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Cours Or & Argent en

Causes et conséquences de l’échec de l’euro

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Publié le 24 octobre 2011
2169 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Rubrique : Or et Argent





L’échec de l’euro


“Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Enfin, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence” (Arthur Schopenhauer)


L’euro, une monnaie fiduciaire de papier, artificielle parce que non émise par un Etat souverain ou gagée par un actif réel comme l’or, ayant été créée dans une zone monétaire non optimale, a échoué. Étant donné que son but effectif n’était pas -contrairement à ce qui a été faussement avancé par les européistes- de permettre une amélioration de la situation économique des États-membres qui allaient l’adopter, mais de pousser -dans la dissimulation- à une intégration institutionnelle forcée et supposée irréversible du plus grand nombre possible d’Etats-Nations dans une Union politique à l’échelle du continent européen, dont les peuples ne voulaient pas. L’échec de la double manœuvre initiale mégalomaniaque décidée par quelques technocrates et politiciens coupés des réalités, à savoir la création ex nihilo d’une Union monétaire devant conduire à une Union politique (ce qui n’a jamais fonctionné dans l’histoire) comme la dissimulation volontaire de cet objectif final aux citoyens des Nations européennes (qui n’étaient pas prêts à se lancer dans une aventure supra-nationale puisque la Nation est le seul cadre connu dans lequel puisse se mettre en place la démocratie représentative), est la raison principale du désastre actuel.


Viennent ensuite toutes sortes de dysfonctionnements qui tiennent à l’incapacité des politiciens, fonctionnaires et banquiers centraux qui ont eu à appliquer le plan initial de se conformer à toute discipline, comme à l’impossibilité de faire fonctionner une « usine à gaz » aussi complexe que l’organisation des pouvoirs au sein de la zone euro. D’abord systématiquement sur-évalué par rapport au dollar US, en raison de taux d’intérêt trop élevés pour combattre une imaginaire inflation, l’euro est directement responsable de la faiblesse structurelle de la croissance économique de la zone dans laquelle il a été instauré. D’autant qu’il a accru les divergences économiques, commerciales, sociales et budgétaires entre les Etats européens qui ont continué à pratiquer des politiques nationales non coordonnées pour répondre aux exigences intérieures différentes auxquelles chacun d’eux était confronté, puisque les traités européens n’ont pas fondé une fédération avec un gouvernement unique mais une Union d’Etats-Nations indépendants. L’euro a ensuite conduit au sur-endettement de la plupart des Etats qui l’ont adopté, étant donné le laxisme de la BCE et de la Commission européenne qui ont laissé les États-membres de la zone s’exonérer des critères de Maastricht selon lesquels il devait être géré. Supposé être adossé à la puissante Allemagne, qui avait abandonné son deutschemark à son profit et donc semblait assurer que l’achat de dettes des États-membres de la zone euro ne représentait pas de risque, il a conduit à la faillite la plupart d’entre eux qui ont recouru à l’emprunt massif sans avoir les moyens d’en rembourser ultérieurement les intérêts ou le capital puisque l’Allemagne n’a jamais formellement consenti à une « Europe des transferts » qui aurait abouti à une mutualisation des dettes des 17 États-membres de la zone. Tout en fragilisant fortement les grandes banques privées européennes, qui doivent être dorénavant recapitalisées pour avoir elles-aussi bêtement crû à la solidité des obligations émises par les divers Etats européens qu’elles ont achetées en masse, la plupart desdits Etats n’étant plus en mesure d’en rembourser les intérêts ou le principal. Ce qui a contraint la BCE, en violation de ses propres statuts comme des traités européens, à se porter acquéreur de ces obligations pour finalement se retrouver en situation de faillite virtuelle -avec un bilan dont le passif dépasse de beaucoup l’actif- puisqu’elle n’a pas le droit ni les moyens d’agir en qualité de préteur en dernier ressort. Sans compter que l’euro n’est pas parvenu à détrôner le « roi dollar », qui est demeuré la monnaie de réserve mondiale dans laquelle restent cotées les matières premières et placées la plupart des réserves de change des Etats émergents comme des fonds souverains.


Quand un mécanisme monétaire ou économique a échoué, il faut purement et simplement l’abandonner au lieu de s’accrocher par tous les moyens possibles à le perpétuer. Cet « acharnement thérapeutique » à vouloir sauver l’euro entrainera dans cette zone un chômage encore plus massif qu’actuellement, un endettement public encore accru puis, inévitablement, le double éclatement du « Grand marché » et de la construction politique européenne, les peuples refusant de subir la chute irrémédiable de leur niveau de vie (comme de celui de leurs descendants) au nom de la préservation de la monnaie unique européenne, un dogme sacro-saint sans autre justification que d’éviter à presque toute la classe politique européenne de reconnaitre qu’elle s’est trompée.


En effet, les politiques dites « de rigueur » consistant à écraser d’impôts les classes moyennes, imposées aux populations européennes déjà appauvries, se traduiront par une chute brutale de leur consommation c’est-à-dire par la récession dans tout le continent. La restructuration des énormes dettes des PIIGS -qu’ils ne peuvent honorer faute de croissance économique supplémentaire- et la recapitalisation des grandes banques privées européennes -bourrées d’obligations d’Etats européens ayant perdu plus de la moitié de leur valeur- nécessitant des sommes considérables, le sur-endettement déjà extrême des Etats ne pourra qu’augmenter pendant que ces grandes banques cesseront de prêter. Le « Grand marché » composé de 27 États-membres, dont seulement 17 ont adopté l’euro, éclatera par suite des écarts croissants de compétitivité entre ces deux groupes. Quant à la construction politique européenne, elle ne survivra pas à des niveaux différents d’intégration entre les 27 et à la révolte des peuples qui n’accepteront pas de passer au stade fédéral, c’est-à-dire au Super-État européen de nature à broyer leurs identités nationales ou locales comme leurs libertés.


Ludwig von Mises écrivait « Il n’y a aucun moyen de soutenir un boom économique résultant d’une expansion à crédit. L’alternative est ou bien d’aboutir à une crise plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire ou bien plus tard avec l’effondrement de la monnaie qui est en cause ». Nous y sommes ! Toutes les fausses recettes de l’ingénierie financière (appels répétés au FMI lui-même désargenté, création d’un Fonds européen dit de « stabilité » puis d’un Fonds monétaire européen, reprise des créances pourries des PIIGS ou des grandes banques privées par la BCE, etc.) ne solutionneront plus la crise sans fin de la zone euro à 17 qui doit être au plus vite démantelée.


Soit en en faisant sortir tous les Etats qui ne peuvent pas se conformer à une stricte discipline, lesquels reviendront alors à leurs anciennes monnaies nationales et organiseront le défaut sur leurs dettes souveraines converties dans ces monnaies qu’ils laisseront se dévaluer, ce qui rétablira aussi leur compétitivité économique. Soit en en faisant sortir l’Allemagne et les deux ou trois autres Etats économiquement compatibles avec elle, capables de s’imposer la discipline nécessaire à la gestion d’une monnaie unique de papier entre eux. Faute d’adopter l’une ou l’autre de ces solutions, ce sont les forces du marché qui auront raison de l’euro en faisant monter à des niveaux stratosphériques les taux d’intérêt applicables aux dettes des 17 Etats les uns après les autres. Et tous les Etats européens, l’Allemagne et les deux ou trois autres Etats précités aussi, risquent de finir ruinés parce que les montants nécessaires au sauvetage de la zone euro actuelle comme de ses grandes banques privées sont impossibles à réunir tant en cash que sous forme de garanties, la BCE n’ayant pas le droit de les imprimer. Quant au traitement de la crise des dettes souveraines européennes, ouverte il y a près de deux ans avec le défaut virtuel de la Grèce, il a été calamiteux en raison de l’activisme brouillon du président français et de la mollesse de la chancelière allemande qui n’ont rien compris à l’importance de l’enjeu lequel n’est autre que le sursaut ou la décadence irrémédiable de la civilisation européenne ! Quand les historiens dans l’avenir étudieront l’histoire de l’Europe, ils resteront confondus que l’on ait pu tenter d’y créer une monnaie unique de papier dont on n’avait aucun besoin et que l’on ait persisté si longtemps à tenter de la conserver pour des motifs purement idéologiques au prix de la ruine du continent tout entier !


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Commentaire stratégique de la semaine


A la lumière des évènements qui se sont produits pendant les deux dernières semaines, notre scénario de l’implosion de l’euro décrit ci-dessus pourrait paradoxalement, dans sa phase initiale, ne pas se dérouler sous la forme d’une chute de cette monnaie mais, au contraire, de sa hausse -mortelle pour la faible croissance et l’exportation européennes- puisque les achats massifs d’euros tant de la part de la BCE que de la part de la BNS comme les rapatriements en euros d’actifs étrangers vendus par les grandes banques privées pour consolider leurs bilans devraient empêcher toute baisse supplémentaire de l’euro/dollar US pour un certain temps. Sans compter que les USA ont repris en sous-main la création monétaire à tout-va, puisque eux non plus ne veulent pas de la poursuite de la hausse du dollar US, l’une des raisons pour laquelle le dollar US/yen japonais atteint cette semaine son plus bas historique. Le marché des monnaies n’étant plus libre, mais le produit artificiel des interventions manipulatrices des banques centrales, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il reflète la réalité des rapports de force entre les grandes économies.


Nous avons donc commencé de vendre la plupart de nos dollars US en revenant sur le franc suisse dont à notre avis l’appréciation va reprendre, surtout contre le dollar US. Qui dit rechute du dollar US et reprise du franc suisse, dit aussi hausse des métaux précieux (argent-métal et or -sur lesquels nous restons très haussier-). C’est sous la forme de la poursuite de la chute des obligations d’Etat européennes -qu’il ne faut surtout pas conserver si l’on en a encore- que va vraisemblablement se produire le scénario de l’implosion de l’euro, cette monnaie étant finalement entraînée elle-aussi dans leur chute mais à partir d’un niveau de change et selon un calendrier imprévisibles. Évidemment, toute nette cassure à la hausse de la résistance vers 1.260 sur le S+P500, du fait d’une baisse supplémentaire du dollar US index, nous conduirait à revendre nos SDS puisque cela signifierait que le traditionnel rally de fin d’année de cet instrument a commencé plus tôt que prévu.


Beaucoup va dépendre des réunions des dirigeants européens et internationaux du G20 des jours à venir dont personne ne peut savoir si elles déboucheront sur un nouveau compromis boiteux ou sur un clash, mais ce qui est évident c’est qu’elles ne régleront rien effectivement et durablement faute de s’engager dans la réforme radicale de tout le Système monétaire international, et européen en particulier. Raison pour laquelle nous restons long argent-métal et or mais aussi, simultanément, long SDS (ETF ultra short S+P500) parce que le risque de clash entre ces dirigeants conduisant au krach boursier mondial existe bel et bien, en dépit des stratégies actuelles des grands manipulateurs des marchés d’actions qui sont en train d’acheter les actions US et européennes mais simultanément de massacrer les actions chinoises (ce qui a aussi une visée géostratégique à savoir soulager l’Occident tout en mettant les BRIC sous pression afin de leur soutirer de nouveaux subsides) et des autres pays émergents (Inde, Brésil, etc.). De telle sorte que ce pourrait être de Shanghai et non pas de Wall Street que viendrait la grande secousse! En fonction du résultat de ces réunions, nous décideront alors de revendre les SDS ou bien de les garder. Quant à l’argent-métal et l’or, qui ont touché cette semaine d’importants support vers 30 et 1.600 USD/oz respectivement, nous restons d’avis que leur potentiel reste à la hausse, même si leur stabilisation peut encore durer quelques temps.

lire

http://www.zerohedge.com/news/us-money-supply...ths-gold-follow


http://www.bloomberg.com/news/2011-10-21/e...is-summits.html


http://www.bloomberg.com/news/2011-10-1...ommodities.html


http://www.bloomberg.com/news/2011-1...x-concepts.html

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Il semblerait que le dollar US index (1er graphique ci-dessous), qui a rencontré une forte résistance, soit susceptible de rebaisser nettement. Si tel devait être le cas, la monnaie ayant le plus de potentiel de hausse contre l’USD ce n’est pas l’euro mais c’est le franc suisse (2ème graphique ci-dessous), raison pour laquelle nous avons diminué les comptes courants en USD et augmenté les comptes courants en CHF (nous rappelons que la BNS a fixé une parité à 1,20 entre le CHF et l’euro mais pas de parité contre l’USD, ce qui veut dire qu’il sera un peu difficile au CHF de s’apprécier plus contre l’euro mais pas contre l’USD).








Tous les marchés d’actions restent orientés à la baisse, USA, Europe (France) et Chine. Regarder les MACD graphiques du bas qui commencent à peine à tourner à la baisse. Mais ce sont les actions chinoises qui semblent les plus vulnérables, surtout si une nouvelle baisse du dollar US -ayant mécaniquement pour effet d’alléger la pression sur les actions US et européennes- intervenait.








Le support à 1.600 sur l’or en USD ayant tenu et le MACD restant en phase de reprise, nous restons convaincus qu’il devrait remonter au minimum vers 1.750-1.775 courant novembre 2011.





Pierre Leconte


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Economiste, essayiste, consultant financier et gérant de fortune, Pierre Leconte préside le « Forum monétaire de Genève pour la paix et le développement ». Il a été membre des bourses des marchés à terme de Londres et de New York. Il a aussi conseillé plusieurs institutions publiques, dont une banque centrale sud-américaine, et travaille actuellement à la création de produits financiers peu risqués, adaptés aux besoins de placement d’investisseurs institutionnels comme privés et de gestion des réserves de change de pays émergents. Pierre Leconte a publié en 2007 : La grande crise monétaire du XXIe siècle a déjà commencé !
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Pourquoi la chine viendrait-t-elle investir dans l'Euro ?
Nous voyons au même moment ces chinois investirent dans l'Or. Et oui !
Les dollars détenus ne valent plus rien. 98% de sa valeur à disparu depuis 1946. C'est un fait avéré.
Les prêts envisagés par les Chinois ne se feront qu'à l'aide de ces dollars. Il s'agirait finalement que d'un transfert de dette. Une bonne opération en somme pour les Chinois et les Etats-Unis.
Le projet de la monnaie unique est américain - documents top secret déclassifiés par l'administration Clinton et présenté par le Daily Telegraphe.
je ne suis pas sur de commenter ce texte je desire plutot donner une solution pour sortir de ce bourbier planetaire j'imagine une societe de transport a qui on laisserai ses camions mais a qui on ne donnerai aucun moyen pour les faire rouler en partant de ce principe ne serait il pas possible de mettre la dette mondiale apres l'avoir chiffree de cote de maniere a relancer les productions ce qui engendrerer des benefices et a chaque surplus de benefice on retirerai de la dette ce qui eviterai que tout soit stope et je pense que tout le monde y trouverai son compte et que sur le plan humain on aurai pas honte de ce qui se passe .c'est une idee a ajuster merci de la lire
Tout cela est pour le moins pas faux et les orientations de placements exactes. Un seul Bémol : " une intégration institutionnelle forcée et supposée irréversible du plus grand nombre possible d’Etats-Nations dans une Union politique à l’échelle du continent européen, dont les peuples ne voulaient pas. "
Les peuples en voulaient mais leurs dirigeants NON car les fromages ne seraient plus assez libres !
....Les peuples en voulaient (de l’intégration irréversible ) ...

Il en voulait tellement qu'ils l'ont rejeté par voie référendaire...

http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/referendum-france-dit-non-au-traite-europeen.html#

Voilà , Voilà ,la propagande se prend encore les pieds dans le tapis
Argument retourné car qui a lu le traité ? et qui l'a compris ? Tout ça avant de voter. Décider de son vote sur des interprétations de politicards dont le plus grand soucis est de garder son fromage... La propagande a fait le reste...
Très intéressant, et je dirais même instructif pour nos argentiers européens qui n'ont de cesse de penser qu'ils sont infaillibles et les dieux de ce monde.
Prenez-en de la graine messieurs les eurocrates embourbés dans vos salades molles.
Il y a en effet un grand ménage à faire ici bas, c'est bien de vouloir fonder une monnaie unique, encore faut-il qu'elle soit adaptée à tous, forts , faibles , riches, pauvres. Mais où est donc passé tout ce fric résultant de toutes ces dettes des états européens ? Il doit bien être quelque part ?
L'ultra libéralisme n'a pas l'air de payer, faites vos comptes messieurs les Argentiers, votre gestion n'est pas l'apogée des finances publiques mais bien le moyen de remplir les poches des riches et plumer le citoyen. enfin qu'en reste-t-il vraiment ?
Aujourd'hui, seules l'Allemagne et la France restent à la barre des dérives successives et inexorablement ce qui nous attend ce n'est pas très réjouissant sur le vieux continent. Le dollar lui est bien une monnaie unique à part entière, d'une seule voix , sa valeur est dirigeable au gré des fluctuations mondiales qu'en est-il de l'euro?
"Tout ce fric " est passé dans nos retraites - prises de 50 à 60 ans - et dans l'aide sociale dont la CMU et à ceux qui n'ont jamais cotisé ! Je ne défend pas là les quelques millions d'euros versés à nos "responsables" (mais pas coupables !) qui sont une goutte d'eau. Mais nous empruntons à partir du 1er juillet de chaque année pour payer les retraites surtout de la fonction publique et associés. C'est comme ça !
Il faut investir dans le métal argent avant le crash boursier et la fin de l'euro et de l'Europe
Dernier commentaire publié pour cet article
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Maxxi - 28/10/2011 à 19:39 GMT
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