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Votation:Pourquoi il faut dire NON/NEIN à la Loi sur le renseignement. !

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Publié le 15 septembre 2016
1718 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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24hGold - Votation:Pourquoi il...

(Source image: Le Monde)

Les dérapages en matière de traitement des données personnelles ne se comptent plus en Suisse. Dès 2006, le conseiller fédéral Deiss signe un protocole pour instaurer un accord avec les US. Le nom de cet accord: «U.S.-Swiss Safe Harbor Framework». Son principe est d’autoriser le transfert des données vers les Etats-Unis par des entreprises américaines.

24hGold - Votation:Pourquoi il...

Ce  système comporte « une autocertification pour des entreprises souhaitant importer des données de la Suisse aux Etats-Unis. Les garanties de protection des données qu’il contient n’engagent cependant que les entreprises certifiées proprement dites, mais pas les autorités publiques. Il n’existe aucune autre réglementation contractuelle ou nationale limitant les accès des autorités à ces données. » (Source: Préposé à la protection des données)

Il a fallu attendre qu’il soit invalidé par la Cour de justice européenne en 2015. La décision de la cour est motivée par le fait que les Etats-Unis n’offrent pas une protection suffisante aux données personnelles des citoyens européens!

Safe Harbor n’est toutefois pas mort en Suisse! Le Préposé à la protection des données a demandé en… décembre 2015 au Conseil fédéral de renégocier le Safe harbor avec les Etats-Unis…. La chose est en cours.

En attendant, si vous voulez vous opposer à ceci, vous devez aller au tribunal civil et attendre son jugement. C’est donc à vous et non plus à l’Etat de faire respecter vos données personnelles.

 Finma aussi  avait transmis en 2009, hors procès, des noms de clients et collaborateurs de banques à un pays tiers! Des innocents avaient été donnés en pâture et ont dû payer les frais d’avocats et de justice pour faire valoir leurs droits!

Mais aujourd’hui, il y a pire. La généralisation, la banalisation et la commercialisation des données personnelles ainsi que leur compilation sont admises hors de toute réalité légale! Des élus, fans de la technologie dépensent des fortunes pour récupérer des données téléphoniques PERSONNELLES ET PRIVEES de citoyens.

Ainsi, un partenariat entre la ville de Pully et Swisscom permet la récupération de données IMPOSEE aux habitants (article ci-dessous)! Impossible de s’y opposer! Le but: créer une commune « intelligente » abusivement appelée « smart ». il n’y a rien de smart à s’approprier les données de la vie PRIVEE d’autrui!

RIEN NE JUSTIFIE LA SUPPRESSION DES LIBERTES!!!

Tout ce qui se fait-là foule aux pieds l’article 13 de la Constitution suisse qui impose au Conseil fédéral t à TOUT élu, y compris sur un plan communal, de garantir la protection des données personnelles de chaque citoyen suisse ou étranger.

Nous smmes à l’évidence dans un contexte de dérapage total de ce qui fut un Etat de droit que les autorités demandent au peuple de valider par une votation la loi sur le renseignement. Le peuple va voter massivement oui parce qu’on lui a expliqué que les actions se feront sous garantie des juges et cibleront les terroristes.

Et pour celui qui est encore hésitant, un article intitulé « Des islamistes suisses s’opposent à la loi sur le renseignement » ne peut qu’influencer favorablement l’issue du vote.

Eh bien non, les garanties présentées ne correspondent pas à la réalité. Nous l’avions vu dans « Surveillance massive des citoyens, les tyrans l’ont rêvée, vos élus l’ont votée! ».  Les explications de la publication « Si les suisses ne réagissent pas, ils seront bientôt tous surveillés«  sont encore plus évidentes sur les enjeux de la loi sur le Renseignement.

Selon le taux d’approbation issu du vote populaire, la porte sera grande ouverte pour imposer à l’avenir une technologie toujours plus intrusive au nom de la sécurité, de la modernité, de la santé, …

Entretemps, la puissance des firmes transnationales de la technologie ne cesse de prendre une ampleur plus qu’inquiétante…

liliane Held-Khawam

Si les suisses ne réagissent pas, ils seront bientôt tous surveillés

En Suisse, il semblerait que les dirigeants aient adopté la même posture que chez nous en France (et ailleurs dans le monde). À savoir modifier les lois pour pouvoir s’immiscer dans la vie privée des citoyens dans l’espoir de combattre ce grand méchant loup qu’est le terrorisme.

En effet, l’année dernière le parlement suisse a proposé une modification de la loi fédérale sur le renseignement qui permet aux agents du Service de Renseignement de la Confédération (SRC) d’écouter les appels téléphoniques (y compris VoIP), lire les emails, poser des micros, lire le courrier ou encore hacker les ordinateurs des gens ou des organisations de leur choix.

Et pour faire ça évidemment, il faudra que tous les flux réseau qui entrent ou qui sortent de Suisse transitent par chez eux. Donc ça veut dire que si j’ai un ami suisse à qui j’écris, ces agents de la SRC pourront lire mon email, bien que je ne sois pas Suisse.

Évidemment, pour intoxiquer le peuple suisse, la chose est présentée de la manière suivante : « On ne surveille pas les communications dans le pays, mais uniquement les communications qui entrent et qui sortent du pays, via les fibres optiques qui passent par les frontières« 

Ah me voilà rassuré. Oui, mais gros malin, avec une boite Gmail, un accès Dropbox, une recherche sur Google ou un appel Skype, forcement les données sortent de Suisse et cela même si vous communiquez avec votre voisin Suisse.

Vous l’aurez compris, la Suisse a de l’ambition et veut mettre en place ce qu’en France nous avons appelé les « boites noires de Caz la menace« , c’est-à-dire un contrôle de tout ce que fait la population sur Internet.

Une surveillance de masse qui nuira forcément à la vie privée des citoyens, à sa liberté et qui n’effrayera pas les terroristes en herbe.

Toutefois, le peuple suisse a de la chance dans son malheur. Car contrairement à nous et à notre République 49.3, eux peuvent décider s’ils acceptent ou pas d’être surveillés par des agents qu’ils ne connaissent ni d’Ève ni d’Adam.

Et le vote (La « votation » comme on dit là bas) pour refuser ou accepter cette nouvelle loi aura lieu le 25 septembre prochain. Bref, si vous êtes un citoyen suisse concerné par les dérives de ce genre de loi liberticide pensez à voter CONTRE. Et si vous êtes un abruti congénital sans cervelle qui ne raisonne que par la peur, pensez bien à voter POUR ;-).

Pour finir, je vous mets la vidéo neutre de Easyvote qui explique le sujet :

Il y a un peu plus d’infos sur les risques engendrés par cette nouvelle loi ici.

Pully va suivre les déplacements des gens grâce à leur natel

Mobilité La Ville achète des données à Swisscom pour analyser le trafic.

24hGold - Votation:Pourquoi il...

Pully et Swisscom garantissent l’anonymat des données. Ces dernières seront exploitées dans le cadre des projets de refonte du centre-ville et d’optimisation du trafic. Image: Analou Delémont

Par Marie Nicollier 07.10.2015

La Commune de Pully veut savoir d’où viennent les gens qui transitent sur le territoire, où ils vont, s’ils s’y arrêtent et combien de temps.

Engluée depuis des années dans la refonte de son centre-ville et les enjeux de mobilité qui vont avec, la Ville a signé un partenariat pilote avec Swisscom, devenant la première Smart City du pays. Concrètement, les autorités paient 50’000 francs pour acheter des données provenant des téléphones portables des clients de l’opérateur. Elles seront livrées pendant une période de cinq à sept ans.

Protection des données

Cet outil représentant le trafic en continu «permettra de déterminer la fréquentation et les pôles d’attraction de la ville, souligne Mark Zolliker, municipal des Travaux. Le croisement des données et l’analyse des flux de déplacement vont permettre d’optimiser le trafic et l’accessibilité au centre-ville, et ainsi améliorer la qualité de vie des habitants. Nous pourrons aussi connaître la population qui fréquente le centre et proposer des aménagements qui répondent à ses besoins.»

Le géant bleu et la Commune garantissent en chœur un anonymat total. «Ces données de téléphonie mobile sont anonymisées et agrégées, c’est-à-dire que nous ne fournissons pas des données brutes mais le résultat de leur analyse, insiste Christian Neuhaus, porte-parole de Swisscom. Il est impossible de déduire l’identité d’un utilisateur particulier.»

Professeur à l’EPFL, Vincent Kaufmann est moins catégorique. «Evidemment, c’est toujours censé être anonyme, commente le directeur du Laboratoire de sociologie urbaine. Personnellement, quand je reçois certains coups de téléphone, je me dis que l’anonymat est à géométrie variable. Et avec un portable qui émet un signal toutes les dix secondes, on peut suivre quelqu’un à la trace toute la journée.»

Le spécialiste relève aussi que certains quartiers peu peuplés rendent l’anonymat quasiment impossible. «On sait par déduction à qui on a affaire lorsqu’on analyse un déplacement.» Pour éviter les recoupements, Smart City ne traitera pas les datas si l’échantillonnage est trop faible (moins de 50 mobiles connectés dans un périmètre).

L’application est qualifiée d’observatoire de la mobilité. Vincent Kaufmann est sceptique. «Les données fournies par la téléphonie mobile ne suffisent pas pour cela. On saura qu’une personne va d’un point A à un point B mais on ne saura pas pourquoi. Le travail, les loisirs, les courses? On ne saura pas non plus qui sont ces gens, quel est leur profil. Or ces aspects sont nécessaires pour déplacer ou supprimer un trafic. Pour 50’000 francs, Pully pourrait faire un bon comptage routier classique, avec des données précises.»

Pas de refus possible

Autre point faible pour Vincent Kaufmann: seules les données des abonnés Swisscom sont exploitées. «Il faudrait travailler avec l’ensemble des opérateurs ou alors mettre en évidence des biais éventuels en déterminant qui n’est pas représenté, combien sont ces personnes et quel est leur profil.» Alexandre Bosshard, le chef de projet, estime pour sa part que l’échantillon «est tout à fait valable puisque Swisscom représente 60% des abonnements mobiles en Suisse».

Impossible pour un abonné de s’opposer à ce que des datas fournies par son natel soient transmises à la Municipalité pulliérane. Pour compléter la démarche et ficeler un plan de modernisation du centre qui trouve enfin grâce aux yeux des élus et du peuple, la Ville lancera une démarche participative.

Dans la deuxième phase du projet Smart City, Swisscom et Pully prévoient de collaborer avec des universités pour développer d’autres modèles de simulation servant, par exemple, à prédire le trafic.

D’autres villes vont se laisser séduire par cet outil, espère l’opérateur. L’Office fédéral des routes l’utilise déjà pour éviter les bouchons. (24 heures)

 

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J'aime bien vos interventions, en général assez "gueulardes" mais toujours assorties d'excellentes justifications.
Pourtant, je reconnais bien là une espèce de problème typiquement suisse.

Je m'explique au travers de 3 exemples et d'un commentaire.

1) Pendant plus d'un siècle, vous n'avez cessé de clamer que le secret bancaire était l'un des piliers fondamentaux de votre économie.
Sous la pression des USA et de quelques autres, ce fameux secret bancaire a volé en éclat, à un point tel que même le fisc du Zimbabwe peut désormais connaître les avoirs de ses ressortissants détenus dans votre beau et bon pays...

2) Il y a 20 ans, vous ne vouliez rien entendre d'une liaison ferroviaire et routière sous les Alpes. Problèmes écologiques, envahissement du pays, tout était bon pour refuser la réalité. Pourtant vous venez de finir le tunnel du St Gothard, 57 km, le plus long du monde.

3) Il y a quelques mois, vous avez refusé les "minarets". Mais comme vous ne pouvez physiquement pas empêcher les musulmans de se rassembler dans des lieux privés, vous avez finalement des mosquées "souterraines", c'est à dire cachées aux yeux du grand public. Et donc forcément plus difficiles à surveiller, et qui vous obligeront fatalement à revoir votre position quand votre population comprendra comme nous plus de 10% de musulmans, parce que c'est inéluctable.


Finalement, en Suisse, tout se passe et tout arrive, comme ailleurs, malgré le puissant simulacre de démocratie qu'est votre système de votation associé à un état fédéral. Au bout d'un temps plus ou moins long, vous finissez toujours par "rentrer dans le rang", c'est à dire faire comme tous les autres. Alors certes oui, vous avez "résisté", et cela vous autorise à une grande fierté. Je vous admire d'ailleurs pour cet esprit de résistance, qui a, par exemple, permis de sauver des milliers de vie lorsque l'Europe naufrageait dans le nazisme.

Ce pays que j'aime et auquel je suis lié familialement me fait donc sourire : vous avez les mêmes problèmes que nous, les franchouillards, teutons, ritals, espingots ou autres citoyens du monde, mais nos difficultés ne vous inspirent pourtant pas.
Croyez-vous sincèrement que vous pourrez vous opposer à l'espionnage de vos natels ? Ou à toute autre forme de communication ?
Non ! Parce qu'aujourd'hui, avec quelques appareils adéquats n'occupant même pas le volume d'une modeste chambre d'étudiant, on peut faire du renseignement "sur les coms" (autrement dit de la guerre électronique) efficace sur un rayon d'environ 50 km.
Il me semble donc que vous seriez plus avisés de mettre en place un dispositif que vous pourriez contrôler, plutôt que de tout refuser et avoir en contrepartie des officines cachées qui iront même espionner plus loin que ce que vous aurez refusé.

Autrement formulé, utilisez donc votre esprit de défense pour passer à la contr'attaque : organisez vous-mêmes cet espionnage qui est de toutes façons inéluctable (et qui a d'ailleurs sûrement commencé depuis longtemps !). C'est la seule façon d'arriver à orienter les choses. Vous pourrez ainsi décider de qui a le droit de faire quoi, au lieu de subir à votre insu...

Mais je peux concevoir que vous ne partagiez pas cette opinion...
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La population suisse n'est pas moins informée ni moins intelligente que les autres.
Le problème c'est l'échelle du temps:
La lenteur des referenda populaires ne suit plus la cadence des trahisons des élus (et des non-elus genre BNS).
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Oui, c'est très juste aussi !
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http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-surveillance-massive-des-citoyens-les-tyrans-l-ont-revee-vos-elus-l-ont-votee-liliane-held-khawam.aspx?article=9189292510H11690&redirect=false&contributor=Liliane+Held-Khawam
Votre raisonnement est juste. Nous sommes encore plus engagés dans la mondialisation que tout ce que l'on peut imaginer.
Mes derniers papiers ne changeront rien parce que d'ores et déjà les grands médias ont dit aux gens que les islamistes étaient contre cette loi.
Le site même de la Confédération a tronqué l'information en garantissant qu'il fallait la justice pour actionner la loi...(cf mon avant denier article sur le sujet).
Mes publications ne peuvent régater contre les médias de masse, ni contre le spin doctoring de Berne...
Donc, le résultat est que les Suisses vont eux- mêmes payer la corde pour se faire pendre.
Alors, demeure la question pourquoi ou pour qui j'écris?
Peut-être juste pour tenter de rétablir un petit coup la vérité...
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"Alors, demeure la question pourquoi ou pour qui j'écris?
Peut-être juste pour tenter de rétablir un petit coup la vérité..."

Mais c'est très bien d'écrire et de râler contre les iniquités, même si l'on sait avoir cause perdue.
Et puis, qui sait si une "souris" suisse ne pourrait finalement pas faire peur à un éléphant, américain ou autre....
D'ailleurs, regardez : mon commentaire semble avoir déplu à une personne, alors qu'il essayait d'être objectif et constructif. La NSA sévirait-elle aussi sur ce site ? (ouaf ouaf ouaf... rires gras...)
Plus sérieusement, c'est surtout la preuve que nous ne partageons pas tous les mêmes valeurs, ou que nous ne voyons pas tous les choses sous le même angle. Ou même les deux à la fois.

Quoi qu'il en soit, ne baissez pas les bras, surtout si vous sentez que votre combat est juste.
Surtout qu'il y a des gens qui vous lisent !
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"Alors, demeure la question pourquoi ou pour qui j'écris? Peut-être juste pour tenter de rétablir un petit coup la vérité..." Mais c'est très bien d'écrire et de râler contre les iniquités, même si l'on sait avoir cause perdue. Et puis, qui sait si un  Lire la suite
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