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La Sainte planification centralisée socialiste

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lewRockwell
Publié le 17 janvier 2016
1015 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Editoriaux

Dans son récent discours devant le Congrès des Etats-Unis, le Pape Francis a décrété que « le bien commun est l’objectif premier de la politique » et que « la liberté nécessite l’amour du bien commun ». la législation est « toujours basée sur l’assistance au public », a pontifié le Pontife. Seul un enfant naïf pourrait croire à de tels propos.

Si le Pape a dit tout cela, c’est pour encourager le Congrès à adopter une planification économique centralisée basée sur le modèle soviétique en le nom de la « bataille contre le réchauffement climatique », tout en faisant exploser le système américain d’Etat-providence en élargissant les aides sociales à tous les parasites venus de n’importe quel pays du Tiers-Monde. Ainsi, si les « leçons sociales du Catholicisme » défendent quoi que ce soit aujourd’hui, c’est bel et bien le socialisme et l’égalitarisme à l’extrême.

Dans la sphère politique, il n’existe pas de notion de « bien commun », parce qu’un tel concept implique l’unanimité, et que la politique n’est jamais unanime, notamment dans un pays de plus de 300 millions d’habitants. En plus de cela, si tout le monde se mettait d’accord sur une façon de procéder, le gouvernement n’aurait aucun besoin de nous imposer quoi que ce soit. Nous n’aurions pas besoin d’un gouvernement.

Comme Ludwig von Mises nous l’explique dans son livre Libéralisme, le seul contexte dans lequel le « bien commun » ou « l’intérêt public » ait un sens quelconque est celui de droits de propriété bien protégés. Des droits de propriété bien protégés, nous explique Mises, sont la clé de la paix et de la prospérité. Toute législation, en revanche, est une attaque aux droits de propriété, parce qu’elle implique l’imposition d’un fardeau à la majorité, pour le bénéfice d’une minorité ou d’intérêts particuliers bien organisés. Toute législation est la conséquence de la recherche de revenus ou de pillage par des groupes d’intérêts particuliers ou le gouvernement lui-même, en vue d’élargir leurs pouvoirs et leurs budgets. Ainsi, la politique est l’ennemie mortelle de tout ce qui peut être perçu comme le « bien commun », et est tout le contraire que ce que voudrait le Pape.

La politique, c’est l’arnaque ultime à la « prendre à Pierre pour donner à Paul ». Pierre, notre contribuable inoffensif, a les yeux bandés pour pouvoir être dépouillé au bénéfice de Paul, un intérêt particulier avide, qui renvoie une partie de son butin à ses patrons politiques sous forme de votes et de « contributions de campagne ». Pierre a les « yeux bandés » par les artifices que sont les dépenses déficitaires et l’impression monétaire, qui dissimulent le coût véritable du gouvernement ainsi que les bénéfices concentrés et les coûts dispersés au travers desquels sont imposées des taxes à la population pour le financement d’une poignée d’élites bien connectées.

En politique, il n’est jamais question « d’assister le public », comme le voudrait le Pape. La politique n’est basée que sur les intérêts personnels des politiciens. Leur « objectif premier » n’est pas « le bien commun », mais le maintien de leur poste et le gonflement de leur salaire et de leur pouvoir. Au diable le public.

La rhétorique du « bien commun » a commencé avec le philosophe français Rousseau, le parrain intellectuel du communisme et ennemi juré de la propriété privée. Le bien commun, nous dit Rousseau, est quelque chose qui est bien connue de l’élite d’une société. Cette connaissance particulière leur donne supposément le droit d’imposer leur volonté à d’autres. Les communistes ont certainement porté son idée jusqu’à son extrême en massacrant des dizaines de millions d’opposants, mais tous les étatistes, dont le Pape Francis, reposent sur la même rhétorique. Ils reposent sur la répétition, l’offuscation et les jeux rhétoriques plutôt que sur la terreur et le meurtre de masse pour pousser le public à se plier à leur volonté de socialisme international, à la tête duquel se trouve l’élite globale.

Quand le socialisme s’est effondré une fois pour toutes dans l’Empire soviétique et ailleurs à la fin des années 1980 et début des années 1990, les intellectuels socialistes n’ont pas baissé les bras. Beaucoup d’entre eux ont suivi les conseils du gourou environnementaliste et socialiste Barry Commoner, qui a écrit dans le magazine du new York Times que les socialistes ne devraient plus avancer la théorie de planification centrale en le nom d’une assistance au peuple. Elle devrait être avancée, a-t-il dit, en le nom du sauvetage de la planète face au capitalisme. Ainsi, les pastèques sont nées – vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur. Le Pape est un récent converti au socialisme de la pastèque, ce qui explique l’adoption de son agenda de lutte contre le réchauffement climatique. Les chefs religieux comme le Pape étaient toujours considérés par les machiavéliques comme Commoner comme étant des idiots utiles, pour reprendre Staline. Ils transmettent un message selon lequel la planification centralisée est en quelque sorte le désir de Dieu – comme si les Hommes pouvaient savoir ce qui occupe l’esprit divin.

Si les dépenses sociales des Etats-Unis explosent suite à l’expansion des aides sociales aux immigrants paysans venus de pays du Tiers-Monde, l’Eglise catholique fera fureur. Les associations caritatives catholiques reçoivent plus de la moitié de leurs revenus du gouvernement. Ces aides sont une conduite digne d’un Etat-providence, ce qui explique en grande partie l’enthousiasme dont fait preuve le Pape pour les immigrés venus du Tiers-Monde. C’est le même agenda que celui de Ted Kennedy, auteur de la loi fédérale sur l’immigration de 1965 qui a fortement réduit les quotas d’immigration depuis l’Europe du Nord tout en ouvrant grand les portes aux immigrants du Tiers-Monde, qu’il pensait être des parasites sociaux mais aussi des électeurs potentiels pour les démocrates (voir Peter Brimelow, Alien Nation).

Si le Congrès adoptait l’agenda de planification centralisée du Pape en le nom du sauvetage de la planète, couplé à l’internationalisation du modèle américain d’Etat-providence, il finirait par transformer son pays en nation du Tiers-Monde. Chose que les intellectuels socialistes – et le prochain Pape – blâmeront inévitablement sur le « capitalisme ».

 

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Thomas DiLorenzo est économiste et professeur au Loyola College du Maryland. Il est l'auteur de 10 livres sur l'histoire américaine, les politiques antitrust et l'interventionnisme de l'état dans l'économie en général.
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C'est la politique menée en France depuis 1984 lorsque Mitterrand à compris que le vote des immigrés africains et nord-africains serait un avantage pour les socialistes et a ainsi favorisé la création de SOS Racisme le fer de lance de cette pompe à électeurs de gauche. On comprend pourquoi le regroupement familial n'a jamais été supprimé même si les nouveaux arrivants vont directement à la case Pôle Emploi, remplissent nos prisons ou pillent nos caisses sociales et finissent par nous massacrer.
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BROURI - 17/01/2016 à 09:25 GMT
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