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Fiscalités, taxes, ponctions, prélèvements, impôts : les cinq non-solutions de François Hollande

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Publié le 24 octobre 2013
1218 mots - Temps de lecture : 3 - 4 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

Ah, douceur de vivre et miracle de la vie politique française ! Chaque jour qui passe est la démonstration cuisante de l’échec des politiques interventionnistes. Et pourtant, obstinés, nos politiciens remettent inlassablement le couvert. Ils sont rigolos. Coûteux, mais rigolos.

Je tombe ainsi sur un article décrivant par le menu les cinq « solutions » qui s’offrent actuellement à François Hollande pour sortir du brouillard.

(On appréciera au passage l’emploi du terme « brouillard » pour décrire la soupe épaisse dans laquelle notre président semble faire un crawl malaisé, encombré de ses petits brassards Mickey pendant que les membres du gouvernements, en apnée, tentent désespérément de faire croire qu’ils ont pied.)

Devant les difficultés du benêt rondouillard, les solutions proposées s’étalent gentiment du n’importe quoi tranquille au ridicule rutilant. Ainsi, le président pourra-t-il choisir de « prendre un virage à gauche », ce qui dans un pays gravement socialiste, promet quelques bons moments de rigolade. Amusant : l’auteur de l’article – lucide ou prudent ? – convient lui-même que ça n’a à peu près aucune chance de réussite. Mais rassurez-vous, la seconde solution, qui consiste à virer à droite, est tout aussi irréaliste et vouée au même échec. La solution trois (l’autoritarisme), dont le taux de réussite est jugé « insignifiant », est à mourir de rire : imaginer ce pauvre François, qui a déjà du mal à avoir de l’autorité avec sa propre brosse-à-dent, déployer de l’autoritarisme, c’est assurément miser sur un cheval qui n’est même pas en course.

Les deux dernières solutions sont symptomatique de ce que le pays peut produire de plus finaud : dissoudre l’assemblée ou garder le cap. Si l’auteur estime à raison que la dissolution n’amènerait rien de bon (au mieux, une cohabitation paralysante, au pire un gloubiboulga mou d’alliances hétéroclites et fragiles), il estime pudiquement que garder le cap aurait un taux de réussite inconnu.

Ah bon ? Continuer sur la trajectoire actuelle aurait donc un taux de réussite inconnu, c’est-à-dire pas clairement nul ?

C’est surprenant. Et d’autant plus que la trajectoire actuelle est connue, et que ses résultats, catastrophiques, continuent de s’empiler gentiment. On peut prendre l’exemple de ce brave Michel Sapin, cheville ouvrière de la bidouille statistique gouvernementale, qui nous annonce que les centaines de millions engloutis en créations d’emplois-bidons pardon d’emplois-d’avenir ont été dépensés en pure perte, mais que ce n’est pas grave, on va continuer sur la lancée. Ce serait dommage de gâcher un si bel élan et de ne pas claquer tout ce qui reste, même si on sait que cela ne produira rien de bon.

parabole de l'aspirine (c) Maître Du Monde

Reste tout de même que le triste pitre nous apprend, gêné, que la mesure phare du président, probablement décidée entre deux portes capitonnée d’un confortable bureau républicain, ne rend pas les résultats attendus. Oh. Zut alors.

Pour mémoire, il s’agit de ces « contrats de génération » qui couplent l’emploi d’un jeune avec l’emploi d’un sénior et qui permettent, sur le papier, le transfert de connaissance du second vers le premier. Hélas. Comme toute mesure arbitraire socialiste, elle ne modifie qu’à la marge le comportement des acteurs individuels (entreprises, salariés jeunes ou vieux) et ne résout donc en rien le problème du chômage de masse, problème d’ailleurs à l’évidence aggravé par les gesticulations pitoyables de l’équipe en place lorsqu’avec cette constance qui ferait l’admiration d’autistes et d’obsessionnels compulsifs incurables, elle choisit de continuer à créer vigoureusement de l’emploi public pour compenser les pertes d’emplois privés.

Cet acharnement consciencieux dans le débile à haute concentration de moraline socialiste est si méticuleux, si proprement préparé qu’on peut parler ici de pathologie.

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Pendant ce temps, on a trouvé une méthode originale pour assouplir un peu la situation : de nouveaux prélèvements. Quand je vous disais qu’ils étaient rigolos, vous voyez, je ne vous mentais pas : ils sont effectivement rigolos !

Cette idée originale est inespérée pour renouveler la panoplie pourtant fournie de trouvailles fiscales du gouvernement. Et puis, on sait déjà qu’elle portera ses fruits et que les résultats seront excellents, probablement même avec un rendement supérieur à celui qui était prévu, d’une part parce que Laffer, on s’en fiche, et d’autre part parce que la situation en France ne cesse de s’améliorer.

Comment, en effet, ne pas croire que les Français souscriront dans l’esprit à ce grand élan de « justice sociale » qui consiste à faire payer des impôts et des taxes sur de l’épargne et sur des intérêts passés ? Comment ne pas trouver une sorte de justice sociale poétique à ce que les salauds des classes riches payent rétroactivement sur des revenus vieux de plus de dix ans ? (Pour rappel, est maintenant riche en France tout individu qui termine le mois avec un compte en banque strictement positif – bienvenus chez les riches !). Et puis le gentil prétexte socialiste affublé du maroquin du Budget (ou de ce que, en France, on appelle un budget), Bernard Cazeneuve a déclaré :

« Si nous prenons ces mesures-là, ce n’est pas par appétence particulière pour l’impôt, mais parce que nous sommes confrontés à des déficits sociaux qui ont pris une dimension abyssale. »

Et ces déficits abyssaux ne se sont pas constitués sur les politiques consternantes qu’ont prodiguées lui et ses amis tous bords confondus sur les dizaines d’années précédentes. Non, non. Ce sont les méchants épargnants qui n’ont pas donné assez et qu’on va donc punir de façon juste et sociale, et tout ira mieux ensuite. Car enfin, comment imaginer que cette augmentation de la taxation des PEA pourrait avoir des effets de bords ? Pfruit, allons, ne nous faites pas rire ! Il m’apparaît limpide que tout ceci a obligatoirement été pensé pour que tout se passe comme prévu. Les cylindres rentreront dans les cubes avec la grâce et la rapidité qui s’impose lorsqu’on a un très très gros maillet pour ajuster les pièces, et puis c’est tout.

Certains pensent que nous sommes gouvernés par des incompétents. C’est probablement vrai : il n’est qu’à écouter le ministre en carton de l’économie, un certain Pierre Moscovici, se faire démonter par Nicolas Doze, chroniqueur de BFM TV alors invité par Ardisson sur Canal+, pour comprendre que les clowns au pouvoir ne sont pas arrivés là où ils sont pour la grande compétence des domaines qu’ils prétendent gérer, mais bien par leur entregent politique, leur capacité à manipuler, à embobiner, bref, à cultiver cette perversion si spéciale qui fait d’eux des monstres socialement acceptables mais économiquement destructeurs.

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Certains autres pensent que ce sont des cyniques qui nous dirigent. C’est possible, après tout ; ils ne joueraient qu’un rôle, sauraient pertinemment que nous allons au mur mais, tous calculs faits, sauraient aussi s’en protéger à titre personnel. Nous aurions donc à faire à des sociopathes méticuleusement sélectionnés d’élections en élections, pour répondre aux attentes des Français en matière de câlins, mais absolument dépourvus de la moindre empathie pour ceux qu’ils sont censés aider.

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Certains autres, enfin, pensent que nous avons hérités de fous. Car il y a bien une part de folie à toujours répéter de façon butée les mêmes actions, déclencher les mêmes effets et blâmer le reste du monde pour les résultats médiocres obtenus.

Mais dans tous les cas, que nous ayons à faire à des incompétents, des cyniques ou des fous, … ce pays est foutu.

Source : h16free.com
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H Seize écrit sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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"La politique catastrophique du gouvernement cache le véritable but des socialistes : garder le pouvoir en se forgeant un électorat fidèle quitte à ruiner le pays".
A cet égard, l'abrutissement de masse est un bon moyen de gouvernement.
Couplé avec une bonne dictature de la pensée, les résultats sont excellents.
Ajoutez le pain gratis (seulement pour l'electorat visé), et les résultats sont miraculeux.
Mitterrand a inventé l'assistanat, et Chirac a inventé la TNT.
D'ailleurs ils se sont montrés parfaitement interchangeables.
Panem et circences
Ca marche depuis la décadence romaine...

Il faut:
- Soit prendre les armes
- Soit laisser s'épuiser les cohortes d'incompétents, qui font tous la queue pour accéder, un jour, à leur tour, à leur part de gâteau.
Dans cette logique, les dernières années ont considérablement avancé la file.
Vous verrez que les prochaines présidentielles annonceront le retour politique de DSK.
Comme ils n'ont plus que lui, si tout va bien il fermera le ban.
Après ça, l'espoir renaîtra ... si le pays existe encore.
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bonjour PICKENDORF, est-il utopique d'imaginer un système où nous ne serions pas obligés de gagner d'abord la vie de 9 autres avant de seulement pouvoir penser à soi ? est-il utopique d'imaginer un système où le travailleur créateur de richesse ne serait pas considéré comme un esclave ? est-il utopique d'imaginer un système où l'intérêt collectif l'emporterait, sans doute possible, sur l'intérêt de quelques castes ? est-il utopique d'imaginer un système où chacun aurait un minimum vital, sachant qu'actuellement un tas de gens meurt de faim et n'a ainsi même pas le droit de vivre ? est-il utopique d'imaginer un système où le bon sens et la persuasion seraient le crédo, et non l'arrogance et la force brute ? est-il utopique d'imaginer un système où un groupe, une force (autre chose que les schtroumpfs), au-dessus de tout intérêt, indépendant de toute origine : états ou puissances financières, aurait pouvoir de s'opposer, par la force, à quelques conflits que ce soit ? ne devant rendre compte qu'à la seule conscience des peuples ? (...Rwanda, Bosnie), ... qu'est-ce qui distingue le travailleur américain de l'asiatique ou encore de l'européen ? nos désirs, envies et aspirations sont identiques, qu'est-ce qui nous pousse et nous dresse les uns contre les autres alors que nous aspirons tous à une place au soleil ? est-il utopique d'imaginer un système où l'intérêt des peuples pourrait, enfin, dépasser l'intérêt des puissants ? (le livre d'ErichMariaRemarque est instructif)... la solution ne peut être apportée par des gens issus du système et ayant adopté son mode de pensée, tout groupe politique se faisant élire sur base clientéliste dessert de facto le collectif, la solution, me semble-t-il, ne peut venir que de gens n'ayant de compte à rendre à personne, si ce n'est à la conscience des peuples, font ce qu'il y a à faire parce qu'il faut le faire ... mais je me rends bien compte que c'est plus facile à dire qu'à faire... prendre les mêmes et recommencer à chaques élections, n'a pas vraiment fait avancer le machin qu'est devenu notre système... devant tant de nullité, on ne peut que souhaiter passer à autre chose... on n'a plus vraiment le choix.
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Bonjour Ferzi,
Votre post commence par l'utopie, chère aux XVIII et XIXième siècles.
Et termine par le "machin", appellation que De Gaulle réservait à l'ONU.
Vous avez bouclé deux siècles d'histoire française.
Et vous avez tout à fait raison, l'utopie est sans doute la dernière des libertés.
Mais elle ne s'alimente que des rèves et désirs. Qui en a encore, quand le "machin" se charge d'"éduquer" les masses à grands renforts de foot et de télé-réalité. Qui aujourd'hui, pour soi et les siens a conservé malgré tout la capacité de rêver ou désirer autre chose que nabila?
L'allégorie de la société moderne est parfaitement révélée par Jean Raspail, dans "Les sept cavaliers", que je ne cesse de recommander.
Les mondes idéaux ne vivent que de notre capacité à les imaginer.
C'est la raison pour laquelle Staline a inventé le lavage de cerveau comme méthode de gouvernement.
Privons toute une nation de son identité et de ses rêves. Enfonçons lui dans le crâne des idées contre-naturelles pré-fabriquées par des esprits malades.
Privons toute une nation de sa capacité à imaginer autre chose que ce dont on la gave.
Fabriquons des cohores de paumés apeurés et sans personalité; elles seront gouvernables.
Donnons leur pour "idée" des schémas pré-mâchés en forme de non-sens; elle auront l'impression de penser.
Donnons leur du pain et de jeux après les avoir affamées; elles deviendront nos esclaves politiques, vivant dans l'illusion de la liberté.
Alors, nous n'aurons pas besoin de surveillance technique façon ORWELL, la population se surveillera toute seule et mutuellement, et devancera par ses revendications absurdes les contresens quotidiens du "machin".
Les enfants dénonceront leurs parents.
L'humain deviendra machine docile.
Vous avez raison Ferzi, nous y sommes.
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mais bon sang de bois, qu'est-ce qui empêche l'électeur-contribuable d'exiger l'excellence dans la gestion de son argent ? comment rester serein face au fait que nos enfants et petits enfants sont chargés de rembourser nos errements de gestion ? ...ça devient lassant de constater que,décidément, on tourne en rond. et ce sont ces mêmes personnages qui viendront nous solliciter lors des prochaines élections ? ... pénible. c'est juste humiliant pour les anciens qui ont 'fait ceinture' durant leur génératio, et ne nous ont pas laissé leur dettes, de voir que, systématiquement, actuellement il est dépensé plus que ce qui est prélevé. pourquoi auraient-ils fait cet effort si nous ne sommes pas capable d'en faire autant pour nos enfants ?
J'ai l'intuition que le gouvernement ne regarde que les statistiques et rien que ça. C'est à croire qu'elles sont leurs seules perceptions venant de l'extérieur des palais de la république. Il y a deux jour une ministre était invitée au JT pour parler de l'écotaxe. Elle a dit en gros " de toute façon 90% des transport se font par les chargeurs (les chaînes de super marché), ils ont les reins solides et ils peuvent payer". Certes, mais les 10% restants, ils font comment ? Ces 10% ce sont les entreprises qui ont leur propre flotte et les indépendants, combien vont couler ? Le métier de routier indépendant, être son propre patron avec son propre camion, n'est pas déplaisant mais est-ce encore possible ? Gouverner avec des statistiques c'est ignorer ceux qui ne rentrent pas dans des cases.
Ca ne date pas d'hier,le PS a son think tank : terra nova, ce sont eux qui ont changé la stratégie du parti avant la présidentielle de 2012 et tout est basé sur des statistiques, les ouvriers ne votent plus pour eux alors ils misent tout sur les immigrés. Les socialistes suivent systématiquement cette stratégie, toutes les lois adoptées par le gouvernement depuis le victoire de hollande sont soit neutres, soit bénéfiques pour les immigrés et si ce n'est pas le cas, des mesures sont prises pour les avantager par rapport aux autres. La politique catastrophique du gouvernement cache le véritable but des socialistes : garder le pouvoir en se forgeant un électorat fidèle quitte à ruiner le pays.
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L'histoire n'est pas totalement écrite.Il peut y avoir quelques impondérables qui mettent à mal cette planification.Maintenant,il est exact que les immigrés ont peu à peu remplacer le prolétariat d'antan.Maintenant le financement de cette immigration incessante cessera avec l'inéluctable faillite.

On verra alors si ces immigrés continueront à voir les socialistes (évidemment avec l'argent des autres) comme leurs généreux bienfaiteurs.
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Bonjour Ferzi, Votre post commence par l'utopie, chère aux XVIII et XIXième siècles. Et termine par le "machin", appellation que De Gaulle réservait à l'ONU. Vous avez bouclé deux siècles d'histoire française. Et vous avez tout à fait raison, l'utopie es  Lire la suite
PICKENDORF - 15/11/2013 à 08:05 GMT
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