‘Travailleurs du monde ! Unissez-vous
pour une Afrique du Sud blanche’
- Slogan des syndicats du
travail Sud-Africains du début du XXe siècle.
–Walter E. Williams, South Africa’s War Against
Capitalism
Tout au long du XXe siècle et tout autour du monde, le mouvement socialiste a
tenté de critiquer le capitalisme en l’associant à l’Allemagne Nazie, parce
que les Nazis n’ont pas nationalisé leurs industries au contraire de la
Russie socialiste. Les Nazis étaient des socialistes ‘nationaux’ alors que
les Russes se proclamaient des socialistes internationaux. Les Nazis et les
communistes étaient des clones idéologiques qui considéraient l’idée de
libéralisme classique (capitalisme de marché libre, gouvernements limités,
faibles taxes, propriété privée, règne de la loi, paix) et ceux qui
l’épousaient comme leurs ennemis mortels.
De la même manière, le
mouvement international socialiste a pendant longtemps tenté d’associer un autre mouvement socialiste – les lois de
l’Apartheid en Afrique du Sud – à une forme d’abus du capitalisme. Rien de
pourrait être plus dénué de réalité. La discrimination imposée par le
gouvernement à l’égard des Noirs en Afrique du Sud a été engendrée par des
syndicats de Blancs associés à des mouvements Marxistes et communistes.
C’était un système répandu de régulations et de contrôles par le
gouvernement, ce qui est bien entendu le contraire du capitalisme de marché
libre.
C’est cette forme
d’interventionnisme que Nelson Mandela a combattu dans sa jeunesse, et pour
laquelle il a été jeté en prison pendant vingt-sept ans par le gouvernement
Sud-Africain. (Malheureusement, Mandela lui-même était un socialiste et un
membre du comité du parti
communiste Sud-Africain, qui idolâtrait les monstres totalitaires tels
que Fidel Castro. Il n’a apparemment jamais compris que c’est une version du
socialisme Castroite qui l’a rendu victime, lui
ainsi que la population Noire de son pays, et que ce dont les Noirs d’Afrique
du Sud avaient besoin était de liberté économique et de l’opportunisme offert
par le capitalisme de marché libre).
Qu’était l’Apartheid
Sud-Africain ?
Deux livres sont indispensables pour bien comprendre le système de
discrimination imposé par le gouvernement et institutionnalisé contre les
Noirs d’Afrique du Sud, connue sous le nom d’Apartheid. Ils sont The Colour
Bar par William H. Huut, et South Africa’s War Against
Capitalism par Walter E. Williams. Les deux ont été publiés avant
l’effondrement de l’Apartheid.
Les origines de la
discrimination institutionnalisée contre les Noirs d’Afrique du Sud se
trouvent dans le syndicat du travail Marxiste et violent du début du XXe
siècle. L’un des premiers leaders de ce mouvement, comme l’écrit Hutt, était
un certain W. H. Andrews, qui a formé un chapitre de la League Internationale
Socialiste et est devenu premier secrétaire du parti Communiste d’Afrique du
Sud. Il a eu recours à la violence et au terrorisme pour ‘protéger’ les
travailleurs Blancs de la compétition que présentaient les Noirs. Le syndicat
a finalement été associé au gouvernement d’Afrique du Sud de manière à utiliser
les pouvoirs de contrainte du gouvernement (qui est bien plus violent que les
syndicats seuls) pour priver les Noirs de toute opportunité économique.
La première ‘loi sur la
discrimination raciale’ est appelée 1911 Mines and Works Act,
et listait tous les emplois que les Noirs n’étaient pas autorisés à occuper.
Les capitalistes d’Afrique du Sud étaient opposés à cette loi parce qu’ils
n’étaient plus capables d’employer qui ils voulaient sur un marché du travail
libre. Sur un tel marché, les
travailleurs Noirs généralement moins éduqués et moins spécialisés (en raison
de leurs moindres opportunités en matière d’éducation ainsi que du racisme)
pouvaient trouver un emploi, bien que moins bien payé que celui de Blancs
avec plus d’expérience. L’objectif principal du syndicat était de d’empêcher la classe capitaliste, qu’il condamnait
durement, d’employer des Noirs. Comme l’explique Hutt, ce à quoi s’opposait
le secrétaire du syndicat Blanc était le ‘désir de la classe capitaliste
d’apporter des emplois plus responsables et mieux rémunérés à la portée des
Africains’.
Le Mines and Works Act de 1926 est la conséquence de la combinaison du
socialisme et du racisme apportée par le parti Nationaliste au pouvoir, un
parti socialiste qui avait formé un gouvernement de coalition avec le parti
Travailliste d’Afrique du Sud. L’élément central de cette loi était une
législation qui mandatait des salaires minimums qui empêchaient des milliers
de travailleurs Noirs de se faire employer à des salaires de base, les
privant ainsi d’emplois. C’est bien entendu la conséquence des lois sur le
salaire minimum où que ce soit dans le monde. Comme l’écrit Hutt, la loi a eu
l’effet de prévenir l’entrée des races subordonnées sur le terrain protégé.
En 1922, l’Apprenticeship
Act a ajouté que seuls les Blancs pouvaient obtenir
l’apprentissage de certains métiers, dont l’apprentissage était une condition
d’entrée. Lorsque les Noirs tentaient de contourner ces lois socialistes et
protectionnistes en devenant des entrepreneurs et lançant leur propre
entreprise, le gouvernement du pays dominé par le syndicat envoyait des
directives dignes de l’administration Obama pour interdire l’ouverture
d’entreprises dirigées par des Noirs, « même dans les zones urbaines
Noires ». Il existait également un système de réservation d’emploi par
lequel des centaines d’emplois étaient réservés pour des Blancs.
Ajoutons à cela les lois
inégales et contraignantes qui ont affecté toutes les institutions de la
société Sud-Africaine. Les mariages interraciaux «étaient interdits, de la
même manière que les relations sexuelles entre Blancs et Noirs ». Ces
lois n'avaient bien entendu rien à voir avec le capitalisme ou les marchés et
n’étaient que le fruit du travail de la main noire de l’étatisme. Comme
Walter Williams l’explique dans South
Africa’s War Against Capitalism,
l’histoire de l’Apartheid est une « attaque du marché libre et des
droits des individus, et une glorification du pouvoir centralisé du
gouvernement ».