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Les origines socialistes des jardins d’enfants

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Extrait des Archives : publié le 13 janvier 2014
1104 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Fondamental







Aujourd’hui, la plupart des écoles, qu’elles soient publiques ou privées, ont un jardin d’enfants. Les jardins d’enfants font désormais partie de la vie éducative de notre pays ainsi que d’autres.


Mais cela n'a pas toujours été le cas. Lorsque j’allais moi-même à l’école publique, au milieu des années 1940, il n’y avait pas de jardin d’enfants. Je suis sûr que certaines écoles en avaient, mais ce n’était pas le cas de toutes.

Ils n’étaient pas encore devenus chose commune, bien que leurs promoteurs travaillaient déjà sur le projet avec beaucoup de zèle. Et leurs efforts semblent avoir porté leurs fruits. Les jardins d’enfants font aujourd’hui tout autant partie de la vie scolaire que la classe de cinquième.


J’ai par le passé écrit quelques articles et une série de livrets sur le sujet de l’origine des écoles publiques, ou gouvernementales, aux Etats-Unis. Ces ‘institutions de l’apprentissage’ ont une histoire qui n’est jamais ouvertement discutée dans le détail. Nous voyons souvent les noms des fondateurs et des promoteurs des écoles de l’éducation publique mentionnés dans des articles et des essais, mais nous ne savons rien de ces personnes ni de ce en quoi elles croyaient vraiment. Une majorité des éducateurs ne veulent pas que nous le découvrions.


On nous dit qu’Horace Mann, le ‘père de l’école communale’, faisait partie des plus zélés de ses promoteurs. On nous dit qu’il a travaillé dur pour que l’école devienne obligatoire parce que le manque d’éducation l’inquiétait beaucoup. Nous entendons parler de Robert Owen, un ‘philosophe et pédagogue’ qui a promu l’éducation publique. C’est là tout ce que la plupart des sources nous disent de ces hommes. Nous n’apprenons jamais réellement pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait. Et nous ne sommes pas supposés demander.


La plupart des gens n’apprennent donc jamais qu’Horace Mann était un unitaire qui niait le caractère divin de Jésus Christ, un homme qui détestait l’influence que les écoles religieuses Calvinistes ont eue sur la Nouvelle-Angleterre au point d’inventer un nouveau système d’éducation aux antipodes de ce qu’elles enseignaient.


Beaucoup ne sauront jamais que Robert Owen, ‘philosophe et pédagogue’, était un socialiste et un athéiste qui ne croyait pas en l’idée que les péchés d’un homme puissent être à l’origine des problèmes de l’humanité, mais que ces derniers proviennent de leur environnement. En apportant un environnement scolaire adapté par le biais d’écoles publiques, tous ces problèmes seraient réglés. Les unitaires et les socialistes travaillaient main dans la main au développement d’un enseignement public et s’opposaient à des écoles et une éducation religieuse. Et, malheureusement, les Chrétiens ont acheté leur idée.


Pour ce qui concerne les jardins d’enfants, Wikipédia nous apprend qu’Elizabeth Peabody a fondé, en 1860, les premiers jardins d’enfants anglophones aux Etats-Unis après avoir visité Watertown, dans le Wisconsin. Ce que cette source manque de mentionner est qu’Elizabeth Peabody était la belle-sœur de l’unitaire Horace Mann. Pourquoi madame Peabody a-t-elle visité Watertown avant de lancer son jardin d’enfants ? Elle y est allée parce que le premier jardin d’enfants du pays y avait été établi par Margarethe Meyer-Schurz en 1856. Les classes du jardin d’enfants de Watertown étaient conduites en Allemand, mais la sœur de madame Schurz avait aussi fondé le premier jardin d’enfant à Londres, en Angleterre. Si le nom de Schurz vous est familier, c’est parce qu’il le devrait. Margarethe Schurz était la femme de Carl Schurz, l’un des révolutionnaires socialistes venus s’installer aux Etats-Unis après qu’aient échoué les révoltes socialistes en Europe en 1848.


Vous pourrez en apprendre plus sur son mari, Carl, dans le livre Lincoln’s Marxists (éditions Pelican), que Donnie Kennedy et moi-même avons coécrit. Mr. Schurz était l’un des plus proéminents ‘quarante-huitards’ à être venus s’installer aux Etats-Unis à la suite de l’échec de la mise en place du socialisme en Europe. Ces hommes sont venus ici pour accomplir ce qu’ils n’étaient pas parvenus à accomplir en Europe. Avant la fin de sa carrière illustre, Schurz est devenu Ministre de l’Intérieur sous l’administration Hayes. Comme vous pouvez le constater, aux Etats-Unis, le socialisme paie !


Un article publié par Ann T. Allen sur http://www.ohio.edu/ indique que : ‘les jardins d’enfants, bien qu’ils n’étaient au départ que peu populaires, ont gagné l’intérêt des réformateurs libéraux qui, à la suite de la révolution de 1848, cherchaient de nouvelles méthodes d’enseignement. 31 jardins d’enfants furent fondés dans des villes Allemandes, bon nombre par des organisations de femmes, entre 1848 et 1852. Les femmes qui s’occupaient de ces institutions exprimaient l’esprit utopique de l’époque en se dévouant à un combat contre les différences sociales… Le mouvement des jardins d’enfants a aussi influencé l’expérience la plus radicale en matière d’éducation des femmes de la période révolutionnaire’.


Le vrai élan du mouvement des jardins d’enfants est venu de Friedrich Froebel (1782-1852). R. J. Rushdoony, dans son livre intitulé The Messianic Character of American Education, dit de Froebel que ‘la tête de tout cela, Friedrich Froebel, bien avant Darwin, non seulement croyait en l’évolution cosmique mais percevait l’éducation comme un élément majeur de la continuité de ce processus. Pour lui, l’univers tout entier était un organisme vivant, dont l’unité est appelée Dieu’. Voici une idée bien unique pour l’un des principaux déclencheurs du mouvement des jardins d’enfants – un évolutionniste d’avant Darwin ! L’univers, et son évolution, est Dieu ! Vous ne pensez tout de même pas qu’une telle idée aurait pu être transmise à un élève ou un professeur…


Sans surprises, le mouvement des jardins d’enfants a fini par être associé en Europe avec les mouvements féministes radicaux qui étaient eux-mêmes liés aux révoltes socialistes de 1848 en Europe (voir Addendum III, Socialist Influence on Feminism, page 307 de Lincoln’s Marxists). Avec un tel bagage socialiste, il ne devrait pas nous surprendre qu’en Prusse, le gouvernement qui a étouffé les révoltes de 1848 ait mis en place une loi dès 1851 qui interdisait les jardins d’enfants inspirés par Froebel. Karl von Raumer, Ministre Prusse de la Culture et de l’Education, condamnait l’idée des jardins d’enfants comme promouvant un ‘centre de subversion athée et socialiste’. Je me demande où il a déniché cette idée. Les autres états Allemands ont rapidement suivi l’exemple de la Prusse.


Puisqu’il ne leur était plus possible de promouvoir les jardins d’enfants en Allemagne, les ‘quarante-huitards’ les ont exportés aux Etats-Unis pour y développer leur agenda socialiste, et nous les avons finalement acceptés de la même manière que nous avons accepté le reste du système scolaire publique.


Ne soyez pas surpris de voir que vos livres d'histoire manquent de mentionner tout ça. Vous n’êtes pas supposé le savoir, et nos ‘dirigeants de l’enseignement’ préfèreraient que vous ne le sachiez jamais.

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Tout ce que vous ne voulez pas savoir, mais que vous devriez connaitre. Et une fois que vous savez, vous vous rendez compte que vous ne pouvez rien y changer.
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j'ai envie de dire
Et alors?
"Karl von Raumer, Ministre Prusse de la Culture et de l’Education" ..... Tiens, une idée à creuser ! Quand on voit le niveau global d'inculture de nos minots après leur scolarité, on se demande si effectivement il ne faudrait pas faire l'économie d'un ministre et regrouper culture et éducation nationale.
Les ministres chargés des écoles publiques s'appellent toujours "Kultusminister".

Ministre du cultivage, de la culturation, de la cultivation...
En gros, l'école, ça sert à devenir cultivé... !
Précisément c'est de l'autre culture qu'il parle : l'agriculture.
L'état élève son troupeau et l'exploite ensuite.
Les écoles publiques sont des élevages de fachos.
Les jardins publics avaient pour but de séparer les enfants de leurs parents de la même façon qu'aujourd'hui les enfants restent à l'école le mercredi apm pour faire des activités périscolaires.
Les socialistes doivent formater les enfants dès le plus jeune âge pour inventer leur homme nouveau. J. Goebels, un des plus fameux, était ministre de la propagande mais aussi ministre de l'éducation nationale.
Le fascisme est avant tout le culte de l'état.
L'homme nouveau des socialistes n'est pas libre.
Ces jardins d'enfants ont été créés pour palier aux insuffisances des parents jugés indignes et déformés par l'ancien système, seul le socialo-communisme permet l'éducation selon les préceptes du parti.
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Précisément c'est de l'autre culture qu'il parle : l'agriculture. L'état élève son troupeau et l'exploite ensuite. Les écoles publiques sont des élevages de fachos. Les jardins publics avaient pour but de séparer les enfants de leurs parents de la même f  Lire la suite
Pierre70 - 15/01/2017 à 14:45 GMT
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