Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en

Un nouvel amendement pour la taxation aux Etats-Unis

IMG Auteur
AFR.org
Publié le 21 octobre 2016
1512 mots - Temps de lecture : 3 - 6 minutes
( 0 vote, 0/5 )
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
0
envoyer
0
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Article du Jour

24hGold - Un nouvel amendement...

La fondation des Etats-Unis

« La véritable fondation d’un gouvernement républicain réside en l’égalité des droits entre ses citoyens, en termes personnel comme de propriété, et de la gestion de ces droits » – Thomas Jefferson 1

Le principe fondamental de la Déclaration d’indépendance, qui détermine les systèmes politique et légal des Etats-Unis, veut que tous les citoyens soient « égaux en droits face à la loi ». Le concept de droits des Etats-Unis est basé sur leur égalité entre tous les citoyens de la République. C’est l’étoile de la justice qui a donné vie aux Etats-Unis et qui les a guidés au travers des 125 premières années de leur existence. En 1913 en revanche, a eu lieu un épisode honteux de défaut de ce concept d’égalité des droits, avec l’adoption du XVIe amendement qui a permis au Congrès d’établir un impôt aux taux inégaux (progressifs) sur les revenus.

Ce défaut commis par nos grands pontes et politiciens a été remis en question à l’époque par des esprits judiciaires outrés, mais en raison du sentiment socialiste qui a pris le dessus sur la culture au tournant du siècle, leur voix ne s’est pas vue donner raison. Trop de puissants s’étaient épris de la vision égalitaire de Karl Marx, et ont décidé que l’objectif du gouvernement était de faire appliquer cette vision. Les politiques de taxation sont devenues l’un des outils de remise à niveau de la société. L’irrationalité du collectivisme est devenue l’ordre du jour, et dure depuis plus de cent ans malgré le fait que les taux d’imposition progressifs soient clairement inconstitutionnels.

La raison pour laquelle les taux progressifs sont inconstitutionnels aux Etats-Unis est la classification inégale des différentes classes de la société imposée par un tel système, classification qui réfute le principe d’égalité entre les citoyens de disposer de leur propriété (de leurs revenus), et par là même leur égalité face à la loi.

Si l’Etat peut lever des pourcentages arbitraires (inégaux) de nos revenus parce que 51% des électeurs le pensent désirable, alors nous n’avons plus le droit d’user de notre propriété comme nous le souhaitons. Nous n’avons que la permission d’en utiliser une partie, et seulement tant que nous continuons de servir les pouvoirs politiques. Il ne peut y avoir aucune justification pour un tel système de taxation. Il est contraire à tout ce en quoi croient les Américains.

Comme l’a dit le grand économiste écossais J.R. McCulloch il y a 170 ans, « au moment où l’on abandonne le principe cardinal qu’est la levée d’une même proportion des revenus de chaque individu, on se retrouve perdu en mer sans compas, et il n’existe nulle quantité d’injustice ou de folie qu’on ne puisse pas commettre. »

Sous le système actuel, le bandeau est tombé de devant les yeux de la déesse de la Justice. « Dîtes-moi d’abord qui vous êtes et ce que vous touchez, nous dit-elle. Et puis je vous dirai si la levée des impôts s’applique aussi à vous ». C’est un privilège et une loi arbitraire, le symptôme de toutes les tyrannies de l’Histoire.

Egalité des droits et égalité des résultats

Un gouvernement fédéral débarrassé de ses programmes inutiles pourrait être financé par un impôt unique de 10%. Les collectivistes protestent cette idée, et déclarent qu’une imposition à taux égal serait injuste pour ceux qui gagnent le moins. Les « conséquences de la vie » devraient être équilibrées au bénéfice de ceux qui ne sont pas allés aussi loin que d’autres. Mais comme nous l’avons vu, si le gouvernement veut apporter une égalité des résultats, il doit violer l’égalité des droits de ses citoyens sur leur propriété et leurs revenus. Ce n’est pas, aux Etats-Unis, une politique légitime. Ceux qui ont moins devraient recevoir des aides au travers d’organismes privés et d’associations caritatives ou chrétiennes. Le gouvernement ne peut pas piétiner nos droits pour améliorer le statut de groupes qualifiés de « spéciaux » par Washington.

La justesse et la justice ne peuvent pas être obtenues par la violation des droits. Un vote à la majorité de le justifie pas. Nos droits à l’égalité et en termes de disposition de nos revenus et de notre propriété ne devraient jamais faire l’objet d’un vote. La loi doit être la même pour tous. C’est pour cette raison que la déesse de la justice a les yeux bandés. Violer cette fondation basique de la civilisation libre, chose que font le Congrès et les bureaucrates, est un péché des temps modernes.

Lorsqu’un gouvernement viole les droits de ses citoyens, il commet un acte criminel. Un gouvernement criminel ne peut jamais créer de justesse et de justice. Une telle irrationalité, une telle avarice, nous ont apporté la banqueroute des Etats-Unis. Les impôts progressifs sont injustes, inconstitutionnels, illégaux et dignes d’une dictature. Ils devraient être abolis. Jusqu’à la fin des temps.

L’abolition de l’imposition sur les revenus

L’impôt sur les revenus demeure populaire parce que, comme l’explique le Comité sur la taxation du Congrès, 50% des Américains en sont exemptés (ce pourcentage fluctue entre 47% et 51% d’une année sur l’autre). Voilà qui crée ce que les économistes appellent une demande infinie en programmes de dépenses. En d’autres termes, si les programmes gouvernementaux sont gratuits pour certains électeurs, et si ces programmes sont désirables, alors ces électeurs cherchent à en obtenir autant que possible. C’est la raison pour laquelle le gouvernement s’élargit chaque année. Cinquante pourcent des Américains en âge de voter ne paient pas pour les services fédéraux qu’ils obtiennent. Nous avons donc en conséquence un électorat complètement irresponsable.

Mais l’égalité des droits finira par ramener un grand nombre d’exemptés vers le système de taxes. Le pourcentage de 50% pourrait être réduit jusqu’à 20%, ce qui signifie que 80% des électeurs devraient payer pour les services obtenus. Cela mettrait fin à l’expansion du gouvernement et entraînerait une réduction des dépenses gouvernementales d’année en année, parce que personne d’autre que les libéraux ne désireraient une forte dose de programmes gouvernementaux s’il leur faudrait, pour les obtenir, payer proportionnellement de leur propre poche. Nous atteindrions éventuellement un impôt égal de 7 à 8% qui financerait les dépenses du gouvernement fédéral. Avec un tel niveau d’impôt, les impôts sur les revenus pourraient être abolis et remplacés par une taxe de 7 à 8% sur les ventes. Le seizième amendement à la Constitution pourrait ainsi être aboli à son tour.

La première étape, en revanche, serait de mandater l’égalité des droits des citoyens au travers d’un amendement constitutionnel. Ce qui permettrait une abolition de la tyrannie des impôts progressifs, qui ne pourraient être ré-approuvés par le Congrès quatre ans plus tard. Bien qu’un taux égal établi par le Congrès puisse être une réussite notoire, elle ne serait pas suffisante à la préservation de notre liberté. Les taux progressifs doivent être interdits par la Constitution. C’est la seule manière que nous ayons d’assurer un pays libre aux générations futures.

Ratification de l’amendement

Victor Hugo nous a dit ceci : « Rien n’est plus fort qu’une idée dont le temps est venu ». Le peuple américain est prêt à sauter du train en marche de l’expansion gouvernementale. Un nouvel amendement sur l’égalité des droits face à l’impôt est le seul moyen d’y parvenir. Il devrait être présenté pour ratification au travers d’une résolution jointe par Congrès ou par le processus de Convention des Etats que nous offre la Constitution. Afin d’amener à nous cette révolution, nous devons d’abord suivre l’exemple de Samuel Adams et travailler à l’éveil d’un amour de la liberté dans les esprits du Congrès et de nos confrères citoyens.

Dans les années 1840, alors que ceux qui s’opposaient à l’esclavage cherchaient à l’abolir aux Etats-Unis, ils n’avaient pas le Congrès ou la majorité des citoyens de leur côté. Mais ils avaient la justice et la justesse de leur côté. Ils avaient la force la plus puissante de l’Histoire avec eux – la vérité morale. Même ceux qui défendaient l’esclavage savaient à quel point ils avaient moralement tort. La même force prévaut dans le combat pour l’abolition de la taxe progressive. Tous les individus décents savent qu’il est moralement injuste de traiter les gens différemment les uns des autres aux Etats-Unis. Nous devons les convaincre d’appliquer cette conviction à notre système de taxation.

Le principe d’égalité des droits demande une égalité de taxation. Aucun gouvernement ne pourra rester limité tant qu’il disposera du pouvoir de confisquer du capital aux individus les plus productifs de la société pour offrir des services gratuits aux masses de citoyens moins productifs afin de s’acheter leur vote le jour des élections. C’est là une garantie de tyrannie et de croissance incessante du gouvernement. L’heure est venue de mettre fin à cette corruption politique et de restaurer la justice aux Etats-Unis.

Notes

1. Letter to S. Kercheval, 1816. Saul K. Padover, ed., Thomas Jefferson on Democracy (New York: New American Library, 1949), pp. 34-35.

2. J.R. McCulloch, Taxation and the Funding System, London, 1845, pp. 141-143. Cité dans Charles Adams, For Good and Evil: The Impact of Taxes on the Course of Civilization (Lanham, MD: Madison Books, 1993), p. 365.

 

<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :0 (0 vote)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
Dernier commentaire publié pour cet article
Soyez le premier à donner votre avis
Ajouter votre commentaire
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX