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Candidat Trump : « J’aime Wikileaks » - Président Trump : « Arrêtez Assange »

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Publié le 27 avril 2017
578 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 4 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

« J’aime Wikileaks !, » s’est exclamé le candidat Donald Trump le 10 octobre dernier. Il a fait l’éloge de l’organisation pour avoir levé le voile sur le côté sombre de la campagne d’Hillary Clinton. Des informations qui ont certainement été fournies à Wikileaks par un informateur interne à la campagne Clinton.

A l’époque, il encensait Wikileaks pour avoir promu la transparence. Mais le président Trump ressemble chaque jour un peu moins au candidat qu’il était. Le candidat Trump a soutenu Wikileaks et les dénonciateurs tout au long de sa campagne. A vrai dire, Trump appréciait tant Wikileaks qu’il a mentionné l’organisation plus de 140 fois au cours de son seul dernier mois de campagne. Aujourd’hui, le président Trump cherche à envoyer Julian Assange en prison.

La semaine dernière, citant des sources anonymes de la communauté des renseignements, CNN a rapporté que le Département de la Justice du président Trump cherche à faire arrêter Julian Assange, et a trouvé un moyen de faire condamner le fondateur de Wikileaks pour avoir publié des informations confidentielles, sans avoir à poursuivre les autres agences médiatiques telles que le New York Times et le Washington Post qui les ont reprises ensuite.

Il aurait pu être tentant de qualifier le rapport publié par CNN de « fausse actualité », parce que c’est ce que sont beaucoup de ses rapports, mais le président Trump a annoncé vendredi que l’émission d’un mandat d’arrêt contre Julian Assange ne serait pour lui « pas un problème ».

La condamnation de Wikileaks par Trump survient quelques jours seulement après que le directeur de la CIA, Michael Pompeo, a qualifié Wikileaks de « service de renseignements hostile ». Pompeo a accusé Assange d’être « une fraude – un lâche caché derrière son écran ».

Les termes employés par Pompeo ne sont pas liés au hasard. En accusant Wikileaks de constituer un « service de renseignements hostile » plutôt qu’un service de publication d’informations quant aux pratiques illégales et abusives du gouvernement, il a sous-entendu que Wikileaks ne dispose pas de droits relatifs au Premier amendement. Comme beaucoup d’autres à Washington, il ne comprend pas que le Premier amendement représente une limitation pour le gouvernement plutôt que des droits pour les citoyens. Pompeo a déclaré la guerre à Wikileaks.

Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, Pompeo avait qualifié Wikileaks d’importante source d’informations. En juillet dernier, il a attiré notre attention vers la publication d’informations par Wikileaks qui ont entravé la campagne Clinton.

Il existe un mot pour qualifier ce soudain retournement de veste depuis l’éloge de l’organisation Wikileaks pour les informations qu’elle nous fournit vers sa condamnation pour la fenêtre ouverte qu’elle nous offre sur les opérations des puissants : hypocrisie.

La déclaration de guerre de l’administration du président Trump envers les dénonciateurs et Wikileaks constitue l’une des plus grandes déceptions de ses cent premiers jours au pouvoir. Donald Trump est arrivé à la Maison blanche en nous promettant de drainer le marécage, de renverser le chariot de pommes des intérêts de Washington. En déchaînant ces mêmes intérêts sur ceux qui les contenaient – les dénonciateurs – il a tourné le dos à ceux qui l’ont élu.

Julian Assange, et les dénonciateurs qui nous révèlent le mal qui est fait en notre nom, sont des héros. Ils méritent notre respect et notre admiration, pas une cellule de prison. Si nous laissons ce président déclarer la guerre à ceux qui disent la vérité, nous serons les seuls à blâmer.

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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Exactement ce que dit Josey, c'est de la psychopathie (aujourd'hui le DSM V parle de "trouble anti-social").

Il s'est fait élire sur son charisme, son caractère, sa réussite personnelle.
En France, il y en a un autre qui arrive, il sera élu sur sa jeunesse "innocente", l'absence de programme (du coup ça ne fâche personne), bref son charisme.

Je ne suis pas croyant (agnostique), mais les prophéties bibliques contiennent - à défaut de vérité factuelle - une grande sagesse.
Ainsi prédit-elle que les humains soutiendront un roi qui semblera être le grand héros, peut-être même le messie revenu sur Terre, mais qui en fait sera l'Antichrist. Il mènera l'humanité dans le chaos (guerre mondiale).

D'autres "anticrhist" ont déjà été portés au pouvoir dans les années 1920 et 1930, on en connaît les conséquences, et l'Histoire recommence.
Ce que la Bible prédit, ce ne sont pas des événements factuels, mais plutôt des développements intimement liés à la nature humaine. Tôt ou tard, les peuples se lassent des défauts de leur situation et cherchent un changement radical, ce qui permet à des psychopathes de prendre le pouvoir.
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Faciles a reconnaitre : Bottes, cheveux courts et idees simples
Ce Trump est absolument stupéfiant. On pourrait presque croire que les mots n'ont pas de sens pour lui.
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C'est la définition meme du psychopathe, une maladie qui affecte de manière démesurée les hommes politiques.

http://www.medisite.fr/troubles-psychologiques-7-signes-pour-detecter-un-vrai-psychopathe.541119.107.html

Il pourrait faire sienne la devise de Pasqua, qui en était un beau lui aussi : "les promesses n'engagent que ceux qui les ecoutent"
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