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Cours Or & Argent en

Le Drame d’Havenstein

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Extrait des Archives : publié le 27 mars 2009
2893 mots - Temps de lecture : 7 - 11 minutes
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Rubrique : Histoire de l'or





« L’extraordinaire et totale dépréciation du Mark a naturellement créé une demande de monnaie supplémentaire en augmentation rapide que la Reichsbank n’a pas toujours été en mesure de satisfaire pleinement. Mais ces énormes sommes [imprimées] étaient à peine suffisantes pour couvrir la demande considérablement accrue de moyens de paiements, qui a atteint récemment un niveau [nominal] absolument fantastique. »


Dr. Rudolf Havenstein, Président de la Reichsbank, Août 1923, cité par Adam Ferguson dans “When Money Dies”, p. 173; London: Wm. Kimber & Co., Ltd, 1975.



AXIOMES:


·         « L’inflation » est une augmentation de l’offre de monnaie qui cause finalement toujours une augmentation des prix parce qu’elle amoindrit le pouvoir d’achat de chaque unité monétaire. L’inflation est la cause, l’augmentation des prix la conséquence.


·         « La déflation » est une diminution de l’offre de monnaie qui cause finalement toujours une baisse des prix parce qu’elle adjoint du pouvoir d’achat à chaque unité monétaire. Dans  une déflation la monnaie obtient plus de valeur, et non pas moins. La déflation est la cause, la baisse des prix la conséquence.


·         Toute inflation monétaire cause et masque une déflation réelle et une contraction économique. Alors que les prix nominaux augmentent, les prix réels chutent tandis que le papier monnaie (monnaie au cours légal) perd de sa valeur relative par rapport aux autres actifs.


·         L’inflation rend la monnaie apparemment bon marché car elle supprime le taux d’intérêt. Le prix bas de la monnaie trompe les entrepreneurs qui font des investissements qui semblent profitables à un taux d’intérêt corrigé de l’inflation. Les consommateurs ne poussent pas vraiment le taux d’intérêt vers le bas en épargnant davantage pour consommer ultérieurement, de sorte que les taux d’intérêts bas émettent un signal erroné quant à la demande future. Quand ce futur arrive, ceux qui ont été dupes font faillite. L’inflation induit un « mésinvestissement » qui, à un certain moment, est liquidé (provisionné pour perte).


·         L’inflation rend finalement toujours les prix des marchandises plus bas parce qu’elle induit toujours initialement une surproduction. La surproduction implique toujours la baisse des prix.


 ·         Quand l’inflation n’est-elle pas en mesure de faire monter les prix ? Quand la monnaie forcée (fiduciaire) est basée sur une dette (empruntée à la circulation) et quand la dette est revalorisée (passée en perte) partout dans le monde, c'est-à-dire qu’une déflation de dettes est en train de s’amorcer. La nouvelle monnaie n’est pas empruntée à la circulation, parce que quelle que soit la quantité de monnaie offerte (augmentation des réserves) ou quel que soit le bas niveau de son prix (taux d’intérêt) les emprunteurs ont peur d’emprunter et les prêteurs de prêter, de sorte que les autorités monétaires « tirent sur la corde ».


·         Les gouvernements ne peuvent pas traiter la déflation économique simplement en imprimant et en dépensant de la monnaie dans le circuit monétaire parce que ses utilisateurs vont l’épargner et non pas la dépenser (la rapidité de circulation de la monnaie chute parce que la demande de liquidité et de sécurité augmente).


·         D’où il découle, que lorsque déflation, telle une tortue mordante, bloque la jambe de l’économie, elle ne lâche plus prise jusqu’à ce qu’elle entende (1) le tonnerre des débris de la dernière faillite qui sont en train d’être dégagés de la fondation de l’économie ou  (2) les tambours de la guerre.


·         Les déflations économiques (les dépressions) durent des années et ne répondent pas aux dépenses budgétaires et aux finasseries monétaires de la banque centrale.


·         L’or et l’argent sont des monnaies par nature, tandis que les monnaies nationales légales (fiat money) ne sont que des substituts monétaires. Auparavant, l’or et l’argent ainsi que les autres substituts monétaires formaient un système monétaire unique mais aujourd’hui ils forment deux systèmes parallèles et concurrents.


 ·         Si le pouvoir d’achat d’une unité monétaire décline, l’explication la plus probable est une inflation par l’offre de monnaie. Si le pouvoir d’achat d’une unité monétaire s’accroit, l’explication la plus probable est une déflation.


·         Généralement des marchandises dont le prix baisse indiquent une déflation en cours, des prix en hausse indiquent une inflation.


·         Des prix en baisse pour le papier monnaie exprimés en or ou en argent ne peuvent pas prédire une déflation car l’or et l’argent ne sont pas de simples matières premières parmi d’autres. Elles sont de la monnaie, des numéraires ; elle sont le dénominateur à la différence de toutes les autres matières premières. Si leurs prix baissent exprimés en monnaie papier, cette baisse ne peut que signifier (1) que l’offre de monnaie fiduciaire  chute ou (2) que l’offre d’or et d’argent augmente (est gonflée).



Placée au dessus de nos axiomes, cette citation surprenante révèle un paradoxe époustouflant sur les phénomènes d’inflation : augmenter l’offre de monnaie réduit son pouvoir d’achat. Pendant toute l’hyperinflation allemande de 1920-1923 Havenstein  affirme que sa tâche était d’imprimer aussi vite que possible de la monnaie. Pourquoi? Parce que le pays souffrait d’un manque de monnaie. Mais comment cela est-ce possible? Le pays n’était-il pas déjà en train de s’étouffer sous la vague de papier monnaie déversée par les presses d’Havenstein, telle la marée montante?


Havenstein avait le choix: Imprimer plus de monnaie pour faciliter le manque de pouvoir d’achat causé par l’inflation ou arrêter d’imprimer et amorcer un écroulement déflationniste. Quelque soit la voie choisie, le choix d’Havenstein est seulement le piège d’Havenstein. Plus vous imprimez de monnaie, plus sa valeur s’évapore, mais arrêtez d’imprimer de la monnaie et l’économie s’écroule dans une dépression déflationniste. Cela ne peut se terminer que par la mort de l’unité monétaire.


LE FAUX ESPOIR DES INFLATIONNISTES


Les inflationnistes présupposent – à l’encontre de toute l’histoire et de toute logique- qu’ils peuvent augmenter la richesse en augmentant l’offre de monnaie. Il est vrai que, s’il existait plus de monnaie, il y aurait davantage de richesses mais seulement si cette monnaie est une richesse elle-même. La monnaie créée à partir de rien –la monnaie forcée (monnaie fiduciaire)- qu’elle soit créée par un tour de magie d’écritures bancaires ou par une simple impression de papier monnaie, n’a aucune valeur en elle-même. Ce n’est pas de la richesse mais seulement un prétendu représentant de la richesse.


D’un autre côté, une inflation d’or ou d’argent contribue à une nouvelle richesse et relance ainsi la prospérité à long terme (après des dislocations initiales). Après 1492, l’or et de l’argent supplémentaires ramenés des Amériques et  déversés sur l’Europe ont posé la fondation d’une croissance qui a perduré des siècles. Des énormes découvertes d’or et d’argent dans le milieu des années 1800 dans les états de Caroline du Nord et du Sud, de la Californie, du Nevada, en Australie et en Afrique du Sud, ont toutes contribué à la richesse mondiale et à la prospérité qui a suivi. Cependant, toute cette nouvelle monnaie possédait une valeur intrinsèque. Chaque once nouvelle provenant d’une mine accroissait la somme totale des richesses. Inversement, toute nouvelle unité de monnaie fiduciaire divise la somme totale des richesses, appauvrissant beaucoup de gens au profit d’un petit nombre.


LE CHOIX D’HAVENSTEIN DEMEURE


Ce paradoxe reste valable pour toute inflation. Davantage de monnaie devrait nous rendre riches, mais n’y parvient jamais. Cela semble contradictoire, mais c’est toujours vrai [1]. Qu’importe l’énorme volume de papier monnaie jeté en circulation, le pouvoir d’achat réel de la monnaie en circulation décroit avec chaque nouvelle émission. Plus la monnaie est émise rapidement, plus son pouvoir d’achat total décline. Deux hyperboles parallèles se disputent la suprématie, l’une représentant graphiquement le montant total de monnaie en circulation, l’autre décrivant son taux de dépréciation. La dépréciation l’emporte à tous les coups!


On peut aisément voir la dépréciation en retournant la courbe de n’importe quel index des prix de référence de n’importe quel régime inflationniste. Vu à l’endroit, le graphique montre l’augmentation des prix. Cependant, pour comprendre ce que cela signifie vraiment, vous devez retourner le graphe à l’envers : le pouvoir d’achat de l’unité monétaire est décroissant. De plus en plus de monnaie permet d’acheter de moins en moins de choses. Les prix nominaux exprimés en monnaie forcée (fiat money) masquent une chute réelle de la valeur des biens comparés à la véritable monnaie, l’or et l’argent.


Vérifiez cela par vous-même. Regardez le prix de n’importe quelle chose en 1964, la dernière année où les Etats-Unis ont frappé de la monnaie en argent et que le dollar était toujours couplé à l’or au taux de $ 35 l’once. Comme approximation, on peut estimer que les prix « fiduciaires »  ont été multipliés par un facteur 15. En 1964, un paquet de cigarettes coutait environ 25 cents. Aujourd’hui il coûte $ 4.500. L’essence est la seule exception à cette règle. Elle a diminué en prix, soit 20 cents le gallon (soit 3.8l) en 1964 contre deux dollars aujourd’hui. Cependant, il y moins d’un an son prix était de $ 4.00.



QU’EN EST-IL DU PRIX DE L’OR ET DE L’ARGENT?


Ce que vous vous attendez à observer n’est pas ce que vous voyez. Comment expliquer cette contradiction ? Avec une inflation vérifiable, en augmentation, de la monnaie fiduciaire , vous vous attendriez à voir les prix de l’or et de l’argent augmenter.


Greenspan a fait augmenter si rapidement l’offre de monnaie fiduciaire que nous aurions du  observer une baisse de sa valeur manifestée par la hausse des cours de l’or et de l’argent. Mais c’est précisément la réaction que la Fed doit supprimer. Les prix en hausse de l’or et de l’argent sont les jauges de sécurité qui alertent le monde d’une dangereuse inflation à venir. Greenspan a donc du mettre cette valve de sécurité hors service. 


De quoi avons-nous besoin pour prouver un crime? D’un mobile, de moyens et d’une occasion. Greenspan, Bernanke, la FED  et le Trésor ont les moyens et l’opportunité de le faire. Avec des réserves qui s’effondrent, un dollar menacé, une économie américaine qui s’essouffle, ils ont également un mobile puissant.





UN AUTRE TYPE DE DEFLATION


Comme notre monnaie est empruntée au circuit monétaire, notre système fiduciaire peut causer une autre sorte de déflation : un amortissement/un provisionnement de la dette pour pertes et une réévaluation de tous les autres actifs. Les dettes s’amoncèlent et s’accumulent, puis soudain un créancier quelconque pointe le bout de son nez et crie « je veux récupérer mon argent ! ». Cela déclenche un questionnement universel de la dette (rappelez-vous « le changement de  climat social »). Dans le monde entier la solvabilité de chaque crédit est examinée à la loupe. Les plus mauvaises créances sont passées en perte, l’argent du créancier « part au Paradis de l’argent » (pour reprendre une heureuse formulation de Doug Casey). Les faillites se multiplient tandis que les « mésinvestissements » induits par l’inflation ultérieure due au papier monnaie (« l’argent facile ») sont maintenant reconnus comme des échecs et complètement amortis.


Mais la période de gloire du système monétaire basé sur la dette et la monnaie forcée vit déjà sous la menace perpétuelle d’une déflation qui peut revêtir deux formes. La monnaie nouvelle ne peut être créée qu’en étant empruntée pour exister vii [7]. Pensez-y :

(1)   Si toute la monnaie est basée sur la dette, alors provisionner la dette pour pertes réduit forcément l’offre de monnaie dans son ensemble, par définition. Un emprunt provisionné pour perte est un crédit détruit.

(2)  L’offre de monnaie doit croître au moins aussi vite que le fardeau dû à l’intérêt ou la banqueroute est garantie pour certains des joueurs viii[8]. Moins l’offre de monnaie croît et plus les faillites sont nombreuses.

Qu’est-ce qui suit la grande dette de la déflation? Elle doit réduire l’activité économique tant que la demande de monnaie augmente et que la monnaie devient plus difficile à obtenir. De plus en plus de sociétés qui font faillite, cela signifie moins de sociétés qui recrutent et de plus en plus de licenciements. Moins de personnes actives, cela signifie que les gens ont moins d’argent à dépenser, ce qui veut dire qu’ils achètent moins, et donc, que même les entreprises qui ne font pas faillite ont plus de mal à réaliser un profit. En d’autres termes, les temps deviennent durs et l’économie sombre dans une dépression qui s’autoalimente pendant des années.

ET CELA FINIT COMMENT?


L’inflation, replacée dans son contexte, nous irrite car elle agit différemment au fur et à mesure qu’elle se développe. L’Histoire ne connait cependant pas d’équivoque concernant la fin de l’inflation : elle détruit l’unité monétaire.

Commentant sur le choix fait par Havenstein, James Turk a écrit :


« En quelques années, le Reichsmark était tellement gonflé qu’il en était détruit en tant que monnaie….Qu‘est-ce qui a véritablement tué le Reichsmark ?...L’hyperinflation était le résultat, ce n’était pas la cause. La cause, c’était « la fuite de la monnaie ». Personne ne voulait avoir de la monnaie dans sa poche et l’échangeait rapidement contre n’importe quel bien ou service.  C’est la raison pour laquelle le Reichsmark perdait de son pouvoir d’achat en premier lieu ; la demande pour le Reichsmark était en déclin. »


« De manière intéressante, la Réserve Fédérale doit maintenant faire face à des mêmes circonstances similaires auxquelles la Reichsbank a été confrontée …Malheureusement…les gouverneurs de la Réserve Fédérale n’ont rien appris de la Reichsbank. La Fed actionne la manivelle comme une folle. Au lieu de se concentrer la construction d’une demande pour le dollar, de manière à ce que les gens ne le fuient pas, ils mettent encore plus de dollars en circulation pour déjouer ce qu’ils perçoivent comme des forces déflationnistes dans l’économie, exactement comme la Reichsbank le fit à l’époque. Et la fin du dollar va être toute aussi brutale». x [10]


Pour la plupart des gens aujourd’hui, une fuite qui éloigne du dollar US semble être une idée folle –plus folle même qu’actionner la planche à billet à tout va. Mais croyez-moi, d’une perspective historique ou économique, Greenspan, Bernanke et Cie ont mis le dollar sur la voie rapide de l’oubli. Vous pouvez jouer avec les Bons du Trésor pendant un moment, mais la seule sécurité contre une monnaie qui se déprécie c’est l’or et l’argent.

Plus vite les Banques Centrales répandent l’inflation, plus le cartel de l’or tentera consciencieusement de faire disparaître l’or et l’argent,  plus les gouvernements manipuleront  les marchés et plus ils se hâtent vers le jour où le dollar t les monnaies fiduciaires disparaitront.


Notes de bas de page :


I [1] Cela contredit le présupposé des inflationnistes selon lequel l’inflation peut créer la prospérité. Cela nous embrouille car ce qui est vrai pour l’inflation au départ, ne l’est pas forcément de manière permanente. Il est vrai qu’au début l’inflation accroit l’activité économique mais le temps passant des doses de plus en plus importantes sont nécessaires pour donner à l’économie un choc équivalent. Et puisque l’inflation dirige la monnaie vers de mauvais investissements -- investissements que personne n’entreprendraient si l’inflation ne les avait pas trompés -- ensuite, à long terme, l’inflation ne promet que la dépression.

ii [2]  Ils”, dans ce cas, cela veut dire le Trésor U.S., La Réserve Fédérale, et les banques de réserves et autres agents de mèche avec eux.

iii [3]   Par exemple :  les manipulations de l’argent, de l’or et du dollar dans années 1930 effectuées par Roosevelt et les interminables manipulations des taux d’intérêts, de l’offre de monnaie et des taux de changes depuis lors par le gouvernement US et la Réserve Fédérale. Ajoutez à cela mes manipulations de diverses banques centrales qui « gèrent » leurs taux de changes en monnaie étrangères.

iv[4] Par exemple : le Fonds de Stabilisation des Echanges dont le but affiché est de manipule le prix de l’or et du dollar US et le devoir statutaire du Secrétaire d’Etat au Trésor de « protéger » le taux de change du dollar.

v[5]   Après que tout cela soit dit et fait, depuis Aristote, il n’existe que deux et uniquement deux théorie de la monnaie. La première présuppose que la monnaie ait une valeur en elle-même. C’est la théorie de la « valeur intrinsèque » de la monnaie. La seconde présuppose que la monnaie est une convention sociale ou une construction sociale : cela ne fait pas de différence quel que soit l’objet que nous utilisons comme monnaie, car elle n’a pas de valeur par elle-même, ce qui importe c’est que tout le monde accepte (ou bien soit forcé) de l’utiliser comme monnaie. Il devrait sembler évident que la première conduise à l’intégrité culturelle, l’honnêteté, la prospérité, la sécurité, la stabilité, les droits de propriété et l’indépendance tandis que la seconde ne peut conduire qu’au banditisme, l’escroquerie institutionnalisée, la pauvreté, le vol, l’insécurité, l’instabilité, la perte d’influence, le socialisme et la tyrannie.

vi [6] Nominalement 15% parce que je pense que c’est le chiffre vers lequel ils aspirent. C’est l’objectif de la Banque Centrale Européenne s’est fixé quand celui de la Fed était à ce niveau. Plus tard, leur objectif a capoté puisque le graphique montre que la réserve d’or par rapport à la quantité de monnaie n’est que de 12%




Franklin Sanders

The Moneychanger


Traduit avec  l'aimable autorisation de Franklin Sanders.  Franklin Sanders est le fondateur de The Moneychanger.  En 1993, il a écrit “Silver Bonanza” pour Jim Blanchard. Il a également publié  Why Silver Will Outperform Gold 400%” ainsi que “The Professional Trading Secrets That Will Make the Most of Your Silver & Gold Investments”, toujours disponible à l'adresse suivante www.the-moneychanger.com/order/publications.html.


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