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Publié le 09 novembre 2011
701 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Une nouvelle réunion de l’Eurogroupe s’est terminée lundi soir et son chef de file sur le départ, Jean-Claude Juncker, a une fois encore tenté de masquer son échec : « Nous avons l’intention de finaliser les détails opérationnels des deux options d’ici à fin novembre, sous la forme de lignes directrices qui seront approuvées par l’Eurogroupe afin que l’entrée en vigueur [du FESF doté de moyens supplémentaires] puisse se faire en décembre ».


Quant à l’implication du FMI et des pays émergents, toujours aussi floue, Jean-Claude Juncker a annoncé qu’il faudrait attendre février de l’année prochaine. Maria Fekter, la ministre autrichienne des finances, a mangé le morceau en reconnaissant ce matin que l’Italie était trop grosse pour être aidée.


Dans ces conditions, cela surprend moins que les ministres des finances ne se soient toujours pas accordés sur les mesures à prendre, sauf en répétant leurs très grandes lignes déjà annoncées sans parvenir à les concrétiser. Dans le même temps, le taux des obligations italiennes à 10 ans dépassait mardi matin 6,73 %, un niveau qui a déjà successivement incité l’Irlande, la Grèce et le Portugal à demander à bénéficier d’un plan de sauvetage.


Les projecteurs sont braqués sur les tentatives de Silvio Berlusconi de rester au pouvoir, mais même sa chute ne changera plus rien à l’affaire : l’Italie est inexorablement entraînée dans la zone des tempêtes, en dépit de l’arrivée promise pour cette semaine de la mission de mise sous tutelle du gouvernement par le FMI, la BCE et l’Union européenne, qui a été décidée au G20. Il en est de même avec le suivi heure par heure des péripéties de la formation du gouvernement d’unité nationale grec : celui-ci mis en place, cela ne rendra pas l’État davantage solvable.


Il y a quelque chose de pathétique dans la situation actuelle, car rien ne réussi aux dirigeants européens, et pour cause…


On apprenait dans la même journée que le FESF avait du consentir pour son émission obligataire destinée au sauvetage financier de l’Irlande un taux très à la hausse par rapport à la précédente, la demande n’étant que très légèrement supérieure à l’offre. Et que la BCE avait doublé la semaine dernière le montant de ses achats obligataires sur le marché secondaire, afin de contenir la hausse des taux italiens en priorité.


Pendant ce temps là, Christine Lagarde se rendait à Moscou, dans le cadre d’une mission de bons offices, afin que les Russes confirment leur participation au sauvetage de l’Europe via le FMI. Arrivée à Lisbonne, laTroïka entamait sa deuxième mission d’évaluation des efforts accomplis par le gouvernement pour s’entendre dire par celui-ci qu’il souhaitait négocier des « ajustements » du plan de sauvetage du pays. Une perspective qui n’a pas manquée d’être également évoquée en Irlande.


La Hongrie, enfin, se révélait être sous le coup d’une prochaine baisse de sa notation, son secteur bancaire rencontrant de grandes difficultés et risquant de devoir faire face à une dévaluation du forint qui les accentueraient. Ce qui ne sera pas sans répercussions en Allemagne et en Autriche, les banques hongroises étant essentiellement des filiales des banques de ces deux pays.


Un véritable cri d’alarme était par ailleurs lancé par Josef Ackermann, PDG de la Deutsche Bank. « Assez, c’est assez ! », s’est-il écrié à propos de l’empilement des taxes et mesures de régulation auxquelles les banques européennes sont soumises. Elles ne pourront pas en supporter davantage, a-t-il affirmé, car « ces mesures nous mettent dans une situation difficile face à la concurrence internationale. Les banques américaines et asiatiques travaillent avec des ratios de fonds propres beaucoup plus bas».


Réponse du berger à la bergère ? Un article du Wall Street Journal se fondant sur une étude de l’Union des Banques Suisses, venait ce même jour rappeler la quantité faramineuse d’actifs douteux datant du début de la crise que les banques européennes – dont la Deutsche Bank – avaient encore à leur bilan. En émettant des doutes sur leur valorisation effective au prix du marché, pour estimer que la menace que ces actifs faisaient planer sur elles était probablement au moins aussi importante que celle que représentaient les obligations souveraines européennes.


Jusqu’ici tout va bien !



Billet rédigé par François Leclerc

 

 

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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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Moi devoir casser mon jouet "papier argent monopoly" parce que vous plus vouloir jouer avec. Moi preparer tout nouveau jouet "argent mondial" encore plus nuisible. Mais attendre encore un peu car moi devoir trouver responsable du desastre financier actuel. Ugh!
100% exact... et si bien dit... ça vaut un AAA
Comme quoi en quelque mots on peut résumer la "crise" mondiale... même si la crise n'en est une que pour ceux qui la subissent... pour les grands chefs, elle fait juste parie du plan...
@plus
Salut Jack et merci pour la note. Si tu veux vraiment ouvrir les yeux sur ce qui se passe,
je ne dis qu'un mot: "trace les khazars"
Bonsoir WakeUp,
Là... ça devient plus compliqué...
quid? et pourquoi donc? chaque europeen devrait savoir lire...
Très intéressante l'histoire de Khazars, sauf qu'elle semble un peu sortie comme d'un chapeau et qu'on n'en sait pas vraiment grand chose avec certitude. De plus, elle est surtout mise en avant par de maîtres à penser musulmans anti-sioniste, et là, je me méfie encore un peu plus... (pas que je défende le sionisme, mais que lorsqu'on veut faire avancer une idée, toutes les histoires sont bonnes à prendre et à amplifier)
Et surtout... je ne voie absolument pas ce que les Khazars auraient à voir avec la situation actuelle... en lisant entre les lignes, on peut aussi mettre les francs maçons, les Jésuites, les évangéliques, ou les anglicans comme responsables...
Cela ne change rien à mon AAA pour le premier commentaire...
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Très intéressante l'histoire de Khazars, sauf qu'elle semble un peu sortie comme d'un chapeau et qu'on n'en sait pas vraiment grand chose avec certitude. De plus, elle est surtout mise en avant par de maîtres à penser musulmans anti-sioniste, et là, je m  Lire la suite
jack.be - 13/11/2011 à 07:20 GMT
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