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Chômage des jeunes : les politiciens en roue libre

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Publié le 14 décembre 2012
1080 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 

Quel bonheur d’avoir la vingtaine de nos jours dans un pays occidental ! Jamais les perspectives d’avenir n’auront été aussi chantantes. Et quand on sait que c’est grâce aux nombreux efforts de notre classe politique, on ne peut que la remercier vigoureusement. D’ailleurs, les politiciens ont décidé de mettre un coup d’accélérateur à leurs interventions. Jeunes d’Europe, bouclez vos ceintures : vous allez avoir droit à un beau voyage !


Comme toutes les belles histoires, cela commence par un constat bien alarmant : au fur et à mesure que les politiques de lutte contre le chômage sont mises en place, le chômage augmente. Et dans ce chômage, c’est celui des jeunes qui semble le plus alarmant puisque ce sont les populations qui, généralement en bonne santé, sont pleines de vigueur pour produire et faire décoller la productivité des pays concernés. En conséquence de quoi, les politiciens se sont fixé comme objectif de venir à bout spécifiquement de ce chômage là : non seulement, ils interviennent dans des politiques de lutte contre le chômage, mais en plus ils ajoutent des dispositifs plus ou moins malins contre le chômage des jeunes.


Et bizarrement, plus les politiciens combattent le chômage des jeunes, plus il explose, comme en témoigne ce joli petit graphique réalisé par Francesco Carbone de Usemlab.com et commenté par ItalianAllegro sur lequel on découvre, pas trop stupéfait tout de même, que le chômage des jeunes a littéralement explosé avec la crise et les habiles politiques de « relance » prônées par les troupes de keynésiens en pleine excitation.








On peut, décemment, se poser la question de savoir dans quelle mesure, du reste, ces politiques de relance n’ont pas accru le problème de chômage des jeunes. En effet, ces politiques se sont traduites, pour faire court, par d’un côté une injection monétaire assez large, et de l’autre un endettement assez massif des institutions publiques. Inévitablement, la crise, la manipulation monétaire et l’endettement public se traduisent mécaniquement par un resserrement des facilités de crédit pour les entreprises et par une baisse de la consommation des ménages. Du point de vue de l’entrepreneur, embaucher de nouveaux salariés devient plus délicat puisque chaque nouvelle embauche, chaque emploi créé représente un pari sur l’avenir. Et lorsqu’il paraît morose, on embauche moins. Et lorsqu’on embauche moins, on prend naturellement moins de risque en se concentrant sur les salariés qui ont le meilleur rapport expérience / coût. Un salarié âgé dispose d’une bonne expérience mais son ancienneté dans l’entreprise entraîne un salaire important. Le ratio lui est défavorable. De la même façon, le ratio sera là encore peu favorable aux nouveaux arrivés sur le marché de l’emploi, dont le coût est certes faible, mais l’expérience aussi. Seule la tranche des 25 – 55 ans permet un compromis acceptable.


Le verrouillage du marché de l’emploi par cette tranche de population est d’autant plus important que, comme je le mentionnais au début de l’article, les politiciens font absolument tout pour protéger le salarié déjà en place : en accroissant législativement le coût d’un licenciement, les politiques de sauvegarde de l’emploi ont, de fait, posé une barrière de plus en plus haute à l’entrée des jeunes sur le marché. La conjonction de cette barrière élevée, de l’accroissement subit de la frilosité des employeurs à embaucher, et de la baisse globale de consommation et du crédit liée à la crise amènent certains pays, les plus exposés, à des taux de chômage des jeunes les plus dramatiques. La Grèce et l’Espagne, talonnés par l’Irlande, le Portugal et l’Italie, sont les exemples qui viennent naturellement à l’esprit. La France, bien sûr, n’arrive pas loin derrière.


Devant ce constat, une fois passés l’effroi et la douloureuse réalisation qu’une facture très salée nous sera adressée (quoi qu’on ait pu faire) par l’entremise de notre (très) cher Trésor, que peut-on faire ?


Laisser le bazar dans les mains des politiciens, pardi ! C’est bien ainsi que le problème trouvera sa solution, retentissante qui plus est. En effet, si certains devinent confusément que le problème est provoqué par une pléthore de branquenouilles politocards, cela ne les empêche pas d’attendre avec ferveur la solution qu’amèneront ces mêmes saltimbanques de l’économie (peut-être pour explorer de nouvelles zones sombres de l’économie alternative). On ne sera donc pas étonné de découvrir que se fomente s’imagine actuellement un projet d’interdire purement et simplement le chômage des jeunes, au niveau de l’Union Européenne.


Oui. Vous avez bien lu. C’est le Frankfurter Algemeine Zeitung qui a levé récemment un lièvre. La France, on le sait, a déjà longuement travaillé pour rendre le licenciement fort coûteux. De l’autre, l’Union Européenne travaillerait pour rendre l’embauche obligatoire. Bien sûr, si l’on nettoie l’aspect purement journalistique (et bien raccoleur) du Frankfurter et qu’on va regarder les récentes déclarations du commissaire László Andor au sujet de l’emploi des jeunes, on se rend compte que l’obligation pure et simple, sur une base légale, n’est pas (encore) à l’ordre du jour, de même que ne le sont pas (encore) les sanctions pour les entreprises contrevenantes.


Il n’en reste pas moins que le Commissaire s’est bel et bien fixé comme objectif de s’assurer que le jeune qui quitte le système scolaire se retrouvera, dans les quatre mois et d’une façon ou d’une autre, soit en formation, soit avec un emploi. Et à terme, on sent qu’il n’y aura pas moyen d’y échapper. Pour le moment, on parle donc de mettre en place un programme de « garantie d’emploi » pour la jeunesse, et la seule certitude indestructible de tout cela est, bien évidemment, qu’on va claquer pas mal de nouveaux euros fraîchement imprimés pour financer tout ça. Le calcul économique (idiot) qui se cache derrière une si belle proposition est le suivant : comme des jeunes au chômage, ça coûte un pont (135 milliards grâce aux calculs diaboliquement précis d’une commission quelconque), autant imposer aux entreprises de trouver à les occuper, ça coûtera certainement moins cher. Évidemment, soixante-dix années de soviétisme tendent à prouver que le gain est très relatif : les personnes concernées ne sont plus au chômage, mais bizarrement, l’économie ne repart pas plus. Zut et zut. Peut-être faudra-t-il une loi pour interdire les baisses de productivité, de production et de richesses ?








L’enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. Celui que nous préparent les politiciens, qu’ils soient français ou européens, promet d’être un véritable boulodrome de taille cyclopéenne, amoureusement pavé de dalles monstrueuses choisies pour leur absence totale d’aspérité assurant une glisse sans frottement vers les rôtissoires du collectivisme joyeux.





 

 

Source : h16free.com
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H Seize écrit sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Par Danielle Trinquet, paru initialement dans Laissons Faire, No.1, Juin 2013, page 45
Diplôme national consacré corrélativement à l’apparition de l’université de Paris, le baccalauréat est en action depuis le XIIIe siècle. Décrié parfois, réformé trop souvent, il continue pourtant à symboliser l’aboutissement des études secondaires, et constitue le premier grade universitaire. Lié à une conception étatiste de l’éducation, il a fait débat depuis des siècles déjà. Les économistes mêmes en sont allés de leur critique. Celle de F. Bastiat reste la plus célèbre et la plus profonde, et donc, pour notre époque, la plus digne d’intérêt.
Le particularisme attaché aux quatre grades universitaires français, à savoir le baccalauréat, la licence, le master et le doctorat, ne provient pas de l’importance des langues étrangères, de l’adéquation avec les besoins des entreprises, ou de toute autre caractéristique technique : leur caractéristique fondamentale est qu’ils relèvent tous du monopole étatique. L’État s’arroge seul le droit de diriger l’enseignement, d’arrêter les programmes, de choisir et de surveiller le personnel et, enfin, d’organiser les examens. Mais en quoi le monopole étatique dans l’enseignement constitue-t-il un défaut, une carence ? C’est à la résolution de cette question, la seule s’adressant aux fondements du diplôme en débat, que s’appliqua Bastiat.
Le baccalauréat constitue, dit-on, « la voie royale d’accès aux études supérieures », et en effet c’est l’étape la plus commune et la plus essentielle qui permet aux bacheliers d’entreprendre un cycle secondaire. Toutefois, être titulaire d’un tel diplôme ne détermine par pour autant les compétences d’un bachelier. Le choix des matières n’est pas permis, il est imposé. Aujourd’hui comme au temps de Bastiat, l’enseignement est théorique, la pratique peu encouragée — comme en atteste le faible pourcentage d’étudiants apprentis.
Le baccalauréat est donc l’aboutissement d’un enseignement à une seule vitesse, celle de l’apprentissage au même rythme pour tous, sans personnalisation, sans liberté de choix. Sa caractéristique principale tient dans un mot : le monopole. insidieux dessein, car « l’État ou pour mieux dire le parti, la faction, la secte, l’homme qui s’empare momentanément, et même très légalement, de l’influence gouvernementale, peut donner à l’enseignement la direction qui lui plaît, et façonner à son gré toutes les intelligences par le seul mécanisme des grades ». En détenant arbitrairement le choix dans les programmes enseignés, l’État formate la façon de penser des jeunes étudiants. Leibnitz l’avait déjà dit : « Faites-moi maître de l’enseignement, et je me charge de changer la face du monde. » Perspective malheureuse, dont l’État a bien senti la portée. Et en effet, connaît-on meilleur prosélytisme que l’endoctrinement ?
Le monopole signifie, nous le savons, qu’une seule et même formation est dispensée à tous les élèves. Le programme scolaire est arrêté par les soins du gouvernement, qui s’octroie sans nul consentement la permission d’insuffler quelle sera la base de connaissance nécessaire à un bachelier. La connaissance humaine est faite de centaines de disciplines scientifiques, et pourtant seule une infime partie de celles-ci seront l’objet d’un enseignement obligatoire. On aurait pu imaginer que l’astronomie ou la botanique fassent l’objet d’une étude, au même titre que la couture l’a été il fût en un temps encore peu lointain. Mais elles ne le sont plus désormais. Cela permet de relever que les matières inculquées sont mouvantes, et qu’elles divergent avec les politiques. Et pourtant, quel que soit l’avis qu’on puisse se faire de la meilleure éducation, l’État a le sien, et vous l’impose.
Nous pouvons croire que la véritable instruction consiste à savoir ce que les choses sont et ce qu’elles produisent, tant dans l’ordre physique que dans l’ordre moral. Nous pouvons penser que celui-là est le mieux instruit qui se fait l’idée la plus exacte des phénomènes et sait le mieux l’enchaînement des effets aux causes. Nous voudrions baser l’enseignement sur cette donnée. — Mais l’État a une autre idée. Il pense qu’être savant c’est être en mesure de scander les vers de Plaute, et de citer, sur le feu et sur l’air, les opinions de Thalès et de Pythagore.
Il vous dit : enseignez ce que vous voudrez à votre élève ; mais quand il aura vingt ans, je le ferai interroger sur les opinions de Pythagore et de Thalès, je lui ferai scander les vers de Plaute, et, s’il n’est assez fort en ces matières pour me prouver qu’il y a consacré toute sa jeunesse, il ne pourra être ni médecin, ni avocat, ni magistrat, ni consul, ni diplomate, ni professeur.
Avec l’éducation nationale uniforme pour tous, l’État n’a bien sûr pas la prétention de dicter les procédés pédagogiques à employer par les parents dans l’intimité de leur foyer. En revanche, et Bastiat le signale parfaitement dans le passage précédemment cité, il s’arroge le droit de ne valider que les acquis qu’il juge utiles, et de balayer d’un revers de main toutes les connaissances différentes de celles qu’il considère comme convenables pour la nation.
Il est difficile de dire, dans ces conditions, que l’éducation est libre, puisque les professeurs peuvent bien choisir ce qu’ils enseignent, et les parents ce qu’ils transmettent, l’État a fixé un concours commun, dessiné par lui. Aucune place n’est laissée pour les marginaux du savoir. « Je suis bien forcé de me soumettre, constate Bastiat en raisonnant comme père, car je ne prendrai pas sur moi la responsabilité de fermer à mon fils tant de si belles carrières. Vous aurez beau me dire que je suis libre ; j’affirme que je ne le suis pas. »
Ainsi, l’éducation dans sa forme étatisée, avec les diplômes et les grades qui l’entourent, ne fonctionne pas dans le sens du premier idéal inscrit au fronton de nos bâtiments publics. La faute à une disposition malheureuse, et funeste pour le développement de l’intelligence : le monopole de l’éducation.
De tous les penseurs sociaux, les économistes n’étaient certainement pas les seuls, à l’époque comme aujourd’hui, à constater les lacunes de l’enseignement public, mais ils étaient les seuls à les faire remonter à leur cause première : le monopole. Ainsi, se demandant pourquoi l’éducation est restée en France à un stade primitif et très peu convenable, Bastiat écrit : « L’explication est dans ce seul mot : Monopole. Le monopole est ainsi fait qu’il frappe d’immobilisme tout ce qu’il touche. » Ce principe, en effet, explique seul les défauts du système d’éducation nationale, et il est la raison pour laquelle Bastiat, et de nombreux économistes avec lui, portèrent la charge contre ce système. Vociférant constamment contre les monopoles dans la sphère économique, et très expressifs dans leurs louanges des bienfaits de la concurrence, ils ne pouvaient pas admettre la survie d’un tel dysfonctionnement dans l’éducation.
« Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c’est le monopole de l’enseignement. »
(F. Bastiat, Œuvres complètes, éd. Guillaumin, tome 5, p.93)
quel bonheur ce pays avec une jeunesse si intelligente .

Le ministère de la Communauté française vient de communiquer les résultats des épreuves organisées en 6e primaire et menant à l’octroi du Certificat d’études de base (CEB). Sur les 48.859 élèves de 6e primaire qui ont présenté le CEB, 47.046 l’ont réussi. Soit un taux de réussite de 96,3 %.

C’est bien mieux que les années précédentes (91,75 % l’an dernier, 91,53 % en 2011, 94,9 % en 2010). Pour réussir l’épreuve, il fallait obtenir au moins 50 % dans les trois domaines couverts par le CEB (français, maths, éveil).

La moyenne obtenue par l’ensemble des élèves est de 78,67 % en français, 80,93 % en maths, et 78,39 % en éveil.

Certains des élèves qui ont échoué à l’épreuve seront délibérés et obtiendront quand même le CEB. Aussi, des parents introduiront des recours. Ainsi, le nombre exact d’enfants sortant de 6e primaire et ralliant le secondaire ne sera figé que cet été.



Félicitations à tous les enfants qui l'ont obtenu... Mais franchement, un tel taux de réussite pose question: soit c'est du n'importe quoi, et le CEB atteste de connaissances plus que basiques, soit il reflète vraiment un niveau réel des connaissances acquises pour un vrai niveau de 6e primaire, et donc pourquoi encore l'organiser, et ne pas se contenter des résultats des examens organisés au sein de chaque école??
Y aurait-il un lien entre les 3,7 pc qui n ont pas réussi leur CEB et la nouvelle Loi sur euthanasie?
Stockholm secoué par de nouveaux incidents !

Des voitures ont de nouveau été la proie des flammes et des policiers par des jeunes immigrants dans les banlieues pauvres de Stockholm à forte population étrangère.

Il est grand temps qu'on leur donne du boulot sinon cela va ressembler aux banlieues françaises.
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Par Danielle Trinquet, paru initialement dans Laissons Faire, No.1, Juin 2013, page 45 Diplôme national consacré corrélativement à l’apparition de l’université de Paris, le baccalauréat est en action depuis le XIIIe siècle. Décrié parfois, réformé trop s  Lire la suite
MI - 26/06/2013 à 05:02 GMT
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