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Cours Or & Argent en

Revenir à l’Etalon Or : comment en determiner le prix ?

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New World Economics
Extrait des Archives : publié le 16 octobre 2013
1918 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
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SUIVRE : Croissance L’or
Rubrique : Université de l'or

 

 

 

 

Le retour à un étalon or monétaire après une période de monnaie fiduciaire, se sont produites de nombreuses fois au cours de l’Histoire. Les Etats-Unis sont passés d’un système de devises flottantes et dévaluées à un étalon or en 1789 et 1879, et dans une moindre mesure en 1816, 1920, 1934 et 1951.


Il ne s’agit donc pas de quelque chose que nous n’avons jamais fait par le passé.


Tous les pays ont leur relation personnelle avec l’or. Des situations de ce genre se sont produites de multiples fois dans l’histoire et n’ont rien de mystérieux.


Pour résumer, il existe trois possibilités : la première consiste en un retour à une parité pré-dévaluation. C’est ce que les Etats-Unis ont fait après la Guerre Civile, et ce que l’Angleterre a fait après les Guerres Napoléoniennes et la Première Guerre Mondiale. La seconde e en la stabilisation d’une devise autour de sa valeur dominante. C’est ce que la France a fait après la Première Guerre Mondiale, et ce que le Japon a fait après la Seconde Guerre Mondiale. La dernière est d’introduire une nouvelle devise. C’est, bien que ce soit contestable, ce qu’on fait les Etats-Unis en 1789 en remplaçant le dollar continental, et ce qu’a fait l’Allemagne en 1923 en remplaçant le mark dévalué par le rentenmark.


Il est clair que nous ne nous en retournerons pas aujourd’hui à une parité pré-dévaluation. La dernière parité avec l’or qui ait été en vigueur est de 35 dollars par once. Nous ne nous en retournerons pas non plus à la moyenne de 350 dollars par once des années 1980-90. 


Nous n’avons pas non plus besoin d’introduire une nouvelle devise, comme c’est généralement fait après qu’une devise ait été tant abusée qu’elle n’ait plus d’autre avenir que de joindre la poubelle de l’Histoire aux côtés des cruzeiros, des pengos et des zaires.


Cela nous laisse avec diverses variantes de la dernière option : relier la devise en circulation avec l’or au taux dominant.

 

Définissons ce problème un peu plus clairement. L’objectif est de déterminer une valeur de parité, un ratio entre la devise et l’or, aussi connu sous le nom ‘prix de l’or’. Puisque c’est un nombre, il n’est pas question de le déterminer trop haut ou trop bas. Nous devons déterminer un chiffre exact.

 

Ce n’est en rien compliqué, au contraire, ce n’est rien de plus qu’un nombre.


Si vous déterminez une valeur trop faible pour votre devise, alors vous ne faites qu’en exacerber la dévaluation. Par exemple, si vous choisissiez un prix de l’or de 5000 dollars par once, un dollar vaudrait 1/5000e d’once d’or. Cela représenterait une dévaluation de plus de trois fois de la valeur actuelle du dollar de 1.300 dollars pour une once d’or.


Qu’avons-nous à gagner de la dévaluation du dollar d’un facteur de trois ? Pas grand-chose. Il n’y a donc généralement aucune raison de sélectionner un nombre qui soit inférieur à la valeur dominante.


L’autre aspect de ce point est un peu plus compliqué. Vous pourriez par exemple dire que la structure générale des prix reflète aujourd’hui une valeur dollar d’environ 500 dollars pour une once d’or. En d’autres termes, une majorité des prix ne se sont pas encore ajustés à la dévaluation du dollar au cours de ces 10 dernières années. Il est clair que les salaires n’ont pas beaucoup bougé. Si vous choisissiez une parité de 500 dollars par once, vous n’auriez pas à subir ce processus de réajustement des prix à la hausse, qui est ce à quoi les gens font référence lorsqu’ils parlent d’inflation.


C’est vrai en théorie, mais dans la pratique, pour passer de 1650 à 500 dollars par once, il faudrait augmenter la valeur du dollar par un facteur de plus de trois, ce qui aurait des conséquences dramatiques sur l’économie. Je suppose qu’il existe un moyen de le faire, qui implique des réformes de taxation, une période d’ajustement conséquente, et ainsi de suite, mais je ne vois pas quels sont les avantages qui justifieraient une telle réévaluation.

 

Cela peut sembler théorique, mais c’était un important problème dans les années 1980. La valeur du dollar est pendant une courte période passée à 850 dollars par once avant de se stabiliser en 1980 autour de 600 dollars par once (la moyenne mobile sur 12 mois a atteint un record de 612 dollars en décembre 1980). Et puis le dollar est remonté en 1982, avec 300 dollars par once, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles est apparue une récession cette année-là.


Ainsi, bien que le dollar ait valu 35 dollars par once seulement dix ans auparavant, 300 dollars par once était une valeur bien trop élevée en 1982. La valeur du dollar a doublé par rapport à la moyenne mobile sur 12 mois de 612 dollars enregistrée 18 mois auparavant. Nous pouvons y penser comme à une déviation de la moyenne mobile sur 12 mois.


Un étalon or est supposé être une bonne chose, pas une cause de récessions. Les gens pourraient vite lui en faire porter le chapeau, comme l’a fait Keynes dans les années 1920 en blâmant les difficultés auxquelles faisait face l’Angleterre à la décision prise en 1925 de retourner à une parité d’avant-guerre. Cette critique justifiée a miné la légitimité de l’étalon or en Angleterre, et a conduit à la dévaluation de 1931 puis à l’abandon des principes monétaires qui en avaient fait le leader financier mondial au XIXe siècle.

 

Une moyenne mobile sur 12 mois est généralement la première statistique à étudier pour se faire une idée de valeur appropriée. Une moyenne mobile sur 3 mois pourrait être plus efficace dans certains cas. Après une période de fort déclin de devise, il serait peut-être plus simple d’observer l’évolution de la valeur sur une semaine. Dans mon livre intitulé Gold: the Once and Future Money, j’ai suggéré une moyenne mobile sur 10 ans. Cela reflétait en revanche la réalité de l’époque, alors que le prix de l’or s’était stabilisé autour de 350 dollars l’once deux décennies durant.


Une fois un nombre choisi, le problème de la période de transition vient à se poser, c’est-à-dire le problème du passage du système flottant à l’étalon or.


Si la valeur de parité choisie est de 20% de plus ou de moins que la valeur marché d’hier, établir un étalon or du jour au lendemain pourrait s’avérer problématique. La valeur de votre devise changerait du jour au lendemain. En pratique, cela ne pourrait jamais se produire, parce que le marché serait conscient de l’arrivée de votre nouveau système, mais vous comprenez où je veux en venir.


L’avantage de choisir un nombre assez proche du taux dominant ou d’utiliser une moyenne mobile sur 3 voire 1 mois est que vous n’auriez pas besoin de passer par une période de transition. Une semaine ou un mois seraient largement suffisants. Si vous choisissiez une parité plus ancienne, votre période de transition serait plus longue. Entre la fin de la Guerre Civile de 1865 et la ré-adoption de l’étalon or en 1879 (à la parité d’avant-guerre), nous avons pu assister à une période de transition de 14 ans. Voilà pourquoi ce n’est peut-être pas une si bonne idée.


En Allemagne, en 1923, la période de transition a duré une semaine.

 

Peut-être les gens auraient-ils besoin de temps, étant donné de l’importance monumentale d’un retour des Etats-Unis à un étalon or après un hiatus de plus de quarante ans. Mais je pense préférable d’établir un changement le plus rapidement possible. Nul besoin de réfléchir des années durant et de faire durer le capharnaüm monétaire.

 

Si un étalon or est une bonne idée – et j’en suis certain – il l’est dès aujourd’hui.

 

En pratique, certains des avantages dont nous avons pu tirer d’un système monétaire stable sur dix ans, qui peuvent représenter une période d’expansion et d’amélioration économique, l’emportent largement sur les avantages tirés de longues périodes d’ajustement.


Le chiffre parfait n’existe pas. Quel que soit celui que vous choisissez, il y aura toujours quelqu’un pour vous dire qu’il est récessionniste (trop élevé) ou inflationniste (trop peu élevé). En revanche, il n’est pas difficile de déterminer une valeur capable d’équilibrer ces inquiétudes et de rendre possible une transition en douceur vers un nouveau système monétaire sans passer par des récessions telles que celle de 1982. Aujourd’hui, 1600 dollars par once semblent une parité correcte (la moyenne mobile sur 12 mois est actuellement de 1640 dollars). Mais si vous choisissiez 1900 dollars par once, cela ne poserait pas de problème. Je ne pense pas que nous puissions passer en-dessous de 1500 dollars par once, bien que vous puissiez argumenter en faveur d’une parité à 1300 dollars par once. Si nous choisissions un chiffre de 1300 dollars par once, nous aurions besoin de mettre en place des politiques de stimulation de la croissance, telles que des réformes de régimes de taxation pour contrer les effets récessionnistes de la hausse de la valeur de la devise que cela représenterait. Il serait possible de le faire correctement, mais ce serait compliqué, ce qui n’est généralement pas une bonne idée lorsqu’il en vient à traiter avec des démocraties et des gouvernements.


Pour diverses raisons, ce processus déconcerte. Les gens tendent à rêver aux procédures les plus complexes et les plus alambiquées possibles pour le mettre en application. Une majorité de ces méthodes excessives ne fonctionne pas et offre des conclusions farfelues. Le résultat de fin n’est qu’un chiffre, et vous pouvez obtenir un chiffre raisonnable et fonctionnel en moins de 10 minutes.


Peu importe le système que vous utilisez, vous devez parvenir à un chiffre.

 

Certains préconisent de laisser le marché s’en charger. Je ne sais pas ce que cela signifie. Le marché peut évaluer des biens qui ont des caractéristiques fondamentales. Je sais comment évaluer le cours d’une action, d’obligations, d’options, de biens immobiliers et ainsi de suite. Je suis capable de déterminer les conséquences de bon nombre de décisions politiques, de la météo, de la possibilité d’une collision avec un astéroïde, et de bien d’autres choses. En revanche, une devise n’a pas de valeur intrinsèque. Sa valeur ne dépend que des actions de ceux qui la gèrent. Si ces derniers laissent le marché décider, qu’est-ce que cela signifie ? Des temps incertains, et un potentiel chaos. Ce n’est donc pas la bonne manière de déterminer la valeur de parité.


En tant que spectateur, j’ai l’impression que ceux qui gèrent les monnaies modernes ne savent pas ce qu’ils font, ce qui suggère qu’ils ne sauraient pas comment maintenir l’étalon or correctement.


J’ai suggéré par le passé qu’un comité soit formé. Mettez dix personnes raisonnablement cultivées dans une pièce, et demandez-leur de suggérer une valeur de parité. Chacune d’entre elle aura sa propre manière de déterminer un nombre. Certains utiliseront un modèle ultra-complexe, et d’autres le feront à l’œil. Certains choisiront un nombre élevé, et d’autres non. Une moyenne arithmétique de ces suggestions, qui serait discutée et approuvée par une majorité des personnes présentes, pourrait être un bon départ.


L’établissement d’un comité a un autre avantage : ce processus même offre une légitimité politique au nombre choisi. Nous avons réuni dix personnes, avons discuté, et avons déterminé une solution. Peu importe les bonnes, et parfois mauvaises, conséquences de la décision prise, nous saurons que nous avons fait de notre mieux et que tout le monde a eu la chance de se prononcer.


Peu importe le processus choisi, déterminez un chiffre raisonnable et mettez-le en application en évitant une période d’adaptation prolongée. Pourquoi cela devrait il être compliqué ?




 

 

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Nathan Lewis est l'auteur de Gold: the Once and Future Money, publié par Agora Publishing et J Wiley. Il est le directeur de Kiku Capital Management.
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L'or et les billets


La vie implique un coût pour entretenir son corps, ses biens et son environnement, qui se détériorent avec le temps. On doit " gagner sa vie à la sueur de son front ". Tout ces travaux au cours de la vie ont un solde positif ou négatif. Si le solde est positif, la richesse est augmentée, si non il y a destruction de richesse. Ce solde est notre contribution aux générations futures.

Cette richesse, le capital que l'on a reçu : des maisons, des terres plus ou moins productives, des forêts plus ou moins bien entretenues, un environnement plus ou moins propre, des outils de production d'énergie et de biens de consommation, des infrastructures de communication (ports, ponts, chaussées, tunnel, télécommunication, les entreprises de transport et de distribution) des maisons de commerce et de change.

Le développement des connaissances, l'enseignement de celles-ci et l'apprentissage des métiers, la création d'œuvres d'art, qui libèrent, ouvrent et épanouissent sont aussi des richesses transmises d'une génération à l'autre.

Aujourd'hui, la valorisation de ces richesses est faite par le marché mais le marché est motivé par la mode, les intérêts et les passions, souvent peu avouables. La concentration de la richesse en peu de main affecte aussi cette valorisation. Cette élite richissime est capricieuse, elle peut valoriser fort cher des choses parfaitement inutiles ou une technique qui lui permet de voler ou de tuer ses semblables, ou bien un outil de communication qu'elle utilise pour manipuler les hommes et un enseignement qui fausse les esprits. Ce faisant, cette élite puissante mais fort éloignée de la vie courante du commun des mortels crée une confusion entre ce qui est richesse et coût pour la société.

Il y a lieu donc de faire un inventaire de la richesse réelle accumulée sur Terre et d'essayer par consensus de la valoriser pour être à même d'en faire une somme. L'or, devrait servir d'étalon de mesure de cette richesse en décidant que la valeur des 180 000 tonnes d'or disponibles est égale à la valeur de cette richesse accumulée. L'or serait alors l'outil de transfert de cette richesse, donc la monnaie. Pourquoi l'or ? parce qu'il est éternel et en quantité limitée et cette contrainte est une limite au pouvoir de corruption et au pouvoir tout court.

Les échanges, qui servent à maintenir la vie, à entretenir les acquis et à accroître la richesse, sont nombreux. Ce nombre est une mesure de la température de la vie, qui s'échauffe avec l'activité. Mais la résultante de ces échanges peut être nulle, positive ou négative. Ces échanges peuvent n'avoir rien créer, voire même détruit de la richesse. C'est pourquoi pour financer tous ces échanges, il faudrait un moyen de paiement éphémère, que j'ai appelé des " billets ". Éphémère car régulièrement, tous les trois mois par exemple, on apurerait les comptes de ces échanges. Les personnes ayant un solde positifs recevraient de l'or et les autres devraient en donner. Les papiers, les " billets " ayant servi à faciliter ces échanges seraient alors détruits. La conclusion de ces échanges ne devrait jamais être reportée indéfiniment et en aucun cas être transférée aux générations futures.

Si la température devient de la fièvre, cela traduit par boulimie, obésité et excès d'excrément, donc une pollution excessive. Apurer les comptes tous les trois mois, a l'effet d'une purge. Les éléments malades sont obligés de consommer leur capital pour payer leurs abus. Quand ils n'en ont plus, ils se trouvent exclus des échanges, leur température baisse et ils doivent à nouveau produire pour pouvoir consommer. La fréquence de ces purges évite en générale que la fièvre devienne chronique et la maladie, mortelle.

Je conçois que certains investissement nécessitent des crédits sur une durée plus longue que trois mois, mais ces crédits ne devraient pas pouvoir être monnayer. Le préteur ne devrait pas pouvoir transférer son risque à un tiers.

Pour que la population en moyenne ne s'appauvrisse pas, il faut que la richesse croisse au moins au rythme de la population et afin d'éviter l'inflation ou la déflation de la valorisation du capital, il faut que le stock d'or évolue aussi au rythme de la richesse. La paresse avec laquelle on laisse le capital se dégrader, les catastrophes naturelles et nos folies guerrières sont inflationnistes, car elles augmentent le ratio entre l'or disponible et le capital existant.

Quand on est vieux et que l'on a besoin des autres pour survivre, il faut payer avec son épargne les services demandés. On achète alors avec du capital, un service éphémère. Si cela permet de transférer son capital à ses enfants, cela me semble bien mais il ne faut pas devenir un trou noir, qui absorbe et détruit tout. Mobiliser trop de ressources dans un but non productif est destructeur de richesse.


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Vu qu'un reset a vraisemblablement été choisit, dixit Lagarde, on ne pourra pas compter sur ce chiffre de la dette mondiale pour calculer le prix de l'once d'or.

C'est dommage, mais c'est comme ça.

Si on maintient notre patrimoine, on pourra s'estimer heureux, les aficionados des 10.000$ l'once d'or et 500$ l'once d'argent, le jour J, auront étrangement tous disparus, et je ne serais point étonné.
Votre remarque est très juste, je suis surpris que personne ne la commente.
D'après ce que j'ai pu entendre ça et là, la dette mondiale avoisinerait les 800 000 milliards de dollars.
http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/01/09/crise-les-aveux-de-michel-rocard/
Le pib mondial serait de l'ordre de 80 000 milliards de dollars.
Ou bien 700 000 milliards d'Euros et pib à 70 000 milliards d'Euros.
L'ordre de grandeur entre la dette mondiale et la richesse produite serait de 10 apparemment.
Ce ratio pourrait être plus faible si les dégâts causés par 'l'optimisation fiscale", entreprise transnationale de pillage des richesses produites, organisé par le cartel kpmg et consorts, avec le consentement des gouvernements, n'étaient pas aussi importants.
Une source de pillage supplémentaire des richesses produites, particulièrement invalidante pour l'économie mondiale également, étant l'appétit insatiable de l'actionnariat international.
Si le pillage des richesses produites était endigué (on peut toujours rêver ...), de combien ce ratio pourrait-il baisser ?
Je ne sais pas, mais ce que j'ai entendu il y a peu dans les médias dominants est plus que révélateur :
la commission de Bruxelles avoue que "le manque à gagner" en Europe du à l'évasion fiscale serait de 1000 milliards d'Euros ... la réalité doit être bien plus importante.
À ma connaissance (mais je peux me tromper) l'optimisation fiscale et l'actionnariat vorace ne sont pas considéré par la commission comme de l'évasion fiscale, pas plus que les prix de transferts etc ...

Donc, pour en revenir au vrai prix de l'or ...
Cette masse monétaire de 800 Trilliards crée par les banques est garantie par quoi ?
Presque rien, si ce n'est les fonds propres des banques, les accords de Bâle etc ...
Dans le meilleur des cas, et je suis plus qu'optimiste, seulement 10 % des 800 T crées sont "garantis".
Nous avons donc une masse monétaire de 720 T qui se balade en permanence sur les places boursières de la planète et qui risque d'exploser à tout moment.

Si l'or devait redevenir un étalon monétaire mondial, il devrait couvrir une garantie équivalente à ces 720 T pour être certain que tous les risques sont écartés.
Le stock d'or mobilisable pour assurer cette garantie pourrait être de l'ordre de 53 000 tonnes (or d'investissement + réserves des banques centrales, cf. http://www.les-crises.fr/les-reserves-d-or/), c'est une approximation bien sûr, on peut en discuter.

720 T / 53 000 = 13584905660 dollars la tonne, donc 13584,905660 dollars le gramme, ce qui donne aux alentours de 10 000 Euros le gramme ... une 20 Francs Marianne/coq à 58 000 Euros.
L'hyper classe bancaire privé mondialisé laissera t-elle les petits porteurs de métal précieux s'enrichir dans ces proportions sans réticences ?
J'en doute fortement, les banquiers n'abandonneront jamais le contrôle de la dette.

Quels sont les éléments dont vous disposez pour faire un calcul précis ?

Cordialement.
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pour calculer le prix d'un futur étalon or encore faut il apurer la dette et regarder la masse monétaire à garantir ne serait ce qu'à 40%./ on est bien audelà des cours envisagé dans cet article
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Jean de Peyrelongue - 17/10/2016 à 15:21 GMT
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