Fermer X Les cookies sont necessaires au bon fonctionnement de 24hGold.com. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir plus sur les cookies...
AnglaisFrancais
Cours Or & Argent en

BCE : onces en or et avoirs en or demeurent inchangés

IMG Auteur
 
 
Publié le 03 août 2012
617 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 0 vote, 0/5 ) , 1 commentaire
Imprimer l'article
  Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles  
0
envoyer
1
commenter
Notre Newsletter...
Rubrique : Banques centrales




24 juillet 2012 - Situation financière consolidée de l’Eurosystème au 20 juillet 2012

Postes non liés aux opérations de politique monétaire

Au cours de la semaine s’étant terminée le 20 juillet 2012, les avoirs et créances en or (rubrique 1 de l’actif) sont demeurés inchangés.

La position nette en devises de l’Eurosystème (rubriques 2 et 3 de l’actif moins rubriques 7, 8 et 9 du passif) a diminué de EUR 2,2 milliards, à EUR 242,9 milliards, en raison des opérations de clientèle et de portefeuille et des opérations d’apport de liquidité en dollars (voir ci-dessous).

Opérations d’apport de liquidité en dollars

Date de valeur

Catégorie d’opération

Montant arrivant à échéance

Nouveau montant alloué

19 juillet 2012

Opération de cession temporaire d’apport de liquidité en dollars, d’une durée de 7 jours

USD 5,1 milliards

USD 4,2 milliards

19 juillet 2012

Opération de cession temporaire d’apport de liquidité en dollars, d’une durée de 84 jours

USD 5,2 milliards

USD 2,8 milliards

L’Eurosystème a effectué ces opérations d’apport de liquidité dans le cadre du dispositif temporaire d’échange réciproque de devises (accord de swap) que la Banque centrale européenne a mis en place avec le Système fédéral de réserve.

Les avoirs de l’Eurosystème en titres négociables autres que ceux détenus à des fins de politique monétaire (rubrique 7.2 de l’actif) se sont accrus de EUR 0,2 milliard, à EUR 321,2 milliards. L’encours des billets en circulation (rubrique 1 du passif) s’est réduit de EUR 1,3 milliard, à EUR 896,4 milliards. Les engagements envers les administrations publiques (rubrique 5.1 du passif) ont progressé de EUR 5,3 milliards, à EUR 137,3 milliards.

Postes liés aux opérations de politique monétaire

Les concours nets accordés par l’Eurosystème aux établissements de crédit (rubrique 5 de l’actif moins rubriques 2.2, 2.3, 2.4, 2.5 et 4 du passif) ont enregistré une hausse de EUR 31,3 milliards, à EUR 677,5 milliards. Le mercredi 18 juillet 2012, une opération principale de refinancement, à hauteur de EUR 163,7 milliards, est arrivée à échéance et une nouvelle opération, d’un montant de EUR 156,8 milliards, a été réglée. Le même jour, des reprises de liquidités en blanc, à hauteur de EUR 211,5 milliards, sont arrivées à échéance et de nouveaux dépôts assortis d’une échéance d’une semaine ont été collectés pour un montant identique.

Le recours à la facilité de prêt marginal (rubrique 5.5 de l’actif) s’est établi à EUR 0,7 milliard, soit un montant sensiblement identique à celui enregistré la semaine précédente, tandis que l’utilisation de la facilité de dépôt (rubrique 2.2 du passif) s’est située à EUR 349,4 milliards, contre EUR 386,8 milliards la semaine précédente.

Les avoirs de l’Eurosystème en titres détenus à des fins de politique monétaire (rubrique 7.1 de l’actif) ont baissé de EUR 0,6 milliard, à EUR 280,9 milliards. Cette contraction s’explique par les remboursements de titres opérés dans le cadre du premier programme d’achat d’obligations sécurisées, qui ont plus que compensé les achats réglés au titre du deuxième programme d’achat d’obligations sécurisées durant la semaine. Par conséquent, dans la semaine achevée le 20 juillet 2012, la valeur des achats cumulés réalisés dans le cadre du Programme pour les marchés de titres a atteint EUR 211,3 milliards, alors que celles des portefeuilles détenus au titre des premier et deuxième programmes d’achat d’obligations sécurisées sont ressorties à respectivement EUR 55,2 milliards et EUR 14,4 milliards. Ces trois portefeuilles sont comptabilisés en tant qu’actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Comptes courants du secteur financier de la zone euro

Du fait de l’ensemble des transactions, les avoirs en compte courant détenus par les établissements de crédit auprès de l’Eurosystème (rubrique 2.1 du passif) se sont accrus de EUR 13,3 milliards, à EUR 493 milliards.

 Pour les détails du communiqué de presse, cliquez ici





<< Article précedent
Evaluer : Note moyenne :0 (0 vote)
>> Article suivant
Publication de commentaires terminée
  Tous Favoris Mieux Notés  
Cela suffi ,je balance car j en ai suffisamment assez de leurs escroqueries, mensonges et corruptions organisées

Le sujet c' est de remonté à la surface car de nombreux observateurs se sont demandés comment Goldman Sachs a pu générer des revenus fantastiques de ses placements financiers aussi vite après le crash de Lehman. Et le feuilleton du programmeur Aleynikov qui aurait volé un programme de HFT de cette même banque et qu’un juge (J.Facciponte) a accusé de vouloir utiliser ce programme pour manipuler injustement les marchés, n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu. Goldman Sachs est régulièrement pointée du doigt : sa participation très privilégiée dans le programme informatique spécial de liquidité (SLP) sur le NYSE monopoliserait la liquidité et chasserait les autres participants. Pour les défenseurs du HFT les robots financiers rendent de grands services car ils augmentent la liquidité et éliminent les positions d’arbitrage et donc déterminent le « juste » prix d’une action. Pour eux, nous vivons dans l’ère de l’informatique et tant pis pour les « dinosaures » qui ne l’ont pas encore compris!

Mais les détracteurs estiment, eux, que ces programmes HFT n’offrent pas de liquidité mais seulement des volumes d’achats et de ventes. La liquidité que les HFTP génèrent est artificielle car elle consiste simplement à répondre à des ordres émis par d’autres programmes. Si suite à un cygne noir, ces HFTP devaient décrocher, les investisseurs “humains” se retrouveraient soudainement, sans y être préparés, dans un marché où les volumes seraient réduits de plus de la moitié ce qui entrainerait une flambée des spreads. Et c’est là l’argument principal contre les HFT.

D’ailleurs des spécialistes expérimentés ont pris récemment position. Citons Joe Saluzzi de Themis Trading qui a signé divers articles sur le sujet et est apparu plusieurs fois sur CNBC: « les volumes HFT peuvent générer de faux signaux de trading qui sont capables de conduire d’autres investisseurs à acheter à un prix plus élevé ou vendre à un prix inférieur à celui produit en l’absence de HFTP. Un pic dans des volumes HFTP peut alors pousser un algorithme institutionnel qui exécuterait lui en fonction d’un pourcentage de volume, à acheter « agressivement » ou même peut attirer des investisseurs « momentum » ce qui augmenterait encore ce point culminant. A la vue de cette situation, des traders en options peuvent commencer à établir des positions, ce qui peut attirer ceux de l’arbitrage qui imagineraient qu’il y a des informations potentielles qui pourrait affecter l’action ».

Citons également Mr Durbin de Blue Capital Group ayant travaillé deux ans chez Citadel pour mettre au point le plus grand programme HFT: « il existe de nombreux programmes HFT et leurs agendas peuvent se recouper ou diverger. Il peut y avoir un moment où ces programmes collaborent involontairement et vous pouvez avoir une période de 2 ou 3 minutes où les marchés sont fous. Les autres traders répondent et l’ensemble échappe à tous contrôles ». Autrement dit, le risque est qu’un programme HFT, pour une raison ou une autre, place des ordres incohérents par rapport à la situation du marché et par contagion les autres programmes HFT l’imitent. On estime qu’il faut au minimum 2 minutes pour qu’un humain détecte et annule des ordres erronés. En deux minutes, un programme peut placer sans la moindre difficulté 120 000 ordres. En comptant 1000 actions de 20 USD pièce, cela donne 2.4 mlds de USD d’ordres douteux qui peuvent provoquer une véritable pandémie et un crash en moins de 5 minutes !

Citons finalement un dernier grand spécialiste: Paul Wilmott. Celui-ci signale que la liquidité n’est pas forcément une bonne chose car le fait de pouvoir revendre difficilement une action devrait faire réfléchir ceux qui s’apprêtaient à l’acheter.

Il explique que lors du crash de 1987, des algorithmes primitifs (comparés aux actuels) et une stratégie de « dynamic portfolio insurance » ont joué un rôle prépondérant. Cette stratégie qui visait à protéger un portefeuille en cas de chute des marchés, permettait de limiter les pertes à un montant prédéterminé et consistait à vendre certaines actions en cas de chute des marchés. Le portefeuille était liquidé progressivement en fonction de la chute de sorte qu’il était complètement vendu lorsque le seuil de chute était atteint. En 1987 le problème était que cette stratégie, très répandue couvrait un fort pourcentage d’achats et ventes: le lundi noir du 19 octobre 1987, tous les algorithmes se sont mis à suivre cette stratégie. Les ventes de l’un, entrainant les ventes de l’autre ce qui a provoqué un emballement des ventes et finalement un crash de 20% du SP500. Ainsi la stratégie de « dynamic portfolio insurance » a provoqué précisément ce qu’elle était censé éviter. C’est exactement le même risque encouru actuellement si trop de HFTP suivent une même stratégie. En plus P.Wilmott pointe, lui aussi, l’usage spéculatif et irresponsable des produits dérivés: « Les banques et hedge funds contrôlent une part invraisemblable de la richesse mondiale. Ils tradent de manière irresponsable une grande quantité de produits dérivés complexes argent et or papiers. Ils se copient les uns les autres, sans imagination et détiennent tous des positions similaires. Ces contrats sont couverts dynamiquement en achetant et vendant des actions en fonction de formules mathématiques. Ceci peut et va exacerber la volatilité des sous-jacents. On peut donc s’attendre, de temps à autre, à voir de fortes fluctuations dans les marchés, associées à de brutales augmentations de la volatilité sans la moindre raison économique.

Le problème prend encore une dimension supérieure quand on tient compte des « darks pools », ces bourses privées, non régulées que j’ai évoqué. A titre d’exemple prenons, Sigma X, la plateforme privée de Goldman Sachs qui traite 600 millions d’actions par semaine. Or cette même banque est un acteur majeur dans le domaine des HFTP et ses programmes peuvent ainsi scanner les ordres que les clients placent sur Sigma X et identifier, par exemple, un gros acheteur ou vendeur. En principe Goldman Sachs voyant ce flux d’ordres sur sa plateforme « noire » Sigma X peut l’apparier avec de la liquidité « noire » et contrebalancer sur le NYSE l’autre côté du trade qui vient d’être exécuté sur Sigma X. Ceci sans que personne d’autre ne comprenne ce qui a poussé le prix de l’action à la hausse ou à la baisse sur le NYSE car il n’y avait rien sur les carnets d’ordres affichés pour suggérer un déséquilibre entre offre/demande.

La valorisation boursière actuelle des entreprises incorpore une reprise forte alors que rien ne l’indique : selon Standard&Poors, le ratio P/E du SP500 vaut 145 soit 3 fois le niveau observé au sommet de la bulle Internet en 2000 ! Comprenons bien que cela veut dire qu’un investisseur est prêt à payer 145 USD pour chaque dollar de profit de ces entreprises. Et pourtant, début août, alors que j’écrivais ces lignes, ces entreprises américaines du SP500 publiaient des résultats en baisse de 33.4% et des ventes en chute de 17.4% depuis le premier trimestre. Quels sont donc les optimistes qui achètent et ont gonflé la capitalisation boursière de 2700 mlds de USD depuis mars dernier? La grande presse nous annonce bruyamment que les investisseurs sont revenus sur le marché. Le problème est que seulement 400 mlds de USD sont sortis des « money markets funds » qui gèrent du cash. Alors si ce ne sont pas les « humains » qui ont convertis du cash en actions qui peut être derrière cette remontée ? Je parie que les HFTP sont prêt à croire à tous les rêves et à gonfler toutes les bulles possibles afin d’empocher les « liquidity fees ». Et ils peuvent compter sur les banques pour leur prêter de l’argent : le dernier rapport publié par le NYSE montre que les achats d’actions à crédit ( « margin buy ») ont encore augmenté.

Ainsi les risques systémiques sont très importants, en particulier en ces temps de crise où les cygnes noires ne sont plus des oiseaux rares. Mais vu les profits générés par les programmes HFT, les autorités de marché hésitent à intervenir…Sous la pression de certains politiciens américains, il semble qu’elles pourraient prochainement légiférer sur le marché des actions mais la situation est identique sur d’autres marchés comme celui des options.
Evaluer :   3  0Note :   3
EmailPermalink
Dernier commentaire publié pour cet article
Cela suffi ,je balance car j en ai suffisamment assez de leurs escroqueries, mensonges et corruptions organisées Le sujet c' est de remonté à la surface car de nombreux observateurs se sont demandés comment Goldman Sachs a pu générer des revenus f  Lire la suite
reclouxs - 04/08/2012 à 21:52 GMT
Note :  3  0
Top articles
Flux d'Actualités
TOUS
OR
ARGENT
PGM & DIAMANTS
PÉTROLE & GAZ
AUTRES MÉTAUX