Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en
Dans la même rubrique

Une conférence avec l’économiste Pascal Salin

IMG Auteur
 
Publié le 25 mai 2012
585 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 5 votes, 3,4/5 ) , 1 commentaire
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
0
envoyer
1
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Le 22 mars 2012, l’association « STUDENTS FOR LIBERTY AIX-MARSEILLE » invitait, à Aix-en-Provence, le Professeur Pascal Salin, « flanqué » de Serge Schweitzer, mythique Maître de conférences enseignant dans la ville précitée. Le thème était « Les politiques de rigueur, entre efficience et justice ».


Autant dire que ces deux universitaires ont pu balayer de nombreux sujets inhérents à la science économique à l’occasion de cette conférence qui, questions incluses, dura près de deux heures.


Nous ne reviendrons que sur quelques-uns des thèmes abordés :


-          Tout d’abord, le Professeur Salin rappela ce vieux travers qui consiste à préférer la consommation à l’épargne. Ce travers se matérialise par une expansion monétaire trop importante. La crise de 1929 en était d’ailleurs la conséquence directe ainsi que l’affirmait le Prix Nobel de sciences économiques 1974, Friedrich Hayek. L’expansion monétaire incontrôlée était un phénomène déjà en vogue avant l’apparition des idées keynésiennes. Il avait pour fâcheuse conséquence, outre de brider l’épargne, de mener à une mauvaise allocation des ressources et à affecter, de la sorte, la structure du capital. Le marché immobilier a ainsi été souvent touché par l’aventurisme monétaire. Le crédit artificiel a toujours tendance à déboucher sur des cycles expansion-contraction économique. En effet, dans un premier temps, les investisseurs ont pu se laisser tenter par cette politique d’« argent facile » mais, d’une façon ou d’une autre, le marché reprend ensuite ses droits et vient alors sanctionner la non-soutenabilité d’une politique de création monétaire incontrôlée. Une main d’œuvre importante a été, en ce sens, affectée à des projets moins rentables qu’il n’y paraissait au premier abord et les conséquences de la phase de contraction sur l’emploi seront désastreuses.

-         

-          Le Professeur Salin fut, par contre, moins convaincant au moment de discuter de la situation de la France. C’est, en effet, une des faiblesses de l’analyse de certains économistes libéraux français que de croire que leur pays est beaucoup plus rétif au libéralisme que les autres États occidentaux, ce qui expliquerait sa situation économique. Ainsi, Pascal Salin explique notamment que la croissance française est beaucoup plus faible qu’ailleurs. Remarquons qu’il n’en a pas toujours été ainsi. La France, dans les années 1950-1960 a connu un taux de croissance en moyenne plus élevé que celui de ses voisins occidentaux. De plus, force est de constater que la France n’est pas le pays le plus touché par la récente crise financière. L’Italie, l’Espagne et, à un degré bien moindre, certains pays du Nord et l’Allemagne ont bénéficié d’une croissance beaucoup plus faible que celle de la France. Le professeur se laisse même aller à une exagération lorsqu’il explique que la France est l’État ayant les taux de prélèvements obligatoires les plus élevés du monde ! Tel ne ressort pas de l’étude publiée par l’OCDE sur lesdits taux par rapport au PIB pour 2009 : il résulte de ce classement, le fait que le Danemark, la Suède, l’Italie et la Belgique ont une fiscalité moins attractive que la nôtre (la hausse des taux de prélèvements obligatoires en Italie expliquant sans doute les difficultés économiques connues par notre voisin). Et dire que, pour certains, la Belgique constituerait une sorte de paradis fiscal du fait de l’inexistence, outre-Quiévrain, d’un impôt sur la fortune…

-         

-          Dans le même ordre d’idée, Pascal Salin est séduit par la flat tax, rappelant le manque d’éthique et d’efficacité économique d’une imposition progressive.

-         

Cette conférence dura environ une heure dix et précédera plusieurs questions, Serge Schweitzer complétant, pour l’occasion, les réponses de Pascal Salin.


 

 

Données et statistiques pour les pays mentionnés : Belgique | Danemark | France | Italie | Tous
Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Belgique | Danemark | France | Italie | Tous
<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :3,4 (5 votes)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
  Tous Favoris Mieux Notés  
L’attrait pour la Belgique est l’absence d’impôt sur les plus-values. Pour l’Italie le résidant fiscal pour peu qu’il organise des revenus sous forme de dividendes il s’en trouvera optionné à 12,30 %... Ce qui diffère de ce que vous avez écrit, votre article perd ainsi de sa pertinence pour le reste, que je pourrais corriger mais là n’est la prestation que je réserve à mes clients sous forme d’honoraires qui ne comprendraient pas que ces informations soient gratuites sur un site.

Cela fait deux fois que je suis amené à vous corriger pour inexactitudes, je vous remercie à l'avenir d'être plus rigoureux dans vos articles.
Evaluer :   0  1Note :   -1
EmailPermalink
Dernier commentaire publié pour cet article
L’attrait pour la Belgique est l’absence d’impôt sur les plus-values. Pour l’Italie le résidant fiscal pour peu qu’il organise des revenus sous forme de dividendes il s’en trouvera optionné à 12,30 %... Ce qui diffère de ce que vous avez écrit, votre art  Lire la suite
CLAUDE F. - 25/05/2012 à 15:52 GMT
Note :  0  1
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX