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La collectivisation est elle en marche ?

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Publié le 25 juillet 2013
1763 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Hier, j’exprimais dans ces colonnes ma « saine colère » au sujet des tickets resto qui sont en voie de disparition à un moment où jamais nos concitoyens n’ont autant eu besoin d’un petit coup de pouce en terme de pouvoir d’achat. Mais c’est un avantage que nos politiques ne peuvent en aucun nous laisser. Pensez-donc ! Un espace de liberté incontrôlable. Inacceptable.

Il m’a quand même fallu deux douzaines d’huîtres n°4 avec un verre de rosé pour me calmer (et payés en tickets resto) !

Aujourd’hui, c’est le projet de loi Hamon qui défraie la chronique. Il faut dire que lui non plus n’est pas des plus heureux. Je commence à avoir la fâcheuse impression que non seulement ce gouvernement ne comprend strictement rien à la réalité de l’économie dans notre pays et aux comportements des acteurs, mais qu’il est en réalité dirigé par des think tanks, c’est-à-dire des groupes de réflexion gôcho-bobo à l’idéologie dévastatrice pour la stabilité sociale mais également économique de notre pays.

De l’autre côté et concernant la crise économique et en particulier celle de la zone euro, notre gouvernement est frappé d’un déni qui confine à la maladie mentale ou à la propagande la plus inadmissible consistant à cacher la simple vérité à la population, ce dont il ne se cache même plus puisque les conseillers de François Hollande 1er ont expliqué qu’il fallait qu’il délivre un message positif afin de « remonter » le moral des foules !

C’est donc une double actualité que je voulais aborder avec vous ce soir. D’abord ce fameux projet de loi Hamon et la dernière interview donnée à La Tribune (journal « sérieux », c’est-à-dire discipliné) par Patrick Artus (économiste « sérieux », c’est-à dire qui passe à la télé et ne dit pas un mot plus haut que l’autre) concernant l’Europe et sa monnaie unique.

L’enfer est pavé de bonnes intentions !

Voici ce que raconte un papier de BFM à ce sujet : « Le projet de loi sur l’économie solidaire est présenté ce 24 juillet en Conseil des ministres. Une disposition fait bondir les organisations patronales : obliger les dirigeants à avertir les salariés 2 mois avant la cession de leur entreprise.

La CGPME en est sûre : cette loi va freiner les transmissions d’entreprises ! Pour l’organisation patronale, si on prévient tous les salariés d’un projet de cession en amont, l’effet est dévastateur : en interne, tout le monde s’inquiète, et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter.

Enfin, les éventuels repreneurs hésitent à passer à l’acte face à une situation qui peut se tendre à tout moment. »

Pour ceux qui connaissent la vie en entreprise et en particulier dans les petites entreprises, le quotidien s’y apparente assez à une série de télé réalité où un groupe d’individus différents est enfermé dans un lieu. D’ailleurs, avec le principe du licenciement, il y a même un système d’élimination type « tu es le maillon faible » comme à la télé !

Pour ceux qui connaissent la vie en entreprise, l’emploi n’est pas garanti, il y a donc une forme d’inquiétude permanente et de stress quotidien liée à l’avenir.
Les patrons, qui ne sont pas que de grands méchants loups dévorant le gentil petit chaperon rouge salarié, sont souvent obligés d’intervenir pour rassurer les troupes, leur donner de la visibilité, leur dire où en est l’entreprise en bien comme en mal.

Pour ceux qui connaissent la vie en entreprise, lorsqu’il y a une arrivée ou un départ cela déstabilise souvent l’équilibre précaire des équipes (en bien comme en mal).

Pour ceux qui connaissent la vie en entreprise, le plus angoissant pour les salariés c’est évidemment d’apprendre que leur patron, celui qui pilotait la boîte, qui vous a recruté, en qui vous avez confiance, souhaite vendre la société. À qui ? Pour combien ? Qui va racheter ? Que va-t-on devenir ?
C’est une période extrêmement anxiogène et particulièrement démotivante car tout ce pour quoi les salariés se sont battus risque de disparaître avec un simple acte de vente. C’est donc un moment délicat de la vie d’une entreprise, et une cession mal réalisée, c’est la mort assurée de l’entreprise… et donc des emplois.

Alors doit-on obliger par la loi que les patrons consultent les salariés deux mois avant ? Je pense que c’est une erreur fondamentale. Il y a très peu de cas dans lesquels les salariés sont capables aussi bien techniquement, que financièrement ou encore moralement de reprendre une entreprise.

Pour ceux qui connaissent la vie en entreprise, la plus grande majorité des gens n’ont pas envie ni de devenir actionnaire, ni de devenir « patron » de leur entreprise.

L’idée est belle, tel n’est pas le problème. Oui l’idée des SCOP doit être encouragée, et j’y suis profondément favorable. Oui nous devons créer un fonds public permettant de financer, sous certaines conditions, ce passage en SCOP. Oui nous pouvons aider les salariés notamment à travers des formations. Oui nous pouvons inciter les patrons par exemple à étudier cette voie par exemple en étant positif et en donnant un allègement fiscal sur la cession si et uniquement si la cession se fait au profit des salariés. Voilà qui serait intelligent, positif, constructif et consensuel. Voilà ce qui serait fait pour faire ensemble et non pour opposer.

Nous pourrions aussi, plutôt que de devoir consulter les salariés avant, le faire a posteriori, en faisant une loi qui dirait que toute cession peut être annulée pendant un délai de deux mois si les salariés regroupés au sein d’une SCOP sont en mesure de reprendre l’entreprise. Ils deviendraient prioritaires.

Bref, tout cela pour vous montrer qu’il y a plusieurs solutions et plusieurs façons d’aborder ce sujet et ce problème. En l’occurrence, notre gouvernement nous montre encore qu’il choisit la voie de l’idéologie et de la sanction à l’égard des entreprises et des entrepreneurs.
Le gouvernement choisit la collectivisation rampante plutôt que le « consensus ».

Enfin, je voulais revenir sur ce passage de l’article de BFM : « Cette réalité, c’est la discrétion qui, nous dit-on à la CGPME, doit être un préalable à la transmission d’entreprise. »

C’est du bon sens ! On ne vend pas une voiture bon sang ! On vend un outil de travail, avec des salariés et des clients. Clients qui peuvent déserter en quelques instants et privilégier une autre solution s’ils ont des doutes sur l’avenir ou la pérennité d’une entreprise.

C’est donc un projet de loi stupide, idéologue, qui ne prend pas en compte les réalités économiques ni le désir des salariés qui seront toujours minoritaires pour fonder une SCOP. Soyons sérieux ! La majorité des cessions ne donneront pas lieu à une reprise par les salariés qui est l’une des solutions mais pas la panacée universelle !

Encourager oui et cent fois oui. Obliger est une erreur, mais ce ne sera ni la première ni la dernière d’un gouvernement techniquement lamentable. Ils sont tout simplement mauvais et incompétents. Je considère que l’on ne légifère pas ou le moins possible lorsqu’il s’agit de cas minoritaires. Très minoritairesc!

Patrick Artus : « Un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro »

Et voilà notre grand économiste Patrick Artus qui vient d’avoir la révélation au bout de six ans de crise que nous n’allions pas nous en sortir en termes d’endettement, et qu’il faudra bien se résoudre un jour ou l’autre à faire défaut, ne serait-ce que partiellement sur les dettes souveraines. (Pensez à vite fermer vos contrats d’assurance vie car vous allez tous vous faire chyprer !)

« L’augmentation des dettes publiques des pays sous programme d’aide européenne et du FMI jette des doutes sur les remèdes choisis par les Européens pour régler le problème d’endettement excessif dans le sud de la zone euro. Que cela vous inspire-t-il ?

Je suis persuadé qu’un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro. Cela ne signifie pas un défaut violent où l’on décide du jour au lendemain de ne rien rembourser. Cela peut consister en une restructuration par un échange de titres à un taux plus bas ou avec une maturité plus longue. Ce qui correspond de plus en plus à l’analyse qui est faite par le FMI et les Allemands.

Le Conseil allemand des experts économiques a notamment, sous l’impulsion de Christoph Schmidt, commencé à réfléchir à un fonds européen de résolution des dettes européennes. Les gens raisonnables envisagent cette solution comme une possibilité, plutôt que de se dire que cela n’arrivera pas. Il y a une réflexion qui existe. Y compris à la Commission européenne, d’ailleurs.

Pourquoi en arriver à une telle extrémité ?

C’est un message que les pays de la zone euro ne veulent pas entendre, mais il y a un vrai problème de solvabilité. L’Italie a vécu très longtemps avec un taux d’endettement supérieur à 100 % du PIB sans que cela ne pose de problème. Mais plus l’endettement est important et plus l’exigence en terme d’excédent primaire est élevée. Et quand on regarde la solvabilité en zone euro on peut avoir de sérieux doutes. »

Voilà pour les extraits. Je vous engage à lire la totalité de son intervention car c’est digne d’intérêt. Disons qu’il faut retenir qu’il tente d’avoir des propos rassurants.
Après l’idée d’atterrissage en douceur des marchés (au lieu de krach), il nous explique qu’il y aura une faillite douce et gentille, progressive quoi… Vous serez ruinés en plusieurs fois sans frais ! Vous zêtes contents non ?

Il faut retenir également que c’est irrémédiablement compromis. Soit nous sauvons l’euro mais nous annulons les dettes devenues hors de contrôle, soit nous sacrifions l’euro, les pays endettés monétisent, l’inflation viendra ruiner les épargnants mais les dettes seront honorées.

Ces deux chemins seront douloureux. C’est juste une question de choix politique.

Dans tous les cas, nous ferons faillite, ce n’est qu’une question de temps. En attendant, l’or s’approche des 1 350 dollars l’once, c’est une excellente nouvelle. Ceci expliquant sans doute cela.

Charles SANNAT

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

Lire un article sur la loi Hamon de transmission des entreprises

Lire les propos de l’économiste Monsieur Artus ici!

 

 

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Le gros point noir, c’est la France. "Tous les pays concurrents de la France ont fait des efforts pour être plus compétitifs, rappelle Eric Chaney.

Des doutes avaient encore émergé en début d’année, surtout à l’égard des Etats-Unis et de la Chine, dont la croissance donnait quelques signes d’essoufflement. Depuis l’été, les faits plaidant en faveur du retour de la croissance se multiplient. C’est plutôt une bonne chose. Mais il ne faut pas crier victoire trop vite.

Le plus gros risque, à court terme, ce sont les Etats-Unis, estime Eric Chaney, chef économiste du groupe Axa. En cause : la question de la dette qui reste pendante. Certes, les Républicains semblent avoir compris la leçon et devraient se montrer bien plus conciliants lorsque les négociations reprendront en 2014. "Mais on ne sait jamais", remarque-t-il. Et là, cela pourrait faire mal. Axa a calculé qu’un défaut de paiement des Etats-Unis entraînerait une chute des marchés de l’ordre de 10 à 20 %. Si les Etats-Unis passent à nouveau l’obstacle, les marchés n’en seront pas pour autant à l’abri d’une correction, de moindre importance : à un moment ou à un autre, une mauvaise nouvelle devrait déclencher des prises de bénéfices.

La question qui taraude ces mêmes marchés depuis plusieurs mois, c’est de savoir quand la Fed (la Réserve fédérale américaine) va commencer à fermer le robinet de sa politique monétaire accommodante. Eric Chanay donne encore un peu de temps au temps. Décembre lui semble un peu juste, notamment parce que le "shutdown" a perturbé la livraison des statistiques dont la Fed a un besoin crucial pour trancher. Le chef économiste d’Axa table plutôt pour le mois de mars. Quoi qu’il en soit, cela voudra surtout dire que l’économie américaine est suffisamment robuste pour vivre sans bonbonne d’oxygène.

Et l’Europe ? Là aussi, les choses vont mieux. "La crise n’est pas finie", tempère toutefois le chef économiste d’Axa. Elle pourrait repointer le bout du nez. C’est encore et toujours le système bancaire qui pourrait poser problème. Une centaine de banques européennes pesant 85 % de l’ensemble du secteur va être auscultée par la Banque centrale européenne (BCE) et ensuite soumise à des stress tests : "Nous aurons des surprises, notamment en Espagne et en Italie." La liste pourrait même inclure des invités surprises, au-delà des "suspects habituels". Quelques banques allemandes pourraient aussi être pointées du doigt. Le tout sera de voir quelle sera la volonté politique d’aller de l’avant.

Reste que l’Europe va mieux. Prenez l’Espagne. "L’économie est beaucoup plus compétitive qu’avant la crise." La croissance, encore modeste, n’en est pas moins de retour. "L’Espagne pourrait nous réserver de bonnes surprises." L’Italie, c’est bien aussi. Il y a eu des réformes, mais pas suffisamment. Le problème de l’Italie, c’est que les banques n’accordent pas de crédits aux PME. Et le gros point noir, c’est la France. "Tous les pays concurrents de la France ont fait des efforts pour être plus compétitifs", rappelle Eric Chaney. La France s’est contentée de réformettes, ce qui risque de lui valoir des lendemains qui déchantent lorsque ces pays concurrents repartiront toutes voiles dehors, grâce notamment à une politique de crédits enfin efficace. La France se retrouvera alors au pied du mur.

L’euro fort, par contre, n’est pas une bonne nouvelle, car il pénalise la compétitivité des entreprises européennes. Le chef économiste d’Axa table toutefois sur un rééquilibrage, avec un euro à 1,30 face au dollar fin. Pourquoi ? "Les taux longs américains vont croître plus vite que les taux longs allemands." Cela va renforcer le billet vert.

A l’égard de la Chine, il faut sans doute être patients. Le taux de croissance a tendance à glisser vers un taux de 7 %, bien moins élevé qu’auparavant. Cela s’explique. La Chine a fortement soutenu la demande intérieure pour soutenir son économie afin de compenser la chute d’un tiers du commerce mondial dans la foulée de la crise de 2008. La baisse de la croissance chinoise est donc plutôt mécanique que structurelle. La consommation intérieure doit prendre le relais dans une économie largement tournée vers l’exportation. Il y a des signes encourageants : les ventes de voitures neuves sont en hausse de 13 %, bien plus que le taux de croissance. Reste que cette "transition est difficile".
Patrick Dath-Delcambe Publié le 02 novembre 2013
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Tout le monde le sait, l’endettement ne peut être combattu que de quatre façons : l’augmentation des impôts (c’est fait, on n’est pas encore au taquet, mais on y sera bientôt), l’inflation (inévitable à terme mais pour le moment, impossible à déclencher), et bien sûr la confiscation de l’épargne par le chyprage des comptes … ou le défaut.Et tout le monde le sait : nous aurons les quatre.
Dans les surpris, il y a bien sûr les benêts, les innocents, les simples d’esprits ou ceux qui ont baigné dans le déni de réalité et se réveillent doucement. Beaucoup n’ont pas demandé ce qui arrive. Peu, même, ont choisi ça, ont voté pour. Dans ceux-là, ceux qui voyaient bien en Hollande et sa clique le fossoyeur de la France ont déjà pris leurs précautions. Les plus avisés sont partis. Si vous le pouvez, fuyez : il est tout juste temps. Pour les autres : vous le vouliez, vous l’avez voté, et maintenant, vous l’avez. Ça va picoter un peu, mais profitez-en bien. SEIZE

Tu as bien de la chance de ne pas être dans l'enfer.
"Aujourd’hui, c’est le projet de loi Hamon qui défraie la chronique. Il faut dire que lui non plus n’est pas des plus heureux. Je commence à avoir la fâcheuse impression que non seulement ce gouvernement ne comprend strictement rien à la réalité de l’économie dans notre pays et aux comportements des acteurs, mais qu’il est en réalité dirigé par des think tanks, c’est-à-dire des groupes de réflexion gôcho-bobo à l’idéologie dévastatrice pour la stabilité sociale mais également économique de notre pays."

Ce serait une erreur de confondre les imbéciles et les malfaisants.
Un malfaisant peut d'ailleurs sourire intérieurement et se laisser volontiers prendre pour un imbécile, si cela détourne la méfiance et le laisse être encore plus malfaisant.
C'est assez délectable de laisser penser qu'on n'a pas le pouvoir dont on dispose réellement.
Les sommets sont atteints quand des démons jouissent de laisser croire qu'ils n'existent pas !!


Oui et forcée .
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bien sympa ce Monsieur qui use du système qu'il prétend combattre !! Avec votre carte à 110€ l'an !!! la BNP vous a bien formé !!
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A propos des SCOP: toute "mesure" obligeant les entrepreneurs à consulter des tiers, que ce soit avant la cession ou après, constitue une atteinte à leur droit de propriété.
Pourquoi obliger les entrepreneurs à consulter une catégorie particulière de citoyens, plutôt qu'une autre?
Une fois cette nouvelle atteinte au droit de propriété admise, on ne tardera pas à obliger les entrepreneurs à consulter les communautés de communes, la préfecture, les syndicats, et je ne sais qui d'autre!
Par ailleurs, fondamentalement, la structure des SCOP n'est pas une structure capitaliste (un homme, une voix; au lieu d'un euro une voix), dans le sens où elle ne comporte pas d'entrepreneur véritable. C'est la raison pour laquelle on en voit quelques unes qui parviennent à survivre dans la reprise d'entreprises existantes, mais à ma connaissance, fort peu de véritables créations.
Sur le reste, bien d'accord.
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Bonjour,
Plutôt que de parler de thinktanks gochobobo, ne peut on juste pas parler de thinktanks tout simplement. On peut peut-être recadrer le contexte dans un cadre plus général.
John perkins dans l'assassin économique explique comment des politiques destructrices ont été entreprises contre les peuples d'Amérique du sud par les Uest-ceA. On peut remarquer que Mme L'hagarde à fait ses armes aux Uest-ceA avant de devenir ministre de l'économie en France. Idem pour Mario Monp'ti qui était chez goldman s'axe. Actuellement qq révèle que la France est surveillée de partout par la N'est-ceA. On fait semblant de monter sur ses grands chevaux et deux jours après on stoppe illégalement un avion d'un président d'Amérique du sud pour arrêter le lanceur d'alerte. Le naboleon avait aussi mis la France dans l'Otanne donc sous ordre des Uest-ceA. Sans parler des tonnes d'or vendues au mauvais moment. Bref, est-ce autre chose qu'une question de compétences ?
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Non, ce n'est effectivement pas qu'une simple question de compétences, encore que certains sont largement plus "crasse" que les autres.
Bref..........allez jusqu'au bout de votre pensée puisque vous nous mettez l'eau à la bouche...............
Quels étaient les buts profonds et inavoués de gens comme Mitterrand ou Sarkozy ? Honnêtement je n'ai pas de réponse qui tienne la route, mais il semble évident qu'il y a volonté de destruction du pays et je mets certains leaders syndicaux dans le même sac (cgt, cfdt).
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Ils prêchent tous dans la même paroisse, tout simplement.

Ce ne sont que des exécutants pour des idéaux criminels envers l'humanité.
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Le problème est que ces gens qui sont censés nous diriger n ont 1 jamais mis les pieds dans une entreprise sauf pour visiter 2 n ont certainement jamais cree de richesse 3 ont oublie d ou vient l argent 4 se bornent a exiger par la force et la contrainte sous couvert de la loi un impôt dont eux même ne voudraient pas s'acquitter 5 s imaginant qu une manne céleste est à leur disposition et que chacun vit´comme eux c est a dire avec faste et gratuite c est divin n est il pas observation.Ne pas oublier qu un jeune encadre dans une entreprise ne risque pas de faire la revolution Bonnes vacançes mrCharles pour info cela fait 2 ans que nous sommes passes a la carte électronique au lieu des chèques repas la tête de certains collègues dont la femme ne savait pas qu ils avaient des cheques et qui n ont plus su compter sur cette somme pour leurs petites frasques personnelles je vous dis pas leur réaction
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Bien aimé la définition tout à fait réaliste des "think tanks". A retenir.
Pour le reste, je me bornerai à faire simple : nous sommes gouvernés par des cons.
Finalement, après le vote de mai 2012 les français n'ont eu que ce qu'ils méritaient.
Ce qui par ailleurs n'empêchera pas nos zélus d'avoir ce qu'ils ce qu'ils méritent quand leur heure sera venue.
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" think tanks, groupes de réflexion gôcho-bobo à l’idéologie dévastatrice .. pour notre pays"
J'ai la même réflexion que vous et je le réécris, car l'expression est à encadrer.
Quand au reste de ce que vous écrivez, vos expressions sont franchement abruptes et caricaturales, mais force est de constater.... qu' ils méritent totalement ces qualificatifs! Ce qui me conduit à dire que les français qui ont voté pour eux ne valent guère mieux, et en plus ils sont naïfs, c'est la connerie² ! Et je ne peux que déplorer que les entrepreneurs en France se saignent pour faire vivre leur entreprise...en pure perte.
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@ blitzel
"abruptes et caricaturales", ben oui, mais à défaut du choc des photos, il faut bien le poids des mots !!! D'ailleurs ralbol des métaphores, il est des cas où il devient indispensable d'appeler un chat un chat.... Je ne suis donc pas mûr pour le Quai d'Orsay !
Quant à nos entrepreneurs ils font le dos rond vu qu'il n'y a aucune lisibilté du futur économique. A la sortie cela fera une stagnation du CA, peu ou pas d'embauche et bien sûr une baisse des impôts et autres prélèvements. En tout logique à force d'avoir asphyxié les entreprises, c'est l'état providence qui va manquer d'air... Et ne pourra que difficilement ou plus du tout "rincer" son électorat !
Si j'avais encore une entreprise en France, je crois que je m'empresserais de la céder ou de la dissoudre.
Si je devais y démarrer une activité, je crois que je rechercherais toutes les possibilités pour ne pas lui donner les statuts ni le profil habituel.
(Le profil a vite fait de devenir une cible)
C'est ce que beaucoup ont déjà fait .
A mon petit niveau , jamais plus je ne dépenserai un franc en france.
@ Merisier....
Bonsoir !
Oui , en effet , les Français n'ont que ce qu'ils méritent et c'est lassant à la fin de les voir ainsi...
Mais que pouvons nous attendre de gens qui pourrissent la bouche ouverte sur le canapé devant leur poste de " télé-décérébrant" ; et ce , en moyenne trois heures et cinquante minute par jour ? (par jour , oui c'est bien ça!!!)
Pierre Hillard a bien souligné "qu'Humainement c'est cuit" et il a raison .
Il n'y a plus rien à attendre de la part de morts vivants.....
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D'habitude, quand tout était cuit, on n'a pas trouvé de solution naturelle mais surnaturelle (Ste Geneviève... Ste Jeanne d'Arc...)
Comme cette fois il n'y a plus beaucoup de ressort à espérer côté spirituel ou surnaturel, elle pourrait bien être la bonne.
Les nations ne sont pas éternelles.
Les civilisations non plus.
Même nos dérives polluantes et folies de Terrawatt atomiques ont mis la planète sur la sellette.
Ce qui par ailleurs n'empêchera pas nos zélus d'avoir ce qu'ils ce qu'ils méritent quand leur heure sera venue j'aouterais à cette belle phrase => "certes" !!
je dirai même qu'on risque de ne plus avoir d'zélus du tout d'ici aux prochaines élections, tellement que les gens en ont mare des tous ces "trous du cul" (qu'il soit de "d" ou de "g" ou d'ailleurs )..
Vous verrez le taux d'abstention record en 2017 = 85 % des gens n'irons plus voter ,ni pour la gauche ni pour la droite ,ni pour le "milieu" sauf peut être pour FN de la "cochonne "qui c'est racheté une nouvelle virginité depuis qu'elle à compris que les méthodes de sont père ne fonctionnait pas véritablement dans ce pays (ou en tout cas pas encore ,puisque les "ploucs" ne sont pas encore prêt à regarder la vérité en face )..ou c'est le tsunami FN qui déferlera sur le pays ! ...certes pas la solution non plus bien sur ,puisque là nous allons direct à la poubelle de l'histoire ,en passent d'abord par une bonne guerre civile..mais bon s'il s'avère indispensable il vaut l'avoir un peu tard que jamais !!
j'ai bien peur que ces "débiles assis" sur leur canapés usés par leur gros cul " d'inertes parasites nécessiteux " qu'il sont ,ne se mettant justement à sortit juste pour voter pour les extrêmes ....pour voir un peu si les fachos n'améliorent la qualité des programme TV quelques peu ?....
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@ Goldzo
Même si 99% des gens ne vont pas voter, le 1% restant accèdera au pouvoir, c'est la loi. C'est triste mais c'est comme ça.
Ceci dit, beaucoup de gens ne voient plus de solution issue des urnes... Et quand on voit comment ça se passe avec les évènements de Trappes, on court à la guerre civile. Mais c'est comme avec la sortie de l'UE. Aucun dirigeant politique ne prendra le taureau par les cornes pour se retrouver avec la responsabilité du tsunami qui nous tomberait dessus ! Alors on attend que ça pète, sans rien prévenir...et on verra bien car évidement ce sera la faute des autres !
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La grève du vote ne les impressionne pas.
La grève de l'impôt par contre...
Il n'y a que le fric qui les interpelle.
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Tout le monde le sait, l’endettement ne peut être combattu que de quatre façons : l’augmentation des impôts (c’est fait, on n’est pas encore au taquet, mais on y sera bientôt), l’inflation (inévitable à terme mais pour le moment, impossible à déclencher)  Lire la suite
yourimaes - 11/11/2013 à 07:30 GMT
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