Aller délivrer ces enfants pourrait être un objectif de la collecte
mondiale des informations. Encore faut-il le vouloir…
La mondialisation s’est accommodée dangereusement d’une détérioration des
conditions de travail et de la soumission de l’homme à une croissance et une
compétitivité pathologiques.
La croissance du rendement est une résultante qui vise à maximiser le
chiffre d’affaires et à minimiser les dépenses.
Dans une chasse au rendement qui ferait plaisir au casino financier, les
firmes transnationales ont utilisé l’ensemble des dispositifs
« raisonnables » et impitoyables disponibles.
Toutes les possibilités ont été utilisées. Cela va des délocalisations
vers des pays à salaires « low cost » en passant par des
investissements technologiques qui remplaceraient l’humain.
Il faut dire que les rubriques, masse et charges salariales, sont les plus
importantes du compte d’exploitation d’une entreprise. Une optimisation à
toute épreuve dans la circulation des forces de travail a été mise au point.
Une spirale infernale de pressurisation de ces rubriques comptables semble
emporter vers des directions de plus en plus intolérables.
Nous avons vu le contrat zéro heure des britanniques dans lequel vous êtes
engagé mais sans vous garantir le moindre travail ou le moindre revenu.
Nous avons vu le mini-job des Allemands qui vous rémunère à moins de 5
euros de l’heure.
C’est tout naturellement que la France, contrariée par une forte présence
de résistants a été retardée dans cette « réforme » qui vise à
« moderniser » le contrat du travail. Mais grâce au 49.3, cet
article qui s’affranchit de la démocratie, la loi el Khomri est entrée en
vigueur cet été (août 2016). Ouf ! Bruxelles est contente. Le retard de
la France « commence » à être comblé grâce à ce
« minimum » de réforme qui permet de licencier plus facilement, de
réviser entreprise par entreprise les conditions du contrat de travail. Les
collaborateurs seront soumis à une menace permanente de licenciement
légitimée par les besoins du « marché ».
La Chine, coqueluche de la sous-traitance des immenses firmes
transnationales de la technologie et du Casino planétaire est une jungle en
termes de droit du travail. Regardez ce qu’écrivait en 2010 un célèbre
blogueur, « Chang Ping au sujet de Foxconn, fournisseur Taiwanais de
composants électroniques :
« On dit en Chine que Foxconn est seul à pouvoir prétendre
au titre de « Roi mondial des sous-traitants ». Ce titre ne fait
pas référence au nombre de ses employés, mais plutôt à un environnement
social et politique. Grâce aux impôts colossaux qu’il reverse à la
collectivité, Foxconn a gagné un poids politique qui dépasse de loin son
influence économique. Bien qu’il existe des lois régissant le travail en
Chine, Foxconn a eu la liberté de mettre au point un système de management
grâce auquel il tire une grosse partie de ses bénéfices en forçant ses
employés à faire des heures supplémentaires. Même la police de Shenzen ne
peut facilement faire respecter la loi au sein des installations de Foxconn,
ce sont en effet des agents de sécurité privés qui y jouent le rôle de la
police ».
Et voici les conditions de travail recensées dans un rapport de
l’époque (marianne.fr)
Le rapport recense 6 problèmes majeurs :
- Bas salaires et durées de travail excessives ;
2. Management militaire : obéissance absolue, système de quotas de
production, punitions et harcèlements inhumains ;
3. Manque de prévention et de traitement des maladies professionnelles
et des accidents du travail ;
4. Exploitation des étudiants stagiaires ;
5. Sévérité dans la gestion des dortoirs des ouvriers ;
6. Inefficacité des syndicats et des systèmes de doléance.
La Suisse est certainement une des meilleures élèves du Casino, mais
pour d’autres raisons. Elle licencie facilement mais surtout, elle a la
capacité de refuser d’indemniser bon nombre de chômeurs dont les droits
peuvent être contestés par l’armada de juristes à disposition de l’Etat…
Moins l’Etat dédommage les prestations sociales et plus l’argent à consacrer
aux travaux inutiles augmente. Ces ouvrages qui confinent à l’absurde et qui
vont jusqu’à remplacer une bordure de trottoirs normale par de jolis et
luxueux blocs de granit. Inutiles et absurdes pour vous et moi mais qui
font tellement le bonheur des firmes transnationales du génie civil et du
bâtiment… Vous savez ces grands groupes qui sont les futurs employeurs de nos
élus quand ceux-ci prennent leur retraite… Comme quoi l’utilité est une
fonction relative et subjective, surtout quand on la finance avec l’argent
des autres.…
A l’heure actuelle, nous arrivons au stade où des pillages légalisés
jettent des gens à la rue. Des gens qui ne sont pas paresseux mais qui sont
lésés et véritablement exploités (Je ne suis pas de gauche. Promis!). Oui un
travailleur ne devrait pas être SDF. C’est un non-sens si cette personne est
payée normalement au prix d’un VRAI marché..
Mais si la personne est exploitée et que les autorités ferment les yeux
pour laisser des patrons voyous s’engraisser, alors TOUT devient possible.
Tout et plus encore comme de détourner l’usage des impôts de leur
finalité première pour financer de faux travaux!
Vous pensiez avoir assisté au pire avec les dérives de la gouvernance
publique ? Eh bien pas du tout ! Il y a pire ! La logique
implacable des managers technocrates totalement déshumanisée qui font la
chasse au moindre franc dépensé depuis leurs bureaux coupés du monde
s’accommode fort bien non seulement de l’appauvrissement de la société mais
aussi de l’esclavage.
Oui de l’esclavage !
Le chiffre de l’esclavage moderne est en progression constante. Il est
mondialisé tout comme les activités financières des voyous du casino. En
2016, ils étaient 45.8 millions alors qu’ils « n »’ étaient que 36
millions en 2014 selon Free walk. Une sacrée croissance pour un business
hautement rentable.
Regardez bien les photos de cette page. Il s’agit de l’esclavage
d’enfants ! On les fait travailler. On les exploite. On les bat. Et
pourquoi donc ? Pour payer le minimum possible les exploitations par
exemple de cacao, de coton, de poissons, mais aussi dans des ateliers de
textiles, de composants électroniques,…
L’esclavage d’enfants compte dans une proportion d’environ un tiers des
données publiées. Des millions d’enfants sont donc ainsi exploités et abusés
au profit des grandes marques, marionnettes des traders des marchés
financiers. Ce sont eux les acheteurs des matières premières dans une
économie de marché.
Le scandale des smartphones a éclaboussé furtivement les grands noms
du domaine. Mais sans conséquences durables… La preuve est la progression de
ces nouveaux agents d’une mondialisation vorace et dénuée de tout scrupule.
Ces firmes transnationales qui appartiennent au casino de la finance sont
les mêmes qui dorment sur des fortunes extraordinaires dans les paradis
fiscaux anglo-saxons. L’affaire est bonne, les bonus aussi. Alors on regarde
ailleurs et on continue de rédiger des chartes inutiles dans ces mêmes
bureaux aseptisés. On s’achète en quelque sorte une bonne conscience…
Ces firmes sont aussi celles qui sont installées à Bruxelles ou sous la
Coupole fédérale en tant que groupes d’influence et qui dictent règlements et
normes. Mais voilà l’affaire est bonne pour les partis politiques et le
recyclage luxueux des dirigeants politiques.
http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droi...nde-142917.html
Honte à l’Occident qui fait la guerre à l’étranger pour exporter des
valeurs démocratiques et de droits de l’homme qu’il ne respecte pas lui-même.
Chaque dirigeant qui ferme les yeux sur le comportement de ces firmes
transnationales est complice volontaire du malheur de chacun de ces enfants.
La paix, centre de toutes les palabres officielles commencent par un
minimum de justice et de dignité à offrir au plus faible. Aucune paix n’est
possible tant que ces êtres fragiles sont abusés. Oui c’est un abus légalisé
puisque leurs clients finaux sont au pouvoir directement ou indirectement via
certains dirigeants corrompus.
Liliane held-Khawam
target="_blank"
Des crevettes pêchées par des esclaves asiatiques sont vendues dans les
supermarchés occidentaux. C’est ce que révélait, en juin derni target="_blank"er, une enquête du quotidien britannique The Gardian. Le
reportage avait choqué tout le monde: les lecteurs, les consommateurs et les
acheteurs de l’entreprise visée, Charoen Pokphand (CP) Foods. Ce producteur
de crevettes basé en Thaïlande est en effet le principal fournisseur mondial
des géants de la grande distribution comme Walmart, Costco, Aldi et
Carrefour. Il est accusé d’acheter de la nourriture pour ses élevages à des fournisseurs
impliqués dans un vaste réseau d’esclavage de migrants venus de Birmanie ou
du Cambodge… Après les révélations du Guardian, certains distributeurs comme
Carrefour avaient alors suspendu toute relation commerciale avec
l’entreprise.
Mais ce cas est loin d’être isolé. En Thaïlande, près de 300 000
esclaves travaillent dans l’industrie de la pêche, selon les propres
chiffres du gouvernement. Et le nouveau rapp target="_blank"ort « the global
slavery Index 2014 » publié ce 17novembre par une organisation
non gouvernementale (ONG) mondiale, Walk Free, estime à 35,8 millions le
nombre de personnes qui, dans le monde, sont victimes d’esclavage moderne
(travail forcé, d’exploitation sexuelle, de traite d’êtres humains, ou
de servitude pour dette ou de mariage forcé/arrangé) (1)
Cessez
de soutenir l’esclavage des enfants en évitant ces 7 Entreprises
En faisant cet article, j’ai eu les larmes aux yeux. Je pense que tout le
monde devrait prendre conscience de cette horreur. Car nous pouvons et devons
tous faire quelque chose.
Qui n’aime pas le chocolat?
Les Européens et les Américains c’est sûr. En fait, le citoyen Français en
mange 6,6 kg par an, les européens ont une consommation d’en
moyenne 1,99 kg par personne, et l’américain mange plus de 5 kg de
chocolat chaque année. Mais il y a un inconvénient à cette gourmandise au-delà
des ingrédients simplement douteux.
Beaucoup d’entre nous achètent le chocolat sans penser d’où il vient
et comment il est fait, et cela pose un problème, car plusieurs grandes
entreprises ont été accusés d’avoir recours à l’esclavage des enfants pour
vous donner votre dose de chocolat.
Septembre derni target="_blank"er, une
plainte a été déposée contre une liste d’entreprises qui comprend
Hershey, Mars et Nestlé, affirmant que ces entreprises incitaient leurs
consommateurs dans le financement du commerce du travail forcé des enfants en
Afrique de l’Ouest.
Cela a été une cause de préoccupation dans l’industrie du chocolat
ces 15 dernières années. Le cacao est l’ingrédient principal dans le
chocolat, dont la plus grande partie est cultivée en Afrique de l’Ouest. Les
deux plus grands producteurs étant la Côte-d’Ivoire et le Ghana, qui
représentent environ 60 pour cent de l’offre mondiale de cacao.
Beaucoup d’entreprises au sein de l’industrie du chocolat dépendent
presque exclusivement de l’Afrique de l’Ouest pour leur approvisionnement en
cacao, mais la plupart du cacao est produit sur de petites exploitations par
des agriculteurs qui souffrent d’une pauvreté extrême. Ces extrêmes se traduisent
souvent par le travail des enfants. En 2001, l’industrie du chocolat a promis
de mettre fin aux pratiques en Côte – d’Ivoire et au Ghana d’ ici à 2005,
mais cette échéance a été maintes fois repoussée. Maintenant, l’espoir est d’ target="_blank"
éliminer pleinement
ce fléau d’ici 2020 .
Pour comprendre pourquoi cela est si important, vous devez regarder au –
delà de l’argent et du chocolat. Vous avez besoin de prendre conscience de la
réalité de la situation de ces enfants. Âgés de 11 à 16 ans, et parfois
même plus jeune, les conditions dans lesquelles vivent ces enfants esclaves
sont macabres; se retrouvant emprisonnés dans des zones isolées, ces enfants
sont amenés à travailler 80 à 100 heures toutes les semaines.
Ils sont souvent battus à coup de poing, avec des ceintures et des fouets
– témoignent les enfants libérés qui ont parlé sur la question dans le
film Esclavage: une enquête globale. « Les coups
faisaient partie de ma vie », a&n target="_blank"bsp;expliqué
target="_blank"Aly
Diabate,&n target="_blank"bsp;un
esclave libéré. « Chaque fois qu’ils vous faisaient chargés des sacs (de
fèves de cacao) et que vous en laissiez tomber en les transportant,
personne ne vous venait en aide. Au lieu de cela, ils vous battaient et
parfois même jusqu’à ce que vous ramassiez tout. » (lire la
suite sur le site)
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