Au
début de l’été, nous nous étions intéressé à un
« concours », les Weblog awards,
visant à récompenser les meilleurs blogs. Nous avions
scruté de plus près deux blogs : Apartment Therapy et All songs considered.
Nous allons
poursuivre ce tour des récompensés et compenser – les
vacances estivales n’étant pas achevées pour tout le monde
– par le meilleur blog en matière de voyage : Unbrave Girl.
Unbrave
Girl est beaucoup plus
récent et moins référencé que les deux blogs
précités. Il n’a pas la chance de disposer d’une
page sur l’encyclopédie en ligne, Wikipédia. Ce qui ne
l’a pas empêché de remporter cette précieuse
distinction.
Unbrave
Girl est tenue par une
dénommée Sally qui a même mis sa photo sur le site,
expliquant, par ailleurs, son parcours professionnel. Ainsi que certains de
ses sentiments personnels. Elle déclare avoir peur de beaucoup de
choses (les serpents, notamment) mais cela ne l’a pas
empêchée de voyager en Asie où elle a vécu des
diverses expériences. Et c’est sans doute son périple
personnel qui a touché le jury de Weblog awards.
Sa phobie des serpents aurait, en effet, pu ne pas l’inciter à
s’installer sur un continent où les décès dus aux
serpents sont nombreux. Et c’est en ce sens que beaucoup de blogueurs,
intéressés par son site, la considèrent comme
étant beaucoup plus courageuse qu’elle n’y paraît au
premier abord.
Mais nous
allons désormais surtout scruter le blog gagnant, Watts Up With That. Anthony Watts est
l’auteur de ce blog controversé qui est né en 2006.
Controversé car ayant été initialement un tenant
de la thèse de l’origine humaine du réchauffement climatique
par le biais du CO2. Mais, depuis, Watts a changé son fusil de chasse,
doutant désormais de ses intuitions premières en la
matière. C’est d’ailleurs tout l’objet de ce blog.
Un blog qui a
connu ses premières grandes heures de gloire au moment où, avec
Stephen McIntyre, il a dénoncé les chiffres du Goddard
Institute for Space Studies
présentant 1998 comme l’année la plus chaude aux États-Unis,
alors que c’était, en réalité, 1934…
Le Goddard
Institute for Space Studies
a essayé de minimiser l’incident en expliquant que cette erreur
était légère mais elle avait tout de même une
importance, au moins médiatique, vu que présenter 1998 comme
l’année la plus chaude tendrait à montrer que le
réchauffement climatique est de plus en plus alarmant.
Watts a
ensuite assuré la pérennité de son blog en y publiant
les fameux e-mails, objets du scandale du Climategate.
Un blog qui, depuis, recense deux millions de visiteurs par mois et est
même considéré, par certains, comme étant le blog
climatique le plus lu au monde.
Watts est, en
effet, très sceptique sur le fait que certains écologistes
veulent instaurer des taxes pour lutter contre la pollution, solution
qu’il juge inefficace. Cela ne l’empêche pas, malgré
son changement de paradigme, de continuer à se considérer comme
« vert », preuve, s’il en était besoin,
qu’il ne faut pas succomber à la doxa réchauffiste
pour se soucier de l’environnement. D’autres voies existent.
Les
climato-sceptiques sont d’ailleurs de plus en plus nombreux en
France (Sylvie Brunel, Vincent Courtillot…)
et en Amérique (Ross McKitrick, Fred
Singer…) et les sites de qualité se développent sur cette
thématique (Ayn Rand Center for Individual Rights…). Évidemment,
du fait de leurs thèses controversées, ces auteurs sont souvent
pris pour cibles par les médias. C’était ainsi le cas
d’Anthony Watts et de Fred Singer qui se seraient vu promettre des
sommes mirobolantes pour apporter
une voix différente sur la question du réchauffement
climatique.
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