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Si
les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et
monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain
matin.
Henry Ford
PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN
DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE
Je
crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos
libertés qu'une armée debout.
Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation.
Thomas
Jefferson, troisième président des Etats-Unis
LA
QUASI TOTALITE DE LA MONNAIE EN CIRCULATION EST CREE PAR LES BANQUES PRIVEES
SEUL, L’ ETAT DEVRAIT AVOIR LE DROIT DE BATTRE
UNE MONNAIE QUI SERAIT GAGEE SUR LES RICHESSES QU'ELLE PERMET D' ECHANGER
Dans
son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le
système bancaire est identique à la création de monnaie
par des faux-monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes
résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent
sont différents. Maurice ALLAIS, prix Nobel d’économie
LES
BANQUIERS, DES ORFEVRES EN LA MATIERE
Aujourd’hui, on croit encore que les banquiers utilisent l’argent
des dépôts des leurs clients pour faire des prêts aux
demandeurs de crédit. En réalité, comme les
orfèvres du Moyen-Age et de la Renaissance, nos banquiers modernes
créent purement et simplement de l’argent à partir de
rien (ex nihilo), pour le vendre en tant que crédit.
Au
Moyen-âge, initialement, l’orfèvre, garde l’or des
autres dans son coffre, contre un reçu. Avec le temps, les clients en
arrivent à utiliser ces reçus comme monnaie
d’échange.
L’or, étant rarement réclamé, les orfèvres
en profitent pour le prêter, contre intérêt, en
échange d’un certificat. Finalement, ils prennent la très
mauvaise habitude d’émettre plus de certificats qu’ils
n’ont de réserves. Par contre, ces certificats doivent
être remboursés avec intérêts. De cette fabuleuse
escroquerie est né notre système de création
monétaire.
Aujourd’hui,
l’équivalent de 90% de l’argent déposé dans
une banque peut être créé sous forme de crédit. A
10% près, les crédits semblent équilibrés par les
dépôts. Sauf, que tout crédit par un simple jeu
d’écriture, devient lui même un dépôt.
A partir de ce dépôt, les banques s’arrogent le droit
d’ouvrir un nouveau crédit à hauteur de 90 % de ce
deuxième dépôt, et ainsi de suite. Un nouveau
dépôt cachant un nouveau crédit, pareil aux
poupées russes…Si bien qu’avec 1000 Euros de dépôt
dans une banque, l'ensemble du système bancaire (toutes les banques)
fabriquera 7000 Euros de fausse monnaie sous forme de crédits.
D’où un enrichissement considérable, de par les
intérêts perçus.
UN
ECHANGE INEGAL : DE VRAIES RICHESSES CONTRE DE LA FAUSSE MONNAIE
La monnaie ne devrait être que le témoin de
l’échange, et un témoin, par principe, ça ne
s’achète pas. Chez le boulanger, pour un euro,
j’échange une partie de mon activité professionnelle
contre une baguette. La pièce de monnaie n’est pas une richesse
mais la mesure d’une fraction de mon travail producteur. Ce n’est
pas la chaîne d’arpenteur qui fait la richesse d’un paysan,
car, sans la terre et le travail du paysan la chaîne d’arpenteur
n’est rien. Ce n’est pas le compteur qui fait la vitesse
d’une voiture, mais la puissance de son moteur.
Un
billet de cinq euros, intrinsèquement, n’a pas plus de valeur
qu’un billet de cent euros, même quantité de papier,
d’encre et de travail humain. Pas plus de valeur qu’un tract
publicitaire.
Dans
la réalité, la monnaie n’intervient qu’au moment
où un produit change de main, change de propriétaire, et
à ce moment là, seulement. Le salarié, quand il
travaille, utilise des outils, une machine, son savoir faire, des
connaissances, jamais d’argent. Le paysan échange de
l’argent contre un tracteur, mais quand il laboure son champ, il
n’utilise pas de monnaie, non, il utilise son tracteur.
Derrière toute création de richesses, licites ou illicites, il
n’y a que le travail des hommes.
LES
MACHINES N’ONT TOUJOURS PAS DE POUVOIR D’ACHAT
Pour baisser les prix et vendre en plus grande quantité, les
industriels remplacent les hommes par des machines. Mais les machines
n’ont ni désir, ni pouvoir d’achat. Plus on licencie, plus
on fait baisser le pouvoir d’achat global et les marchandises
s’accumulent dans les vitrines devant des porte-monnaies
vides. Les hommes d’affaires entretiennent ainsi la misère dans
un monde d’abondance.
L’intérêt
de la dette liée aux investissements représente, en moyenne,
40% du prix d’une marchandise hors taxe. Le traité de Maestricht fait obligation aux états
européens de n’emprunter qu’auprès des banques
privées, ainsi 75% de nos impôts directs remboursent les
intérêts de la dette publique.
CES
BANQUES PRIVEES QUE L’ON CROIT NATIONALES
Banque de France, Banque d’Angleterre, Federal
Reserve US, malgré leur nom, ne sont que des banques privées
dont le seul but est de faire du profit. Au nom du remboursement des
intérêts de la dette, les banquiers nous entraînent vers
un productivisme effréné, pain ou bombes, viande ou drogue,
qu’importe, il faut produire quel qu’en soit le coût
humain, pollution, misère sociale. La monnaie, formidable invention,
pour dépasser le troc et faciliter les échanges, a
été transformée en fausse marchandise qu’on doit
acheter contre du vrai travail.
Résultat, l’endettement ne s’arrête jamais,
puisqu’il faut rembourser par les fruits d’un travail, des
intérêts correspondant à de la fausse monnaie. Quand le
client trop endetté n’arrive plus à rembourser, le banquier
s’empare de ses biens. Un système politique protégeant ce
racket, a été mis en place. Les intérêts de la
dette ont fait du banquier, véritable seigneur de la monnaie, un
féodal qui dispose du travail des autres. David Rockefeller, ne
disait-il pas ?: quelque chose doit
remplacer les gouvernements, et l'industrie privée me semble
l'entité adéquate pour le faire.
ENDETTEMENT
INFINI, GUERRE SANS LIMITE
Un endettement infini dans un monde fini, pareil à un gaz
comprimé dans un espace trop restreint, ne peut que provoquer des
explosions. Pour récupérer les intérêts dus aux
sommes empruntées, les chefs d’entreprise sont à la
recherche permanente du pouvoir d’achat et donc de consommateurs
potentiels. Ils nous entraînent dans une spirale infernale de chômage,
d’exclusion, de délocalisations et de guerres, dans le seul but
de se tailler des parts de marché génératrices de
profit.
ET
SI ON ORGANISAIT DES FORUMS…
GUERRE, MISERE et INTERETS BANCAIRES…
Allons
poser des questions dans les banques. Invitons des banquiers dans les
écoles, les entreprises et les quartiers, organisons des débats
contradictoires. Interpellons les hommes politiques afin qu’ils se
positionnent clairement.
Et que le ministère de l’Education Nationale remplisse enfin une
page laissée désespérément blanche dans les
manuels scolaires. Que la vérité éclate au grand jour.
Alain
VIDAL, instituteur à Nantes, adhérent Attac 44, le 16-05-04
SOURCES
:
Un regard citoyen sur l’économie, A.J HOLBECQ.
La Grande Relève, Jacques DUBOIN
…et un désir d’expliquer simplement à des
élèves de l’école primaire, d’où
vient l’argent ?
Alian Vidal
www.libertaire.free.fr
Copyleft : Texte original à http://1libertaire.free.fr/FausseMonnaie.html
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