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La menace fasciste III - Les huit points

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Extrait des Archives : publié le 09 mai 2013
1373 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
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Huit points distinguant une politique fasciste

 

John T. Flynn, tout comme de nombreux autres membres de la Vieille droite, était écoeuré par le fait que tout le monde semblait alors ignorer ce qui lui paraissait évident. En observant les batailles menées à l’étranger contre les régimes totalitaires, il put noter que les Etats-Unis avaient également adopté cette forme de régime qui a mis en place un contrôle des prix, un système de rationnement, de censure et de dictature exécutive, et même des camps de concentration pour des groupes entiers de personnes considérés comme représentant un danger potentiel pour la patrie.

 

Au cours de son étude, Flynn a pu relever huit points qu’il considère être les caractéristiques principales d’un Etat fasciste.

 

Je présenterai ces points ci-dessous, en les accompagnant de comparaisons avec l’Etat Américain d’aujourd’hui :

 

Point # 1 : Un gouvernement totalitaire ne connaît aucune limite à son pouvoir.

 

C’est un point très important. Il suggère que le système politique actuel puisse être qualifié de totalitaire. C’est là une remarque choquante que la plupart des gens décideront de rejeter. Ils pourront s’ils le veulent refuser cette caractérisation jusqu’à ce qu’ils soient pris dans les filets de leur Etat. S’ils le deviennent, ils découvriront bien vite qu’il n’existe effectivement aucune limite au pouvoir de l’Etat. Ils pourraient s’en rendre compte à n’importe quel moment, en faisant la queue à l’aéroport, en conduisant près de chez eux, ou en voyant leur entreprise déclarée contraire aux dispositions des agences du gouvernement. Nous avons le choix d’obéir au gouvernement ou d’être mis en cage. Peu importe à quel point vous avez l’impression d’être libre, vous ne serez toujours qu’à un pas de Guantanamo.

 

Je me souviens que dès les années 1990, Clinton avait commencé à suggérer que son administration se permettait certaines choses qu’elle ne devrait pas. Plus aucun membre du gouvernement n’irait aujourd’hui invoquer les contraintes de la loi pour justifier de ce qui peut et ne peut être fait. Aucun aspect de la vie n’est aujourd’hui libre du contrôle du gouvernement, bien qu’il nous soit parfois difficile de nous en rendre compte. Le système de santé est entièrement régulé, tout comme la nourriture que nous mangeons, nos moyens de transports, nos vêtements, nos produits ménagers, et même nos relations privées.

 

Mussolini expliquait lui-même les choses de la manière suivante : ‘Tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat’. Il disait également que ‘La caractéristique principale de la doctrine fasciste est sa conception de l’Etat, de son essence et de ses fonctions. L’Etat fasciste est un Etat absolu dont les individus et les groupes sont les relatifs’.

 

C’est là l’idéologie dominante dans les Etats-Unis d’aujourd’hui. Cette nation fondée par la Liberté a été kidnappée par le fascisme.

 

Point # 2 : un gouvernement fasciste est une dictature basée sur le principe de leadership.

 

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il existe aujourd’hui aux Etats-Unis un culte du chef unique. Il n’en est pas moins qu’une forme de dictature soit exercée sur le pays tout entier par un seul secteur du gouvernement. La branche exécutive du gouvernement s’est tant étendue au cours du siècle dernier que les discours à propos de revenus et de balances ne sont plus qu’une partie de rigolade. Ce que nos enfants apprennent en classe d’éducation civique n’a plus rien à voir avec la réalité.

 

L’Etat exécutif est l’Etat tel que nous le connaissons aujourd’hui, celui de la Maison Blanche. Le rôle des cours n’est que de renforcer le pouvoir exécutif, alors que celui de la branche législative est de ratifier les politiques employées par le pouvoir exécutif.

 

Ajoutons à cela qu’un pouvoir exécutif n’a pas uniquement à voir avec la personne qui semble être en charge du gouvernement. Le président n’en est que la parure, et les élections ne sont rien que des rituels tribaux auxquels nous nous adonnons afin de conférer quelque légitimité à cette institution. La réalité, c’est que l’Etat-nation vit et prospère en dehors de tout ‘mandat démocratique’. Il a le pouvoir de réguler chacun des aspects de notre vie, et le pouvoir diabolique d’imprimer autant de monnaie qu’il le désire pour financer son rôle exécutif.

 

Quant au principe de leadership, il n’existe de plus grand mensonge que celui décrétant que le nouveau président/Messie ait pour objectif de maintenir paix, égalité, et libertés humaines. L’idée est ici que la société dans son ensemble soit fâçonnée et contrôlée selon son bon vouloir – idée qui recquiert que vous oubliiez tout ce que vous savez de la réalité pour pouvoir y croire.

 

Les gens croient en ce mensonge. L’espoir de voir arriver le Messie a atteint son apogée avec l’élection du président Obama. A l’époque, la religion civique battait son plein. C’était un spectacle bien triste à voir.

 

L’autre grand mensonge qui est devenu commun aux Etats-Unis est l’idée qu’un nouveau gouvernement apporte une forme de changement. Cela n’a absolument pas de sens. L’Etat d’Obama est le même que celui de Bush, celui de Bush était le même que celui de Clinton, celui de Clinton était le même que celui de Bush père, et celui de Bush père était le même que celui de Reagan. Nous pouvons remonter ainsi tout au long des successions de diplomates, de bureaucrates, d’élites financières et de directeurs de la Fed. Ces successions n’ont rien à voir avec les élections, mais bel et bien avec la moralité.

 

Point # 3 : un gouvernement fasciste organise le système capitaliste autour d’une importante bureaucratie

 

Les Etats-Unis ont été placés sous une administration bureaucratique à partir du New Deal, qui fut lui-même inspiré du modèle bureaucratique de la première guerre mondiale. L’économie planifiée – que ce soit aujourd’hui ou du temps de Mussolini – requiert l’établissement d’une bureacratie. La bureaucratie est le cœur, les poumons et les veines de l’Etat. Afin de réguler l’économie, elle saigne la prospérité d’un milliard de petites coupures.

 

Cela n’est pas nécessairement synonyme de contraction économique, mais signifie un étouffement de la croissance qui serait autrement née sur un marché libre.

 

Où est donc notre croissance ? Où se trouve notre dividende de paix qui aurait dû nous être donné à la fin de la Guerre Froide ? Où ont bien pu s’envoler les fruits de l’incroyable capacité de production que nous a apporté la technologie ? Tout cela a été ingéré par la bureaucratie au contrôle de notre planète. Le monstre vorace auquel je fais référence ici est le Code Fédéral, le code permettant à des milliers d’agences d’exercer leur pouvoir policier pour nous empêcher d’être libres.

 

Comme Bastiat l’a autrefois dit : le coût réel de l’Etat est représenté par la prospérité que nous ne verrons jamais, les emplois qui ne seront jamais créés, les technologies auxquelles nous n’auront jamais l’accès, les entreprises qui ne verront jamais le jour, et le futur qui est volé d’entre nos mains. L’Etat nous a pillés de la même manière que l’aurait fait un cambrioleur qui se serait introduit chez nous en pleine nuit et aurait emporté avec lui toutes les choses que nous aimons.

 

Point # 4 : les producteurs sont organisés en cartels, à la manière du syndicalisme.

 

Le syndicalisme n’est que très rarement la forme sous laquelle nous nous imaginons notre structure économique actuelle. Souvenez-vous cependant que le terme syndicalisme signifie ‘contrôle des producteurs’. Il est différent du capitalisme. Il place le contrôle des structures de marché entre les mains des consommateurs. La seule question que doivent donc se poser les syndicalistes est de savoir quels producteurs profiteront de ce privilège politique : ce peuvent être les travailleurs, ou encore les plus grosses entreprises.

 

Au cours de ces trois dernières années aux Etats-Unis, nous avons pu voir d’importantes banques, firmes pharmaceutiques, compagnies d’assurance, banques de Wall Street et maisons de courtage profiter à nos dépens de privilèges très importants. Elles se sont toutes alliées à l’Etat afin de pouvoir continuer de vivre leur existence de parasite à nos dépens.

 

C’est ici l’une des expressions de l’idée syndicaliste qui a coûté à l’économie Américaine des trillions de dollars en vue de prévenir l’ajustement post-boom qui serait apparu si les marchés avaient été livrés à eux-mêmes. Le gouvernement a resseré son étreinte syndicaliste au nom du stimulus.

 A suivre

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Très intéressante lecture sur les État-Unis qui finalement dénonce la dérive de ce pays vers le fascisme avec une claire analyse, à ajouter que la garde nationale US a commandé récemment plus de munition de celle qui a été employé au Vietnam pour se préparer a une éventuelle soulèvement populaire. Pour l'Europe je suis convaincu que le même destin se prépare parce que c'est ainsi décidé par les anglo-saxons qui on décider de faire cette Europe fasciste, les derniers événements voir la Grèce et Chypre sont bien à indiquer que cette voie est toute tracée.

Les US fasciste qui a l'arrogance de mettre tous les citoyens du monde sous contrôle électronique démontre une fois de plus sont vrais visage fasciste ou la démocratie n'est plus que un lointain souvenir, quand la marionnette Obama (ironiquement prix Nobel) fait des déclarations ce sont des moments très dangereux pour la paix mondiale.
Bonne conclusion.
BYECOT
un gouvernement sociahaut organise le système capitaliste autour d’une importante bureaucratie
Première victime du programme de surveillance «Prism», la sphère privée est toutefois loin de susciter une levée de boucliers aux Etats-Unis; 56% des Américains sondés par le Washington Post associé au Pew Research Center estiment qu’il est acceptable que la National Security Agency (NSA), l’agence fédérale ultrasecrète chargée du renseignement vis-à-vis de l’étranger, accède aux relevés téléphoniques de millions d’Américains sur autorisation d’une cour agissant en vertu de la loi Foreign Intelligence Surveillance Amendments Act (FISA Accablé par plusieurs fuites indiquant la croissance spectaculaire de l’Etat policier, le président Barack Obama invoque la nécessité d’un équilibre entre sphère privée et lutte contre le terrorisme: «Il est important de reconnaître qu’on ne peut pas avoir 100% de sécurité et dans le même temps 100% ,,,,,,,de [respect] de la sphère privée et zéro inconvénient.. Il vient de prolonger pour cinq ans la loi autorisant une telle surveillance. Hormis une partie de la gauche du Parti démocrate et quelques libertariens, au Capitole, peu d’élus sont prêts à ériger la sphère privée en un principe tel qu’il serait en con­currence avec la sécurisation du pays. L’ennemi de la sphère privée, c’est le Patriot Act, la loi antiterroriste adoptée en octobre 2001. Selon eux, son article 215 est formulé de façon suffisamment vague pour permettre tous les abus!!! de la part du gouvernement.Dans l’affaire de la NSA, si le gouvernement américain semble faire peu cas de la sphère privée, les sociétés internet de la Silicon Valley apparaissent également comme les fossoyeurs de la protection de ce droit individuel garanti par le 4e amendement de la Constitution américaine. Facebook le stipule clairement: «Nous utilisons les informations [mises en ligne par l’utilisateur] pour prévenir des activités potentiellement illégales.» La société de Mark Zuckerberg exige aussi des utilisateurs qu’ils acceptent que leurs données soient «transférées et stockées aux Etats-Unis». Microsoft, qui fut la première à participer au programme de surveillance «Prism», vient de lancer une campagne de publicité affirmant «la protection de la sphère ­privée est notre priorité». Après le scandale provoqué par ­Edward Snowden, la confiance des consommateurs pourrait s’éroder. Stéphane Bussard

ILS font ce qu'ils veulent ..
Mais pas chez nous !!!
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@Marc gagne sa vie en spéculant, ce que vous écrivez ici même est contrôlé par PRISME, ne soyez pas naïf.
Je les emm. pour rester poli .
Mon argent a été gagné honnêtement par mon travail et
mon Gouvernement respecte les Retraités ...
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Pour seulement mieux les emm.. utilise TOR sur ton ordinateur.
Je tape à 1 doigt tu sais ...
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Pour seulement mieux les emm.. utilise TOR sur ton ordinateur. Lire la suite
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