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Cours Or & Argent

Olivier Tielens : sur un marché de l’or latéral, les explorateurs présentent les plus belles opportunités

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Publié le 10 mars 2015
3583 mots - Temps de lecture : 8 - 14 minutes
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Rubrique : Editorial du Jour

 

 

 

 

C’est une excellente chose que les sociétés minières accroissent  leur production et réduisent leurs coûts, nous apprend l’investisseur privé Olivier Tielens. Malheureusement, sur le marché actuel, les producteurs ne tirent pas un prix intéressant de leur or et de leur argent. Dans un entretien avec The Gold Report, Olivier Tielens défend l’idée que les investisseurs qui investissent dans des sociétés d’exploration qui font des découvertes peuvent réaliser des profits immédiats et tout à fait significatifs. Il mentionne également quatre sociétés  minières « Junior » tout à fait  susceptibles d’être réévaluées à la hausse en 2015.

The Gold Report: Après avoir flirté avec un prix de 1.300 dollars par once en janvier, l’or vient de nouveau de plonger jusqu’aux alentours 1.200 dollars. Que s’est-il passé ?

Olivier Tielens: Les forces déflationnistes mènent encore le jeu. Il y a 50% de chances que nous voyons apparaître un nouveau record à la baisse, qui serait très probablement le dernier, et 50% de chances que l’or s’échange dans une fourchette étroite tout au long de 2015.

TGR: Il y a quelques années, le prix de l’or a fortement augmenté après que la Réserve fédérale des Etats-Unis a lancé son premier programme de quantitative easing (QE). Depuis lors, de plus récents programmes de QE lancés par la Fed et, plus récemment, les programmes de QE de la Banque du Japon et de la BCE ont échoué à faire gonfler le prix de l’or. Pourquoi ?

OT: Le QE ne fonctionne pas. L’Europe est en dépression. La vélocité de la monnaie continue de diminuer et est plus basse aujourd’hui qu’elle ne l’a été depuis des décennies. Les gens accumulent de l’argent, et c’est une attitude déflationniste. Les taux d’intérêt zéro voire négatifs se maintiennent, ce qui pourrait venir en aide à l’or, puisque même si l’or ne verse pas d’intérêts, ceux qui en possèdent ne perdent pas d’argent en le conservant.

Une inflation se présentera dès que baissera la confiance dans les banques centrales. Les investisseurs voudront ensuite quitter le dollar en faveur de l’or. Quand est-ce que cela se produira ? Personne ne peut le dire, mais une telle situation se présente toujours comme un voleur au milieu de la nuit. Nous pourrions également faire face à un nouvel évènement de type « Cygne noir », mais c’est moins probable qu’en 2008, parce que les pouvoirs en place en ont tiré des leçons, et qu’il y a aujourd’hui énormément de liquidités dans le système.

TGR: Le QE et les taux d’intérêt zéro ne font pas grimper l’or, mais ils sont fortement corrélés avec la croissance enregistrée sur les marchés boursiers. Le S&P 500 continue d’enregistrer des records. Combien de temps cela pourra t-il encore durer ?

OT : Je peux concevoir de voir le Dow Jones atteindre 30.000 points. Toutes ces liquidités devront trouver un endroit où aller. Pour ce qui concerne les indices boursiers les plus larges, je reste pour le moment haussier.

TGR: Si nous n’avons pas encore vu le prix plancher de l’or physique, en va-t-il de même pour les actions aurifères ?

OT: Les deux vont main dans la main. J’ai dit le mois dernier, lors de la Vancouver Resource Investment Conference, que je n’étais pas particulièrement impressionné par les gains enregistrés par les actions aurifères depuis les ventes de vendues à perte au mois de Décembre, et ce pour des raisons fiscales. L’un des meilleurs indicateurs de ces 14 dernières années, depuis le début du marché haussier, a été la hausse du prix des actions aurifères, qui a toujours précédé une hausse du prix de l’or physique. Si nous avions atteint un prix plancher, les actions des producteurs d’or auraient dû enregistrer de bien meilleures performances à la hausse.

Ceci dit, le prix de l’or a augmenté. Et les marges des producteurs d’or augmentent pour deux raisons. La première, c’est que le prix du pétrole a été divisé par deux. La deuxième est que toutes les devises ont chuté face au dollar, et qu’une majorité de l’or du monde est produit hors des Etats-Unis.

TGR: Le ratio or-argent, qui a pendant plusieurs années été de 65, a récemment avancé pour se rapprocher de 80. Il est ensuite redescendu pour passer à 71. Quelles sont les perspectives d’avenir de l’argent, et comment devrait évoluer le ratio ?

OT: Pour ce qui est de l’argent, je suis haussier. Bien évidemment, une majorité des haussiers sont aussi haussiers sur les autres métaux précieux. Mais je pense que nous sommes sur le point de voir naître une bulle sur l’or, et lorsque l’or deviendra trop cher, les investisseurs se tourneront vers l’argent.

Une autre raison d’être haussier sur l’argent est qu’il est à la fois un métal monétaire et un métal industriel. 55 à 60% de l’argent produit est acheté à des fins industrielles. Et la demande industrielle est relativement inélastique, puisque le coût de l’argent comme composant de produit électronique ne représente qu’une moindre proportion du coût de production total.

Nous devrions nous attendre à voir grimper la demande en argent en tant que métal industriel sur certains segments du marché. Le ratio de 55% d’application industrielle de l’argent se maintiendra pendant un certain temps, ce qui ne laissera pas beaucoup de marge à la demande en investissement lorsque cette dernière se développera.

TGR: Nous avons pensé pendant plusieurs années que les investisseurs institutionnels ne s’intéressaient pas à l’or et à l’argent. La situation a-t-elle changé ?

OT: J’ai co-organisé ce mois-ci à Bruxelles une conférence pour la Fédération belge des analystes financiers. Plusieurs gestionnaires d’actifs  et économistes  de banques et maisons de courtage ont été conviés. James Turk, de chez GoldMoney, est venu de Londres. Nous avons accueilli des gens qui ont énormément d’argent. En Europe, 99% des investisseurs n’ont jamais intégré le marché de l’or ; ils ne le comprennent pas. Nous avons reçu de très bons commentaires suite à la conférence, et avons pu obtenir de nombreux entretiens avec des magazines économiques et financiers.

Depuis lors, de nombreuses banques ont dit vouloir ajouter l’or sur le programme d’allocation d’actif. Je devrais rencontrer un certain nombre d’économistes en chef et directeurs de banques au cours de ces prochaines semaines. Ils cherchent à en savoir plus, et j’aimerai les voir préparés à la prochaine poussée à la hausse. L’or a besoin d’acheteurs à 1.200 dollars comme à 2.000 dollars. Et sur le long terme, je pense que son prix sera bien plus élevé que ça.

TGR: Les gestionnaires d’argent en Europe ne sont  donc plus tant opposés que cela  à l’or physique, mais qu’en est-il des actions aurifères ?

OT: Je pense que nous devrons attendre la prochaine hausse des actions aurifères pour que les investisseurs européens s’intéressent. Les financiers grand public avec lesquels je me suis entretenu se pencheront certainement sur une ou deux grosses sociétés et une ou deux sociétés de redevances minières, habituellement Franco-Nevada Corp. (FNV:TSX; FNV:NYSE) et Silver

   Wheaton Corp. (SLW:TSX; SLW:NYSE)

Les financiers canadiens sont différents. Vous avez pu le voir en termes de couverture par les analystes. Une majorité des producteurs sont couverts par les banques et maisons de courtage canadiennes. En Europe, la couverture est restreinte à 5 ou 10 actions sur les métaux précieux, et  juste en raison de la demande de certains clients. Les investisseurs européens vivent dans un cocon, mais la situation devrait changer lorsque l’or fera son entrée dans les médias grand public.

TGR: Je me suis aperçu qu’un certain nombre des sociétés que vous suivez génèrent des projets. Qu’appréciez-vous dans ce modèle ?

OT: C’est une question de risque et de gain. Les générateurs de projets ont des partenaires, dans le cadre de joint-ventures (JV), qui dépensent de l’argent et font le dur travail qu’est l’avancement de projets. Le risque est ainsi réparti sur une série de découvertes potentielles, et dans certains cas, sur plusieurs juridictions minières. Une majorité des générateurs de projets ont de l’argent, et des structures d’actions restreintes, ce qui signifie qu’elles peuvent lever des fonds sans trop de dilution.

TGR: Quels sont vont générateurs de projets favoris ?

OT: Midland Exploration Inc. (MD:TSX.V), Strategic Metals Ltd. (SMD:TSX.V) et Riverside Resources Inc. (RRI:TSX.V).

Commençons par Midland. Il s’agit d’une société bien gérée qui a de l’argent en caisse, accès à des financements même sur le marché actuel, et 10 projets en Joint Venture actifs, ce qui est remarquable. Midland a de gros partenaires, comme Teck Resources Ltd. (TCK:TSX; TCK:NYSE) et Agnico Eagle Mines Ltd. (AEM:TSX; AEM:NYSE). Elle opère au Québec, dans d’excellentes juridictions, avec plus de 10 km de forages prévus pour cette année, qui seront bien évidemment financés grâce à l’argent de ses partenaires. Midland est très bien exposée à des découvertes.

TGR: Qu’aimez-vous chez Strategic ?

Cette société dispose de l’équipe la plus expérimentée de tout le Yukon. Elle présente une situation risque/récompense intéressante, puisque sa capitalisation boursière est légèrement inférieure à ses liquidités. Elle a également des intérêts auprès de certaines sociétés dérivées telles que ATAC Resources Ltd. (ATC:TSX.V)Rockhaven

 Resources Ltd. (RK:TSX.V)  et Silver Range Resources Ltd. (SNG:TSX.V).

Ces trois sociétés ont fait des découvertes, et Strategic dispose des fonds nécessaires au maintien de sa mise si des fonds étaient levés. Il ne s’agit pas encore d’un investissement miracle, puisqu’elles ne produisent pas encore aux prix actuels qui demeurent très bas, mais lorsque le marché regrimpera, les projets et les JV avec d’autres compagnies ou sociétés dérivées que conservera Strategic prendront beaucoup de valeur.

TGR: Qu’aimez-vous chez Riverside ?

OT: Riverside possède trois projets sur l’or et sur l’argent au Mexique, et quatre JV au Canada. Elle a des alliances stratégiques avec Antofagasta Plc (ANTO:LSE) et Hochschild Mining Plc (HOC:LSE). C’est une société bien gérée qui a une bonne structure d’actions et de l’argent en banque. Elle est probablement un peu moins active que Strategic et Midland, mais elle présente une bonne opportunité risque/récompense et a un bon potentiel de découverte et une bonne exposition à une hausse éventuelle des prix de l’or et de l’argent.

TGR: Riverside Resources est au Mexique, tout comme beaucoup d’autres sociétés que vous suivez. Qu’est-ce qui fait du Mexique une bonne juridiction ?

OT: L’histoire du Mexique est très attachée à l’industrie minière. Le pays dispose des ressources nécessaires : or comme argent. Et il a aussi les hommes, l’investissement, l’infrastructure et l’expertise nécessaires. Il y a sept ou huit ans, il y avait plus de 200 juniors minières canadiennes actives au Mexique. Nous voyons aujourd’hui moins d’activité qu’auparavant en raison du nouveau régime de redevances, mais il s’agit d’un problème global. Lorsque les gouvernements veulent obtenir davantage de revenus, ils s’en prennent aux sociétés minières. Nous avons pu le voir plus récemment avec le Guatemala et le Mexique.

TGR: Parlons maintenant de juridictions. Quelle est votre philosophie à cet égard ?

OT: Nous cherchons à disperser les risques liés aux pays. Nous sommes particulièrement attachés au Canada, ainsi qu’aux Etats-Unis et à certaines parties de l’Europe. En tant qu’Européen, j’ai moins de problème avec l’Afrique que les Canadiens. De nombreux Canadiens ne considèreraient jamais investir sur des sociétés qui opèrent en Afrique, et ce n’est pas  l’attitude la plus raisonnable. Certains pays africains présentent un risque qui n’est pas plus élevé que des régions d’Amérique du sud ou d’Amérique centrale.

Malgré tout ce qu’on a pu entendre sur le  Mali, aucune mine d’or dans le pays n’a dû suspendre ses activités ne serait-ce qu’une journée. Le Mali tire 20% de ses revenus des activités minières, et voudrait que cette part atteigne 40% d’ici dix ans. D’après moi, le Mali a été remis sur pieds.

Je me montre plus prudent face au Burkina Faso, parce que contrairement au Mali, qui a deux partis centristes, le Burkina Faso est menacé par la montée en puissance de gauchistes extrémistes. S’ils parvenaient à prendre le pouvoir, la législation devrait être modifiée en faveur de redevances plus importantes pour les sociétés minières. Le secteur minier pourrait en souffrir pendant plusieurs années avant que les nouvelles régulations soient annulées. Cela se produit assez souvent en Afrique.

TGR: Pour en revenir au Mexique, quel est votre producteur d’or favori dans le pays ?

OT: Je suis  Timmins Gold Corp. (TMM:TSX; TGD:NYSE.MKT) depuis assez longtemps. La société a récemment annoncé une production record pour 2014, avec 122.000 onces d’or. En décembre, elle a acheté Caballo Blanco à Goldcorp Inc. (G:TSX; GG:NYSE). Une excellente décision. Si Timmins obtenait des permis d’ici l’année prochaine, sa production pourrait augmenter de 90.000 onces par an. De surcroît,  Timmins a récemment annoncé de nouvelles découvertes sur la propriété adjacente à sa mine San Francisco : 1,29 gramme par tonne sur 33,9 mètres, 5,52 grammes par tonne sur 10,2 mètres, et 8 grammes par tonne sur 14 mètres.

Timmins devrait donc augmenter sa production et ses réserves, mais aussi réduire ses coûts. Voilà qui aurait deux effets sur ses résultats. Comme je l’ai suggéré, la société a un bon potentiel d’exploration sur ces deux propriétés, parce que seule une très petite zone a déjà été explorée. Son portefeuille comporte huit autres propriétés, qui lui offrent un pipeline de plusieurs années de croissance organique. Et Timmins a déjà fait preuve de ses capacités. Les coûts totaux de Timmins Gold devraient s’élever à 800-850 dollars par once en 2015.

Timmins a très récemment annoncé le rachat de Newstrike Capital Inc. (NES:TSX.V), ce qui lui offrirait d’excellentes opportunités si l’accord était confirmé. Avec le projet Ana Paula de Newstrike, Timmins serait en position d’accroître significativement sa production à un coût inférieur à son coût de production actuel. Pour moi, c’est une très bonne société, dirigée par une excellente équipe qui est parvenue à commencer à produire en 2009, juste après la crise financière, et n’a depuis enregistré que des flux de trésorerie positifs.

TGR: Quel est votre producteur d’argent favori au Mexique ?

OT: Great Panther Silver Ltd. (GPR:TSX; GPL:NYSE.MKT) est un très bon producteur. Ses récentes découvertes à San Ignacio sont excellentes, avec par exemple les 5 grammes d’or par tonne et 194 grammes d’argent par tonne sur 13,8 mètres annoncés le 27 janvier. Il n’est pas surprenant que Great Panther cherche à acquérir de nouveaux projets et sociétés. Et je ne doute pas qu’elle parviendra à les mener au succès. Great Panther produit de l’argent à 16 ou 17 dollars par once. C’est cher. Mais c’est un prix qui finira par baissier, notamment suite au développement de San Ignacio. Great Panther est une société qui trouve toujours des solutions à ses problèmes.

TGR: Quels producteurs observez-vous au Mexique ?

OT: J’aime particulièrement Minaurum Gold Inc. (MGG:TSX.V). L’avantage des sociétés d’exploration est que le prix de leurs actions ne fait pas simplement que fluctuer avec les prix de l’or et de l’argent. Sur un marché latéral comme celui que nous avons aujourd’hui, les plus grosses valeurs peuvent être créées grâce à de bons résultats de forage.

Minaurum a une équipe de gestion solide et a déjà beaucoup d’expérience au Mexique. Son directeur, Darrell Rader, a travaillé avec IMPACT Silver Corp (IPT:TSX.V) et Energold Drilling Corp. (EGD:TSX.V). Appartiennent aussi à sa direction Peter Megaw et David Jones, deux des plus grands géologues du pays. Jones est connu sous le nom de « M. Guerrero Gold Belt ». Minaurum a quatre propriétés importantes, dont l’une a vendu des titres à Lowell Copper Ltd. (JDL:TSX.V). L’année dernière a été un jeu de patience, mais les choses commencent maintenant à avancer.

TGR: Observez-vous la Guerrero Gold Belt ?

OT: Oui, c’est là que se trouve le projet clé de Minaurum, Vuelcos del Destino. Il est situé à 19 kilomètres de la mine Los Filos, qui appartient à Goldcorp, et qui représente 16 millions d’onces d’or. Minaurum travaille actuellement à l’obtention de permis, et j’espère que nous en entendrons bientôt de bonnes nouvelles. Deux autres projets de la société pourraient faire l’objet de JV.

TGR: Quelle société d’exploration mexicaine aimez-vous particulièrement ?

OT: Je suis la société  Defiance Silver Corp. (DEF:TSX.V) depuis des années. Cette société est propriétaire du dépôt de San Acacio, dans la région argentifère de Zacatecas, et est actuellement en train de le forer. Defiance a publié quelques résultats de forage le mois dernier, qui sont tout à fait significatifs. San Acacio est une mine autrefois productrice mais qui n’avait été creusée que jusqu’à 250 mètres sous terre. Il est très probable qu’il y ait davantage de métal plus en profondeur. La continuité de Veta Grande a un très gros potentiel, puisque c’est un projet qui a été étendu sur 3,5 kilomètres avant d’être suspendu. Il devrait y avoir des découvertes à faire horizontalement.

TGR: Un producteur à court-terme dont vous seriez particulièrement amateur dans le Nevada ?

OT: Midway Gold Corp. (MDW:TSX.V; MDW:NYSE.MKT). Son projet Pan devrait entrer en production ce trimestre. Tout n’est bien sûr question que de tenir ses promesses. Ce que j’aime chez cette société, c’est son pipeline de projets. Pan a un gros potentiel d’exploration. Le projet Rock Gold se trouve à proximité, et devrait obtenir un permis cette année. Ajoutons à cela les 25% d’intérêts de Midway sur Spring Valley, dont 75% appartiennent à Barrick Gold Corp. (ABX:TSX; ABX:NYSE). Voilà qui devrait fournir des onces additionnelles dans le futur. Si Pan était développé comme prévu, le cours de la société devrait être réévalué.

TGR: Parlons maintenant des juniors que vous suivez hors ’Amérique du Nord.

OT: Je suis deux juniors en Amérique du Sud et une en Afrique du Nord. Brazil Resources Inc. (BRI:TSX.V; BRIZF:OTCQX) est dirigée par un jeune entrepreneur de talent du nom d’Amir Adnani. La société a une série de cibles au Brésil, pour des ressources totales de 3,9 millions d’onces d’or.http://www.theaureport.com/pub/co/3664

Si je peux donner un conseil aux sociétés minières aujourd’hui, c’est de rechercher des actifs, et de placer leurs pions dans l’attente d’un nouveau marché haussier. C’est ce qu’a fait Adnani. Il vient de lever 4,46 millions de dollars de financements sursouscrits. Le prix des actions de Brazil Resources demeure élevé, et la société est à la recherche de davantage d’actifs, potentiellement hors du Brésil. Quand le marché reprendra, la société travaillera sur ses propriétés. Je suis certain que nous avons là un futur gagnant.

TGR: Qui d’autre suivez-vous en Amérique du Sud ?

OT: Goldsource Mines Inc. (GXS:TSX.V) est propriétaire du projet Eagle Mountain avec ses 980.000 onces d’or en Guyane. Elle possède une excellente équipe de direction, composée des personnes qui ont crée  SilverCrest Mines Inc. (SVL:TSX.V; SVLC:NYSE.MKT). Goldsource vient de lever 7,6 millions de dollars canadiens, et la société devrait commencer à produire dès l’été prochain. La première année, elle devrait produire 5.600 onces, mais au cours des deuxième, troisième et quatrième années, elle devrait porter sa production respectivement à 14.400, 21.6àà et 28.800 onces, pour un coût total de 650 dollars par once. Il y a beaucoup d’or à Eagle Mountain, et Goldsource devrait aussi reprendre d’autres propriétés.

TGR: Et quelle est la société d’Afrique du Nord dont vous souhaiteriez parler ?

OT: Maya Gold & Silver Inc. (MYA:TSX.V), au Maroc. Plus de 30% de ses actions sont localisées en Belgique, où se rendent souvent les membres de sa direction. La compagnie produit 560.000 onces d’argent par an à Zgounder, à un coût de 8 à 10 dollars par once. Maya a un cash flow positif et devrait lever des fonds en vue de porter sa production à 1,4 million d’onces par an.

Cette société a un certain nombre d’autres projets potentiels au Maroc, qui est une excellente juridiction. Pendant ses cinq premières années de production, Maya n’a payé aucune taxe. Sa situation est unique en ce sens. Pendant la durée de vie de l’entreprise, elle ne paie que la moitié de ses impôts sur les sociétés. Son équipe de direction est exceptionnellement dédiée, et est allée jusqu’à prêter de l’argent à la société. Maya vient de franchir une première étape, et nous devrions nous attendre à d’autres bonnes nouvelles en ce qui la concerne.

TGR: 2015 sera-t-elle une bonne année pour les investisseurs sur les juniors minières des métaux précieux ?

OT: A l’heure actuelle, j’ai beaucoup d’espoir dans les sociétés avec des projets d’exploration, puisqu’ils offrent le plus gros potentiel. Une hausse du niveau de production augmente la valeur au fil du temps, mais les découvertes résultent sur des hausses de valeur significatives et immédiates.

En partant du principe que l’or continue à s’échanger entre 1.200 et 1.300 dollars par once, 2015 devrait être une bonne année pour les investisseurs dans de bonne sociétés. Quand Goldsource annoncera un cash flow positif en automne, elle devrait être réévaluée. Quand Midway annoncera un cash flow  positif après l’été prochain, elle sera réévaluée. Si Defiance annonçait de nouvelles ressources et de nouveaux résultats de forage aussi satisfaisants que ce qui a été annoncé il y a un mois, elle sera réévaluée. Timmins Gold, si elle parvient à étendre ses activités sur les dépôts à forte teneur en-dessous de sa mine existante, obtenait des financements compétitifs pour son projet Ana Paula et obtenait un permis pour Caballo Blanco, sera réévaluée. Si Minaurum obtenait de bons résultats de forage sur sa propriété de la Guerrero Gold Belt, Vuelcos del Destino, elle pourrait espérer voir grimper le prix de ses actions. Et si Lowell Copper obtenait de bons résultats suite au forage de la propriété de Santa Marta (pour laquelle propriété Lowell Copper a une Joint Venture avec Minaurum), pourrait donner lieu à la découverte d’un nouveau système à haute teneur d'or et de cuivre.

TGR: Merci de vous être entretenu avec nous.

The Gold Report

 

 

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