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Une économie de marché libre n’a pas besoin de données macroéconomiques

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Frank Shostak
Publié le 18 avril 2017
1232 mots - Temps de lecture : 3 - 4 minutes
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Il est assez commun pour les commentateurs et économistes de faire continuellement référence à ce qu’ils appellent l’« économie » - dont les performances sont parfois satisfaisantes, parfois moins. Cette « économie » est souvent présentée comme une entité vivante, séparée des individus.

Des experts rapportent parfois que l’économie a enregistré une croissance de tel ou tel pourcentage, ou que la hausse du déficit commercial menace l’économie. Mais que veulent-ils dire par « économie » ? Une telle entité existe-t-elle vraiment ?

Qu’est-ce que l’économie ?

Le terme « économie » s’inscrit dans un ensemble, un environnement économique, contrôlé. Dans un environnement libéré de l’interférence du gouvernement, l’économie en tant que telle n’existe pas.

Il est important de comprendre que l’économie n’a jamais de vie propre, indépendante des individus.

Bien que dans un environnement libre, l’économie ne soit qu’une métaphore et n’existe pas en tant que telle, dans un environnement contrôlé, le gouvernement donne vie à une créature baptisée « économie » au travers de ses références statistiques à une telle entité.

L’économie n’est qu’une excuse pour l’intervention du gouvernement

En regroupant ensemble les valeurs de biens et services, les statisticiens du gouvernement concrétisent la fiction d’une « économie » au travers des statistiques du PIB.

En observant l’économie comme quelque chose qui existe dans le monde réel, les économistes conventionnels en arrivent à la conclusion étrange selon laquelle ce qui est bon pour les individus n’est peut-être pas désirable pour l’économie, et vice versa. Parce que l’économie ne peut avoir de vie propre sans les individus, il est évident que ce qui est bon pour les individus ne peut pas être mauvais pour l’économie.

Dans ce contexte, l’économie se voit accorder une importance primordiale, alors que les individus sont à peine mentionnés. C’est à croire que l’économie elle-même est responsable de la création des biens et services. Une fois que quelque chose est produit par l’économie, ce qui est ensuite requis est une distribution juste entre les individus.

En réalité, les biens et services ne sont pas produits et supervisés par un chef suprême. Chaque individu se préoccupe de sa propre production de biens et services.

Du point de vue de la théorie conventionnelle, l’économie doit suivre la voie prédéterminée par les planificateurs du gouvernement. Ainsi, à chaque fois que le taux de croissance passe en-dessous du taux désiré, le gouvernement se trouve obligé de stimuler l’économie.

Afin de valider le succès ou l’échec de l’interférence du gouvernement, divers indicateurs statistiques ont été établis auxquels réagissent les gouvernements et banques centrales au travers de politiques fiscales et monétaires.

Par exemple, un PIB élevé est interprété comme un succès, alors qu’un PIB faible est perçu comme un échec. Périodiquement, en revanche, les fonctionnaires du gouvernement nous mettent en garde contre une surchauffe de l’économie (elle croît trop rapidement), ou un affaiblissement.

A chaque fois que l’économie enregistre une croissance trop rapide, les fonctionnaires du gouvernement déclarent qu’il est le rôle du gouvernement et de la banque centrale d’intervenir pour empêcher une inflation de se développer. Quand l’économie s’affaiblit, les mêmes personnes nous disent qu’il est le devoir du gouvernement et de la banque centrale de maintenir l’emploi.

Avons-nous besoin de statistiques macroéconomiques ?

Dans un environnement libre, il n’est pas utile de mesurer et de publier les indicateurs macroéconomiques. Ce genre d’information n’a que très peu d’importance pour les entrepreneurs.

Le seul indicateur auquel les entrepreneurs doivent prêter attention est leur niveau de profits. Plus leurs profits sont élevés, plus leur activité répond aux désirs des consommateurs.  

Être attentifs aux désirs des consommateurs signifie que les entrepreneurs doivent organiser la structure de production à ces fins. Dans le cadre d’une telle initiative, les indicateurs macroéconomiques ne leur sont d’aucune assistance.

Ce dont un entrepreneur a besoin n’est pas de macro-informations, mais d’informations spécifiques quant à la demande pour un produit particulier.

L’entrepreneur lui-même doit collecter des informations relatives à une entreprise particulière. Seul un entrepreneur peut déterminer quel type d’information lui est nécessaire pour réussir. Personne ne peut remplacer un entrepreneur.

Si l’évaluation de la demande des consommateurs faite par un homme d’affaires s’avère correcte, alors il enregistre des profits. Une évaluation incorrecte débouche sur des pertes.

La structure de profits et de pertes pénalise, pour ainsi dire, les entreprises qui ont mal apprécié les priorités des consommateurs, et récompense ceux qui en ont fait un examen correct.

La structure de profits et de pertes s’assure à ce que les ressources soient retirées d’entre les mains des entrepreneurs qui ne prêtent pas oreille aux priorités des consommateurs.

L’environnement contrôlé et les données macroéconomiques

Bien que, dans un environnement libre, un entrepreneur n’ait que peu de raisons de s’intéresser aux données macroéconomiques telles que le PIB, la balance des paiements ou l’indice des prix à la consommation, ce n’est pas le cas dans un environnement contrôlé.

Un homme d’affaires ne peut pas se permettre d’ignorer les transformations macroéconomiques, parce que les fonctionnaires des gouvernements et des banques centrales réagissent à l’évolution de ces indicateurs.

Par exemple, si la banque centrale resserre ses politiques monétaires en réponse à un renforcement du PIB, un entrepreneur doit le prendre en considération afin de continuer d’enregistrer des profits.  

Dans un environnement contrôlé, les hommes d’affaires tentent d’interpréter divers indicateurs économiques afin de déterminer comment y réagiront les autorités, et comment leur réponse affectera l’environnement commercial au cours des mois à venir.

Comme nous pouvons le voir, les hommes d’affaires, plutôt que de chercher à satisfaire les demandes des consommateurs, se trouvent forcés d’allouer une partie de leurs ressources à la détermination de la réponse des autorités aux divers indicateurs économiques. Ce qui, évidemment, sape la création de capital réel.

Notez également que le gouvernement, afin d’établir des indicateurs économiques, collecte des données auprès d’entreprises qui allouent des ressources à l’apport de telles informations au gouvernement.

L’établissement d’indicateurs économiques variés génère des opportunités d’emploi pour les économistes et les experts d’autres domaines tels que les mathématiques et les statistiques. Ces experts sont employés non seulement pour compiler des données économiques variées, mais aussi pour interpréter ces données et guider les entreprises. Ces activités ne seraient certainement pas nécessaires dans un environnement de marché libre.

Dans un environnement libre, quelle serait l’importance du taux de croissance du PIB pour un entrepreneur ? Comment le fait de savoir que le PIB a gonflé de 4% pourrait l’aider à enregistrer des profits ?

Quelle pourrait être l’importance de données qui montrent que la balance nationale des paiements est passée dans le rouge ? Comme nous avons pu le voir, ce genre d’information devient très important dans un environnement contrôlé.

Afin de réussir dans un environnement contrôlé, les entrepreneurs ont tendance à répondre aux conditions qui prévalent, et qui sont influencées par les politiques des gouvernements et des banques centrales. Et en règle générale, quand la situation tourne mal, les entreprises sont blâmées pour les mauvais résultats.  

Par exemple, les prêteurs des marchés fonciers ont été blâmés pour la crise financière de 2008. Les politiques des banques centrales n’ont quant à elles jamais été sérieusement critiquées.  

L’accélération des activités de prêt et autres combines financières devraient être perçues comme les tentatives des entreprises de parvenir au succès dans un environnement influencé par les politiques monétaires laxistes de la banque centrale. Les entreprises ne sont pas responsables de ces conditions, elles ne font que répondre aux conditions générées par des politiques monétaires laxistes.

 

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je suis tout a fait en accord avec cette pensee de marche libre. quand j en parle autour de moi que ce soit a des personnes de gauche de droite ou rien du tout ,ils me traite limite d ennemi de faschiste ..... je suis partisant et adorateur d un marchee libre comme l explique si bien j stiglitz. pour exemple il prend un marchee qui n est pas controle par l etats car il est illegal comme le marche de la drogue (sans compter les reglement de compte) c est l exemple type d un marchee libre qui fonctionne . Avec bien entandu de la vrai concurence sur la qualitee et la quantitee qui fait varier automatiquement et justement les prix.
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