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Assassinats politiques à Kiev

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Publié le 23 avril 2015
639 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Article du Jour

La semaine dernière en Ukraine, deux membres éminents de l’opposition ont été abattus en plein jour. Ils rejoignent les dix autres personnes qui ont été assassinées ou se sont suicidées dans des circonstances douteuses depuis le début de l’année. Ces individus ont une chose en commun : ils ont soit fait partie soit sympathisé avec le gouvernement de Ianoukovitch, qui a été renversé l’année dernière par un coup mené par les Etats-Unis. Cette liste inclut des membres du Parlement ukrainien et d’anciens éditeurs en chef de journaux de l’opposition.

Bien qu’aux Etats-Unis, certains journalistes aient commencé à s’intéresser à l’étrange série d’assassinats survenus en Ukraine, le gouvernement américain ne s’est pas encore prononcé.

Comparez cette attitude à la réaction qui est née de l’assassinat d’un membre de l’opposition en Russie un peu plus tôt cette année. Boris Nemtsov était un membre d’un petit parti politique qui n’est pas représenté au Parlement russe. Il n’en est pas moins que le gouvernement américain a immédiatement demandé à la Russie d’ouvrir une enquête suite à son assassinat, et a suggéré que ses assassins avaient un mobile politique.

Dès que son meurtre a été rendu public, le directeur du Comité de la chambre des affaires étrangères, Ed Royce (R-CA) n’a pas attendu d’obtenir plus de preuves pour blâmer le président russe. Le jour de l’assassinat, a précisé Royce aux médias que « ce meurtre choquant est le dernier assaut en date contre ceux qui osent se dresser contre le régime de Poutine ».

Ni Royce ni le secrétaire d’Etat John Kerry, ni le président Obama ni aucun autre membre du gouvernement n’a dit un mot quant à la série de meurtres apparemment politiques perpétrés en Ukraine.

Au contraire, plutôt que de remettre en question l’état de la démocratie dans une Ukraine qui semble être plongée dans l’anarchie, l’administration a envoyé ses troupes sur le terrain pour entraîner des soldats ukrainiens.

La semaine dernière, alors qu’étaient perpétrés les deux assassinats, la 173e brigade aérienne des Etats-Unis atterrissait en Ukraine pour venir y entraîner la garde nationale – et laisser derrière elle des équipements militaires qui pourraient s’avérer utiles. Bien que les troubles politiques se multiplient en Ukraine, les militaires américains continuent de porter secours à l’un des deux camps – dans le même temps que des sanctions sont imposées à la Russie pour oser venir en aide à l’autre.

Alors que le cessez-le-feu se poursuit, quel message l’arrivée de troupes américaines armées de leur savoir et de quelques 350 millions de dollars d’équipement en Ukraine envoie-t-elle au gouvernement ukrainien soutenu par les Etats-Unis ? Ne pourrait-il pas percevoir leur arrivée comme un feu vert pour redonner cours aux hostilités contre les régions de l’est ?

L’administration Obama est très inconsistante en termes de politique étrangère. A Cuba et en Iran, l’administration a mis en place une politique qui ressemble fort à une diplomatie de compromis pour mettre fin à des décennies de mauvaises relations. Pour ces deux cas, l’administration réalise que la confrontation ne l’a menée nulle part. Quand le président a annoncé son désir de voir abolies les sanctions contre Cuba, il a déclaré que « nous mettons fin à une politique qui a depuis longtemps dépassé sa date d’expiration. Quand une politique ne fonctionne pas pendant cinquante ans, il est temps d’essayer quelque chose de nouveau ».

Alors qu’Obama parle de manière adéquate de la levée des sanctions contre l’Iran et Cuba, il continue d’imposer des sanctions à la Russie, de soutenir les attaques de l’Arabie Saoudite contre le Yémen, et d’influencer la transition de régime en Syrie. Pense-t-il réellement que le reste du monde de perçoit pas le double standard ? Une attitude non-interventionniste consistante en termes d’affaires étrangères serait la voie à suivre. Espérons que les administrations suivantes penseront aussi qu’il est « temps d’essayer quelque chose de nouveau ».

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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