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Qu’a dit Janet Yellen à M. Obama ?

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Publié le 19 avril 2016
697 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Article du Jour

Le Président Barack Obama et le Vice-président Biden ont cette semaine organisé une réunion secrète avec la directrice de la Réserve fédérale, Janet Yellen. Selon la déclaration longue d’un paragraphe publiée par la Maison blanche à la suite de la réunion, Obama et Biden auraient simplement « échangé des notes » quant à l’économie et au progrès de la réforme financière. Parce que la réunion s’est déroulée à huis clos, le peuple des Etats-Unis n’a aucun moyen de savoir ce qui a véritablement été discuté.

La réunion secrète de Yellen à la Maison blanche a fait suite à une réunion d’urgence du directoire de la Réserve fédérale. La Fed a ensuite organisé une autre réunion privée dans le but de débattre des réformes bancaires. Ces réunions secrètes font suite aux estimations par la Banque de réserve fédérale d’Atlanta d’une croissance du PIB de 0,01% au premier trimestre, un taux très proche de la définition officielle de la récession.

La véritable raison de ces réunions pourrait tout à fait être un mouvement de panique face à la possibilité que l’explosion de création monétaire générée par la Fed ces huit dernières années ait non seulement pu manquer de raviver l’économie, mais soit aussi à l’origine d’un nouvel effondrement imminent des marchés.

Les politiciens et économistes de l’établissement trouvent les échecs de la Fed déroutants. Selon le paradigme keynésien qui domine encore la pensée des décideurs politiques, la création monétaire de la Fed aurait dû produire une croissance si robuste que les taux d’intérêt devraient aujourd’hui grimper pour empêcher l’économie de « surchauffer ».

La réponse apportée par la Fed à ses échecs est de trouver d’autres moyens d’injecter de la monnaie dans l’économie. Elle considère donc aujourd’hui l’adoption de taux d’intérêt négatifs. Les taux d’intérêt négatifs sont une taxe cachée sur l’épargne. Ils pourraient nous donner, sur le court terme, une illusion de croissance, mais en décourageant l’épargne, ils génèreront de terribles dommages économiques futurs.

Alors même que Yellen admet ne pas avoir laissé de côté la possibilité de taux d’intérêt négatifs, elle-même et d’autres membres de la Fed promettent encore de faire grimper les taux avant la fin de l’année. La Réserve fédérale a besoin de promettre des hausses de taux futures afin d’empêcher les investisseurs nerveux de fuir les marchés américains et de remettre en cause le rôle du dollar en tant que devise de réserve internationale.

La Fed peut pour le moment continuer de dormir sur ses deux oreilles au travers de ses promesses de hausses des taux, mais ses politiques finiront par causer une crise majeure du dollar. En revanche, une hausse des taux pourrait également présenter de gros problèmes économiques. Une hausse des taux d’intérêt porterait atteindre aux millions d’Américains qui possèdent aujourd’hui un prêt étudiant, une carte de crédit ou toute autre forme de dette. Près de 40% des Américains qui ont contracté un prêt étudiant font aujourd’hui défaut de leur dette. Si les politiques de la Réserve fédérale venaient ajouter à leur fardeau, le nombre de défauts augmenterait encore et pourrait faire éclater la bulle sur les prêts étudiants.

En faisant grimper le coût d’emprunt du gouvernement fédéral, une hausse des taux d’intérêt rendrait aussi plus difficile pour le gouvernement fédéral de rembourser sa dette. Une hausse du coût de la dette fédérale pèserait lourd sur le peuple américain, et pourrait être la goutte d’eau qui fera enfin déborder le vase pour forcer les Etats-Unis vers une crise financière à la grecque.

L’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui la Réserve fédérale est un signe de l’approche d’un effondrement inévitable du système fiduciaire. A moins que des mesures soient prises immédiatement pour faciliter cette transition, cet effondrement pourrait apporter avec lui une catastrophe économique pire encore que la Grande dépression. Ceux d’entre nous qui le savent devraient redoubler d’efforts pour répandre la parole de la liberté.

Si nous y parvenions, nous pourrions enfin forcer le Congrès à gérer correctement cette transition en commençant par réduire toutes les dépenses nécessaires et lancer un audit des réserves de la Fed. Nous pourrions aussi nous assurer à ce que la crise qui approche fasse s’effondrer non seulement la Fed, mais l’Etat belliciste et providence tout entier.

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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