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SOPA : les Américains ne rigolent pas avec la liberté !

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Publié le 18 janvier 2012
458 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes
( 7 votes, 3,9/5 ) , 4 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Si vous êtes Français, vous avez entendu parler de HADOPI, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, une loi qui vise, en principe, à protéger le droit des créateurs en empêchant le téléchargement gratuit des œuvres couvertes par le droit d’auteur. En France, HADOPI a été adopté en 2009 dans une espèce d’indifférence générale, seul le Conseil Constitutionnel s’étant montré quelque peu sourcilleux sur certaines implications. Ceux qui téléchargent à l’œil des choses qui valent de l’argent, seront cloués au pilori, et pire encore – pour autant qu’on les pince.


Il est question en ce moment d’introduire aux États-Unis, l’équivalent d’une HADOPI, sous le nom de Stop Online Piracy Act (SOPA), et les Américains qui, comme chacun le sait, ont bien davantage la tête près du bonnet que les Français, crient au meurtre et à l’assassin. C’est une levée de boucliers quasi unanime, où l’on trouve réunis, excusez du peu : Google, Facebook, Yahoo, Twitter, eBay, AOL et Wikipedia.


Vous connaissez l’histoire de la grenouille dans la marmite, qui se laisse cuire sans broncher, pour autant que la température monte insensiblement ? Eh bien, les Américains sont de moins bonnes grenouilles à ce point de vue que les Français – ce qui est tout à fait logique si l’on pense que les Français sont appelés Froggies (grenouilles) par les Américains.


C’est au point que Wikipedia (version anglaise) lance la grève générale demain pour toute la journée pour protester contre l’atteinte aux libertés. Si vous voulez savoir (en anglais) qui est Franklin D. Roosevelt, vous avez tout intérêt à vous informer ce soir avant minuit (heure de Washington), parce qu’après, ce sera trop tard pour vingt-quatre heures.


Jimmy Wales, le patron de Wikipedia, a déclaré : « L’une des choses que nous avons apprises récemment durant le printemps arabe est que l’internet est un instrument puissant et efficace permettant à l’opinion publique de s’organiser et de faire entendre sa voix ». Comme c’est bien dit ! Go Jimmy ! Go, go, go !


Il peut paraître paradoxal que les marchands aient pu prendre le pouvoir sur l’internet sans coup férir en France, alors qu’aux États-Unis ils s’apprêtent à prendre au contraire une volée de bois vert dans les jours qui viennent, mais que voulez-vous, on vit une époque curieuse où le paradoxe est au pouvoir !


(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


 

 

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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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Wikipedia devrait déjà faire régner la liberté sur leur site avant de s'occuper du net, ça fait maintenant la deuxième fois que le profil de François Asselineau est supprimé, alors qu'il est candidat à la présidentielle de 2012, étrange non ?
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et à qui appartient Wikipedia ? :)
Evaluer :   1  0Note :   1
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Wikipédia n'est pas un espace public, mais est la propriété de Wikimédia, qui laisse donne un accès aux contributeurs de modifier leur site.
Ils ont le droit de refuser à quelqu'un de faire des modifications s'ils le veulent, tout comme vous pouvez refuser qu'un voisin entre chez-vous et fasse un tag sur le mur de votre salon.

Actuellement, la technologie nous a porté dans un conflit entre le principe artificiel de propriété intellectuelle[*] et la liberté d'échange et d'expression.

Faut-il remettre en question la liberté ou la propriété intellectuelle ?


[*]Car bien que l'on puisse reconnaitre la paternité d'une idée, on ne peut pas s'en accaparer, la cloturer, ou faire usage du droit d'abusus ; on ne peut être propriétaire d'une idée que lorsque nous sommes la seule personne à en avoir connaissance, dès qu'elle est diffusée, on perd toute maîtrise et toute propriété dessus.
Le droit de propriété intellectuelle n'est rien d'autre qu'un monopole légal d'exploitation de l'idée.
Reste qu'un candidat à la présidentielle a sa fiche systématiquement supprimée, par contre tout les autres candidats, aucun souci.
Il est le seul parmi toute la clic à vouloir sortir la France de l'UE, coïncidence, pur hasard...
Dernier commentaire publié pour cet article
Reste qu'un candidat à la présidentielle a sa fiche systématiquement supprimée, par contre tout les autres candidats, aucun souci. Il est le seul parmi toute la clic à vouloir sortir la France de l'UE, coïncidence, pur hasard... Lire la suite
snow78 - 18/01/2012 à 21:34 GMT
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