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Cours Or & Argent

Note utile sur la Loi Rothschild

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Jérémie Rostan
Extrait des Archives : publié le 14 décembre 2011
850 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
( 113 votes, 3,7/5 ) , 45 commentaires
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

La critique de la situation d’endettement de la France conduit bien souvent à une autre : celle de la « Loi Rotschild », qui en serait la cause.


Dans son article 25 (section 3), la Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France interdisait ainsi au Trésor de présenter « ses propres effets à l’escompte » de cette dernière. Sous le jargon mi-économique, mi-juridique, cela revenait simplement à priver le gouvernement du moyen de s’endetter sans frais, et donc sans fin.


La magie opérait comme suit : le ministère des Finances (le Trésor) écrivait une obligation sur lui-même de 100 francs (ses propres effets) qu’il vendait à rabais (à l’escompte, par exemple 99 francs) à la banque centrale du pays, pour lui racheter quelque temps plus tard à sa valeur nominale (100 francs).


Au fond, cela revenait pour le gouvernement à emprunter 99 francs à la Banque Centrale à un taux d’à peine plus de 1% — et en tout cas à un taux largement inférieur à ce qu’il lui en aurait coûté sur le marché.


Mais ce prix même de l’endettement public était pur artifice. En effet, où le gouvernement trouvait-il les 100 francs nécessaires pour conclure l’opération ? Il les empruntait à nouveau, se contentant d’écrire une seconde obligation qu’il rembourserait, le moment venu, de la même façon. De toute façon, la banque centrale appartenant à l’État, ce dernier en recevait finalement les dividendes.


Interdisant cette pratique et obligeant l’État à s’endetter auprès de créanciers privés, la loi de 1973 aurait, entend-on, élevé le coût (et donc, par un cercle vicieux, le niveau) de l’endettement public, et cela au profit d’intérêts bancaires privés (d’où le surnom de « Loi Rotschild » de cette législation en réalité proposée par Valéry Giscard d’Estaing sous Georges Pompidou, lequel avait été le directeur général de la Banque Rothschild de 1956 à 1962.)


Il n’en est rien, cependant. Élevant son coût, le nouveau dispositif limitait la capacité d’endettement de l’État et agissait ainsi comme un élément de discipline fiscale.


J’emploie l’imparfait, parce que la loi tant débattue est en réalité abrogée depuis près de 10 ans. Conformément à l’article 104 du Traité de Maastricht préparant l’Union monétaire, la loi du 4 Août 1993 est en effet venue renforcer celle de 1973, interdisant à la Banque de France d’accorder crédit aux acteurs publics, ou bien d’acquérir directement auprès d’eux des titres de leurs dettes.


Le problème, comme souvent, tient à « ce que l’on ne voit pas », c’est-à-dire au prix caché de la monétisation de la dette. Celui-ci est triple.


  1. À peu de choses près, la situation d’avant 1973 autorisait le gouvernement à imprimer l’argent nécessaire à ses dépenses. Le coût caché, ici, est donc que ces dernières étaient, de ce point de vue, virtuellement sans frein.


  1. Outre les conséquences néfastes du point précédent, cela se traduisait par une allégeance de la politique monétaire aux besoins de financement du gouvernement. Le coût caché, ici, est donc une inflation et une baisse du taux de change faisant payer au peuple, à commencer par les plus pauvres, l’endettement « gratuit » de l’État.



  1. L’inflation n’élève pas seulement le coût de la vie présente, mais abaisse tout aussi bien le niveau de vie futur. Nuisant aux épargnants et aux investisseurs, elle se paie en cachette par moins d’emploi et de croissance — à nouveau, aux dépens des moins favorisés.


Derrière l’attaque contre la « Loi Rothschild » se trouve toujours une certaine théorie du complot selon laquelle les « politiciens » auraient soumis l’intérêt général à celui des « banksters ». Cette fiction parle peut-être à l’imagination, mais ne résiste pas à un simple début d’analyse.


En premier lieu, la nécessité de passer par le marché ne permet pas, mais au contraire interdit, que la vente d’obligations souveraines favorise certains intérêts particuliers. Les acteurs de telles enchères sont en effet non seulement nombreux et concurrents, mais en outre non nationaux, pour l’essentiel.


En second lieu, ces spécialistes en valeurs du Trésor sont de simples intermédiaires entre l’État et ceux qui désirent réellement détenir ses obligations sur le marché secondaire. En cette qualité, leur rôle est d’estimer le coût réel de l’emprunt public (en termes de taux d’intérêt, mais aussi de risque, d’inflation, de liquidité…). Si d’aventure ils y gagnaient un profit extraordinaire, les acheteurs se bousculeraient sur le marché primaire de la dette publique, et l’équilibre tendrait à se rétablir.


En vérité, la « Loi Rothschild » visait tout autre chose :


1.       Permettre l’indépendance de la banque centrale, et donc de la politique monétaire, à l’égard du gouvernement — notamment dans sa lutte contre l’inflation et ses conséquences si néfastes ;


2.      Discipliner la dépense publique en la rapprochant des capacités réelles de financement de l’État.


La débâcle souveraine peut prêter à rire devant ce dernier point. Ici encore, il faut cependant prendre garde à ce que l’on ne voit pas. Les gouvernements auraient-ils été autorisés à emprunter directement et sans frais auprès de la banque centrale, leur endettement aurait été plus désastreux encore et ce désastre moins perceptible, et donc plus insidieux.

 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Pathétique, pitoyable....
Monsieur,
Encore faut-il écrire sur un sujet avec autant de certitude et de condescendance que de maitriser celui-ci.
Pathétique d'écrire, je vous cite"...L’inflation n’élève pas seulement le coût de la vie présente, mais..." Apprenez Monsieur que l'inflation dont vous parlez sans savoir est l'augmentation de la masse monétaire, uniquement l'augmentation de la masse monétaire et non l'augmentation des prix, qui est un autre mécanisme.
Pathétique de se retrancher derrière la "théorie du complot" pour discréditer tout autre point de vue. Parce que ce que vous nous offrez n'est autre qu'un point de vue.
Pitoyable pour un philosophe, de n'avoir aucune conscience politique plus poussée que celles déjà admises dans les cafés bar PMU.
Affligeant enfin tous les raccourcis, tous ces sophismes, je vous encourage à écrire sous un autre vocable que « PHILOSOPHE », vous l’aurez compris « SOPHISTE ».
Inamicalement. Didier
Evaluer :   13  5Note :   8
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Hmmm, cette analyse me laisse un peu dubitative...

D'une part parce que l'Etat qui emprunte à lui-même ne court pas le risque de fait défaut à des tiers (comme la Grèce par ex).

D'autre part, s'il joue avec sa masse monétaire et qu'il engendre une hausse de l'inflation, l'histoire a démontré depuis 100 ans que quand il y a inflation, il y a plein emploi, et quand il y a peu ou pas d'inflation, on met les populations au chômage. Je parle d'une inflation raisonnable. Un pays qui a 5% d'inflation se porte bien s'il est une destination touristique et en même temps une nation industrielle qui exporte.
C'est étonnant que l'on oublie cette évidence dans ce genre de démonstration quand même. Des pays comme le Brésil, l'Afrique du Sud, la Pologne font tous entre 3 et 6% de croissance avec au minimum 3% d'inflation, alors que tous les pays de la zone Euro sont à 0% avec moins de 2% d'inflation...Etonnant non ?

Je doute que les américains qui usent pourtant de cet outil depuis la fin de la 2é guerre mondiale partagent égelement votre avis. Leur gestion est un peu excessive mais leur économie a pourtant pas mal resisté jusqu'ici, même si la FED est pilotée par des intérêts privés. Malgré la planche à billets, leur inflation se maintient à 2.1% alors que si l'on vous écoute, ce devrait être 1929 chez eux...
Sans prendre exemple sur les américains, disposer de la souveraineté sur son endettement et ses modalités, permettant de conduire une politique économique qui ne doit des comptes qu'à son assemblée et ses électeurs me semble être une prérogative importante pour un état.

Enfin, dans votre raisonnement, vous oubliez un détail d'importance : L'inflation gêne surtout ceux qui ont du cash (au sens littéral du terme) et dont la valeur se déprécie. Ca ne gêne en rien la population active dont on indexe la rémunération sur l'inflation qui vit très bien avec des taux modérés tel que c'est le cas dans de nombreux pays.

Bref, je doute fort que Maastrich et la loi Rothschild aient eu un si grand effet bénéfique sur notre économie.
Evaluer :   14  2Note :   12
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Je me permets de reprendre votre analyse point par point après citation.

"D'une part parce que l'Etat qui emprunte à lui-même ne court pas le risque de fait défaut à des tiers (comme la Grèce par ex)."

Il est assez évident que s'emprunter à soi-même n'a pas de sens. L'emprunt est un transfert de richesses devant être retourné par l'avenir. Dans la configuration que vous jugez si bénéfique, le gouvernement détourne autant qu'il veut de la production annuelle, sans jamais avoir à rembourser. Du vol pur et simple.

"D'autre part, s'il joue avec sa masse monétaire et qu'il engendre une hausse de l'inflation, l'histoire a démontré depuis 100 ans que quand il y a inflation, il y a plein emploi, et quand il y a peu ou pas d'inflation, on met les populations au chômage. Je parle d'une inflation raisonnable. Un pays qui a 5% d'inflation se porte bien s'il est une destination touristique et en même temps une nation industrielle qui exporte."

N'a-t-on pas inventé un terme barbare pour cela : la stagflation? De plus, votre analyse confond tout. Dans notre système monétaire, la croissance a des tendances inflationnistes, et la récession des tendances déflationnistes. Mais ce n'est pas l'inflation qui fait la croissance! Au contraire: l'inflation empêche le développement de l'activité en décourageant l'investissement et brouillant les anticipations des entreprises. Vous parlez d'une nation touristique qui exporte... Mais c'est là la vieille erreur qui consiste à croire qu'il est bon d'avoir une monnaie faible parce que cela encourage les exportations de biens et de services. La vérité est qu'une monnaie faible est un bas salaire vis-à-vid du reste du monde: elle demande de travailler beaucoup (tourisme, industrie) pour recevoir peu (chèreté des importations.)

"C'est étonnant que l'on oublie cette évidence dans ce genre de démonstration quand même. Des pays comme le Brésil, l'Afrique du Sud, la Pologne font tous entre 3 et 6% de croissance avec au minimum 3% d'inflation, alors que tous les pays de la zone Euro sont à 0% avec moins de 2% d'inflation...Etonnant non ?"

Non, rien d'étonnant. Juste des erreurs.
La première est que la croissance est tendanciellement inflationniste dans nos systèmes, comme je l'ai rappelé. Mais c'est une erreur logique que d'en conclure que l'inflation fait la croissance. C'est le fait d'aller trop vite qui met une voiture en surchauffe, pas le fait d'avoir un moteur tendant à chauffer qui permet à une voiture d'aller plus vite...
Deuxième erreur, des PIB plus bas ont toujours tendance à croître plus vite. De 100$ à 105$ il y a 5% de croissance, mais seulement 0.5% de 1000$ à 1005$, pour la même richesse créée. Pour la même raison, l'inflation dans de tels pays est souvent importée sous la forme d'investissements étrangers, et non le fait de la banque centrale du pays.

Troisième erreur: la partialité statistique. On pourrait tout aussi bien montrer que des pays ayant une inflation à 5% s'en sortent plus mal encore, comme le Royaume-Uni (-0.4% de croissance, 4% d'inflation), alors que d'autres avec une inflation très faible s'en sortent mieux, comme Taïwan (11% de croissance, 1.1% d'inflation)...

"Je doute que les américains qui usent pourtant de cet outil depuis la fin de la 2é guerre mondiale partagent égelement votre avis. Leur gestion est un peu excessive mais leur économie a pourtant pas mal resisté jusqu'ici, même si la FED est pilotée par des intérêts privés. Malgré la planche à billets, leur inflation se maintient à 2.1% alors que si l'on vous écoute, ce devrait être 1929 chez eux..."

J'imagine que vous parlez de l'hyperinflation Allemande... bien qu'elle n'ait pas eu lieu en 1929, mais en 1923... Seulement, le gouvernement US n'est pas autorisé à emprunter directement, comme vous le préconisez. En outre, le Dollar a un statut un peu spécial qui fait que l'inflation US est largement exportée, de telle sorte que leur création monétaire crée de terribles bulles ailleurs, dans l'immobilier ou les matières premières.

"Sans prendre exemple sur les américains, disposer de la souveraineté sur son endettement et ses modalités, permettant de conduire une politique économique qui ne doit des comptes qu'à son assemblée et ses électeurs me semble être une prérogative importante pour un état."

Le problème est que la politique économique doit rendre des comptes à la science du même nom, qu'on le veuille ou non. Avoir à faire face au marché oblige ainsi le gouvernement à commettre moins de maux qu'il ne le ferait autrement. Malheureusement, la croissance ne se vote pas au parlement à coup d'injections de liquidité.

"Enfin, dans votre raisonnement, vous oubliez un détail d'importance : L'inflation gêne surtout ceux qui ont du cash (au sens littéral du terme) et dont la valeur se déprécie." Ca ne gêne en rien la population active dont on indexe la rémunération sur l'inflation qui vit très bien avec des taux modérés tel que c'est le cas dans de nombreux pays."

Mais, les revenus font les épargnes pout tout le monde. Or, à 5% comme vous le préconisez, il faut à peine plus de 6 ans pour que les économies de tout le monde perdent le tiers de leur valeur. C'est là le coût de votre emprunt "gratuit". Quant à l'indexation des rémunérations, il crée effectivement des perdants et des gagnants (fonctionnaires et assistés sociaux gagnants--tous les autres perdants.) En fait, de deux choses l'une. Ou bien tous les revenus sont indexés sur l'inflation, et alors c'est l'hyperinflation. En effet, le gouvernement veut alors à la fois détourner une part du PIB par l'inflation pour emprunter gratuitement et ne pas élever le coût de la vie pour la population--ce qui est logiquement impossible. La conséquence en est une seconde inflation (l'indexation) qui devrait annuler la première (création monétaire), mais la renforce en fait. Ou bien le gouvernement s'en tient à une création monétaire inflationniste dont il épargne quelques privilégiés. Et alors il détériore l'économie et le niveau de vie de la plupart.

"Bref, je doute fort que Maastrich et la loi Rothschild aient eu un si grand effet bénéfique sur notre économie."

Qui croira que nous serions mieux si, dans notre pays accroc à la dépense publique et à l'endettement, le gouvernement pouvait payer ses promesses électorales et tenter de réparer les dysfonctionnements qu'elles engendrent, à coup de manivelle de planche à billets?
Evaluer :   20  14Note :   6
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ps. désolé : impossible de faire des paragraphes ou de sauter des lignes. Pour une raison qui m'échappe, ceux-ci ne sont pas pris en compte :(

JR
Evaluer :   4  3Note :   1
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Bon, le résultat de tout ça est une catastrophe ! JAMAIS l'Etat français ne pourra rembourser 1650 milliards d'euros de dette, JAMAIS. Le système va s'effondrer. Si la loi de 1973 et son équivalent dans le traité de Lisbonne étaient censés rendre "raisonnable" l'endettement de l'Etat, c'est loupé, et pas d'une manière marginale, mais magistrale. La Monnaie est bien une arme politique, voire une arme tout court. La France retourne au FRANC dès le second tout des élections, et peut-être même avant. Mais que de désastres et de souffrances, et de comportements irresponsables auront eu lieu avant, que d'aveuglements doctrinaires aussi... Quant à vendre les actifs de Nation, c'est vendre sans espoir de pouvoir les récupérer un jour. C'est scier la branche sur laquelle on est ! Patrick Devedjian est provocateur extrémiste : un jour, il aura la monnaie de sa pièce et devra quitter le pays.
Evaluer :   14  0Note :   14
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Allons, allons, ne vous affolez pas.

Avec des taux d'intérêt à 0% le cout du financement de tout ceci est négligeable. La BCE finira bien par intervenir, comme la cavalerie, et prolongera le système pendant encore un bon moment. Personne n'a intéret à ce que le système s'effondre. Et les banques centrales ont de très gros moyens (tout l'argent du monde) pour intervenir sur les taux.

Combien de temps me direz vous ? Mais dans un système Keynésien, c'est bien connu, cette question du futur est négligeable, puisque dans le futur nous sommes tous morts. Après nous le déluge. Pas d'inquiétude de ce coté là, donc.

Et pour ce qui est des "actifs de la nation", au regard de la manière dont ils sont gérés, pensez vous vraiment que ce soit un mal de les vendre à des gens qui s'en occuperont mieux ?

Profitez en tant que ca dure !
Evaluer :   6  10Note :   -4
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C'est pourtant simple, la dette publique est une fiction car les banques privées acquièrent les OAT avec de l'argent qu'elles n'ont pas , de l'argent inventé pour la cause de quelques clics d'ordinateur.

C'est le principe de l'arnaque.

Explication pour ceux qui recherchent la vérité et qui ne veulent pas mourir idiots et cocufiés :

http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/Cr%C3%A9ation-mon%C3%A9taire-obligations-Etat

Vous voyez , c'est une escroquerie et la vente des actifs de la nation pour rembourser une dette créée de toutes pièces est un vol manifeste.

Ouvrez le yeux.
Evaluer :   19  4Note :   15
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LES FAITS SONT TÊTUS .(lenine)
Combien de lois de ce type ont été pondus avant ma naissance , si ce n'était que celle ci !!!
tout le monde a raison ici ,mais les faits sont là ! toujours là !
le temps passe et ce qui agissent en ce moment gagnent , nous nous posons des questions pour ou contre 1973........
j'en arrive au point de vouloir que tout ce foutoirs vole en éclat , pour que les prochaines générations soient libres de tout ces débats , ces dettes virtuelles ou pas , ces politiques ,ces lois et ces banquiers !
philosophiquement votre!
Evaluer :   5  0Note :   5
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Je ne suis pas vraiment d'accord avec les arguments de cet article.

Un pays qui se finance en se prêtant à lui même peu effectivement produire de la monnaie sans limite, mais il n'a guère d'intérêt à le faire. La monnaie n'est qu'un étalon d'échange, et déséquilibrer cet étalon ne lui sert pas à grand chose, d'autant qu'un pays qui se prête à lui même ne gagne rien sur le taux d'intérêt qu'il se sert, celui-ci n'est que symbolique.

Un pays se finance en empruntant sur le marché est théoriquement limité par la loi du marché (la main invisible blablabla). Théoriquement parce que dans les faits, les marchés (et quand je dis marché, je pense surtout banque privée en l'occurrence) ne posent pas vraiment de limite à ce niveau là, parce qu'ils peuvent être gagnants à déséquilibrer une monnaie, et qu'ils sont toujours gagnants sur les taux d'intérêt.
Evaluer :   16  1Note :   15
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Cher FLYTOX, mon truc pour ne jamais voter pour ceux qui se font élire, est simple : Je vote toujours en dehors des deux familles (à mon avis) mafieuses qui verouillent le système grâce aux "cocus battus toujours contents".
A la prochaine présidentielle, par exemple, je choisirai aprés élimination d'office des deux frères Rapetout.
Notre malheur vient de ce que notre pauvre peuple ne sanctionne jamais. Croyant ce faire, il s'acoquine tantôt avec une famille précitée, tantôt avec l'autre.
Sans doute comprendra-t-il trop tard.
Evaluer :   8  4Note :   4
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Je ne suis du tout d’accord avec votre analyse, On à pris la planche à billet aux peuples pour la donner à des intérêts privés, les banques privées prêtent à l’état des billets de monopoly et s’enrichisse avec cette combine, comme le disait Maurice Allais (prix Nobel d’économie), les banquiers s’apparentent à des faux monnayeurs.
De 1963 à 1973, l’inflation était de 5% par an alors qu’elle est montée à 11% en moyenne de 73 à 83 donc votre argument sur l’inflation postérieure à la loi de 73 ne tient pas.
Aujourd’hui l’inflation est de 10% par ans car le calcul de l’INSEE ne prend en compte que les produits de consommation courante alors qu’il faudrait y rajouter les prix des matières premières, de l’immobilier, des produits financiers…
Il n’y à aucune raison pour que l’état soit obligé de payer 50 milliards d’intérêts par an (c’est considérable) à des gens qui fabrique de l’argent pour le prêter !
Plus les banques créeront de la monnaie et plus les peuples seront endettés, c’est mathématique.
Evaluer :   18  0Note :   18
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Cher enzymglouton,

navré, mais il n'y a pas grand sens à comprarer les taux d'inflation de la fin des Trente Glorieuses et de l'immédiat après choc pétrolier et fin de toute forme d'étalon-or. En tout cas, cela ne peut certainement pas montrer que le libre accès gouvernemental à la planche à billets soit un gage de meilleure discipline monétaire que l'indépendance de la banque centrale! Croyez vous vraiment que l'État emprunterait moins s'il le pouvait "gratuitement", c'est-à-dire en se payant par la création/dévalorisation de la monnaie?

J
Evaluer :   13  16Note :   -3
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jeremierostan
dit:
....Croyez vous vraiment que l'État emprunterait moins s'il le pouvait "gratuitement", c'est-à-dire en se payant par la création/dévalorisation de la monnaie?....

Oui à Disneyland où vous enseignez , certainement .

Dans la vraie vie il est nécessaire de faire un effort minimum de compréhension.
Avec la loi de 1973 et l'article 123 du traité de Lisbonne, la dette publique est devenue la rente des banquiers et doit donc être optimisée.

Les politichiens , pour être élus sont adoubés par les loges et le Bilderbergs Group , en bon exécutants des intérêts des banquiers comme à la tète de l'Europe et non élus.
Dorénavant et par une saine gestion des ressources humaines , les banquiers sont directement placés à la tête des gouvernements toujours sans élections préalables comme en Grèce et en Italie.

De même ,la BCE est dirigée par un ancien de la Goldman Sachs.

L'aléa moral est à son comble.

Ne pas le dénoncer signe la duplicité.



Evaluer :   13  4Note :   9
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Il n'emprunterait pas moins, mais ça lui coûterait moins cher !
Il est faux de dire que l'Etat emprunterait moins si l'emprunt lui coûte plus cher, et ce pour deux raisons.
- D'abord parce que les faits sont là pour démontrer le contraire !
- Ensuite parce que si l'Etat emprunte, c'est parce que les gouvernants préfèrent satisfaire leurs électeurs à court terme en dépensant sans compter, sans se soucier du remboursement qui ne viendra qu'après ; et non pas parce que l'emprunt est cher ou ne l'est pas.
Quoiqu'il en soit le problème n'est pas l'emprunt en lui-même (il n'est pas "mal" d'emprunter). Il est dans la charge de la dette, qui augmente du fait des intérêts.
D. a raison.
Evaluer :   9  1Note :   8
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Cher boutros,
La charge de la dette serait bien plus importante si l'État empruntait "gratuitement". Imaginez que le Trésor vende pour 100€ d'obligations sur les marchés à 3%. Se rendant compte qu'il peut lui-même opérer les clics d'ordinateurs en question, il change le système, et emprunte la prochaine fois auprès de la banque centrale. Combien? Pourquoi se limiterait-il à ne s'endetter que de 100€ à taux presque nul? Il s'endettera maintenant directement, au minimum, des 103€ que lui auraient coûté prêt et intérêt sur les marchés. Mais en réalité les chances sont qu'il s'endette maintenant jusqu'à 130€, ou plus. La raison? Sa capacité à emprunter sur les marchés est limitée, d'une part par la nécessité de prendre sur les recettes fiscales pour repayer, et d'autre part par la volonté des marchés de lui faire crédit, laquelle est limitée et a un prix. Passant par la banque centrale, il n'a affaire qu'à lui-même, et a une bien plus grande capacité de 'se rembourser' en émettant de nouvelles obligations. De plus, le prix est payé par la dévalorisation de la monnaie, beaucoup plus insidieuse que la taxation ouverte, et face à laquelle les peuples ont moins de pouvoir que les acteurs des marchés monétaires, qui peuvent tant soi peu discipliner les gouvernements.
Ceci étant, il est bien vrai qu'il soit néfaste que beaucoup d'entre eux soient des banques bénéficiaires du cartel banque-centrale. L'indépendance de cette dernière n'en reste pas moins préférable à son instrumentalisation de court terme.
Evaluer :   10  16Note :   -6
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Les arguments présentés dans cet article sont grotesques. Ils équivalent à dire à un drogué qu'il devrait se féliciter du fait que son héroïne est beaucoup plus chère, car cela lui permettra d'en prendre moins. Ledit drogué a pourtant déjà vendu la voiture, la télé et tout le reste pour se payer sa came... dont il ne peut se passer.
Alors deux choses :
- D'abord si l'on fournissait sa came gratuitement au drogué, ce serait déjà mieux, parce qu'au moins il aurait toujours sa voiture et sa télé. Donc l'abrogation de la loi de 1973 serait un bon début.
- Ensuite le mieux serait évidemment de lui interdire de prendre toute drogue, ce en quoi je suis d'accord avec Go4gold : il faudrait supprimer toute possibilité à l'Etat de financer ses déficits par de la dette. Evidemment, la cure de désintox risque d'être rude.
Evaluer :   9  1Note :   8
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Cher boutros,
ironiquement, la métaphore de la cure de désintoxication est celle que j'avais choisie dans mon article précédent cocnernant la répudiation de la dette publique... Vous voyez, je crois que vous m'avez mal lu, car je ne dis nulle part et ne crois évidemment pas que la Loi de 1973 (et sa réaffirmation post-Maastricht) suffisent. Je dis simplement qu'elles représentaient un mieux. En effet, la dépendance de la Banque Centrale permettrait simplement, pour filer la métaphore, au junkie de mourir d'overdose d'une drogue plus dur, et telle qu'il contamine par là le reste de la société.

Quant à vous, Marine, merci pour votre adresse directe, même si je ne peux m'empêcher de penser que votre pseudonyme réfère à une certaine femme politique qui est l'un des candidats dont je me trouve le plus éloigné.

J
Evaluer :   7  16Note :   -9
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Pourriez-vous nous expliciter S.V.P. ce qui vous éloigne tant de la doctrine politique et notamment des conceptions économiques du Front National ?
après la lecture de votre article je trouve cela plutôt paradoxal
Je serais curieux de savoir de quel candidat et de quel parti politique vous vous sentez le plus proche ??
Evaluer :   2  2Note :   0
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Cher Frédéric,
je ne sais par où commencer, car je ne perçois pas le paradoxe. Le FN est favorable à un retour, non seulement au franc, mais à l'allégeance de la banque centrale (et donc de la politique monétaire) au gouvernement (et donc aux désirs de dépenses publiques). C'est-à-dire favorable à la situation dont j'essaie de montrer dans l'article qu'elle a été heureusement abandonnée grâce à la Loi de 1973, puis au traité de Maastricht.
Ceci étant, je précise à nouveau ne pas être favorable au statu quo, préférant pour ma part la libre concurrence en matière de monnaie, comme d'autres marchandises.
Pour le reste, je m'oppose à tout ce par quoi la doctrine du FN diffère du libéralisme, à commencer par son protectionnisme. Enfin, je considère tous les problèmes prétendus liés à l'immigration comme des épiphénomènes (des véritables causes, que je crois liées aux dysfonctionnement introduits par l'État dans la société.)
Evaluer :   10  16Note :   -6
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Bravo.

Le drame de la politique, particulièrement en période de troubles, est qu'il existe toujours des populistes proposant des idées simples qui ne fonctionnent pas pour résoudre des problèmes complexes.

Comme aimait à le répéter Napoléon, en politique, une absurdité n'est jamais un empêchement.
Evaluer :   2  6Note :   -4
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Parce que renflouer les banques et laisser crever le tissus industriel et artisanal qui crée la véritable richesse ,c'est du libéralisme ?

Payer un seigneuriage pour l'usage de la création monétaire privée , pour un service que l'on peut obtenir gratuitement , c'est du libéralisme ?

Non , c'est l'union de l'état avec le corporate , la stricte définition de fascisme selon Mussolini:

"Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu'il s'agit en fait de l'intégration des pouvoirs de l'état et des pouvoirs du marché."

Vous n'êtes pas un libéral , mais tout à son opposé.

Le populisme , dans la bouche de certains qui se croient supérieurs ,ceux qui pensent appartenir à l'élite par la possession laborieuse d'un pavillon à crédit en banlieue, doit-il être considéré comme méprisant ou la définition de la démocratie ?
Evaluer :   10  2Note :   8
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Mussolini a commencé comme socialiste et n'était donc pas à une absurdité près. Par ailleurs, je pense que votre citation est incorrecte. La définition du fascisme selon Mussolini est la fusion de l'Etat et de l'économie, essentiellement des grandes entreprises.

Il n'est pas possible, par définition, "d'intégrer les pouvoirs de l'état et les pouvoirs du marché". Le marché n'a pas de pouvoir, il n'est que la résultante de l'action individuelle de chacun des intervenants.

Quand à ces discussions curieuses sur le fait qu'il serait bon que l'état puisse voler par l'inflation en s'appropriant la planche à billets, elles relèvent d'une curieuse conception de la démocratie.

Par essence, la démocratie, c'est le consentement à l'impot. Lorsque l'état s'endette, il le fait sans le consentement des citoyens concernés et de manière masquée. La monétisation de la dette, à taux 0 ou à un autre taux, est fondalementalement antidémocratique, et c'est pour cela qu'elle est innaceptable.

La rendre plus facile et directement réalisable par l'état n'est donc certainement pas un gage de bonne pratique démocrate....
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Bonjour Jérémie

Merci pour cette explication
Le manque d'information nous rend hermétiques et rebelles à tout ce qui concerne la finance.
Cette loi de 1973 nous (nous les Français Moyens) apparaissait en effet scélérate. Grâce à votre papier nous pourrons modifier tant soit peu notre jugement.

Nous aimerions assez que vous nous éclairiez sur ce qu'est devenu l'or de l'Allemagne. J'avais lu qu'il avait été confié à la banque Rotchild, mais Miss Merkel semble avoir perdu sa trace...

En France l'atmosphère change vitesse grand V. Nous sentons l'étau se resserrer. L'écart se creuse entre les très riches et les pauvres, de plus en plus nombreux. La classe moyenne s'appauvrit d'autant plus vite qu'elle ne bénéficie pas des aides sociales, bourses, etc... dont bénéficient les sans rien ou les petits salaires qui, eux, ont des aides au transports, au logement, aux prêts, etc.

Donc nous arrivons à une situation paradoxale où beaucoup de cadres vivent moins bien que les assistés ou les ouvriers ! L'éclatement de la classe moyenne est très néfaste à l'équilibre d'une société, d'autant que c'est elle qui fait vivre ceux qui finalement s'en sortent mieux. Par exemple les prélèvements sociaux sont énormes, outre les impôts, et profitent à ceux qui ne paient ni l'un ni l'autre...

Dans ce contexte, perdre notre triple A ne va rien arranger. Nous sommes au bord d'une crise sociale sans précédent, à laquelle s'ajoute le ressentiment contre une immigration massive voulue par le patronat pour tirer les salaires à la baisse, ce qui n'est pas nouveau sous le soleil ; mais crée, en plus, une crise identitaire car nous sommes très attachés "à nos clochers" millénaires, pour résumer, et l'immigration extra-européenne fait des Français de souche des exilés dans leur propre pays...
Dans certains quartiers ils ne représentent plus que 10% des habitants et rasent les murs pour ne pas se faire agresser. D'où la montée de mouvements nationalistes.

Dans leur bulle dorée les dirigeants n'ont aucune conscience des remous qui agitent notre société en France. Puisque vous êtes philosophe (et c'est pourquoi je m'adresse à vous, outre votre allure décontractée), vous devriez suggérer un passage obligé dans nos banlieues à tout acteur politique ou économique : un séjour de trois mois avec une paie d'ouvrier : ça les rendrait plus humains, sinon plus vertueux...

Cordialement
Marine





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Chère Marine,
"L'immigration extra-européenne fait des Français de souche des exilés dans leur propre pays..." dites-vous.
Parce que si l'immigration était intra-européenne, cela changerait quelque chose ? Et en quoi, si ce n'est qu'au lieu de croiser des faciès de type nord-africains, africains ou asiatiques dans la rue, on croiserait des blancs ?
Par ailleurs, j'aimerais que l'on m'explique ce qu'est un "Français de souche". Nous sommes tous des descendants d'immigrés, si l'on remonte un peu loin. A commencer par notre président.
Pour finir, je vous ferais remarquer qu'en vous adressant à l'auteur vous parlez à un émigré (un de plus ! qui vient alimenter le sentiment d'insécurité qu'ont les "Américains de souche" attachés à leurs clochers centenaires !)
Quelle absurdité !
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Marine , je t'aime - Je n'aime pas les posts de ce "philosophe" .

Les politicards corrompus jusqu 'à la moelle ont vendu leurs pays et leurs peuples à l'encan.
La loi de 1973 a été faite pour permettre à une bande de malfaiteurs de haut vol, j'ai nommé "les banquiers" , de réduire en esclavage des centaines de millions d'êtres humains.
Et le pire, c'est que les peuples ne réagissent pas !!
Au moins, dans les années Trente, les petites gens faisaient de la politique, réfléchissaient, manifestaient.
Maintenant, plus rien .
Matchs de foot, Star AC et Koh Lanta sont l'horizon de notre peuple -
Finalement, je comprends les lascars qui nous volent et qui doivent se dire que nous ne méritons pas mieux.
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Et allez donc.

La force des idées courtes de ceux qui portent les cheveux ras.

Au diable la philosophie, la connaissance, les idées et la recherche, car enfin à quoi sert l'intelligence lorsque le Chef, le Caudillo, le Leader Maximo, le Guide, le Fuhrer, vous indique et vous désigne quel est le responsable de votre vie misérable et qu’il vous entraine pour aller lui faire sa fête et réparer enfin le tort qu’il vous a fait ?

Ah, la beauté des groupes virils marchant en chantant au pas cadencé, la beauté simple de la brutalité du groupe qui, à la différence de la vie, vous reconnait et exige le droit de ne pas penser, la sécurité de savoir qu’on est entouré des mêmes imbéciles qui n’ont ni doute ni réflexion mais que des certitudes.

Ahh, la joie des années trente, les livres desdits philosophes qu’on avait le droit de bruler, les bonnes et franches bastons et ratonnades où on se mettait à 10 pour expliquer au faible, à celui qui n’a pas la même race, les mêmes mœurs, la même nationalité, les mêmes idées (pardon, La Seule et Unique même idée),le coco, le syndicaliste, le banquier ou le politicien corrompu la beauté sublime du sang qui coule, le beuglement ravi de l’orgasme râlant devant l’idée de la nation incarnée par une femme.

Mon Dieu que c’est beau, que c’est grand, que c’est beau, RAhhhh, encore….

Trop bon, tiens.

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Ce qui permet à un gouvernement d'emprunter sans fin est l'absence d'étalonnement de la monnaie fiduciaire, et ce que ce soit avec un système de BC directement préteuse ou non. Dans le cas d'un système de BC non directement préteuse, la dette ne fait qu'engraisser en plus des banquiers qui sont payés pour créer de la monnaie ex-nihilo, ce qui est encore pire que la solution de l'effet à l'escompte à la BC puisque la dette étatique elle-même fait partie du château de carte bancaire. Attention aux coups de vents, tout pourrait s'écrouler !
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" Tous coupables " dit Philvar. Holà comme vous y allez ! N'ayant jamais voté depuis 1974 pour quelqu'un ayant été élu, je me proclame victime et nullement coupable. Ce sont vos votes qui confortent sans cesse ce système inique et cynique des partis qui n'accordent investiture qu'à leurs complices actifs ou passifs.
Ce sont vos élus, jamais les miens.
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Toujours la faute des autres ! Facile !
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Vous avez un truc pour ne jamais voter pour ceux qui se font élire ?
"Élevant son coût, le nouveau dispositif limitait la capacité d’endettement de l’État et agissait ainsi comme un élément de discipline fiscale."

C'est une blague?
La vérité est que le dispositif a lamentablement échoué et qu'il s'est avéré être une véritable arnaque. Une ponction, légalement autorisé, sur les impôts levés par l'Etat au profit de créanciers privés.
Si encore c'était le bon peuple qui en profitait!
On a coupé des têtes pour moins que cela.
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Mais c'est bien le bon peuple qui en a profité et grassement ! Je suis né en 1935 et j'ai donc connu l'occupation allemande et la faim, le froid, jamais de vacances, des sabots cloutés pour godasses, l'eau à la fontaine, le bois à fendre, les ch.. au fond du jardin avec le papier journal... mais aussi ensuite le travail de 70h/semaine difficile à éviter, les boulots pour payer les études, pas de frigo, pas de voiture, pas de télé, mais on était très heureux (aussi parce que jeunes) et on avait un toit bien que pas du tout conforme aux normes actuelle, avec la douche et les WC au bout du couloir..
Alors les pleurnicheries de nos jours pour le travail harassant de 35 h/semaine et n'avoir rien à donner à bouffer à ses gosses à cause des coûts de la voiture, du téléphone, des traites de confort, me font doucement rigoler.
Et les "non élus" de LOUIS L. auraient-ils été meilleurs gestionnaires ? Rappelez-vous l'espoir insensé de l'élection de Mitterrand... ou alors Lénine & Staline, Mao, etc.. ou encore les "colonels" de nombre de pays. L'idéalisme aurait-il encore de beaux jours ?
Le meilleurs système que je connaisse est celui de la Suisse ou mieux la Démocratie directe" qui est bien le système le plus honni de tous les pouvoirs et partis politiques. Le seul qui mérite sans discuter la peine de mort. Anarchie ? avez-vous dit !
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D'aucuns pourraient me faire remarquer que je n'ai pas cité Hollande. C'est la pire des hypothèses car il ne pourrait que nous enfoncer rapidement dans le gouffre sans même l'espoir pour nos arrières arrières petits enfants d'en sortir ! Mais l'expérience montre que jamais un socialiste ne veut être élu quand les caisses de l'état sont vides : DSK a trouvé une sortie plus ou moins honorable, FH coulera pavillon haut !
Ou alors il faut se tirer vite fait et n'importe où, même en Syrie !
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On ne va certainement pas faire un fromage du fait que vous n'ayez pas cité Hollande
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Avant 1973 , pas de dette publique.
Maintenant , à la louche , 1600 Milliards d'euros de dette et 50 milliards d’intérêts à payer par an , soit la totalité de l’impôt sur le revenu.

Ceci sans compter les privatisations des biens nationaux passés en prévision , annoncés comme nécessite, pour payer une dette virtuelle.

Car le but final de l'arnaque est non seulement de dépouiller la population mais aussi de réaliser un formidable holdup des biens publics.

C'est un progrès ?

Les banquiers se voyant découverts de de leur misérable arnaque réalisée par l'entremise de gouvernements traitres à la nation , lâchent leurs relais d'opinion , comme on lâche les chiens.

Les explications de l'escroquerie :

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/09/30/147-comprendre-la-dette-publique-en-quelques-minutes
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Je ne comprends pas. Les dettes proviennent des déficits accumulés, qui sont la manifestation de l'incompétence des dirigeants et de leur volonté de se faire élire par le clientélisme.

Si l'Etat pouvait se financer à 0% en faisant monétiser sa dette par la banque centrale, il s'accaparerait une ressource à un taux inférieur à celui du marché, ce qui correspond à un impot, quoi qu'on en dise. Pire, cet impot serait caché, ce qui le rend anti démocratique.

Rien n'indique par ailleurs que si l'état pouvait jouer à ce petit jeu, le montant de ses dépenses serait encore plus important.

Ces discussions qui reviennent en permanence sur cette loi sont étonnantes. La réalité est qu'il faudrait supprimer toute possibilité à l'état de financer ses déficits par de la dette.
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Tout à fait d'accord.

Remarquez, il y aurait un avantage à suivre l'argument de D.

Si on suit cette logique, pourquoi ne pas faire financer l'intégralité des dépenses de l'état par la planche à billets ? C'est bien plus facile, pas besoin de 200.000 fonctionnaires à Bercy, juste un grouillot avec un clavier banché sur la banque centrale.

Second avantage : plus besoin de faire financer l'Etat par l'impôt. En voilà une mesure qui serait populaire ! Je me demande pourquoi nos politiciens n'ont pas encore vu l'intéret électoral que pourrait susciter une telle proposition.
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Etes vous bien sur qu'ils ne l'ont pas encore déjà compris ?

Le mécanisme actuel ressemble furieusement à celui proposé par D, la crédibilité en plus.

La Banque Centrale est apparemment indépendante, le financement de l'Etat se fait par des moyens dérivés (livrets non imposés, obligations d'achat par les assureurs, régles prudentielles type BALE N ne faisant pas apparaitre les risques souverains, etc.) et les taux d'intérets à 0%, ou si peu au dessus.

Et comme aujourd'hui plus du tiers des dépenses de l'état sont financées par la dette, cela marche déjà comme cela, mon cher D.!
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Vos commentaires sont tous presque exacts mais tous vus du petit bout de la lorgnette : un pays en décadence, le nôtre, veut vivre à la romaine ; et les politiques sont élus à la majorité sur des propositions populaires telles que la retraite à 60 ans, les 35 heures, les produits chinois à bas prix, etc...
Alors dès le ralentissement de la croissance la note devient salée car, pour ne pas décevoir le bon peuple, il faut emprunter - ou faire marcher la planche à billets ! Comme l'entrée dans l'Europe interdit ce stratagème inflationniste suivi de dévaluations bien connues du Franc, il ne reste qu'à emprunter !
Avec un tout petit peu de mémoire vous devriez vous souvenir des protestations unanimes dès que l'on asseyait de toucher à un cheveu du système et des grèves ruineuses qui s'ensuivaient.
Donc pas de bouc émissaire quel qu'il soit : nous sommes tous coupables !
Mais, à part Sarkozy qui a tenté et partiellement réussi à changer les choses, nul ne s'est attaqué au nettoyage des écuries d'Augias. Mais quelles attaques subit-il et quelles haines a-t-il déclenché en se heurtant aux réformes dérangeantes !
Conclusion : en 2012 Sarkozy si nous sommes courageux et Marine si nous aimons l'aventure à haut risque et sans parachute.
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D'accord avec vous sur le constat, mais en revanche je ne vois pas le courage qu'il y a à voter pour Sarkozy qui ne l'est pas, ou pour une candidate démagogue parce qu'elle souhaite financer son programme à la planche à billets, c'est à dire qu'elle n'a même pas le courage de lever l'impôt.
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Alors voter pour qui ? Sérieusement.
Lever l'impôt ? sur les riches qui vont partir vite fait ou sur les moyens ou pauvres qui n'en peuvent plus et qui sont les seuls un peu productifs ?
L'inflation que j'ai très bien connue est un moyen doux de piquer un peu à tous y compris aux "étrangers" ; ce n'est pas plus mal que d'emprunter à la Chine ! La douleur de la dette est ainsi répartie entre tous et sans violence inutile.
Il reste un grand emprunt genre Pinard indexé sur l'or réservé aux français - le Japon tente cela - mais surtout est-il déjà possible de demander aux français de travailler 70 h par semaine pour 1.000 euros net par mois ? et à tous jusqu'à 70 ans ? même aux patrons, même de banque, avec un bonus aux résultats comme beaucoup de patrons de TPME.
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Tout à fait sérieusement.

Pourquoi voter ? A quoi bon participer à un jeu où l'on ne peut pas gagner ?
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Alors subissons en coeur ! Subissons gaiement !
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VOTEZ ! Nous sommes encore en démocratie !
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OUI ! En démocratie bananière !
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Dernier commentaire publié pour cet article
Pathétique, pitoyable.... Monsieur, Encore faut-il écrire sur un sujet avec autant de certitude et de condescendance que de maitriser celui-ci. Pathétique d'écrire, je vous cite"...L’inflation n’élève pas seulement le coût de la vie présente, mais..." Ap  Lire la suite
lebovitz - 12/01/2012 à 21:58 GMT
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