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Qu’est ce que l’inflation ?

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Extrait des Archives : publié le 03 janvier 2012
2086 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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L'inflation est-elle l'augmentation des prix?

La principale difficulté lorsqu'on parle d'inflation est de définir le problème correctement. Par exemple, la définition de l'action humaine n'est pas que les individus sont engagés dans toutes sortes d'activités, mais qu'ils sont engagés dans des activités ayant un but.

De même manière, l'essence de l'inflation n'est pas une augmentation générale des prix, mais une augmentation de l'offre de la monnaie qui, à son tour, met en mouvement une augmentation générale des prix des biens et services.

Prenons l'exemple d'une offre fixe de la monnaie. Lorsque les individus accroissent leur demande de certains biens et services, il en résulte une allocation différente pour les autres biens. Ainsi, les prix de certains biens augmenteront car plus d'argent leur sera consacré, alors que pour d'autres ils baisseront puisque moins d'argent leur sera alloué.

Si les individus ont une demande plus grande d'argent, c'est-à-dire qu'ils décident de moins dépenser ou d'épargner davantage, une baisse générale des prix en résultera. Pour qu'une économie connaisse une augmentation générale des prix, il doit y avoir préalablement une augmentation de la quantité de monnaie. Avec ce plus grand stock de monnaie et aucun changement dans la demande, les individus peuvent allouer plus d'argent aux biens et services de leur choix. Nous pouvons donc conclure que l'inflation est une augmentation de l'offre de la monnaie.

Ludwig von Mises écrivait dans son essai intitulé Inflation: An Unworkable Fiscal Policy:


« De la manière dont le terme inflation a toujours et partout été utilisé, il signifie une augmentation de la quantité de monnaie, de billets bancaires en circulation et de dépôts dans les comptes chèques. Aujourd'hui, les individus utilisent ce terme en se référant à ce qui en est l'inévitable conséquence, à savoir la tendance à la hausse des prix et des salaires. Le résultat de cette déplorable confusion est qu'il ne reste plus de terme pour relater la cause de cette augmentation. Il n'y a plus de terme disponible pour relater le phénomène qui a été jusqu'à maintenant appelé inflation... Puisqu'on ne peut parler de quelque chose qui n'a pas de nom, on ne peut la combattre. Ceux qui prétendent combattre l'inflation ne combattent, en réalité, que sa conséquence, soit les prix qui montent. Leurs tentatives sont vouées à l'échec car elles ne s'attaquent pas à la racine du mal. Ils essaient de maintenir les prix bas tout en poursuivant la politique d'augmenter la quantité de monnaie qui les fera inévitablement monter. Aussi longtemps que cette confusion terminologique ne sera pas dissipée, il ne peut être question de stopper l'inflation ».

Lorsque l'inflation est considérée comme l'augmentation générale des prix, alors tout ce qui contribue à cette augmentation est qualifié d'inflationniste. Ce n'est plus la banque centrale et le système des réserves fractionnaires qui sont les sources de l'inflation, mais plutôt d'autres causes diverses. Dans ce cadre de pensée, non seulement la banque centrale n'a rien à voir avec l'inflation, mais au contraire elle est vue, contre toute évidence, comme le grand combattant de l'inflation.

Ainsi, une baisse du taux de chômage ou une augmentation de l'activité économique est vue comme un déclencheur potentiel d'inflation qui doit être contré par l'action de la banque centrale. D'autres déclencheurs, tels l'augmentation des prix des matières premières ou des salaires, sont également considérés comme des menaces potentielles qui doivent tomber sous l'oeil vigilant de la banque centrale.

La définition populaire ne peut expliquer pourquoi l'inflation est mauvaise

Si l'inflation n'est qu'une augmentation générale des prix, alors pourquoi cela est-il qualifié de mauvaise nouvelle? Quel dommage cela fait-il? Les économistes populaires soutiennent que l'inflation, qu'ils définissent comme l'augmentation générale des prix, cause l'achat spéculatif qui génère perte et gaspillage. Ils prétendent également que l'inflation gruge les revenus réels des rentiers et des gens à bas revenus et cause une mauvaise allocation des ressources.

Malgré ces conclusions quant aux effets secondaires de l'inflation, les économistes populaires ne nous disent pas comment tous ces effets négatifs sont causés. Ainsi, on peut se poser les questions suivantes: pourquoi une augmentation générale des prix peut-elle toucher un groupe d'individus en particulier et non les autres? Pourquoi une augmentation générale des prix affaiblit-elle la croissance réelle de l'économie? Et pourquoi l'inflation résulte-t-elle en une mauvaise allocation des ressources? De plus, si l'inflation n'est qu'une augmentation de prix, alors il est sûrement possible de contrebalancer ses effets en ajustant les revenus de chacun à ladite augmentation.

Toutefois, si l'on accepte de définir l'inflation comme étant une augmentation de l'offre de la monnaie, toutes ces interrogations peuvent s'expliquer aisément. Ce ne sont pas les symptômes d'une maladie, mais la maladie même qui cause les dommages physiques. De même, ce n'est pas une augmentation générale des prix, mais l'augmentation de la quantité de monnaie qui inflige le dommage physique aux générateurs de richesses.

L'augmentation de l'offre de la monnaie enclenche un mouvement où rien est échangé pour quelque chose(1)

 Cette augmentation a pour conséquence une diversion des biens des producteurs de richesses vers les détenteurs du nouvel argent. Cela seul crée la mauvaise allocation des ressources. De plus, les bénéficiaires de ce nouvel argent sont toujours ceux qui le reçoivent les premiers puisqu'ils peuvent détourner pour eux-mêmes une plus grande part de la richesse. Ceux qui ne reçoivent pas ce nouvel argent, ou ne réussissent à y mettre la main que plus tardivement, constateront qu'il ne leur restera que des miettes.

D'autre part, les revenus réels baissent non pas parce qu'il y a augmentation générale des prix, mais parce qu'il y a augmentation de l'offre de la monnaie. En d'autres mots, l'inflation, la vraie, diminue le stock des biens disponibles et mine ainsi la production de la richesse réelle, c'est-à-dire diminue les revenus réels. L'augmentation générale des prix ne fait qu'indiquer l'érosion du pouvoir d'achat de la monnaie, car l'augmentation des prix en soi ne mine pas la création de la richesse réelle comme tel.

À partir d'une définition erronée de l'inflation, certains économistes prétendent qu'un bas taux d'inflation est une condition pour une bonne croissance économique. Pour eux, l'inflation est une mauvaise nouvelle uniquement lorsqu'elle atteint un taux élevé. Or, si l'augmentation générale des prix est le résultat d'une plus grande quantité d'argent, comment cela peut-il être bénéfique de stabiliser le taux à un niveau bas? Enfin, on ne peut certes pas dire que le détournement des biens d'entre les mains de ceux qui les ont créés est positif pour la croissance économique.

La compréhension erronée de Friedman de l'inflation

Certains économistes, tel Milton Friedman, maintiennent que si l'inflation est prévue par les producteurs et consommateurs, cela ne cause que peu de dommages. Le problème, selon Friedman, est avec l'inflation qui n'est pas prévue, car elle cause une mauvaise allocation des ressources et affaiblit l'économie. Selon Friedman, une augmentation des prix peut être stabilisée par des injections monétaires fixes et ce faisant les individus adapteront leur conduite de façon conséquente. Ainsi, dit-il, l'augmentation générale des prix, qu'il qualifie d'inflation, sera sans danger.

Notez que, pour Friedman, les effets négatifs ne sont pas causés par une augmentation de l'offre de la monnaie mais par sa conséquence, soit l'augmentation des prix. Il voit l'offre de monnaie comme un outil qui peut stabiliser l'augmentation générale des prix, et ainsi promouvoir la croissance économique. Selon cette façon de penser, tout ce qui est requis est un taux fixe de production de monnaie et le reste suivra.

Toutefois, il ne semble pas venir à l'esprit du distingué professeur que la production de monnaie à taux fixe ne change pas le fait que la quantité de monnaie continue de s'accroître. Cela, à son tour, signifie que la diversion des ressources des producteurs de richesses vers les détenteurs du nouvel argent se poursuivra en dépit de prix plus stables. Bref, la politique de stabilisation des prix générera fort probablement plus d'instabilité.

Bien qu'une augmentation de l'offre de monnaie risque de se traduire par une augmentation générale des prix, il n'en sera pas toujours ainsi. Les prix sont déterminés par des facteurs réels et monétaires. Il est donc possible qu'il n'y ait pas de changement apparent des prix si ces facteurs prennent une direction opposée. En d'autres mots, malgré une forte augmentation de la monnaie en circulation, c'est-à-dire une inflation élevée, les prix peuvent rester pratiquement inchangés. Dès lors, si nous qualifions d'inflation une augmentation générale des prix, nous en arrivons à une conclusion erronée de l'état de l'économie.

À ce propos, Murray Rothbard disait: « Le fait que les prix en général étaient plutôt stables durant les années 20 signalait à la plupart des économistes qu'il n'y avait pas de menace inflationniste, ainsi les événements de la Grande dépression les a tous pris par surprise. » (America's Great Depression, Institut Mises, 2001 [1963], p. 153)

Pourquoi les indices des prix ne peuvent établir l'état de l'inflation?

Puisque l'inflation n'est pas une augmentation générale des prix, tenter d'élaborer un indice plus précis des prix à la consommation est un exercice futile. De plus, en dépit de sa popularité, le concept même de l'IPC ne tient pas, car il est basé sur l'idée qu'il est possible d'établir une moyenne des prix des biens et services.

Supposons deux transactions. Dans la première, un pain est échangé pour 2.00 $ et dans la seconde, un litre de lait est échangé pour 1.00 $. Le prix, ou le taux de change, de la première transaction est de 2 $/un pain et dans la seconde, de 1 $/un litre de lait. Afin de calculer le prix moyen, nous devons faire la somme de ces ratios et diviser le résultat par deux. Or, additionner ces ratios est logiquement impossible.

Il est intéressant de noter que dans les marchés des matières premières, les prix sont cotés en dollars/baril d'huile, dollars/once d'or, dollars/tonne de cuivre, etc. Il va sans dire que cela ne ferait aucun sens d'établir une moyenne de ces prix. De même, il ne fait aucun sens d'établir une moyenne des taux de change: dollar US/dollar Can, dollar/yen, etc.

Sur cette question Rothbard écrit: « Tout concept de prix moyen implique soit une addition, soit une multiplication de quantités d'unités complètement différentes telles que du beurre, du sucre, des chapeaux, etc., et cela n'a aucune signification. Une livre de sucre et une livre de beurre ne peuvent pas plus être additionnées, car ce sont des biens différents et l'évaluation de chacun est complètement différente. » (Man, Economy, and State, p. 734)

Si des changements aux indices des prix ne peuvent nous indiquer la présence réelle d'inflation, qu'est-ce qui le peut? Tout ce qu'il s'agit de faire est de porter attention au taux de croissance de l'offre de la monnaie. Plus grand est le taux de croissance, plus grande sera l'inflation.

Suivant la définition de l'offre de la monnaie établie par l'École autrichienne d'économie, nous pouvons conclure que l'inflation aux États-Unis s'accélère. Le taux annuel d'inflation a atteint 9,5% en février 2002 alors qu'il était de 0,1% en janvier 2001. De plus, entre 1980 et 2001, le taux moyen d'inflation était d'environ 14%. Cela démontre clairement que la banque centrale n'est pas là pour combattre l'inflation, mais, au contraire, qu'elle en est la principale cause.



1.       Note du traducteur: Afin de clarifier l'expression « rien pour quelque chose », il est utile d'avoir lu « Does the Fed Fight Inflation? » (17 mai 2000) du même auteur. Nous avons traduit les passages pertinents que voici:

• Dans une économie de marché des individus échangent des biens qu'ils ont produits en retour de biens produits par d'autres individus. Cela se fait par l'entremise de la monnaie. Ainsi, afin de demander des biens quelconques, un individu doit d'abord produire lui-même quelque chose qu'il échangera contre de l'argent dont il se servira pour acheter les biens et services de son choix. Cela implique également que la production doit précéder la consommation.


• Dans la mesure où chaque augmentation de la consommation est appuyée par une production, aucune surchauffe ne peut survenir. Il y a surchauffe ou augmentation des prix lorsqu'on tente de faire augmenter la consommation sans qu'il y ait eu production au préalable. Or, cela n'est possible que lorsque la banque centrale ajoute de nouveaux billets. Cet argent n'a pas été gagné, personne n'a été obligé de produire quoi que ce soit pour se le procurer.


• L'augmentation de la quantité de monnaie rend possible l'obtention de biens sans le besoin de produire quelque chose au préalable. On peut ainsi dire qu'il y a échange de rien pour quelque chose.

Article originellement publié par Le Quebecois Libre ici

 

 

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Quelqu'un a-t-il remarqué le CV de champion de l'auteur ? "Directeur des études économiques de M.F. Global". Ne serait-ce pas plutôt "ex-directeur" ?
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Tout ce que je vois est qu'on parle en permanence de créer des millions de mille milliards pour sauver les bonus de banquiers en cravate et que ma paye reste à un niveau misérable.

Y'a quelquechose qui cloche
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Ce ramassis est simpliste ; à peu près comme la poule et l'oeuf. Comme personne n'y comprend rien ou plus exactement ne cherche pas à comprendre le processus, les mots sont détournés de leur sens. Allez expliquer quoi que ce soit dans de telle conditions ! Alors soit cet article est à la gloire de l'inculte, soit et au mieux, il est inutile.
Evaluer :   1  10Note :   -9
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Cet article pose au contraire particulièrement bien et clairement en le problème.
Définir l'inflation par la hausse de prix est un abus de language permettant de masquer le réel coupable et profiteur, l'Etat qui crée l'inflation par l'augmentation de la quantité de monnaie.

Par ailleurs, il souligne l'effet injuste de l'inflation, à savoir la redistribution du pouvoir d'achat de la monnaie aux intervenants qui sont le plus proches de la création monétaire, les banques, fournisseurs dudit état, etc.

Les plus éloignés de cette création monétaire sont dépossédés doublement, premièrement parce que leur pouvoir d'achat s'érode chaque jour, chaque mois, chaque année, mais surtout parce qu'ils ne peuvent pas comprendre d'où vient le mal qui les accable.

Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde.

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Je crains que vous n'ayez pas bien lu mon post. Mais passons !
Imaginez ce qui se passerait de nos jours avec une masse monétaire d'il y a un siècle. Les causes inflationnistes sont de tous ordres et toutes origines et les états ne font que satisfaire les besoins avec bien sur des inégalités humaines. Mais quand même comment aurait pu se faire l'industrialisation avec les énormes masses de capitaux nécessaires sans création de monnaie ? Et avec un retour sur investissement bien lent (sidérurgie, mines, automobile, etc..)
Les plus éloignés sont en général les plus improductifs et donc ne peuvent profiter qu'avec plus ou moins de retard - mon arrière-grand'mère n'avait pas l'électricité, ma grand'mère pas l'eau courante, sans parler de téléphone portables ni d'internet.
C'est comme cela et on ne pousse plus au suicide les trop vieux pour être utiles !
Est-ce un mieux ou un mal ?
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Bonjour.

J'ai parfaitement lu votre post, qui me semblait valoir une réponse.

Concernant votre réponse à mon commentaire, vous confondez monnaie et richesse en faisant un lien entre la taille de la masse monétaire et l'économie.

Vous dites : "Imaginez ce qui se passerait de nos jours avec une masse monétaire d'il y a un siècle".

Cela est très facilement imaginable : les prix seraient beaucoup plus bas, et l'économie serait exactement la même.

L'économie ne dépend pas de la quantité de monnaie et fonctionne parfaitement quelqu'en soit le niveau. C'est juste le niveau des prix qui s'ajuste en conséquence. Le même bien peut valoir un franc or ou 100 millions de lires, cela n'a pas la moindre importance, et l'histoire montre que le meme produit a probablement déjà valu chacun de ces deux montants à des périodes et dans des pays différents.


C'est l'accroissement de la quantité de monnaie (inflation) qui introduit des ravages dans l'économie et provoque une redistribution des richesses au profit de la classe au pouvoir qui est innaceptable.

Ce qui est parfaitement expliqué dans cet article.

Je suis par ailleurs désolé pour votre grand mère qui n'avait pas l'eau courante et votre arrière grand père qui n'avait pas l'électricité, mais leur productivité n'a aucun rapport avec l'effet redistributif de l'inflation. Ce qui compte est d'être plus ou moins proche de la source de la création monétaire pour être le premier à en profiter.

Ce phénomène s'appelle l'effet Cantillon, cf ci dessous pour plus d'informations

http://www.eauli.net/decouvrir/mots/effet_cantillon.htm
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Je crains que quelques facteurs soient passés à la trappe : il y a un siècle la population française était de l'ordre de 28 millions = à ce jour de 65 millions et le total du commerce pourrait être estimé à quelques pour-cent de celui de nos jours. Sans création monétaire comment aurait-on pu faire fonctionner cela. Le gâteau a énormément grandi et la monnaie a suivi.
Mais ce sont les dépenses de fonctionnement de l'état - improductives mais quand même intégrées dans le PIB par un tour de passe-passe - qui ont créé l'inflation, parce qu'elles sont improductives. La classe au pouvoir est celle des fonctionnaires et assimilés (SNCF EDF GDF Politiques de tous niveaux...) Alors là d'accord avec vous.
J'ai vécu la période ancienne et n'en ais jamais été malheureux. Simplement moins fainéant.
Evaluer :   0  4Note :   -4
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Je ré-itère. Il n'y a pas besoin de création de monnaie pour augmenter la taille d'une économie. Si l'économie croit et que la quantité de monnaie reste constante, les prix baissent, c'est tout.

C'est précisement ce qui s'est passé au XIX° siècle. L'énorme augmentation du pouvoir d'achat des gens s'est matérialisée par la baisse des prix.

La baisse des prix est le fonctionnement normal du capitalisme. Si la quantité de monnaie reste constante, la concurrence génère une augmentation de la productivité, et donc une diminution des couts.

Le système d'un cartel de banques a réserves fractionnaires coiffé d'une banque centrale permet aux bénéficiaires du système de s'approprier la plus value colossale de la productivité du capitalisme, qui aurait du se matérialiser dans la baisse des prix.
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Simplissime ! Vous voulez fabriquer de l'acier. Il vous faut donc haut fourneaux etc.. ce qui représente un investissement considérable en temps de travail, de salaires, et de fournitures. Le tout ne produira que dans 2/3 ans. Où allez-vous trouver les fonds nécessaires ne serait-ce que pour nourrir vos ouvriers pendant ces années. Et en quoi cela peut-il faire baisser les prix et hausser les salaires ?
Vous avez une vision mercantile de l'économie.
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"Où allez-vous trouver les fonds nécessaires ne serait-ce que pour nourrir vos ouvriers pendant ces années."

D'investisseurs, de créanciers et des rentrées, comme toute entreprises.

"Et en quoi cela peut-il faire baisser les prix et hausser les salaires ?"

Plus de production pour une masse monétaire stable => hausse de la valeur de la monnaie, ce qui équivaut à une baisse des prix.

"Les causes inflationnistes sont de tous ordres"

Ils sont toujours des phénomènes monétaires.

"les états ne font que satisfaire les besoins"

Ils cherchent surtout à réaliser ce qui est impossible, à tromper le réel.

"Mais quand même comment aurait pu se faire l'industrialisation avec les énormes masses de capitaux nécessaires sans création de monnaie ?"

Les prix sont la variable d'ajustement dans l'économie de marché. Peu importe que vous payez 1€ plutôt que 100€ dans une économie de marché dont la masse monétaire est 100x plus petite, ça ne change rien, ça n'a aucun intérêt. Le seul intérêt de l'inflation est de créer une allocation des liquidités à l'avantage de la personne qui les reçoit. Ce n'est qu'un effet de distorsion du marché.
Il n'y a pas besoin d'augmenter la masse monétaire alors que les prix s'ajustent.

"Et avec un retour sur investissement bien lent (sidérurgie, mines, automobile, etc..)"

Sur quoi vous vous basez pour dire cela ? Ce sera différent et les capitaux seront investi là où ce sera rentable.
Vous êtes du genre à arrêter de manger parce que demain la bouffe sera moins cher demain ?
Dans un environnement déflationniste, les contrats seront différents et anticiperont la valorisation de la monnaie, ce qui n'empêchera donc pas les gens d'échanger.

Si ce qui vous inquiète est le retour sur investissement, prenez-vous en à la fiscalité et autres dépenses pour satisfaire les réglementations...
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j'aimerais bien savoir qui est ce Philvar qui démonte tout le monde, qui ne propose rien de mieux que ce qu'il critique et qui sue la frustration à grosse goutte;
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Tiens un psy ! ça manquait ! et qui ne lit que ce qui correspond à ses avis.
Evaluer :   0  5Note :   -5
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Eh bien, il me semble que la réponse est dans la question !
Etant donné que nous sommes tous anonymes ici, on ne peut en dire rien de plus que ce que vous avez déjà dit.
J'ajouterai que pour Philvar, l'unique cause de tous les malheurs du monde tient en un mot : "socialisme".
Je nuancerai cependant votre propos sur ce point : Philvar se fait plus démonter qu'il ne démonte. A titre d'illustration, on peut lire l'échange qu'il a avec ELS, où il se fait proprement moucher. Ou bien, jeter un oeil sur les notes attribuées à ses commentaires.
Ce qui est sûr, c'est que votre remarque ne lui a pas plu. La preuve, lui qui ne suivait personne jusqu'ici, vous a placé dans ses "favoris". Gare !
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A partir d'un certain niveau de c...rie, je laisse tomber car il n'y a rien à faire.
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"Où allez-vous trouver les fonds nécessaires ne serait-ce que pour nourrir vos ouvriers pendant ces années." D'investisseurs, de créanciers et des rentrées, comme toute entreprises. "Et en quoi cela peut-il faire baisser les prix et hausser les salaire  Lire la suite
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