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La gauche et les riches

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Publié le 15 mars 2012
616 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

« Un riche, c’est quelqu’un qui ne change pas ses projets malgré la crise, qui part en vacances au ski. » Benoit Hamon, lors de l’émission C politique le dimanche 26 février 2012.


Riches de France, préparez-vous, la gauche va vous faire changer vos projets en confisquant vos économies. Le porte-parole du Parti socialiste a essayé de vous faire passer un message : Il n’y a pas de raison que vous ne partagiez pas les problèmes des pauvres. Le Parti socialiste va s’occuper de cette injustice et vous ne pourrez bientôt plus partir en vacances impunément.


François Hollande nous avait déjà prévenu lors d’une émission de télévision : « Je n’aime pas les riches, j’en conviens ».


Le ressort est toujours le même. Ce que le gauche ne supporte pas dans les inégalités, ce n’est pas qu’il y ait des pauvres, c’est qu’il y ait des riches. Surtout quand ces riches ont le mauvais goût de dépenser plus d’argent que les autres. On pourrait essayer d’expliquer qu’en ayant du personnel, et en consommant des produits luxueux, les riches contribuent à créer des emplois directs et à garder certaines entreprises en France, mais non. Dans l’imaginaire socialiste, la richesse ne se crée pas, elle est spoliée par les riches aux dépens des pauvres. Tout centime de plus est ainsi indu et il revient au pouvoir politique de redistribuer ce que le marché n’a pas réparti de façon égale. Ce faisant, la gauche commet une erreur grave. Elle confond égalité et justice.



75 % d’impôt sur le revenu pour les plus riches


Après la CSG, la TVA, les taxes diverses sur la consommation, les impôts locaux et l’ISF, le Parti socialiste français s’apprête à réaliser le rêve communiste : 100% d’impôt (ou plus !). On ne se pose d’ailleurs même pas la question de savoir ce que va financer cet impôt car ce n’est pas son rôle. Il s’agit simplement de punir le riche, de confisquer sa richesse pour le principe.


La gauche est prise dans une véritable schizophrénie, qui consiste à tout attendre des riches, mais à vouloir les faire disparaître. Vouloir faire reposer tout le système sur leur contribution, mais espérer qu’ils deviendront un jour des pauvres comme les autres.


Quand on augmente les taxes sur les fumeurs, c’est en espérant qu’il y aura moins de fumeurs. Il n’y a aucune raison de penser que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effetsOn peut raisonnablement prévoir qu’entre ceux qui vont mécaniquement s’appauvrir et ceux qui vont quitter le navire tant qu’il est encore temps (les régimes socialistes, devant leur échec systématique, ont toujours fini par empêcher les hommes de sortir du pays, ou par les enfermer dans des camps), il n’y aura bientôt plus grand monde sur qui faire porter le poids de l’État.


Cette équation impossible a été brillamment décrite par le Docteur Adrian Rogers dans un petit texte déjà publié dans ces colonnes, mais dont la clarté invite à la relecture.

           

On ne peut pas libérer les pauvres en aliénant les riches. Pour qu’une personne reçoive sans travailler, une autre personne aura dû travailler sans recevoir.

 

Le gouvernement ne peut pas donner quoi que ce soit à qui que ce soit sans l’avoir confisqué d’abord à quelqu’un d’autre. Quand la moitié des gens commence à comprendre qu’elle n’a pas à travailler parce que l’autre moitié va prendre soin d’eux, et que l’autre moitié commence à se dire que cela ne vaut pas la peine de travailler parce que quelqu’un d’autre va recevoir le fruit de leur travail cela, mon cher ami, est le début de la fin pour toute nation.

 

On ne peut pas multiplier la richesse en la répartissant.

 

Dr. Adrian Rogers



 

 

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Renaud DOZOUL est architecte de formation. Il crée une agence à Paris en 2004 après avoir exercé pendant deux ans à Mexico. Il se consacre désormais à la recherche et à l’écriture. Il publie notamment en 2011 « 10 bonnes raisons de restaurer la Monarchie » aux éditions Muller et travaille actuellement sur un ouvrage consacré aux fondements de la liberté en occident.
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Vous avez raison mais la pensée socialiste s'est enrichie par les auteurs d'Alternatives Economiques qui pensent que celui qui s'est enrichi le doit aux infrastructureset au système éducatif français dont il a bénéficié pour pouvoir conduire ses affaires et qu'il doit en retour payer au autres un juste retour de l'utilisation des biens publiques. Sauf qu'Alternatives Econimiques oublie que ce sont ceux qui s'enrichissent qui financent les infrastructures et autres biens publiques et que de toutes façons ils n'ont pas utilisé plus ou moins que les autres les infrastructures et le système éducatif. Mais c'est leur façon de penser et c'est comme ça, car eux ils sont plein de compassion avec leur prochain mais avec l'argent des autres. Supprimons les autres et/ou leurs moyens et il n'y aura plus de redistribution. C'est bien ce que pensait Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres" et Winston Churchill "le socialisme est la philosophie de l’échec, le crédo des ignorants, le prêche de la haine et l'envie". Décidément j'aime bien les Anglais.

* Les paroles sonnent bien, quand celui qui les dit plait à qui les écoute – Shakespeare
* La supériorité des occidentaux tient en dernière analyse au capitalisme, c'est-à-dire à la longue accumulation de l'épargne. - Jacques Bainville
* Quand on ne connait pas tous les effets de l’intervention de l’Etat dans l’économie, alors le gouvernement doit s’abstenir d’intervenir - Jean Louis Caccomo
* Il y a deux manières de manipuler les gens. La première par de fausses vérités et la seconde par de vrais mensonges (Olivier Crottaz 1967-…)
* L'État, qui subsiste par l'impôt, est une vaste organisation criminelle, bien plus considérable et efficace que n'importe quelle mafia « privée » ne le fut jamais Murray N. Rothbard
* Si vous pensez que les gouvernements créent de graves problèmes, attendez juste de voir leurs solutions
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Ca tombe bien qu'ils empêchent les gens de partir en vacances puisque le tourisme (je sais il y a aussi les étrangers) est le premier poste du PIB.
Après ils pourront voter des taxes pour permettre aux gens de partir en vacances
Les entreprises françaises ne peuvent plus fabriquer autre chose que du luxe parce que toutes les autres activités ont été tuées avec les charges socialistes. Mais si maintenant on appauvrit les Français qui peuvent se payer des produits de luxe alors les entreprises qui les produisent pourront se délocaliser sans peine, il ne restera que les socialistes avec leurs idées fumeuses. Mais là pour le coût, nous serons tous pauvres et ça ira mal pour leur arrière train. Car les attentes des votants à gauche ont été exacerbées par les Hamon et consorts.
Mais attention, la gauche s'est trouvé un allié de poids en la personne de N Sarkosi qui va taxer les exilés fiscaux, les transactions financières, les hauts revenus (au delà de 250 000 euros par part), prélèvements sociaux de 11 % en 2007 à 13,50 % en 2011 et promis 15,50 % en 2012 puis la suite est à venir..
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Si Benoit Hamon connait les problèmes des riches c'est qu'il est riche.
S'il n'est pas riche, c'est ce qu'il ferait s'il était riche, alors "il taxerait les riches parcequ'il ne changerait pas de projet et irait au ski"
Je sui dans la définition de ce qu'ils nomment riches. Je change de projet quand celui que je poursuit n'est plus satisfaisant, rien ne sert de s'entêter quand on a tord. Je ne vais pas au ski.
Qu'est-ce qu'on peut dire comme conneries quand on est jaloux!!! Alors que le travail est une source immense de satisfaction et la rémunération qu'on en tire est la sanction de sa propre valeur ou réussite.
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Certains préjugés remarquables dans cet article
- rappelons une vérité de base :"vos" richesses, vous ne les avez pas crée à partir de rien, par vos seules compétences ou votre seul mérite, mais en profitant aussi du travail de vos employés et / ou d'infrastructures et de services publics. Il est donc tout à fait légitime qu'une part de ces richesses reviennent à qui de droit, à l’État. Il ne s'agit donc pas de vous les "confisquer", mais de reprendre un du : c'est le principe de l'impôt.
- La fiscalité ne consiste pas à prendre aux riches travailleurs pour donner aux pauvres oisifs (!). En France, ce sont les classes populaires qui payent le plus d'impôt/taxe en proportion de leur revenus, comme l'a montré Thomas Piketty (cf. son livre Pour une révolution fiscale). Le PS propose simplement de rétablir la progressivité de l'impôt.
- que les inégalités soient avantageuses à tous est une évidence. Personne ne le nie si ce ne sont quelques gauchistes. Ce qui pose problème est le niveau d'inégalité. L'accroissement constant des inégalités de revenus et patrimoine ces dernières décennies n'a pas du tout profité aux défavorisés.
il serait donc juste de diminuer les inégalités (non pas d'instaurer une égalité).
- quant à l'idée que toute une classe de la population serait simplement des assistés qui profiteraient de l'effort des honnêtes travailleurs, c'est une idée complètement déconnectée de la réalité, un mythe fondateur de la droite (remplit la même fonction que les mythes dans les sociétés traditionnelles). Nombre d'études montrent qu'il ne s'agit que d'un phénomène marginal; personnellement, tous les bénéficiaires du RSA que je connais soit cherchent du travail, soit sont en formation pour en trouver, soit ont déjà une activité utile à la société mais insuffisamment rémunérée.
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Et puis tiens, je vais me fendre d'un commentaire plus général sur cet article.
M. Dozoul, ce n'est pas la gauche qui n'aime pas les riches, ce sont tous les Français. Les Français n'aiment pas la richesse ostentatoire ; ils aiment que les riches, s'il y en a, se fassent discrets. C'est ce qui nous différencie des pays de tradition protestante, et notamment des Etats-Unis. Vous pourrez relire à ce sujet le magistral "L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme" de Max Weber.
C'est d'ailleurs ce que notre Président actuel n'a jamais compris, lui qui dès son élection se rendait au Fouquet's, lui qui quelques jours plus tard, alors qu'il parlait auparavant de se retirer dans un monastère pour "s'imprégner de la fonction", est allé se pavaner sur le yatch d'un sien ami ; lui qui arbore Rolex et autres signes ostentatoires de richesse. M. Sarkory, à la différence de ses prédécesseurs, ne comprend rien ni à la France (dont il ne connaît ni l'Histoire ni la culture, et s'en vante) ni aux Français (il ne connaît que les gens de son milieu social, n'est jamais sorti de Neuilly et n'a aucune attache provinciale). En bon parvenu, il lorgne de l'autre côté de l'Atlantique, où les riches sont "décomplexés". Il a cru que son arrivée marquait la fin d'une époque, celle du tabou de l'argent. Il a eu tort. On ne se bat pas contre 2.000 ans d'Histoire.
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Tristement vrai...
En 1938 Ludvig von Mises écrivait :"Dans l'ensemble, le résultat des étatisations et municipalisations fut qu'on dut subventionner les services au moyen de l'argent des contribuables... Le rendement des impôts prélevés sur l'économie privée se tarit. Aussi doit-on arracher à l'économie privée pour la rendre à l'État la propriété des entreprises capitalistes afin de lui permettre de couvrir les dépenses de ses propres exploitations au moyen du bénéfice de ces entreprises. C'est proprement renverser l'ordre des choses. Les difficultés financières proviennent précisément de ce fait que les subventions considérables exigées par les exploitations socialisées ne peuvent plus être fournies par l'impôt. Lorsqu'on aura socialisé toutes les entreprises, la mal aura sans doute changé d'aspect, mais, loin de l'avoir fait disparaître, on l'aura aggravé. L'infériorité de rendement des entreprises publiques ne sera sans doute plus visible dans un bilan de l'exploitation d'État. Mais les besoins de la population seront moins bien satisfaits. L'indigence et la misère, loin de diminuer, grandiront... Mais cette détresse provient précisément de ce que la socialisation a été poussée trop loin. Elle ne peut disparaître que si l'on prend à la propriété privée les exploitations socialisées. Le socialisme en est arrivé à un point où l'impossibilité technique de sa réalisation apparaît partout et où les plus aveugles doivent s'apercevoir qu'il conduit à la décadence de toute civilisation.
Il n'y a pas de choc gauche droite, il y a seulement un choc étatiste contre la liberté, selon Murray Rothbard
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Certes , mais l'état est putain des banquiers ploutocrates du système rotshildien des banques-centrales-qui-créent-l'argent-à-partir-de-l'air.

C'est la définition du fascisme selon son fondateur Benito Mussolini .

"Il serait plus approprié d'appeler le Fascisme Corporatisme parce qu'il s'agit d'une fusion entre l'Etat et la puissance des grandes sociétés" ...

Les théories économiques sont faussées et complètement dépassées .



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Je crois que l'expérience de la répartition du travail avec les 35 heures a été un grand succès pour la gauche jospiniennne, il faut continuer les expériences in vivo hallandaisiennes avec la répartition des richesses qui n'a jamais marché nul part, mais on va réessayer en France, on ne sait pas des fois que!!!
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petit témoignage personnel : j' ai passé fin décembre dernier, quelques jours à Courchevel en Savoie ; en fait c' était la première fois que je fréquentais une station de sport d' hiver ( et hormis un stage militaire que j' avais pratiqué chez les chasseurs alpins il y a environ 25 ans ) ; ça ne m' a pas coûté grand chose, hormis le voyage car j' étais invité par mon beau-frère, employé de la D.D.E. ; or, il m' a semblé que l' essentiel des vacanciers que j' ai eu l' occasion d' y côtoyer étaient par ordre de fréquence : 1 - des enseignants de l' éducation nationale, 2 - des fonctionnaires ou apparentés 3 - divers dont essentiellement des parisiens et des gens de la région...
Concernant les 2 premières catégories citées, ceux-ci m' ont bien paru représenter une très grande majorité des vacanciers ( et surtout beaucoup d' enseignants ), je suis donc très surpris car ces catégories socio-professionnels représentent me semble-t-il, le gros des bataillons électoraux "traditionnels" du Parti socialiste ( ...et pour causes ).
en définitive, il me semble donc que Benoît HAMONT promet de s' en prendre à ses propres électeurs.
surprenant non ?
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Surprenant en effet.
J'espère que vous avez pris un peu le temps de skier entre deux interviews de vacanciers pour savoir leur profession.
Ah mais excusez-moi, j'avais mal lu votre message ! Vous n'avez demandé à personne quelle était sa catégorie socio-professionnelle. Il vous a "semblé" et "paru" que vous n'étiez entouré que de fonctionnaires.
Monsieur Frédéric P., peut-on savoir à quoi l'on reconnaît un fonctionnaire aux sports d'hiver ?
Il a un accent particulier quant il s'exprime ?
Il dégage une odeur spéciale dans les téléphériques ?
Il a un planter de bâton différent des autres dans les virages ?
Il ne prend que des pistes rouges ?
Dites-moi...
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A tous ceux qui se chamaillent pour défendre les idées de la "Gauche" ou de la "Droite".

Vous seriez-donc des idiots utiles du système ?

La "Gauche" , comme la "Droite " suivent exactement le même programme d'asservissement de la nation à l'argent dette depuis la loi anticonstitutionnelle du 3 janvier 1973 , reprise par l'article 104 du traité de Maastricht , 123 du traité de Lisbonne et parachevé dernièrement par le MES.
Gauche et droite unis , copains comme cochons , pour vendre les biens nationaux , privatiser pour payer uniquement les intérêts de l'arnaque de la dette.

Et cerise sur le kloug , vendre 500 tonnes et ensuite nantir le reste de l'or de la France contre des dollars sortis d'une imprimante du FMI...

Vous auriez donc le système cérébral d'une huitre pour pas vous en apercevoir , car dans tous les cas , la France est désormais en récession .
Notre avenir c'est celui de la Grèce avec en prime la guerre civile par les millions d'immigrés économiques inassimilés totalement haineux du blanc et de la France , cinquième colonne voulue par le patronat pour faire baisser les salaires , soutenue socialement par la gauche et payée par nos impôts ou notre dette par tous les gouvernements successifs.
Un aller simple pour l'enfer à court terme .
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socialistes egalent voleurs, jaloux, egris,etc.... votez
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"On ne peut pas multiplier la richesse en la répartissant." - Mais l'on peut simplement la partager tout comme le temps de "tripalium". Parce que si vous n'avez pas la solution du plein emploi - qui n'existera plus ou alors que l'on me prouve le contraire - il va falloir songer à faire voter une loi pour tous ceux qui demain seront mis au chômage, ainsi que rétroactivement pour ceux qui y sont déjà depuis un bout de temps. Une loi permettant justement l'euthanasie de tous nouveaux chômeurs, de tous les "inutiles" de tous ces coupables d'y être... Et à ce que je sache ce ne sont pas les licenciés qui décident si le boulot va rester ou partir. Le système a prévu des stratégies pour s'en mettre toujours plus dans les poches avec de moins en moins de monde mais que fait-on de ceux qu'il met sur le carreau ? Est-ce à celui qui est licencié de porter le chapeau ? C'est lui le coupable alors qu'il ne maitrise rien ? Si il n' y a pas suffisamment d'emplois pour satisfaire tout le monde, ce serait de la faute de ceux que l'on licencie ? Ça n'a pas de sens... ou si il y a un sens qui est uniquement celui de détourner le regard des vrais tenanciers de ce monde, de leurs stratégies et à monter les différentes classes composants le Peuple les unes contre les autres... Alors soit nous partageons le temps de travail et la richesse produite par les petites mains (sans qui les grands patrons ne sont rien...) et nous assumons le fait qu'il n'y a pas de toute façon du boulot à plein temps pour tout le monde à 35 ou 40h/ semaine ou alors nous euthanasions tous les "inutiles", les "assistés", les "profiteurs". Il faut faire un choix, l'assumer et arrêter l'hypocrisie...
En 1793 soit il y a un peu plus de deux cents ans; nos aïeux rédigeaient une déclaration qui fut rejetée par le Directoire. A sa lecture on comprend vite pourquoi car les pouvoirs ne seraient pas où ils sont si nous nous en étions tenus à ces PRINCIPES. Cette déclaration faisait suite à la nouvelle trahison du Roi et tenait compte de l'expérience de cette dernière. Nos aïeux avaient compris beaucoup plus de choses que nous et je vous invite à la lire réellement : http://mjp.univ-perp.fr/france/co1793.htm
Tout y est et la vérité commence d'entrée avec le préambule qui nous montre qu'ils étaient en avance sur nous. On y trouve des PRINCIPES qui sont les fondations de notre Histoire et sur lesquels nous nous sommes assis pour nous vendre à la sacro-sainte idéologie consumérisme du Capitalisme. Extraits choisis :
"Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur, le magistrat la règle de ses devoirs, le législateur l'objet de sa mission.
"Article premier.
Le but de la société est le bonheur commun.
Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles.
Article 3.
Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi.
Article 4.
La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.
Article 5.
Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence dans leurs élections que les vertus et les talents.
Article 9.
La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.
Article 21.
Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Article 25.
La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.
Article 26.
Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier ; mais chaque section du souverain, assemblée, doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté.
Article 28.
Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures.
Article 30.
Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires ; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs.
Article 31.
Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.
Article 33.
La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme.
Article 34.
Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé ; il y a oppression contre chaque membre, lorsque le corps social est opprimé.
Article 35.
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
- Mais quelle intelligence; ils avaient déjà compris et tiré les leçons du passé... Et nous notre progrès consiste à faire bouger des écrans tactiles, à regarder le doigt lorsque le sage montre la lune et à nous diviser en oubliant les bases, les PRINCIPES qui ont construits notre Pays pour n'être plus que de vulgaires "cons-sots-mateurs" défendant bec et ongles l'idéologie qui creuse notre trou...
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Article 3.
Tous les hommes sont égaux par la nature

Comme disait Colluche : oui ! mais y'en a qui sont plus égaux que d'autres !

et va lui raconter ça .. à la nature !
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A l'auteur qui veut restaurer la Monarchie, je signale le fait que l'Etat aide les plus pauvres en France depuis Saint Louis.
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Vous avez raison mais la pensée socialiste s'est enrichie par les auteurs d'Alternatives Economiques qui pensent que celui qui s'est enrichi le doit aux infrastructureset au système éducatif français dont il a bénéficié pour pouvoir conduire ses affaires  Lire la suite
CLAUDE F. - 21/03/2012 à 17:36 GMT
Note :  1  0
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