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Le Venezuela renforce ses contrôles monétaires

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Publié le 27 janvier 2014
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Rubrique : Editoriaux

En raison des efforts de la population faire sortir du capital du Venezuela, les avions des compagnies aériennes sont remplis depuis plusieurs mois. En revanche, suite à de nouvelles restrictions imposées par le gouvernement sur la devise du pays (le bolivar), certains vols vers et depuis Caracas ont été suspendus aujourd’hui. Une compagnie aérienne a annulé tous ses vols.

L’hyperinflation et l’imbécilité économiste du gouvernement gauchiste sont toutes deux hors de contrôle. Pour ce qui est de la devise, le taux de change officiel est de 6,3 bolivars pour un dollar. Pour les voyageurs étrangers, il a été fixé à 11,36 bolivars pour un dollar. Et sur le marché noir, il est de 79 bolivars pour un dollar.

Personne ne veut de bolivars

La demande en bolivars est inexistante. Personne n'en veut. Les Vénézuéliens veulent des dollars, des euros ou de l’or. Le bolivar ne vaudra bientôt plus rien. Il ne vaut déjà presque plus rien. Une hyperinflation est en route.

Je vous prie de considérer cet extrait de l’article Venezuela Bonds Plunge After Bolivar Weakened for Travel.

Les obligations du Venezuela ont atteint leur niveau le plus faible en plus de deux ans après l’annonce par le gouvernement d’une dévaluation partielle du bolivar, cette fois pour les compagnies aériennes et les investissements directs étrangers.


Les Vénézuéliens qui voyagent à l'étranger, les compagnies aériennes et les étrangers qui envoient de l’argent chez eux devront désormais utiliser un taux de change secondaire déterminé lors d’enchères hebdomadaires, a expliqué hier le vice-président de l’économie, Rafael Ramirez. Le taux fixé lors de la plus récente enchère est de 11,36 bolivars par dollar, contre un taux de change officiel de 6, 3 dollars. Les compagnies aériennes qui opèrent au Venezuela ont enregistré d’importantes pertes, et l’une d’entre elles a suspendu tous ses vols.


Cette dévaluation partielle s'inscrit dans le cadre des tentatives du gouvernement de mettre fin à l’hémorragie qui a poussé les réserves internationales du pays jusqu’à un record à la baisse sur 10 ans. L’annonce a été faite le jour où le plus gros producteur de biens alimentaires du pays, Empresas Polar SA, déclarait qu’elle ne pourrait plus importer de produits bruts parce que les autorités ne cessent de repousser l’émission de dollars.


Les réserves internationales du pays ont atteint 20,5 milliards de dollars ce mois-ci, contre plus de 28 milliards de dollars il y a un an.


Le gouvernement de Maduro a vendu 8,6 milliards de dollars l’an dernier pour financer les voyages, les compagnies aériennes et l’envoi de dollars à l’étranger, soit 19% de plus qu’en 2012.


Selon l’Association internationale pour le transport aérien, au taux officiel, les compagnies aériennes disposent de 3,3 milliards de bolivars coincés au Venezuela et qui ne peuvent être expatriés pour des raisons de contrôles de change. Tame Linea Aerea, une compagnie appartenant à l’Etat, a suspendu aujourd’hui ses sept vols hebdomadaires depuis Caracas pour des raisons de délais de paiement.


Polar, la société de production de biens alimentaires, a déclaré hier que les autorités ont repoussé l’émission de 643 millions de dollars. Au total, selon la Chambre de commerce vénézuélienne Fedecameras, le gouvernement devrait 10 milliards de dollars de devises étrangères aux sociétés privées.


« Ces sociétés auraient de la chance si elles étaient payées par le gouvernement, et ce à n’importe quel taux », a expliqué Aura Palermo, spécialiste des contrôles monétaires chez AP Consulting Group, à Caracas. « Les sociétés ne peuvent plus payer, et elles ne savent pas quand elles pourront participer aux enchères, ni à quel prix ».


La fin de l’histoire


La fin est proche pour le bolivar. Le gouvernement gauchiste a nationalisé les réserves de pétrole, et le résultat a été un effondrement de la production. Le seul moyen qu’a aujourd’hui le gouvernement d’importer quoi que ce soit est d’utiliser de ses réserves de dollars. Quand il n’en aura plus, le bolivar sera mort.


Une idée ridicule


Les théoriciens de l’hyperinflation sont persuadés que la même chose va se produire aux Etats-Unis. Cette idée est ridicule. Pour plus d’informations, je vous conseille de lire ceci : Venezuela’s Hyperinflation Anatomy; Army Storms Caracas Electronics Stores; Total Economic Collapse Underway; Could This Happen in US?



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Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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"La demande en bolivars est inexistante. Personne n'en veut." Si, si, une coupure de chaque pour le fun... Mon gamin les mettrait en déco dans sa chambre !
Au fait, le camarade Chavez n'avait-il pas fait rapatrier l'or de son pays ???
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"La demande en bolivars est inexistante. Personne n'en veut." Si, si, une coupure de chaque pour le fun... Mon gamin les mettrait en déco dans sa chambre ! Au fait, le camarade Chavez n'avait-il pas fait rapatrier l'or de son pays ???  Lire la suite
merisier - 27/01/2014 à 09:04 GMT
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