Le point de vue dont nous fait part Izabella Kaminska dans son article publié par le FT Alphaville nous en dit long sur la raison pour laquelle les marchés (à l’exception des valeurs de réserve) ne semblent plus pouvoir être arrêtés.
Considérons par exemple les arguments développés par le fondateur de Duquesne Capital, Stanley Druckenmiller, dans un récent entretien avec Bloomberg. Non seulement il a souligné le fait que le capital reste coûteux, mais il a également expliqué que les marchés des capitaux se dirigeaient vers une nouvelle bulle dont les origines pouvaient être tracées jusqu’à l’ère de la bulle sur la dotcom – qui s’est très mal terminée, ce qui sera également le cas de la bulle sur les capitaux. Pour supporter son argument, Druckenmiller ajoute avoir déjà prédit avec brio la bulle sur les subprime. Il n’avait pas rendu son opinion publique à l’époque parce qu’il avait déjà souffert des lourdes conséquences après avoir tenu des propos similaires par le passé. Il n’était pas prêt à refaire les mêmes erreurs. Aujourd’hui, il revient pour nous dire qu’une crise bien plus importante que celle de 2008 est en chemin. Vous voilà prévenus. Laissez-moi toutefois vous dire une chose. Bien que je sois d’accord avec un certain nombre des idées de Druckenmiller – je suis également d’avis que la bulle actuelle peut être retracée jusqu’à la bulle sur la dotcom, et que la demande en obligations souveraines ne disparaîtra pas facilement – je pense qu’aujourd’hui, il se trompe. Quelque chose de très important a changé, qui fera de la bulle sur les capitaux un tout nouveau type de bulle. Peu importe ce qu’il se passera, le gouvernement continuera de soutenir les marchés.
Considérons par exemple les arguments développés par le fondateur de Duquesne Capital, Stanley Druckenmiller, dans un récent entretien avec Bloomberg. Non seulement il a souligné le fait que le capital reste coûteux, mais il a également expliqué que les marchés des capitaux se dirigeaient vers une nouvelle bulle dont les origines pouvaient être tracées jusqu’à l’ère de la bulle sur la dotcom – qui s’est très mal terminée, ce qui sera également le cas de la bulle sur les capitaux.
Pour supporter son argument, Druckenmiller ajoute avoir déjà prédit avec brio la bulle sur les subprime. Il n’avait pas rendu son opinion publique à l’époque parce qu’il avait déjà souffert des lourdes conséquences après avoir tenu des propos similaires par le passé. Il n’était pas prêt à refaire les mêmes erreurs. Aujourd’hui, il revient pour nous dire qu’une crise bien plus importante que celle de 2008 est en chemin. Vous voilà prévenus.
Laissez-moi toutefois vous dire une chose. Bien que je sois d’accord avec un certain nombre des idées de Druckenmiller – je suis également d’avis que la bulle actuelle peut être retracée jusqu’à la bulle sur la dotcom, et que la demande en obligations souveraines ne disparaîtra pas facilement – je pense qu’aujourd’hui, il se trompe.
Quelque chose de très important a changé, qui fera de la bulle sur les capitaux un tout nouveau type de bulle.
Peu importe ce qu’il se passera, le gouvernement continuera de soutenir les marchés.
Il y aurait bien plus à dire ici, et je vous conseille de lire l’intégralité de cet article dans son contexte original.
Ce qu’il est important de souligner avant de terminer, c’est que beaucoup pensent – Kaminska incluse – que le pouvoir des gouvernements et des banques centrales à soutenir les marchés est illimité. Bien trop peu de personnes se demandent qui viendra en aide aux gouvernements et aux banques quand ils seront au plus mal.