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Cherchez dans la liberté les réponses aux problèmes de l'immigration

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Publié le 28 octobre 2016
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Rubrique : Article du Jour

Que devrions-nous faire des quinze millions de personnes qui, selon les estimations, vivraient sur le sol américain sans en avoir l’autorisation ? Il semblerait qu’une majorité de politiciens et d’Américains tombent soit dans un extrême soit dans l’autre. De nombreux Républicains, comme le candidat présidentiel Donald Trump, sont d’avis qu’il faudrait les renvoyer d’où ils viennent. Beaucoup de Démocrates pensent en revanche qu’il faudrait leur accorder l’amnistie et leur offrir la nationalité américaine pour leur permettre d’accéder aux aides sociales.

Quelqu’un a-t-il déjà réfléchi à la complexité, au coût et au danger représenté par de telles entreprises pour nos libertés civiles ; au temps qu’il faudrait pour retourner chaque pierre du pays à la recherche de quelqu’un qui pourrait clandestinement y résider ? Combien de milliards de dollars cela coûterait ? Le gouvernement introduirait sans doute une carte nationale d’identité afin de déterminer qui a le droit de vivre aux Etats-Unis et qui ne l’a pas. Ces cartes seraient sans doute munies de données biométriques afin de transmettre au gouvernement des informations relatives à ses citoyens qu’il n’a aucun droit de connaître.

Combien de milliards de dollars sont en revanche dépensés chaque année pour fournir des aides fédérales, gouvernementales et locales à des gens qui n’y ont pas droit ?

La situation semble être une impasse, et la réponse à la question de l’immigration clandestine n’est certes pas simple. J’ai suggéré dans mon livre, Liberty Defined, qu’un statut inférieur à celui de citoyen puisse être distribué à certaines personnes. Une sorte de carte verte spécifiant que la personne qui la détient n’a pas droit d’accès aux aides sociales et n’a pas le droit de voter aux Etats-Unis. Je ne doute pas que beaucoup de ceux qui viennent vivre aux Etats-Unis ne cherchent qu’à travailler et à faire le travail que beaucoup d’Américains refusent de faire.

Le fait est qu’une citoyenneté plus libertaire serait très peu coûteuse. L’immigration pourrait être contrôlée grâce aux droits de propriété, et nous n’aurions pas à construire de murs sur nos frontières et de distribuer de cartes d’identité nationales. Un « droit » très important aujourd’hui et accordé aux citoyens américains est celui d’obtenir des choses gratuitement de la part du gouvernement. Une société plus libertaire aurait certainement une politique d’immigration plus restrictive, parce que l’entrée aux Etats-Unis ne serait pas accompagnée de ce droit d’accès à des services gratuits, et une majorité de la propriété serait privée.

De la même manière, le problème de la citoyenneté par la naissance serait bien moindre si le simple fait de naître sur le territoire américain n’offrait pas automatiquement à l’enfant un droit d’accès aux aides sociales. Retirez le bénéfice des aides sociales, et beaucoup moins d’enfants naîtraient pour le seul principe d’être des Américains de naissance.

Le Congrès a le pouvoir de clarifier la définition de la citoyenneté établie par le 14e amendement et de décréter que la nationalité ne s’obtient pas par la naissance. Dans l’Article I, Section 8 de la Constitution, il est écrit que « le Congrès a le pouvoir d’établir une règle uniforme de naturalisation, et des lois uniformes concernant la banqueroute au travers du territoire des Etats-Unis ». Ce pouvoir a été utilisé par le passé pour clarifier la citoyenneté de naissance, y compris celle des enfants de diplomates nés sur le sol américain et de ceux de prisonnières qui accoucheraient sur le territoire. Il n’y a aucune raison pour le Congrès de ne pas clarifier ce que le 14e amendement veut dire par « soumis à la juridiction » des Etats-Unis.

C’est la faiblesse de notre économie, causée en grande partie par le système de Réserve fédérale et les cycles économiques qu’il génère, qui rend la question de l’immigration clandestine plus problématique. Aucun extrême n’est correct, parce qu’aucun d’eux ne prend cela en ligne de compte. Un pas de plus vers une politique d’immigration plus juste serait un pas de plus vers la liberté.

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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Ce dont parle Ron Paul est ce qui était appliqué en France, les étrangers devaient disposer d’une « carte de séjour » pour pouvoir habiter et travailler sur le territoire. Ce type de document permettait de disposer d’un statut légal, de travailler, de scolariser ses enfants… Par contre, il n’était en aucun cas un droit à la nationalité, il n’octroyait pas le droit de vote et imposait un délai pour l’accès à certaines prestations sociales. D’autre pays européens utilisaient des démarches identiques. Je rejoins Ron Paul sur le fait que le trou le plus important dans la raquette était jusqu’à présent le droit du sol. La situation des Etats-Unis et de la France ou d’autres pays européens n’est cependant pas du tout identique. Les clandestins aux Etats-Unis sont en grande majorité des hispaniques mexicains et des asiatiques, même si certains contribuent à la propagation de filières criminelles, la grande majorité souhaite avant tout travailler et ne pas faire de vagues. En France et en Europe, alors que l’immigration d’après guerre, justifiée par la nécessité de reconstruction des infrastructures et l’expansion industrielle était essentiellement composée de mouvements de populations intra-européennes, aujourd’hui l’immense majorité des clandestins sont d’origine africaine, proche ou moyen orientale, et ce sont en grande majorité des musulmans. Il y a une différence non seulement de proportion, mais également de religion des clandestins entre les Etats-Unis et l’Europe. Les musulmans représentent 1% de la population aux Etats-Unis. Par contre des deux cotés, la situation de l‘emploie et la situation économique en général n’est plus celle des années 50/60. La situation européenne est cependant beaucoup plus critique. Points d’accès multiples, absence de forces suffisantes pour la protection des frontières, et le plus catastrophiques, l’ensemble de la classe politique d’Europe de l’ouest qui cautionne une déferlante incontrôlée d’illégaux hétérogènes. Le terme utilisé par l’ensemble des politiciens et des médiats est clair, ce ne sont pas des clandestins, ce ne sont pas des illégaux, ce ne sont même pas des réfugiés sensés regagner leur pays d'origine. Ce sont des "migrants" ce qui signifient qu'ils sont destinés à rester et je ne parle même pas du regroupement familial, qui créera avec le droit du sol une situation explosive irrémédiable. Pour information, l'Afrique c'était 250 millions d'individus en 1950, c'est 1,18 milliards d'individus aujourd'hui, c'est 7 enfants par femme en moyenne (source ONU), une explosion démographique irresponsable se traduisant par un doublement de la population en 10 ans. Un pays comme le Nigéria à lui seul représente plus de naissances que l’ensemble de l’Europe. Chaque jour, les gardes côtes italiens et autres guignols pseudo humanitaires européens vont chercher 5000, 6000 clandestins à des centaines de mètres des côtes Libyennes. Et nos "sachants décideurs" veulent nous faire croire que l'Europe avec ses 500 millions d'habitants, ses dizaines de millions de chômeurs, ses dizaines de milliers de milliards de dettes, un système financier à un cheveu de la banqueroute (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, France... Et même l'Allemagne avec sa Deutsche Bank...) va pouvoir accueillir, loger, nourrir, soigner des centaines de millions de personnes sans aucune formation, sans aucune compétence... Alors que l’automatisation et la robotisation on réduit de 50 à 5 personnes les besoins en main d’œuvre pour une ligne d’assemblage. ON NAGE EN PLEIN DELIRE. Plus d’un millions d’illégaux par an, quasi exclusivement des hommes entre 18 et 30 ans, des illuminés de l'EI infiltrés dans cette déferlante, une cinquième colonne déjà présente sur le sol européens et les associations subventionnées qui en rajoutent une couche. Je ne vois pas comment on pourrait échapper à un conflit à très court terme. Comment expliquer vous les décisions politiques actuelles autrement que par la corruption et la soumission de nos « élites » ou devrais je dire nos parasites à des donneurs d’ordres externes ayant pour objectif l’expansion idéologie d’une pseudo religion et un remplacement de population ?
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Toujours intéressant et plein de bon sens Ron Paul.
Deux problèmes soulevés: le droit du sol et l'accès aux aides sociales... Là au moins on a un dénominateur commun avec les Etasuniens !
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Tout à fait d'accord avec vous, merisier
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de toutes façons, il ne faut pas se leurrer, l' idéologie politique occidentale ( idéologie très dominante ) veut à l'évidence, nous imposer le "métissage généralisé, universel et obligatoire" ( N.B. : il ne s'agit là, de ma part, que d' un simple constat objectif, sans connotation morale )
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