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Cours Or & Argent en

Vol de pouvoir d’achat, destruction des producteurs et propagande

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Extrait des Archives : publié le 28 mai 2009
1289 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Rubrique : Fondamental





(…)


Le vol du pouvoir d’achat




les monnaies fiduciaires au XXe siècle : les catastrophes monétaires se produisant à un rythme varié depuis la naissance de la Réserve Fédérale.


Puisque le bilan d’une banque centrale est composé en grande partie de la dette du gouvernement, cette dernière a intérêt à gérer les « attentes inflationnistes » du public et d’enfler la monnaie aussi discrètement que possible.

Bien sûr, ceci ne signifie pas que le racket de l’inflation est inhibé. Le vol a simplement été organisé d’une telle manière que le peuple ne se plaigne pas trop.

Si le gouvernement devait vraiment augmenter les impôts au lieu d’emprunter les sommes ahurissantes d’argent qu’il utilise pour continuer à faire fonctionner ses programmes sociaux et de défense (et pour continuer à bien huiler le mécanisme d’achat des voix électorales), il lui faudrait tellement augmenter les impôts qu’il ferait face à une rébellion.

Au lieu de cela, les gouvernements recourent à l’inflation.

L’inflation n’est rien d’autre qu’une taxe savamment déguisée, et ceci est la signification réelle de ce dernier graphique.

Le renard garde le poulailler

Dans une récente missive, Richard Russel évoquait les 125 $ que son job après l’université lui rapportait par mois et les 22,50 $ qu’il devait payer chaque mois pour son assurance-vie de G.I. de 10 000 $. Une voiture neuve coûtait 450 $. Dans les années 1940, c’étaient des sommes rondelettes, mais c’est aujourd’hui ce qu’il appelle de la petite monnaie.

Évidemment, ceci n’est pas arrivé en une nuit, bien que cela soit possible, comme en témoigne le Zimbabwe. Au lieu de cela, les gens se sont habitués à cette « taxe d’inflation » qui leur fait du tort et qui avance à ce qui semble être un rythme d’escargot (en tout cas d’après les données officielles du gouvernement sur l’inflation, ce qui revient à dire que le renard garde le poulailler). Bien sûr, il n’est pas possible de mesurer un « prix moyen » de biens disparates, ceci n’est donc qu’une autre facette de cette escroquerie sophistiquée.

Avec les lois en vigueur sur le cours légal, la monnaie fiduciaire a également réussi à chasser l’or de la circulation. Après tout, personne ne va utiliser du « bon argent » pour réaliser des transactions lorsqu’il a le choix d’utiliser du « mauvais argent » à la place. En effet, ce qui s’est produit est que l’or est progressivement passé des bureaucraties monétaires du monde aux mains d’investisseurs privés, en tant que valeur refuge.

Au niveau mondial, seulement 2,5 % environ de toutes les réserves officielles des banques centrales sont aujourd’hui constituées d’or (bien sûr, certains pays ont un pourcentage de réserves en or plus élevé que cela, notamment les États-Unis et de nombreux pays européens, il n’en reste pas moins que ces réserves semblent faibles en regard de la quantité de monnaie fiduciaire et de crédit qu’ils ont émis).

Tout le monde est content

Il est également important de remarquer que bien qu’ils soient soumis à une taxe cachée, la plupart des citoyens sont en réalité plutôt satisfaits de la situation. Comme Gary North l’a observé dans un essai récent, toutes les parties impliquées semblent contentes, les voleurs aussi bien que les volés.

Les banques sont contentes de faire partie d’un cartel mené par la banque centrale, ce qui leur donne toute latitude pour se permettre de survendre leur capital de manière régulière et flagrante, encouragées par le risque moral qui consiste à avoir un « prêteur de dernier recours » à leur disposition, avec aucune restriction quant à la quantité d’ « argent » qu’elle peut fabriquer à partir de rien.

Les hommes politiques et les bureaucrates sont contents car il n’existe aucune restriction quant à leurs dépenses, ni rien pour les empêcher d’acheter des votes ou de se laisser aller  à tous les projets dont ils puissent rêver.

Et enfin, parmi ceux qui devraient s’élever en protestation, il existe de grands sous-groupes, qui sont soit pupille de l’État et dépendants de ses largesses (le honteux secret de l’État-providence est qu’il transforme des gens libres et responsables en esclaves irresponsables), ou qui ont été séduits par la propagande du cartel bancaire et ont accumulé tant de dettes pour satisfaire leurs besoins de consommation qu’ils sont très contents de voir la monnaie être dévaluée à un rythme régulier.

Les producteurs de richesses n’ont pas leur mot à dire


Dans une nation de débiteurs, l’inflation est la politique monétaire la plus acceptable politiquement : après tout, tout le monde se focalise sur le court terme (les hommes politiques et les bureaucrates sur leur mandat, les consommateurs sur leurs dettes et leur désir d’acheter davantage de choses dont ils n’ont pas besoin avec de l’argent qu’ils n’ont pas, et ainsi de suite).

Personne ne considère un seul instant que sur le long terme, cette politique signifie la ruine. Avec le temps, les classes moyennes et pauvres verront leurs revenus réels et leur niveau de vie diminuer encore davantage, tandis que les vrais bénéficiaires de l’inflation, ce qui se servent en premier sur chaque paquet de monnaie fiduciaire fraîchement fabriquée, amassent toujours plus des richesses qui sont volées à ses producteurs par l’inflation.

Ainsi, il n’est pas surprenant de voir que la petite élite qui profite réellement du système de monnaie fiduciaire est très contente d’adopter la vue à long terme pour ce qu’elle est.

Les vrais producteurs de richesses sont un groupe très petit, trop petit pour avoir une voix décisive quant à la manière dont les choses devraient fonctionner. Il leur faudrait réaliser un exploit du type de John Galt  et entamer une grève généralisée s’ils veulent pouvoir exercer une quelconque pression. Malheureusement, les grandes entreprises sont souvent de mèche avec l’État et elles aussi sont heureuses du statu quo.

Il faut toujours garder à l’esprit que les grandes entreprises ne sont généralement pas en faveur de marchés réellement libres et concurrentiels. Ils manifestent un intérêt de pure forme pour cette idée, mais exercent constamment un lobbying  pour une réglementation anticoncurrentielle.

Des décennies de propagande réussie

Au cours des décennies, les efforts de propagande pour soutenir le système de monnaie fiduciaire ont été énormes et ont complètement atteint leur but.




Alan Greenspan découvre le secret pour rendre la monnaie fiduciaire « bonne comme de l’or ».



Lorsqu’à l’occasion de sa déclaration semestrielle devant le Congrès, Alan Greenspan a dit à Ron Paul qu’il pensait que « nous avons réussi de manière extraordinaire à imiter les caractéristiques de l’étalon-or », il savait très bien que c’était un mensonge éhonté.

Et pourtant, personne en dehors de Ron Paul n’aurait songé à mettre en doute cette affirmation absurde.

Pour savoir pourquoi cela est un mensonge évident, consultez le graphique ci-dessus. Le dollar a perdu 96 % de son pouvoir d’achat depuis la création de la Fed, en 1913.

N’oublions pas non plus qu’il subsiste encore un vestige d’économie de marché fonctionnant parallèlement aux couches énormes de l’activité économique que se sont appropriées des entités parasites tels que l’État et ceux qui en dépendent.

C’est ce vestige qui produit toute notre richesse, en dépit du système de monnaie fiduciaire. Il soutient involontairement la viabilité constante du système en faisant ce qu’il fait le mieux : améliorer la productivité, exerçant ainsi une pression vers le bas sur les prix des biens et des services (ce qui travaille contre la pression vers le haut des prix, créée par l’inflation monétaire).

Ceci résume rapidement les raisons pour lesquelles le système « semble » fonctionner, et fonctionne réellement sur le court terme.



A suivre


Mish

GlobalEconomicAnalysis.blogspot.com




ish's Global Economic Trend Analysis

Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.




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