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La liberté de la presse sous pression gouvernementale au Japon

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Publié le 18 juillet 2015
379 mots - Temps de lecture : 0 - 1 minutes
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Et l’Histoire continue de rimer.

« C’est avec une grande inquiétude que le club The Foreign Correspondents du Japon a reçu les déclarations faites à l’occasion d’une récente conférence par les législateurs du parti libéral démocrate concernant la liberté de la presse. Nous sommes particulièrement alarmés par les discours qui appellent à faire pression sur les corporations pour les forcer à retirer leurs publicités des médias, et à écraser les journaux d’Okinawa qui ne sont pas rattachés à un parti ou aux opinions du gouvernement.

Au cœur de la démocratie se trouve un système ouvert de presse libre, dont le rôle est de vérifier et de faire contrepoids face aux déclarations du gouvernement, et d’aider à informer et à débattre des affaires courantes. C’est la raison pour laquelle la liberté de la presse est protégée par la Constitution japonaise. Bien que le parti au pouvoir ait pris des mesures contre les législateurs impliqués et souligné son engagement à la liberté de la presse, ces commentaires et actions ont commencé à prendre une tournure inquiétante.

Plus notables encore ont été les récentes invitations de présentateurs à des réunions de parti pour remettre en question leurs commentaires et leurs rapports, et la lettre envoyée aux réseaux tokyoïtes à l’approche des élections de la Chambre Basse en décembre dernier, en faveur d’une couverture médiatique neutre et de l’établissement de règles de diffusion d’informations. Les évènements de la semaine dernière ont été plus alarmants encore, puisque les législateurs impliqués ont grandi sous le système démocratique d’après-guerre, et ont toujours connu une presse libre.

Le club The Foreign Correspondents du Japon a été établi en 1945 par des membres japonais et étrangers, et perçoit la liberté de la presse et l’échange libre d’information comme le point central de la protection du public face aux abus de l’Etat, du maintien du commerce et de l’amélioration de la compréhension mutuelle entre les cultures.

Dans ce contexte, nous demandons au parti au pouvoir et au gouvernement de ne pas prendre de mesures qui pourraient – ou pourraient sembler – affecter la liberté de la presse, et d’éduquer ses législateurs et fonctionnaires au sujet du caractère vital et constitutionnel de la presse libre au Japon. »

James Simms
Président
Club The Foreign Correspondents du Japon
July 2, 2015

 

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Jesse 13 abonnés
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Ce n'est pas seulement au Japon , la presse française a depuis longtemps abandonné sa liberté d'expression contre quelques subventions .....
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qui paye l orchestre choisi sa musique ................

" La presse libre n'existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi.
Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement.
Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils.
Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent.
Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous.
Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués ".

John Swaiton, l'éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu
A défaut d'éradiquer le problème, on peut diminuer ses conséquences:
en interdisant aux sociétés de presse le statut de SA.
+
en interdisant aux personnes morales l'accès à leur capital.
= seulement des personnes physiques identifiées

Elles gardent naturellement leurs dépendances et leurs opinions, mais au moins, le public sait à qui il a affaire.
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A défaut d'éradiquer le problème, on peut diminuer ses conséquences: en interdisant aux sociétés de presse le statut de SA. + en interdisant aux personnes morales l'accès à leur capital. = seulement des personnes physiques identifiées Elles gardent natu  Lire la suite
Pâris - 22/07/2015 à 11:04 GMT
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