- Des scientifiques
d’Oxford citent un « désastre systémique global » parmi les douze
plus grandes catastrophes qui menacent la civilisation mondiale.
- Un « désastre
systémique global » est une menace bien plus grande que ce que beaucoup
d’Occidentaux pourraient penser.
- Leur étude est décrite
comme une « analyse scientifique du potentiel de destruction totale ».
- Les autres menaces
listées incluent une guerre nucléaire, une dégradation de l’environnement,
des catastrophes géologiques et une perte de contrôle sur la technologie.
Une récente recherche
menée par des scientifiques de l’Université d’Oxford en vue d’identifier les
plus grandes menaces auxquelles fait face la civilisation humaine cite des
« échecs de systèmes globaux liés à la structure du réseau » parmi
les douze risques majeurs.
Un effondrement
économique global, l’intelligence artificielle et la nanotechnologie ont été
cités aux côtés d’une guerre nucléaire, d’une catastrophe géologique et des
supra-éruptions volcaniques dans la liste des « risques qui menacent la
civilisation humaine ».
Les systèmes économiques
et politiques du monde font face à des risques systémiques en raison de leur
nature complexe et interconnectée. Les chercheurs de l’Université d’Oxford
ont déclaré que davantage de recherches devraient être menées pour déterminer
quels secteurs du système pourraient s’effondrer pour potentiellement
entraîner la destruction de la civilisation occidentale.
Les auteurs de l’étude
désirent nous fournir « une meilleure compréhension de la magnitude des
épreuves à venir, qui pourra aider le monde à s’adapter aux risques auxquels
il fait face et à mettre en place un développement plus durable ».
La Global
Challenges Foundation, avec laquelle travaillent les chercheurs, a été
établie en 2011, dans l’objectif de financer la recherche des risques qui
menacent l’humanité et d’encourager la collaboration entre les gouvernements,
les scientifiques et les entreprises face au risque.
En dehors de l’échec des
systèmes de civilisation, le rapport se penche également sur la menace
représentée par :
- les changements
climatiques extrêmes
- la guerre nucléaire
- les pandémies globales
- les impacts
d’astéroïdes
- les supra-éruptions volcaniques
- les catastrophes
écologiques
- la biologie
synthétique
- la nanotechnologie
- l’intelligence
artificielle
- la gouvernance
mondiale future
- des raisons inconnues
Selon l’étude, l’impact
des activités humaines sur notre environnement est le problème principal
auquel fait actuellement face notre monde.
Le rapport nous met en
garde contre un « changement climatique extrême » qui pourrait
engendrer des scénarios de famine, de morts de masse, d’effondrements sociaux
et de migrations massives qui donneront lieu à des conflits globaux à mesure
que la civilisation s’effondrera.
Joyeux !
Je ne fais pas partie
des prêcheurs de l’Armageddon et je ne pense pas que la fin du monde soit
proche. En revanche, je suis d’avis qu’un effondrement économique soit une
possibilité en raison de la nature instable et insoutenable du système
économique, monétaire et financier global moderne.
Les risques soulignés
par le rapport pourraient être des évènements de cygne noir qui nous mèneront
vers une nouvelle dépression économique et l’effondrement du château de
cartes du système financier et économique.
Nous faisons aujourd’hui
face à un grand nombre de risques environnementaux, dont l’érosion et la
dégradation des sols, la destruction de la vie marine et la disparition de la
population d’abeilles – dont dépendent nos réserves alimentaires.
Avec des politiciens qui
ne cessent plus de nous parler de leurs politiques vertes et de nous mettre
en garde contre le réchauffement climatique généré par l’Homme – un mouvement
qui a pris des airs de prêche religieux et dont les défenseurs défendent
agressivement un modèle scientifique que beaucoup ne comprennent pas –
d’autres risques environnementaux plus pressants encore sont laissés de côté.
Fukushima déverse
toujours des déchets radioactifs dans le Pacifique. Les stocks halieutiques
diminuent en raison d’une pêche excessive. Les créatures dont nous ne
dépendons pas disparaissent à un taux de 200 espèces par jour alors que nous
détruisons aveuglément tout ce qui se trouve sur notre chemin vers la
croissance économique.
Des processus qui ont
demandé des millions d’années de sélection naturelle sont transformés par les
organismes génétiquement modifiés qui sont forcés dans la biosphère sans que
l’on en comprenne les conséquences de long terme.
Le rapport discute la possibilité
de voir apparaître un pathogène susceptible d’éradiquer la civilisation
humaine.
Les risques présentés
par des évènements géologiques comme un impact d’astéroïde ou une supra-éruption
volcanique ne sont pas compris par une majorité des gens dans notre monde d’aujourd’hui.
Parce que notre planète est couverte d’immensités d’eau et de denses
végétations, les cicatrices laissées derrière eux par les astéroïdes ne sont
pas immédiatement visibles.
Une simple observation
de la Lune au travers de l’œil d’un télescope suffit à comprendre que – en
termes de durée de vie de notre système solaire – de tels évènements sont
assez fréquents.
Des indices géologiques
ont fait surface ces dernières années, qui suggèrent que la Terre ait fait
l’expérience de tels évènements il y a seulement 13.000 ans. En sont nés des
tsunamis et une hausse du niveau de la mer de 300 pieds en raison de la fonte
des glaces. Voilà qui pourrait être à l’origine des histoires de déluge que
nous content les mythologies du monde.
Si un évènement
similaire se développait aujourd’hui, les villes côtières seraient détruites.
Et son impact sur notre civilisation interconnectée serait désastreux.
Le nuage de poussière
qui se mêlerait à l’atmosphère en conséquence d’un impact avec un astéroïde
ou de l’éruption d’un supra-volcan pourrait contribuer au refroidissement de
la planète qui, à son tour causerait des pénuries alimentaires, des famines et
des instabilités.
Les grandes pandémies de
l’Histoire – la peste bubonique, la petite vérole et la grippe espagnole –
sont toutes apparues en période de raretés alimentaires. Les plus grandes épidémies
ont été précédées par des périodes de faible production agricole liées au
manque de soleil. Ces périodes sont dites correspondre aux activités
volcaniques.
La petite vérole s’est
répandue dans les quartiers insalubres de l’Occident pendant la révolution
industrielle. Bernard Shaw, écrivain contemporain qui s’est penché sur le
sujet, était d’avis que ce sont les programmes sociaux ayant amélioré la
nutrition et les systèmes sanitaires, plutôt que les vaccins, qui ont permis
d’éradiquer la maladie.
La grippe espagnole est
apparue en 1918 en raison du climat de malnutrition et de carence issu de la
première guerre mondiale. Elle a infecté 500 millions de personnes à travers
le monde, et en a emporté près de 100 millions sur son sillage – 5% de la
population globale.
Aujourd’hui encore, des
pandémies se propagent en Afrique, la région la plus pauvre du monde. Comme
l’a suggéré l’auteur Terence McKenna, dans de nombreuses régions du monde,
l’apocalypse anticipée par les Chrétiens occidentaux a déjà commencé.
Bien que les systèmes
sanitaires de l’Occident soient suffisamment développés, nous avons un gros
problème nutritionnel. Nous avons plus de nourriture, mais une grande
majorité est de mauvaise qualité. Nous avons nos propres épidémies – le
diabète, l’obésité, le cancer. Notre capacité à faire face à une nouvelle
peste est discutable.
Le rapport mentionne
également l’intelligence artificielle, qui est susceptible d’exterminer
l’humanité de la même manière que nous traitons les espèces moins
intelligentes que la nôtre. C’est un sujet qui touche à la nanotechnologie
qui, en théorie, pourrait être utilisée pour fabriquer des armes nucléaires
qui tiennent dans la poche.
Concernant l’échec
systémique, voici ce que nous indique le rapport :
« Le système
économique et politique du monde est composé de nombreux acteurs aux liens et
aux objectifs divers. Des systèmes si complexes et interconnectés sont sujets
à des échecs globaux générés par la structure même du système. »
Le
cyber-terrorisme et les attaque pirates ont le potentiel de faire
s’effondrer notre système monétaire et notre chaine de production, ce qui
pourrait causer des paniques de grande échelle et des pénuries de produits
nécessaires à la vie de tous les jours.
Les devises des nations
les plus endettées courent aussi un risque. Les devises n’ont, pour une
grande majorité d’entre elles, aucune valeur intrinsèque et ne sont garanties
que par la confiance du public – que se passe-t-il lorsque les gens perdent
confiance en leurs gouvernements, en leurs banques centrales et en leurs
devises ?
Un agriculteur des
Philippines acceptera-t-il une devise dévaluée en échange de son riz, ou
demandera-t-il quelque chose de tangible en retour ? Dans un tel
contexte, qu’arrivera-t-il à notre accès à l’énergie ?
Nous aurions à nous
reposer davantage sur l’agriculture et les industries indigènes, parce que
les importations plongeraient. Le coût de l’énergie nécessaire à ces
industries les rendrait insoutenables à mesure que leurs revenus et l’épargne
de leurs clients se trouveraient diminués.
Ce ne seraient là que
des conséquences de court terme. Les ramifications politiques de tels
évènements pourraient générer toutes sortes de chaos, d’autoritarismes et de
guerres.
Ce sont des sujets sur
lesquels il est intéressant de se pencher. La liste ne présente aucun point que
les ingénuités humaines ne seraient pas capables de surmonter. Ce qui nous
manque, c’est la volonté.
Pour l’heure, nous avons
un système économique de court terme et insoutenable dirigé par des
corporations et des gouvernements opportunistes qui ne se soucient pas le
moins du monde de notre avenir.
Que de bonnes
nouvelles !