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Sommes-nous à l’ère de Big Brother ? Réponses à la FreedomFest de Las Vegas en juillet

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Publié le 19 mai 2014
790 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
( 6 votes, 4,5/5 ) , 3 commentaires
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

Le roman de George Orwell 1984 fait un grand retour en force ces derniers temps. L'auteur y dépeint une société future dans laquelle les citoyens sont contrôlés par un pouvoir qui voit tout et qui sait tout, dénommé « Big Brother ». Depuis le scandale de la NSA, révélé par Edward Snowden, nous sommes avertis qu’une surveillance généralisée de la vie privée des citoyens a été mise en place dans l’ombre, non seulement aux États-Unis mais partout dans le monde. Le fait est sans précédent et s’appuie sur la puissance des nouvelles technologies. Le cauchemar d'Orwell est-il devenu réalité ? Faut-il s’en inquiéter ? L’État n’est-il pas censé être le gardien bienveillant de notre sécurité ?

Du 9 au 12 juillet, se tiendra à Las Vegas un grand rassemblement libertarien sur ce sujet : la FreedomFest. En effet, cette année, le thème du festival sera « Big Brother », en référence au roman de George Orwell. « Is Big Brother Here? » (Big Brother est-il là ?)

  • Faut-il sacrifier la liberté à la sécurité ?
  • La sphère privée peut-elle résister à son invasion par la sphère publique ?
  • La fin justifie-t-elle les moyens ?
  • La raison d'État est-elle légitime ?

Telles sont les questions qui seront posées au cours de trois jours intenses de débats et de conférences, avec une centaine d’exposants. Fondée et produit par Mark Skousen, ancien président de la Foundation For Economic Education (FEE), la FreedomFest invite les plus brillants esprits du monde entier à se rencontrer et à élaborer des stratégies pour l’avenir de la liberté. 

Ce festival indépendant et non partisan n'est affilié à aucune organisation religieuse ou politique particulière. Une conviction philosophique commune anime toutefois les participants : une société libre, prospère et pacifique doit être construite autour de l'échange volontaire plutôt que sur la relation inégale entre un pouvoir centralisé et des citoyens dépendants. Plus de responsabilité individuelle et moins d’État, tel est le credo des libertariens.

À la lumière de ce credo, seront examinées également les grandes questions économiques et politiques de notre époque : 

·         « Les think tanks font-ils la différence ? » avec John Allison (Cato), Grover Norquist (Americans for Tax Reform), David Nott (Reason), et Darcy Olsen (Goldwater Institute). 

·         « Le salaire minimum, est-il bon ou mauvais pour les travailleurs ? » avec le Professeur Jeff Waddoups (Université de Las Vegas) vs Mark Skousen (Université Chapman).

·         « Faut-il défendre un impôt progressif ou un impôt à taux unique ? » Lanny Ebenstein (Université de Santa Barbara) versus Steve Moore (Heritage) et  Dan Mitchell (Cato Institute).

·         « Les inégalités sont-elles bonnes pour la société ? » avec John Mackey, pdg de Whole Food Market.

·         « Orwell et Huxley étaient-ils trop optimistes ? » par Mark Littlewood, président de l'Institut des Affaires Economiques (IEA) à Londres.

·         « Saint- Augustin versus saint Thomas d'Aquin : qui a gagné en Occident ? » par Tom Palmer (Atlas Network).

·         « Confucius était-il libertarien ? » par Keli'i Akina (Hawaï)

Atlas Shrugged III en avant-première

Parmi les événements exceptionnels de cette rencontre, il y aura une grande avant-première : la projection de la 3ème et dernière partie d'Atlas Shrugged, le film adapté du célèbre roman d'Ayn Rand . Elle aura lieu lors de la pré-conférence, le mercredi 9 après-midi, au cours du gala d'ouverture de la FreedomFest dans la grande salle de bal (Celebrity) de l'hôtel Planet Hollywood sur le Strip.

John Stossel, le présentateur de Fox Business, accueillera l'événement et présentera le film. Après la projection, il interviewera les producteurs et les acteurs.

Ensuite, pendant 3 jours, se tiendront de grands débats (7 ou 8 panels en simultané) autour de sujets divers allant de l'économie à la politique étrangère en passant par les nouvelles technologies, les arts et la culture. 

Pour le centenaire de la Grande Guerre, plusieurs conférences sont prévues. L’historien H.W. Brands (Université du Texas) interviendra sur le thème : « La guerre qui a mis fin à la paix » et Tom Palmer sur : « Les idéologues de la guerre et la réponse libertarienne ».

Également éducative et divertissante, la FreedomFest abordera les sujets suivants : 

·         « Comment séduire la génération Y et gagner l'avenir ! » avec Matt Welch et Nick Gillespie du magazine Reason

·         « Démographie : pourquoi l'avenir est favorable à la liberté » avec Emily Ekins.

·         « Big Brother Smackdown : comment les nouveaux médias combattent l'État de surveillance ».

·         « Comment la Loi sur les espèces en voie de disparition nuit aux animaux en voie de disparition », avec Brian Seasholes.

Une vidéo pour présenter l’événement (http://vimeo.com/70558676) résume bien les enjeux philosophiques et politiques de la surveillance généralisée. 

Un aperçu de l'agenda : http://freedomfest.com/blog/2014/04/25/whattoexpect

 

 

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Damien Theillier est professeur de philosophie. Il est l’auteur de Culture générale (Editions Pearson, 2009), d'un cours de philosophie en ligne (http://cours-de-philosophie.fr), il préside l’Institut Coppet (www.institutcoppet.org).
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Dans le livre d'Orwel il n'y a pas eu d'Edward Snowden. Sa dénonciation de la NSA changera-t-ellel qqch pour nous ?????
Le Snowden de 1984 s'appellait Orwel George ;- ))
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Elle ouvre les yeux monsieur Merisier.
Moi je me méfie des ces grosses sociétés informatique, américaines tout particulièrement.
La mode du cloud me semble très dangereuse également, plus rien chez soi et tout dans le nuage, faux pas rêver rien n'est secret pour l'hébergeur, et avec Mr Snowden on voit bien que les états deviennent de plus en plus inquisiteurs et liberticides, pour les us c'est certain.
bien à vous.
Braxon
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Elle ouvre les yeux monsieur Merisier. Moi je me méfie des ces grosses sociétés informatique, américaines tout particulièrement. La mode du cloud me semble très dangereuse également, plus rien chez soi et tout dans le nuage, faux pas rêver rien n'est sec  Lire la suite
Braxon - 21/05/2014 à 18:25 GMT
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