Cette semaine, le Monero – une monnaie virtuelle cryptée concurrente du
Bitcoin – a fait beaucoup parler. Il faut dire qu’en quelques jours, cette
monnaie cryptée a vu sa valeur multipliée par 6. De quoi se poser
la question de la spéculation sur les monnaies virtuelles… et de la
place que les monnaies complémentaires peuvent prendre dans un
contexte de débancarisation !
Le Monero, la crypto-monnaie qui fait parler
Face au bitcoin, le Monero fait donc parler de lui. La monnaie lancée en
avril 2014 était jusque-là restée assez confidentielle. L’annonce qu’une
plateforme de vente en ligne accepterait les paiements sous cette forme a
suffi à faire grimper sa valeur.
Problème : ladite plateforme de vente en ligne est une plateforme du «
darknet ». « « Alphabay, l’un des plus grands marchés en ligne accessibles
sur le «darknet», où se vendent armes, drogue et faux papiers », relève Liberation.fr
dans un article du 31 août. « A la suite de ces changements, Monero a vu sa valeur de marché être multipliée par six (…).
De quoi la propulser sur le site CoinGecko à la quatrième place du classement
des crypto-monnaies les plus prisées et valorisées, derrière le Bitcoin,
Ethereum et Litecoin », précise encore Liberation.fr.
Et pour éviter la spéculation alors ?
L’une des particularités du Monero est d’être une monnaie « sécurisée,
privée et intraçable ». Open source et collaborative certes, la monnaie pose
donc aussi la question de l’origine des fonds. Libération précise que « les
transactions sont pour l’heure impossibles à encaisser directement. Il est
nécessaire de transformer Moneros en Bitcoins, avant de pouvoir obtenir des
dollars. Une opération qui, contrairement au transfert de départ, est par
ailleurs parfaitement traçable par les autorités ». Mais elle fait aussi
craindre des spéculations fortes… et un risque d’effondrement des cours pour
les investisseurs.
En termes de révolution dans les moyens de paiement, je ne peux que vous
conseiller une solution comme la Veracarte. Cela répond à un besoin de
débancarisation, mais sans risques de spéculation ou d’effondrement puisque
la Veracarte est basée à 100 % sur des matières précieuses stockées en port
franc. L’or, l’argent et le diamant protègent votre épargne.
Je me suis d’ailleurs exprimé à ce sujet cette semaine sur L’opinion.fr.
De plus en plus d’intérêt
pour les monnaies complémentaires
Le développement et le rôle des monnaies complémentaires doit en tout cas
être réfléchi. D’autant plus que l’intérêt des particuliers est évident ! On
en a encore l’exemple à Paris, où la Mairie de Paris a annoncé une monnaie
locale pour l’automne 2017. Et une trentaine de monnaies complémentaires ont
vu le jour ces cinq dernières années en France !
Dans un article posté par le site Sortir à Paris, le président de
l’association « Une monnaie pour Paris » explique ainsi que « c’est un engagement au quotidien qui permet aux citoyens de
reprendre la main sur le pouvoir économique, qui tend à s’échapper avec
la mondialisation. »
On reparle (aussi) du train d’or nazi…
Sur Loretlargent.info, on vous avait déjà parlé du train
d’or nazi, ce train perdu en Pologne qui fait partie des trésors les plus
recherchés.
Ce train aurait été supposément retrouvé par deux chercheurs de trésors.
Je dis « supposément », parce qu’il n’y en a pas encore eu de preuve : les
deux chercheurs souhaitent garder le lieu de leur découverte secret, tant les
convoitises sont nombreuses.
Cette semaine, le quotidien 20Minutes.fr annonce qu’une partie des recherches lancées en Pologne ont été arrêtées
après deux semaines, faute de résultat. « « Il n’y a rien », a déclaré à
l’AFP Andrzej Gaik, le porte-parole de l’équipe polono-allemande qui a mené
les fouilles près de Walbrzych, à coups de géoradars, foreuses et bulldozers.
» D’autres recherches pourraient bientôt être menées dans un site proche.
De quoi se dire que le train d’or perdu n’a en fait pas fini de faire
couler de l’encre !