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Le Mouvement réformateur peut-il décemment promettre un « électrochoc fiscal » ?

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Publié le 22 juillet 2014
573 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Les nombreux événements récents nous feraient presque oublier que des élections fédérales et régionales se sont tenues le 25 mai 2014 en Belgique. Comme lors du précédent suffrage, le Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) est arrivé en tête. Et, comme habituellement, le système proportionnel a conduit à une grande incertitude ayant pour conséquence que plus d’un mois après les élections, le gouvernement n’est toujours pas formé, les alliances étant compliquées à constituer : à eux tous, les trois partis arrivés en tête ne disposent pas de la majorité… En outre, les relations entre les Flamands et les Wallons sont ancestralement mauvaises, ce qui n’arrange pas la situation.

 

Jusqu’à présent, le Premier ministre était socialiste : le « cumulard », Elio Di Rupo, dont le nombre de mandats n’a jamais cessé d’impressionner. Di Rupo gouvernait avec cinq autres partis politiques situés entre la droite et la gauche, en passant par le centre. Plusieurs de ces partis ont vu leurs résultats électoraux baisser en 2014 mais malheureusement pas au point d’être mis hors-jeu.

 

Un des membres de cette coalition a même progressé : le Mouvement réformateur (MR). Pourtant, s’il est bien un parti qui doit susciter la méfiance, ce sont ces pseudo-libéraux, désormais dirigés par Charles Michel, dont les effets d’annonce n’ont jamais été suivis en pratique. À ce titre, il est utile de relire les chroniques d’Olivier Rach avant les élections. Ce dernier avait rappelé les (justes) constats effectués par le MR en 2010 : ce parti avait dénoncé, dans son programme, la pression fiscale insupportable qui grevait le pays. Comment le démentir ? Une étude relative à l’année 2008 était illustrative quant à cette problématique, la Belgique étant classée 154ème sur 178 dans le monde… Mais Olivier Rach ne manque pas de rappeler qu’avec le MR au Budget entre 2010 et 2014, cela n’a pas empêché les impôts et les dépenses publiques de s’envoler comme jamais, malgré les promesses contraires ! En 2012, la pression fiscale a atteint le seuil symbolique de 45%. Les cadres du MR ont beau jeu d’imputer toute la responsabilité du mal sur le Parti socialiste. En étant au gouvernement, qui plus est à un des postes-clés, un tel discours passe difficilement…

 

Peu avant les élections, Charles Michel entonnait de nouveau le refrain de l’« électrochoc fiscal » : il promettait une baisse de l’impôt sur les bas revenus et sur les sociétés, les personnes percevant moins de 13 000 € par an voyant même leurs revenus cessés d’être taxés. De tels mensonges auraient dû discréditer le MR pour un moment. Mais tel n’a donc pas été le cas ! L’électeur porte ainsi une part de responsabilité indéniable dans la chute de son pays en confortant des politiciens n’hésitant plus à lui mentir de façon éhontée, voire caricaturale.

 

Qui plus est, alors qu’il n’est arrivé que troisième lors des dernières élections fédérales (avec 20 sièges sur 150), le MR pourrait finalement rafler la mise. Bart de Wever, le chef de file du N-VA a demandé au Roi à être déchargé de sa mission d’informateur du fait, notamment, du refus du Cendre, démocrate humaniste (CDH) d’entrer dans un tel gouvernement. Et, contre toute « attente électorale », c’est Charles Michel qui a été nommé informateur par le Roi. Ironie du sort, le N-VA, parti vainqueur des élections, pourrait être exclu de la coalition.

 

La suite au prochain épisode dans un pays qui ne cesse de nous réserver de sacrées surprises politiques !

 

 

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La Belgique est un pays compliqué mais où il fait bon vivre car chacun à sa part de représentation dans les différents gouvernements : régionaux , communautaires et fédéral. Les extrémistes ne sont pas bienvenus et même si la NVA surfe sur le nationalisme flamand et les transferts Nord-Sud, il reste "d'abord" un parti de droite. Le Nord de la Belgique est plus à droite et le Sud est plus à gauche. Le M.R , parti de droite du Sud , quand même un peu à gauche, donc centre-droit, ce qui explique sa difficulté à tenir des promesses très à droite (....;-o ) Nous aurons donc peut-être un gouvernement de droite majoritairement appuyé par la Flandre (le Nord), ce qui représentera l'alternance par rapport au précédent, majoritairement appuyé par la Wallonie et Bruxelles (le Sud), qui était plutôt à gauche. La NVA sera alors mouillée dans la gestion de l'état fédéral dont elle voulait la fin initialement et devra appliquer la 6 ème réforme de l'Etat, qu'elle a décrié. Oui, la Belgique est compliquée et bipolaire (cf terme en psychiatrie) .....mais il fait bon vivre etc...
Bref, la pétaudière ce n'est pas qu'en France. Cela dit, ils ont au moins un avantage sur nous : pas de gouvernement et ça fonctionne quand même !
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La Belgique est un pays compliqué mais où il fait bon vivre car chacun à sa part de représentation dans les différents gouvernements : régionaux , communautaires et fédéral. Les extrémistes ne sont pas bienvenus et même si la NVA surfe sur le nationalism  Lire la suite
STEF41160 - 22/07/2014 à 15:23 GMT
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