Ce séminaire a été présenté par Paul Tustain, le PDG de BullionVault
au IX Investors – principale conférence pour investisseurs privés à Londres.
Voici pourquoi en regardant l’année 2007 et au-delà, les gens se tournent
vers l’or.
Pourquoi l’or… et comment acheter du métal jaune ?
Bon après-midi, Mesdames et Messieurs.
Merci pour votre présence à ce séminaire sur l’or.
Je suis Paul Tustain, directeur de BullionVault.com, basé ici à Londres.
Je suis ici aujourd’hui pour répondre à deux questions que vous vous posez
:
1. Pourquoi acheter de l’or ?
2. Comment acheter de l’or ?
D’abord, le « Pourquoi ? »…
1. Pourquoi devrais-je acheter de l’or ?
Je vais me servir de cette liasse de dollars pour illustrer quelques
problèmes émergents.
En passant, si vous êtes américain, veuillez excuser le mauvais traitement
que j’inflige à votre argent. Cela semble très mal-élevé aux visiteurs en
provenance d’un de mes pays préférés. J’espère que vous ne serez pas trop dur
envers moi pour quelques instants pendant que je parle de l’économie
américaine.
Chaque seconde, le gouvernement américain dépense 16 000 dollars plus
qu’il ne perçoit sous forme d’impôts et s’endette encore plus. Ceci est une
pile de dollars faisant 1,6 mètre de haut.
Depuis le début de mon discours, soit environ une minute maintenant, cette
dette a augmenté d'environ 1 million de dollars. À cette heure demain, cette
dette aura augmenté de 1,4 milliard de dollars. Ce serait une pile de dollars
d’environ 140 kilomètres de haut – soit environ la distance entre Londres et
Birmingham (ou entre Paris et Orléans).
À cette même période l’année prochaine cette dette aura augmenté par 500
milliards de dollars. C’est une pile d’argent de 50 000 kilomètres de haut –
assez pour faire le tour de l’équateur.
Ceci n’est que le déficit budgétaire. L’autre déficit est le déficit de la
balance commerciale qui se trouve dans une situation encore pire - de 50 % -
que le déficit budgétaire. Il continue à grossir à mesure que les américains
achètent des produits de consommation et exportent des dollars, l'un des
derniers exports américains restant. Pas beaucoup d’étrangers achètent
maintenant de voitures américaines, mais ils pensent pour le moment que les
Etats-Unis produisent la meilleure monnaie. Raison pour laquelle ce sont les
dollars qui sont exportés à travers le monde.
Comme je suis anglais, et que nous sommes le dernier pays à avoir été dans
cette étrange position, je peux vous dire ce qui se passe. Pendant quelques
années, vous pouvez acheter ce que vous voulez dans le monde à bon marché,
car tout le monde a envie de vos billets de banque américain, une valeur
refuge, plutôt que d’utiliser les leurs. Mais ça ne dure pas.
Le résultat de cette exportation de dollars est que les banques étrangères
du monde entier ont accumulé des réserves de 2 mille milliards de dollars.
Ceci est une pile d’argent d’environ 200 000 kilomètres de haut. Cela
pourrait faire quatre fois le tour du globe. Rien, à part la prétendue
fiabilité de cette monnaie, ne l’empêche d’inonder le système financier
mondial.
La dette globale du gouvernement américain s’élève maintenant à 8,5 mille
milliards de dollars. C’est une pile de monnaie haute de 850 000 kilomètres –
qui pourrait faire 17 fois le tour du monde ou faire l’aller-retour entre la
terre et la lune. Ajoutez à cela les obligations commerciales libellées en
dollars et vous avez un total d’obligations US de 45 mille milliards de
dollars – une pile d’argent d’environ 4,5 millions de kilomètres de haut – 90
fois le tour de l’équateur.
Essayez d’en imaginer l’envergure ! C’est une pile d’argent d’un mètre sur
un mètre et de 4,5 millions de kilomètres de long traversant cette pièce,
puis passant à travers ce mur, se rendant dans la rue et faisant le tour du
monde.
La prochaine diapositive montre l’ampleur du marché des produits dérivés.
Ceci est estimé à 250 mille milliards de dollars : une pile d’argent faisant
500 fois le tour du monde.
Permettez-moi d’expliquer une différence entre les obligations et les
dérivés. Une obligation en dollar est une dette en dollars non-garantie. Et
c’est une chose à éviter, particulièrement quant le pouvoir de dévaluer le
dollar réside entre les mains d’une institution qui a émis plus d’obligations
que n’importe qui d’autre : 8 mille milliards de dollars pour être précis.
Mais une forme de garantie est présente au cours d’une transaction de
produit dérivé. Quelque chose de valeur presqu’égale est possédée par chacune
des parties et chacune d’entre elles a pris un engagement envers l’autre,
qu’elles espèrent être en mesure d'honorer.
En fait, ce qu’illustre ce marché de produits dérivé de 250 mille
milliards de dollars, c’est le degré d’inter-dépendance qui existe entre les
différents marchés financiers modernes. Il montre, en quelque sorte, le
nombre de dominos alignés, prêts à tomber si une institution devait échouer.
Cette interdépendance a crû d’environ 5 mille millards de dollars en 1986 à
un solde de 250 mille milliards de dollars aujourd’hui, soit environ
multiplié par 50 en 20 ans.
Les dérivés de crédit ne sont pas nouveaux. Ils font partie du cycle de
crédit et ont été présents depuis près de 1000 ans. Il est amusant cependant
de noter que quand ils implosent, et que tout le monde perd son argent, les
politiciens voulant s’assurer que " cela ne se reproduise plus ",
font passer une tonne de législations. Mais la loi ne sert à rien.
Vous retrouverez ces lois partout dans les vieux livres. Elles sont
partout. Il y a des lois requérant que toute vente d’action soit enregistrée.
Il y a des lois rendant illégaux les " futures ", les options et
les paris financiers. Il y a des lois contrôlant de manière stricte
l’extension du crédit à la consommation ; des lois proscrivant les prêts de
courtiers ; des lois empêchant l'établissement de liens entre les banques et
les compagnies d'assurance, entre des banques et des courtiers afin
d’empêcher l’effet domino.
Pourtant, après quelques années, toutes ces lois sont ignorées en toute
impunité. Pourquoi cela ?
C’est à cause d’un cycle naturel puissant. Après un gros désastre, tout le
monde prend ses précautions et les produits dérivés disparaissent tout
naturellement. Quand il n’y a presque que plus personne, les produits dérivés
sont à nouveau du bon business – sûrs et rentables.
En effet, si votre gouvernement ne vous autorise pas à en négocier à
nouveau, le pays d’à côté sera ravi de vous prendre tout votre business
financier ; vous n’aurez plus de centre financier. Donc les produits dérivés
reviennent, encore et toujours, pour ruiner tout le monde et les individus
qui étudient l’histoire des marchés comprennent cela très bien.
C’est donc la peur que l’histoire se répète qui incite de plus en plus de
gens à acheter de l’or. Ils lisent les signaux et ils ont peur des
dévaluations des devises, peur des défauts d’obligations et peur de la possibilité
d’une crise financière grave découlant des produits dérivés. Ce que Warren
Buffet a fameusement décrit comme " les armes de destruction financières
massives ".
Ceci est une photo de Kublai Khan, qui a vécu il y a environ 700 ans de
cela. Il a été le premier à émettre de grandes quantités de papier-monnaie.
L’explorateur italien Marco Polo lui a rendu visite en Chine, et fut très
impressionné par la gestion économique chinoise. Il a écrit comment Kublai
Khan « avait le secret de l’alchimie parfaite » et comment il « faisait en
sorte que chaque année produise une telle quantité d’argent qui devait égaler
la valeur totale de toute la richesse du monde ».
Mais Marco Polo était déjà retourné en Italie quand le système s’effondra.
Le récit de l’effondrement du système fut laissé à Alexander Del Mar, un
historien américain.Tout comme le nôtre, le système avait marché
fabuleusement bien :
« C’était le période la plus glorieuse de l’histoire de la Chine.
Kublai Khan avit entamé une série d’améliorations internes et de réformes
civiles qui éleva le pays qu’il avait conquis au plus haut rang de la
civilisation, du pouvoir et du progrès. La vie et la propriété étaient
amplement protégées ; la justice prévalait ; et l’augmentation graduelle de
la devise avait pour effet de stimuler l’industrie et d'empêcher le monopole
du capital. »
Mais un peu plus tard :
« La population et le commerce avaient grandement augmenté, mais
l’émission de billets les avait distancé avec la dépréciation pour
conséquence inévitable. Tous les effets bénéfiques d’une monnaie qui peut se
développer avec une croissance de la population et du commerce avaient
maintenant les effets contraires qui peuvent découler d’une monnaie émise en
excès d’une telle croissance. Une augmentation excessive et trop rapide de la
monnaie eut pour effet une subversion de l’ordre établi. Les meilleures
familles de l’empire furent ruinées. »
Depuis que Kublai Khan a montré la voie, la même stratégie a été employée
à plusieurs reprises. L’histoire démontre que l’échec de ce genre de système
survient toujours après l’expansion qui se produit quand tout semble aller
pour le mieux.
Ma prochaine diapositive montre un court de tennis.
Imaginez tout l’or du monde, des Anciens d’Egypte et de Rome, aux
conquistadores espagnols, en passant par la ruée vers l’or californienne, les
dépôts australiens, russes et le plus gros de tous – les dépôts
sud-africains. Imaginez tout cet or en en un seul cube. Il aurait des côtés
de 20 mètres de long. Pas assez pour couvrir un court de tennis.
Les réserves en or des États-Unis fait un cube avec des côtés de 7 mètres.
Elle équivaut à environ 160 billions (milliards) de dollars, soit 2 % de
la dette publique.
L’offre de l’or est en compétition avec la demande. Pour le moment, les
deux acteurs principaux sont pour l'offre, l’or extrait des mines à 2 600
tonnes et la demande provient du secteur de la joaillerie à 3 200 tonnes. Les
ventes des banques centrales – principalement d’Europe qui fournissent
environ 800 tonnes par an, ont aidé à équilibrer la balance.
Les banques de l’est, telles que celles en Chine, en Russie ainsi qu'au
Japon ont toutes de grandes réserves de dollars et ont récemment montré une
tendance à être des acheteurs nets d’or plutôt que des vendeurs. Le vendeur
net d'or – tout comme Gordon Brown – demeure principalement européen. Il y un
passage des réserves d’or du monde vers l’est.
Source : BullionVault
La compétition entre l’offre et la demande est mesurée par le prix. Cette
figure ci-dessus montre le cours de
l’or sur 30 ans. Elle est divisée en trois parties principales. Tout
d’abord entre 1970 et 1980 nous apercevons une forte augmentation, durant
laquelle le pouvoir d’achat en investissement de l’or a été multiplié par 15.
Ce fut le cas pour la deuxième fois au cours du 20ème siècle ; le pouvoir
d’achat en investissement a crû de 17 fois durant la déflation des années 30.
La deuxième phase fut entre 1980 et 2000, quand l’or chuta de 850 dollars
à 260 dollars l'once. Durant cette période, vous auriez perdu environ deux
tiers de votre argent, tandis que vos actions et vos propriétés se
multipliaient. Les actions et l’immobilier ont surpassé l’or d'environ 25
fois durant ces 20 ans.
La troisième phase est à partir de l’an 2001. L’or a grimpé de 270 dollars
pour atteindre 600 dollars. Cette reprise a fait écran au mal-être monétaire
grandissant des Etats-Unis, et indique que l’or a plus que doublé. L’or a surpassé
les actions et l’immobilier durant cette période.
Il y a une certaine inquiétude parmi certains – qui mesurent le prix de
l’or en dollars – qu’ils aient déjà manqué le marché. Cela peut sembler être
le cas, mais n’oubliez pas que la hausse du cours de l’or est dû à la
dépréciation du dollar américain. En 5 ans le prix du dollar a grimpé par 113
%. En livres sterling, 70 % seulement. N’oubliez pas non plus que l’or est
toujours moins cher qu’il ne l’était en 1980. On ne peut pas en dire autant
pour beaucoup d’actifs.
Où va-t-on maintenant ?
Pourquoi donc le cours de l’or grimpe-t-il ? Et a-t-il déjà atteint son
plus haut niveau ? Voici mon explication d’un pic possible.
"L’unité marginale" explique que les individus qui valorisent
grandement l’or – tels les gold bugs – n’ont aucun effet sur les cours
actuels. Ils ne vont pas vendre. Tout comme les gens qui ne vont jamais
acheter de l’or
Les seules personnes qui comptent, ceux qui définissent les prix, sont
celles qui en possèdent et sont prêtes à en vendre, et celles qui n’en
détiennent pas et qui sont prêtes à en acheter – les cas marginaux.
Qui sont-ils donc et qu’est ce qui les motive ? Et quelle utilité
attendent-ils de l’or ? Même avec toutes ces inutilités pratiques, l’or
retient une utilité importante : une rareté fiable. Et c’est ce que
recherchent les épargnants quand ils veulent conserver leur pouvoir d’achat.
Bien sûr, ce qu’ils utilisent habituellement pour cela c’est de l’argent, qui
même s’il est fait de papier, peut être fait rare en contrôlant son émission.
Même s’il finit par échouer, il est souvent le cas que les sociétés
humaines réussissent à produire une rareté fiable d’argent qui dure un bon
bout de temps, et aussi longtemps que les épargnants auront confiance en sa
rareté future, la monnaie-papier officielle se portera bien.
En fait, elle est même mieux que « bien » - car elle vous paye des
intérêts. Mais quelques fois, la combinaison d’intérêts positifs, d’impôts
négatifs et de l’inflation négative a un effet négatif sur l’argent papier.
C’est ce qui est en train de se passer ; s’il faut tenir compte des chiffres
de l’indice des prix à la consommation – qui deviennent de plus en plus durs
car ils excluent maintenant les prêts hypothécaires, le logement, les
pensions, l’alimentation et le carburant !
Ce que nos épargnants ordinaires – nos décideurs marginaux – réalisent
maintenant, et ce que j’ai expliqué plus tôt, c’est que la monnaie officielle
est en train d’être corrompu par une mauvaise gouvernance et qu’ils ne
pourront plus compter sur l’argent comme source de rareté dans le futur. Les
gens commencent maintenant à craindre que de grandes quantités d’argent
artificiel seront très bientôt en circulation. Raison pour laquelle il y une
demande croissante pour quelque chose de fondamentalement rare ; quelque
chose qui ne peut être corrompu par les officiels monétaire.
D’où je suis, en tant que Directeur de BullionVault, je peux apercevoir un
changement d’attitude de la part des épargnants. Les gens ordinaires
commencent à être mal à l’aise face à la rareté future de l’argent. Je pense
que nous ne voyons que le sommet de l’iceberg – quelques milliers par mois –
mais le changement est là, et je pense qu’ils sont les leaders des millions à
venir.
La demande collective de rareté par les épargnants ordinaires est fournie
en partie par la rareté naturelle (l’or par exemple) mais particulièrement
par une rareté artificielle (les obligations et l’argent). Mais la majeure
partie de cette offre de rareté – l’artificielle (à hauteur de 95 %) – n’assure
plus son objectif. L’offre d’une rareté fiable s’amenuise.
J’ai 44 ans et je me retrouve parmi les derniers ‘baby boomers’ nés après
la guerre. Des millions d’épargnants occidentaux, en peu plus âgés que moi,
ont conservé de l’argent dans cette pile de dollars transglobale d’un mètre
de haut. Bientôt, ils cesseront de penser qu’ils pourront convertir leur part
de cette pile en quelque chose d’utile – parce qu’ils vont se rendre compte
que tout le monde essaiera d’en faire de même. C’est pourquoi ceux qui sont
prévoyants cherchent une alternative à la conservation monétaire – et la
rareté est quelque chose qui les impressionne.
L’offre disponible de rareté diminue tandis que la demande prend de
l’essor. Il me semble que le marché de l’or pourrait exploser.
2. Comment acheter de l’or
Jusqu’à présent, je vous ai expliqué les raisons pour acheter de l’or.
Dans cette deuxième partie – plus courte – je vais voir comment en acheter.
Cette diapositive montre la nature duale du marché de l’or. Sur la gauche
– le marché professionnel de l’or. Sur la droite, le marché privé.
Les raffineurs d’or agréés produisent de larges barres d’or pour le marché
professionnel. Elles sont toujours conservées dans des coffres-forts
accrédités et sont négociées entre les institutions financières membres. Ce
marché négocie au prix ‘spot’ qui est publié dans la presse financière. Mais
pour pouvoir vendre au prix ‘spot’ vous devez être en mesure de livrer votre
or en forme de barre et fournir un historique complet concernant le stockage
de votre or dans des coffres professionnels [avec l'homologation " bonne
livraison ".
Si votre barre est passée entre les mains d’individus privés, elle perd de
son intégrité et ne sera pas acceptée automatiquement en tant que barre de
" bonne livraison " par l’acheteur.
Cela signifie que les acheteurs privés ne bénéficient pas des prix ‘spot’
hautement compétitifs du marché ou de la profondeur de la liquidité du marché
professionnel.
Premièrement, ils n’ont généralement pas les fonds nécessaires pour
acheter de larges barres. Deuxièmement, ils n’ont généralement pas accès aux
coffres de stockage professionnels.
Les petites barres ont donc tendance à sortir du marché professionnel et
sont négociées par le biais de petits détaillants.
Malheureusement, beaucoup de gens achètent une petite barre d’or sans être
pleinement conscients des difficultés à venir durant la vente. Mais il est
facile d’identifier le problème. Achèteriez-vous une barre d’or si quelqu’un
que vous ne connaissiez pas vous la sortait de sa poche ?
J’espère que non – dans votre intérêt ! :)
Voilà pourquoi le marché au détail est illiquide, et comment les frais
additionnels font perdre aux acheteurs privés au moins 5 % sur l’achat de
chaque pièce d’or ou sur le commerce de petites barres. C’est plus de 10 fois
le coût des transactions professionnelles.
Une solution évidente serait pour l’acheteur privé de louer un espace dans
les coffres d’une banque – dans le marché professionnel.
Mais tandis que c’est une bonne solution pour l’acheteur privé, cela n’est
pas la meilleure solution pour une banque. Les banques ont pour objectif de
réaliser des retours de 20 % annuellement sur capitaux. L’or alloué rapporte
aux banques 1,5 % en termes de frais. Les banques sont bien plus profitables
quand elles peuvent se servir des avoirs de clients à travers les comptes de
dépôts.
Par conséquence, les banques ont inventé " l’or non-alloué ".
Cela "convertit " l’or du client en dépôt et rétrograde le
client du statut de propriétaire au statut de créancier non-garanti.
Pire encore, le client se retrouve hors de la sphère de protection des
déposants – qui s’applique seulement à l’argent. Mais la banque peut se
servir de cet or non-alloué pour son propre usage – probablement en tant que
réserve de liquidité. C’est un emprunt d’or non protégé et sans intérêt à la
banque ! Ils adorent ça.
Donc, après avoir créé l’or non-alloué les banques ont augmenté les frais
de stockage pour l’or alloué à des niveaux anticoncurrentiels. Cela
encouragea l’or non-alloué encore plus.
Cet ensemble élimina quasiment l’or détenu par les individus privés stocké
en banque. L’or non-alloué occupe maintenant 99 % du marché.
Mais l’or non-alloué n’isole pas le propriétaire des bilans financiers de
la banque – qui est l’objectif majeur de beaucoup de gens achetant de l’or.
Si plus de gens réalisaient cela, il y aurait moins de gens prêts à acheter
de l’or non-alloué.
L’or non-alloué est un des moyens de convertir la solidité de l’or en de
douteuses promesses de financiers. Les Futures sur l’or sont encore plus populaires. Je suis sûr
que vous réalisez que ceux-là font partie des produits dérivés dont je
parlais plus tôt. Les Futures sont là pour piéger les gens – même le très malin
Jim Rogers ! Il ne s’est pas trompé sur l’or mais s’est trompé sur son
approche. Il est passé par un Refco – coutier de Futures - est s’est fait
prendre par le défaut financier de ce dernier. C’est là tout le problème avec
tant de produits d’investissement structurés. Sans or physique, en forme de
lingots, que vous pouvez clairement identifier comme étant le vôtre, vous
êtes tout simplement « emporté » très facilement durant tout incident
financier.
La prochaine diapositive explique quelque chose de mon expérience
personnelle :
En 2001 j’ai acheté de l’or d’une banque suisse très respectée. Après
trois entrevues et dix semaines j’ai finalement été autorisé à acheter de
l’or. Mais après avoir lu les petits caractères, j’ai découvert que j’avais
de l’or non-alloué. Même mon banquier fut surpris.
La difficulté, le coût et la déception de me rendre compte de ce que
j’avais vraiment acheté furent les déclencheurs menant à la création de BullionVault.
BullionVault agit en tant que passerelle entre un individu et le
marché professionnel de l’or.
Nous achetons plusieurs barres à la fois, ce qui rend les transactions
rentables, et nous les envoyons ensuite chez ViaMat – un opérateur de
coffres-forts entièrement accrédité par le marché professionnel de l’or. L’or
garde donc son intégrité de marché et sa valeur de revente. Nous permettons
ensuite aux individus d’acheter et de vendre cet or garanti à travers notre
site web ; ils peuvent trader avec BullionVault ainsi qu’entre eux. Cela veut
dire que les questions de stockage sont résolues et ils peuvent négocier pour
des sommes de moindre envergure, sans perdre au niveau de l’intégrité et des
prix du marché ‘spot’.
Comme vous le savez certainement, il existe des garanties simples et
transparentes – tel l’Audit Quotidien – donnant une assurance absolue aux
individus que leur or est stocké et assuré dans un des lieux les plus sûrs au
monde.
La plupart de nos clients ont décidé de bénéficier des avantages du
stockage de l’or en Suisse – notre emplacement le plus populaire. Je pense
qu’ils ont peut être compris qu’il n’y a pas lieu de garder de l’or à la
maison si leur économie nationale bascule vers une crise financière. La
Suisse bien-sûr affiche une balance commerciale saine.
BullionVault a fait forte impression sur la manière dont les gens achètent
de l’or. Il y a déjà 18 000 utilisateurs et presque 3 tonnes d’or dans les
coffres-forts [en mars 2012, il ya 38 000 utilisateurs et 28 tonnes d'or,
ndlr].
Nous sommes maintenant le plus gros fournisseur d’or détenu par
des particuliers au Royaume-Uni, et l’un des plus gros au monde. En fait,
sans faire de marketing agressif aux Etats-Unis, nous fournissons maintenant
plus d’or aux clients américains qu’aux clients britanniques.
Nous avons aussi été largement évalués. Voici quelques commentaires, et
bien sûr vous pouvez parcourir la section TEMOIGNAGES
sur notre site web. Vous les retrouverez facilement à partir de notre page
d’accueil : https://or.bullionvault.fr/.
Finalement, vous êtes tous les bienvenus à notre stand où, sous l’œil
vigilant de notre personnel de sécurité, nous vous invitons à ressentir le
poids d’une barre de bonne livraison de Londres. Je vous remercie de votre
attention et j’espère pouvoir vous parler bientôt.
Une barre d’or professionnelle de Londres dite de bonne livraison :
Juste au-dessus de 400 onces troy et pure à 99,77 %. Cette barre était
exposée dans un coffret spécial – sous la supervision de nos gardes de
sécurité. L’arche à l’avant a permis aux clients de soulever la barre. La
valeur de cette barre était de 250 000 $.
Quelques membres de l’équipe BullionVault :- Kris Jenkins, Paul Tustain
(Directeur), Alex Edwards et Catherine Little.
Paul Tustain est le rédacteur de www.Galmarley.com et
directeur de BullionVault.
Mis à jour le 19 avril 2012.