Les esprits curieux ont regardé les taux d’intérêt sur les bons du trésor grecs approcher les 100% pour l’échéance d’un an, et 55% pour l’échéance à deux ans (en assumant que l’intérêt et le principal seront payés, mais ils ne le seront pas).
La Grèce sera à court d’argent le 17 Octobre, sauf à recevoir la prochaine tranche de financement de l’Europe, la sixième tranche pour un montant de 8 milliards d’euros. Sans ce versement, il manquera 1.5 milliards d’euros au trésor public grec pour continuer de fonctionner.
La perspective de la banqueroute s’est rapprochée hier, après que les banques grecques n’aient pas financé que 155 sur les 300 millions d’euros de bons du trésor mis en vente hier. Le message des banques est clair : elles refusent de financer les émissions futures de dette du gouvernement grec.
La gravité de la situation est soulignée par le fait que le gouvernement grec a stoppé tout paiement, à l’exception des salaires et des retraites. La Grece et l’europe feraient mieux de mettre rapidement en place un plan pour gérer les conséquences d’une faillite du pays ainsi qu’un retour de la Grece à la Drachme, sa monnaie précédente.
Je gage que la monnaie portera un nouveau nom.