 2008.

Et pourtant, si nous voulons que la transparence et la découverte des prix redeviennent une réalité sur les marchés, plutôt que de nous concentrer sur de petits traders anonymes, nous devrions nous pencher sur les réunions des banquiers centraux qui se tiennent tous les mois un dimanche à 7 heures du soir dans la salle de conférence E, au 18e étage de la Banque des règlements internationaux, à Bâle.

Personne ne le fera.

Zero Hedge résume ainsi seize années d’études faites par le GATA, à l’exception d’un détail important, un détail que le GATA a découvert longtemps avant beaucoup d’autres documents prouvant de la manipulation des prix, et qui est résumé ici :

http://www.gata.org/node/14839

Les autorités ne s’en prendront pas aux gouvernements et aux banques centrales pour avoir manipulé les marchés, parce que leurs activités sont légales.

En 1999, le GATA a dépensé une somme substantielle en recherches légales. Les avocats de la firme anti-trust que nous avons contacté nous ont rapporté que nos espoirs d’attaquer le gouvernement américain en justice pour avoir manipulé le marché de l’or étaient vains, en raison notamment du Gold Reserve Act de 1934, qui a établi le Fonds de stabilisation des changes au sein du Département américain du Trésor et qui, au fil des années, est venu à conférer au Fonds le pouvoir de manipuler non seulement le marché de l’or mais tous les marchés :

https://www.treasury.gov/resource-center/i...ages/esf-ind...

Il n’en est pas moins que deux ans plus tard, en 2001, le consultant du GATA et avocat diplômé de Harvard, Reginald H. Howe, a découvert un mécanisme capable de remettre en question la manipulation du prix de l’or – une action en justice ouverte auprès de la cour de district de Boston contre la BRI, le Département américain du Trésor, la Réserve fédérale et de nombreuses banques d’investissements, dans laquelle Howe a décrété être l’un derniers actionnaires privés de la BRI, dont les réserves d’or sont sous-évaluées en raison de la manipulation des marchés par les banques centrales occidentales.

L’action en justice n’a pas abouti pour des raisons de juridiction, mais a toutefois donné lieu à une révélation importante. Les prévenus ont demandé le rejet des accusations. Comme l’a expliqué le procureur général adjoint sans toutefois admettre de la conduite dénoncée par Howe, le procès a dû être annulé parce que le gouvernement a le pouvoir de faire exactement ce dont l’accusait Howe : manipuler le marché de l’or.

J’ai été présent lors du procès, et ai publié un rapport quelques heures plus tard :

http://www.gata.org/node/4211

Une majorité des documents publiés par le GATA concernent le négoce d’or par les gouvernements et même des admissions d’opérations de négoce confidentielles faites par certains banquiers centraux.

Bien entendu, les organisations médiatiques grand public ne se penchent pas sur le problème, puisque le faire leur attirerait les foudres de leurs gouvernements et lèverait le voile sur le fait que leur travail de diffusion d’information a jusqu’à présent été une mise en scène – comme l’a dit un étudiant lors de la conférence du GATA qui s’est tenue à Washington il y a quelques années déjà, « il n’y a plus de marchés, rien que des interventions ».

http://www.gata.org/node/6241

Mais même certains avocats des métaux monétaires échouent à le comprendre. Ils continuent de chercher à faire pression sur des agences de régulation qui n’ont pas le pouvoir de faire quoi que ce soit face à la manipulation des marchés - bien que la CFTC de Bart Chilton ait offert au GATA un forum spectaculaire qui lui a permis de présenter l’étendue du problème aux participants aux marchés et aux journalistes en mars 2010 à Washington, et lors duquel se sont exprimés le directeur du GATA, Bill Murphy, et le membre de sa direction, Adrian Douglas :

http://www.gata.org/node/8466

C’est la raison pour laquelle le GATA se concentre depuis toujours sur le travail de recherche, sur des requêtes d’informations et sur la publicité plutôt que de se plaindre auprès de régulateurs de marchés. Comme l’a souvent dit l’ancien éditeur du Washington Monthly, « le scandale n’est pas ce qui est illégal, mais ce qui est parfaitement légal ».

 

Données et statistiques pour les pays mentionnés : Japon | Suisse | Tous
Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Japon | Suisse | Tous
<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :1 (1 vote)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
Dernier commentaire publié pour cet article
Soyez le premier à donner votre avis
Ajouter votre commentaire
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX