Royal Bafokeng Platinum et Aquarius Platinum annonçaient jeudi dernier une interruption de leurs opérations en raison de coûts trop élevés, de grèves incessantes, d’un prix métal stagnant et d’une offre bien trop importante de platine sur le marché.
Selon les analystes, 40 à 50% du platine extrait en Afrique du Sud serait produit à perte.
Aquarius annonçait également il y a peu de temps la fermeture pour maintenance de sa mine Everest – aujourd’hui, seules deux de ses sept mines Sud-Africaines et Zimbabwéennes sont encore en activité. Uu peu plus tôt ce mois-ci, la société minière suspendait les opérations de son projet minier en joint-venture Marikana, situé près de Rustenburg.
‘Le projet Everest a récemment souffert de la mauvaise qualité de son sol et de relations industrielles discontinues. Ces problèmes, couplés à un prix Platinum Group Metal très bas, ont rendu la mine non-rentable’, déclarait hier le porte-parole d’Aquarius. La société n’envisagerait pas selon lui de fermer une autre de ses mines pour l’instant.
‘Bien qu’il ait été relativement facile de réemployer les travailleurs de Marikana dans d’autres mines, il sera beaucoup plus difficile de fournir un nouvel emploi aux 1600 employés de la mine Everest’, déclarait Gavon Mackay, porte-parole d’Aquarius.
Le marché du platine souffre d’un surplus d’offre d’environs 500.000 onces, en raison notamment de la crise économique Européenne.