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Du coût exorbitant de la souveraineté monétaire

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Extrait des Archives : publié le 02 octobre 2012
568 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

Il est devenu courant d’affirmer que la crise de la dette publique résulte de la perte de souveraineté monétaire des États de la zone euro.


En France, ce serait la Loi Rothschild de 1973, et sa prolongation via le Traité de Maastricht, qui, interdisant au gouvernement de s’endetter directement auprès de sa banque centrale, auraient vendu le pays aux marchés financiers, le condamnant à payer de lourds intérêts.


Pourtant, si le système actuel est très  critiquable, la « perte de souveraineté monétaire » de l’État reste une bonne chose. En effet, il nous protège d’une situation où les capacités d’endettement de l’État sont virtuellement illimitées, en raison de sa mainmise sur la planche à billets.


Dans un tel cas, le coût de l’endettement est d’autant plus néfaste qu’il est moins visible, à travers l’inflation.


L’argument consiste alors à faire remarquer que l’inflation était faible avant 1973, et forte ensuite. À regarder les chiffres de plus près, il est clair que cela n’est pas vrai.



1946 - 1973 : -90.7%

 
 



Entre 1946 et 1973, le Franc a perdu 90,7% de sa valeur. Au cours des 27 années suivantes, il n’en a perdu « que » 75,5% (source : INSEE).


Certes, on pourrait dire qu’il n’est pas correct de prendre en compte l’immédiat après guerre. Ceci étant, entre 1950 et 1970, le Franc perdait 61,8% de sa valeur, et « seulement » 48,8% entre 1980 et 2000.


En fait, l’utilisation de pourcentages est trompeuse. Entre 1946 et 1973, le Franc a en fait perdu 0,27 centimes d’euros par an, en moyenne, alors que cette baisse n’était plus que de 0,02 centimes entre 1973 et 2000.


Il est vrai que les deux périodes sont relativement peu comparables. Mais cela va dans le sens de mon argument.


Première différence, la période avant 1973 est une période de forte croissance, laquelle diminue mécaniquement les effets de l’inflation-prix.









Deuxième différence, c’est aussi une période de relative maîtrise du déficit public, et donc des besoins d’endettement de l’État.


Essayons d’imaginer les conséquences de la « souveraineté monétaire, » si la croissance avait été aussi faible, et le solde public aussi négatif, qu’ils le sont à l’heure actuelle ?


Contrairement à ce que l’on entend parfois dire, les Trente Glorieuses n’ont pas eu lieu parce que l’État disposait encore de sa souveraineté monétaire. C’est l’inverse qui est vrai : les Trente Glorieuses ont pu avoir lieu car les effets néfastes de la souveraineté monétaire ont été contenus.


Inversement, ce n’est pas parce que l’État doit, depuis 1973, s’endetter auprès des marchés financiers que son déficit public s’est creusé. La preuve : le solde primaire de son budget (avant paiement des intérêts de la dette) est déjà lui-même négatif. 







Certes, le coût de son endettement annuel a augmenté de 50 milliards d’euros, depuis 1960. Mais le coût de l’État providence a, pour sa part, augmenté de plus de 610 milliards d’euros.


On oublie en effet de dire, lorsque l’on affirme que l’édification de l’État providence s’est accompagnée d’une période de forte croissance, que ce système n’en était précisément alors qu’à ses balbutiements, et qu’il a bien grandi depuis…


Clairement, c’est l’État Providence, et non la Loi Rothschild, qui est à l’origine des problèmes actuels. Cette dernière est au contraire ce qui permet, dans le cadre d’un système où l’émission de monnaie reste un monopole public, que le premier ne soit pas plus nuisible encore à la société.

 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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http://www.lecontrarien.com/le-scandale-des-enregistrements-de-goldman-sachs-par-une-ancienne-salariee-de-la-fed-02-10-2014-edito
"Les régulateurs de Wall Street sont des gens qui sont payés par Wall Street, à accepter les explications de Wall Street, et qui ont peu de moyens pour se défendre et pour faire respecter les règlements et les lois en vigueur."
On a 2023 milliards d'euro de dette, une croissance absente, un chômage qui explose, une immigration galopante (dans les transports en commun parisiens, il y a de moins en moins de blancs, même aux heures creuses) : on fait comment, précisément, pour rembourser ? Mais surtout, doit-on continuer sur ce principe d'endettement auprès d'intermédiaires privés ??? Le remboursement est compromis pour de bon.
"on fait comment, précisément, pour rembourser "

Il n'a jamais été question de rembourser. Seuls les intérêts les... intéressent. Le capital ne leur a RIEN coûté.
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A D.-Vous continuez à faire deux erreurs et depuis un certain temps déjà, vous avez mal écouté M Etienne Chouard auquel vous vous référez et que vous m’avez obligé à écouter. Il vous faut distinguer les dettes d’Etat auprès des marchés financiers et les dettes bancaires qui financent les achats des particuliers (voitures, immobiliers etc.) et le financement des projets des entreprises. Vous amalgamez les deux ce qui n’est pas correct.
1 ) La dette souveraine française selon la Loi de 1973 et les textes de Maastricht et de Lisbonne prévoient, que les Etats doivent obligatoirement se financer auprès des MARCHES FINANCIERS. En France, c’est l’Agence France Trésor (AFT) à qui revient ce monopole d’émission, s’adresse aux Spécialiste en Valeurs du Trésor (SVT). Ces SVT replacent ces emprunts auprès de l’épargne mondiale des personnes physiques, entre autres. Cette épargne est véhiculée par les compagnies d’assurance, les fonds de pension, les organismes de placement en valeurs mobilières (OPCVM pour SICAV et FCP et autres) et le système bancaire à travers ses formules d’épargne comme ci-devant…). Ce financement des dettes souveraines ne provient donc pas du néant mais de l’épargne bien réelle qui est du revenu non consommé mais différé des gens comme vous et moi.
2) D’autre part, les banques de détail ne détiennent de la dette souveraine que depuis 2009 suite aux nouvelles obligations des règlementations européennes diligentées par M Michel Barnier. La consultation du site Internet de l’AFT sous l’URL : http://www.aft.gouv.fr/. L'A F T nous apprend que les banques françaises ne détiennent que 14 % de la dette de l'Etat (1341 Mrds) soit environ 190 Mrds, les dettes publiques étaient en 09/2011 de 1 689 Mrds. Les banques de détail selon les règlementations de Bâle permettent aux banques de détail de créer la monnaie-scripturale ou monnaie de compte qui finance l’économie réelle (particuliers et entreprises) en leur permettant de multiplier leur fonds propres. Cet argent-dette est progressivement remboursé selon les échéanciers (tableaux d’amortissement) que doivent respecter les débiteurs que sont les particuliers et les entreprises.
Les banques ne prêtent pas aux Etats (sauf sous contraintes nouvelles ci-dessus)
Pour conclure : Ceux que vous taxer de "larbins du système", dont vous m’avez déjà gratifié récemment (le 24-09-2012), ont seulement lu les réglementations et connaissent les circuits de la création monétaire fiduciaire et scripturale, qu’il vous faudra bien intégrer à un moment quelconque…
"Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit !" Gandhi
"L'objet de la vie n'est pas de se trouver du côté de la majorité, mais d'éviter d'être du côté des imbéciles" - Marc Aurèle
"Les paroles sonnent bien, quand celui qui les dit plait à qui les écoute" – Shakespeare
J’ajouterai à condition de bien écouter
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Cher CLAUDE F. ,
Quelques questions :
L'argent nécessaire existait-il avant l'acquisition des OAT dans les bilans oui ou non et des preuves SVP ?
Comment justifiez-vous l’intérêt public de la création monétaire d'ordre privé et la nécessité de payer un intérêt sur une somme sortie du néant ?

Puisque vous aimez les citations:

De la crédibilité d’un d’énorme mensonge par rapport au petit bobard,
par Adolf Hitle
Dans Mein Kampf, Hitler explique la crédibilité en d’énorme mensonge par rapport au petit bobard :
« Dans la simplicité de leur esprit, les gens tombent plus facilement victimes d’une monstrueuse fiction que d’un petit boniment, car eux-mêmes se laissent souvent aller à de petites contrevérités peu importantes, mais auraient honte de recourir à de grosses mystifications.
Il ne leur viendrait jamais à l’esprit de fabriquer une énorme imposture, et sont incapables de croire qu’un autre pourrait avoir pareil toupet. Même si des faits prouvant qu'il en est ainsi sont portés de manière claire à leur connaissance, ils continuent de douter et pensent qu'il pourrait y avoir une autre explication ».
Les grandes masses absorbent mieux les énormes mensonges
Joseph Goebbels

« Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est le maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent. »
James A. Garfield Président des Etats Unis (mort assassiné)

Création monétaire bancaire et fausse monnaie par Maurice Allais Prix Nobel de sciences économiques 1988, La Crise mondiale aujourd’hui (éd. Clément Juglar 1999)
" Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi.”

Les larbins du système tomberont avec lui , le larbin l'ignore en pensant faire part de l'élite.
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Cher D.
Oui, comme avant lors des emprunts Giscard (1972 je crois ??) ou Barre par exemple, sous la forme de l’épargne qui est sur tous les marchés financiers, il s’agit de la monnaie bien réelle, la monnaie-fiduciaire qui est la partie épargne sur le revenu disponibles de ménages et bien entendue en cumulé. Pour les preuves rendez-vous sur le site de la banque de France et celui de l’INSEE et constatez les montants de l’épargne financière déposée par les particuliers à laquelle il conviendra d’ajouter les trésoreries des entreprises et l’équivalent pour tous les pays étrangers.

Je ne comprends pas «l’intérêt public de la création monétaire d'ordre privé » pouvez-vous vous reformuler ?
Le taux d’intérêt est le « prix du temps » que le détenteur d’épargne va exiger de son débiteur selon sa solvabilité et la durée du prêt.
Pour « un intérêt sur une somme sortie du néant », c’est ce que je vous ai déjà expliqué à plusieurs reprises (et qu’Etienne Couard reprend mais pas d’une manière suffisamment explicite). Le système bancaire régit par les normes du comité de Bâle, depuis 1988, peu multiplier ses fonds propres et les dépôts entre 12,5 et 25 fois en monnaie-scripturale, c’est à dire en monnaie de compte, c’est-à-dire que lorsque la banque vous prête une somme d’argent pour acheter votre maison ou une voiture, la banque n’a pas cette monnaie disponible, alors elle va émettre une écriture dans son bilan comme quoi elle vous a prêter la somme qui va devenir de la monnaie-scripturale et non monnaie fiduciaire (billets et monnaie), d’ailleurs vous ne percevez pas cette monnaie puisque c’est la banque qui va débiter votre compte en argent-dette (contrat d’emprunt) et créditer le compte du vendeur de votre maison, qui lui non plus ne touchera pas cet argent en monnaie fiduciaire, mais l’aura au crédit de son compte et au bilan de la banque sous forme de dépôt qu’elle pourra à nouveau multiplier par les coefficient des normes de Bâle I ou ratio Cooke et reprêter à d’autres emprunteurs pour d’autres acquisitions. Je vous rejoins uniquement sous l'aspedct que les banques touchent un intérêt sur de l’argent qui n’existe pas. C’est le système des réserves fractionnaires normé à Bâle. A terme toutes les dettes (monnaie-scripturale) se trouvent remboursées et donc disparassenit du bilan des banques, au fur et à mesure que les remboursements s’effectuent.

C’est bien ce que je dis comme mes maîtres à penser économistes : Maurice Allais que vous citez, mais surtout F Bastiat, L von Mises, F von Hayek, M Friedman, Murray Rothbard et les autres, mais surtout pas JM Keynes et ses successeurs P Krugman, J Stiglist par exemples. Vous savez la monnaie n’est rien d’autre qu’un moyen d’échange et de réserve (épargne), cependant vous faites l’amalgame avec les dettes souveraines qui ne sont pas financées par le système bancaire et les emprunts des agents économiques (particuliers et entreprises) qui eux le sont.
Je ne suis pas un larbin du système, je suis indépendant économiste, monétariste et financier, je n’ai aucunement la prétention des célébrités citées ci-dessus, elles ont fait tout le boulot et je m’en sers dans ma vie professionnelle bien évidemment. Ma participation à ce blog est tout à fait accidentelle puisque je souhaitais suivre certaines personnes que je connais comme Gabriel Gimmenez-Roche, mais aussi Georges Lane, mais pas Paul Jorion qui en fait un peu trop et s’éloigne des fondamentaux.
Par contre, j’adhère à ce qu’écrit Jérémis T Rostan qui a la gentillesse de répondre aux questions avec courtoisie, mais n’en a pas toujours le retour policé, c’est dommage car c’est de la formation gratuite et d’une grande qualité.
Vous pourriez concentrer vos efforts sur les « bastringues » que l’Europe est en train de nous concocter comme le MES et l’Union bancaire européenne, etc.
J’essayais gracieusement d’en faire autant, car cela prend du temps pour écrire. Merci pour vos questions et recevez mes réponses avec amabilité et je vous remercie de vos citations.
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Certes CLAUDE F.,
En application de la loi de 1973 repris par l'article 123 du traité de Lisbonne, ce n'est plus l'état qui crée la monnaie mais les banques privées qui achètent avec les OAT et autres Bonds.
Donc nous subissons de plein fouet les méfaits identiques de l'inflation monétaire augmentés du seigneuriage de l’intérêt à payer sur de la monnaie sortie du néant.

Une façon technocratique de rajouter l'injure à l'insulte.

C'est simplement un coup d'état de la finance commis avec la complicité des crapules politiciennes de gauche comme de droite qui ont écrit et scrupuleusement suivi la loi de 1973 .

Ceux qui défendent le paiement de la dette odieuse sont soit des larbins du système payés pour leur prestation soit des buses trépanées incapables de comprendre cette arnaque élémentaire.
Evaluer :   2  3Note :   -1
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En ce qui concerne la Loi de 1973 qui interdit à l'Etat d'emprunter à sa banque centrale. Ce qu'il faut savoir de matière fondamentale c'est qu'augmenter la masse monétaire soit à taux zéro soit à taux positif ne fait qu'augmenter la masse de monnaie en circulation mais ne crée aucune richesse. Ce n'est que la production qui est richesse et toute monnaie créée par un Etat n'est que dépense non un investissement.
Evaluer :   5  1Note :   4
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avec 9.8/20 à ces commentaires doit on encore le prendre en reference ou ce désavoeu serait il l'expression de votre asservissement à un systéme illégitime : le mercantilisme libérale.
Evaluer :   2  5Note :   -3
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Il me serait facile d'avoir une bien meilleure note, remarquez. Il suffirait d'écrire des articles moins polémiques--et notamment pas deux sur la Loi Rothschild..., et puis de moins répondre, notamment à ceux qui sont les plus critiques à mon égard.
Mais voilà, le but n'est vraiment pas d'avoir la meilleure note possible à mes commentaires.

PS. Je n'ai pas bien saisi en quoi j'étais supposé être "mercantiliste" ?! Libéral, oui. Mais mercantiliste??? Ou alors on ne parle pas de la même chose, et vous voulez dire "consumérisme", ou quelque chose comme ça?
Evaluer :   17  5Note :   12
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M. Rostan, merci pour votre travail de fond sur des sujets aussi sensibles et manifestement aussi incompris.
Evaluer :   5  3Note :   2
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Merci! Un petit encouragement de temps en temps, c'est toujours sympa. Avec votre avatar de cowboy, j'ai tout de suite su que l'on s'entendrait ;)

Il est vrai que ces sujets sont "tendus." L'approche, surtout, est complexe, parce que l'on se méprend facilement et croit que je défends le système actuel, ce qui est tout sauf le cas. J'ai dit mille fois défendre la libre concurrence en matière d'émission monétaire, et donc m'opposer à l'existence même d'une banque centrale.
J'essaie simplement de noter que, as a second best, si une telle banque centrale existe, il vaut mieux qu'elle soit indépendante et que l'État soit obligé d'emprunter aux marchés financiers, plutôt qu'un système dans lequel ce dernier contrôlerait la première (encore plus qu'il ne la contrôle de fait déjà de toute façon, pourrait-on dire.)
Evaluer :   13  4Note :   9
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Merci.

Toutefois, j'ai de véritables problèmes de conscience avec votre raisonnement. Le cartel bancaire chapeauté par une banque centrale est l'archetype de ce qu'il ne faut pas faire (ou accepter) dans une société libre, et donc ce n'est pas un "moindre mal".

Comme le disent les américains, "you can't be a little bit pregnant". Pareil avec les banques centrales. C'est une vermine à éliminer, comme le disait Jackson.

Cela dit, je suis ravi de vous voir pourfendre les sottises débitées à longueur de commentaire sur cette loi de 73, qui semble être l'épouvantail servant de repère à tous ceux cherchant à justifier la mainmise par l'état sur la planche à billets.

PS : si vous voulez passer un bon moment : http://fr.wikipedia.org/wiki/Josey_Wales_hors-la-loi

Evaluer :   4  1Note :   3
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bof, ça servirait juste aux internautes (moutons) qui sont encore sous l'emprise inconsciente de nos réflexes pavloviens (qui conditionnent 95% des réactions de 99% des gens, rares sont ceux qui ont conscience de notre enchainement à ceux-ci, tellement ils sont anciennement ancrés dans notre vie)

Et puis le site est tellement mal programmé qu'il y a un moyen très simple pour se spammer de notes positives sur les commentaires (ou de descendre en flèche d'autres). la note de l'article est plus révélatrice.
Evaluer :   2  0Note :   2
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Beau sujet, pourquoi en sommes nous arrivés à ces abimes budgétaire, plus de 90% du pib en dette( il serait d'ailleurs, plus aisée de prendre comme ref les recettes fiscales mais bon ), et une monnaie qui perd sérieusement de la valeur et une croissance en panne. Que s'est il passé avant ? Pourquoi ? ; c'est trés simple ( d'ailleurs de gaulle en parle en 1965 lors de la crise du dollar et du retour possible à l'étalon or pour le franc) la france socialiste de coti and co devait gérer un empire coloniale et ça coutait trés chere au contribuable surtout quand l'indépendance sonne d'où l'aggravation du déficit public et l’affaissement de la monnaie du à la planche à billet, mais ce n'est pas tt dans le meme temps le renforcement du dollar contribuait à la dévaluation du franc pb soulevé par De Gaulle en 65, les dévaluation successive ont porté leur fruit ( 58 et 69), mais dans le meme temps en 1970 lorsque Nixon décide de stopper la convertibilité c'est tout un systéme de valeur qui s'écroule. En effet les arabes vendant leur petrole aux américains et le dollar étant la monnaie de ref ( et convertible en or au prix constant de 35 $ lol depuis 1944 lol), les arabes se faisait payé en or (islam oblige) mais la guerre au vietnam et la croissance éco faisait énormément augmenter la conso en pétrole des us et donc fuir l'or de fort knox vers le pays de l'or noir destabilisant ainsi le rapport or dollar surtout qu'entre 1945 et 1970 le prix des matieres premiere ( cuivre, fer acier etc..)avait ete multiplié par 5, donc Nixon en dématérialisant le dollar a crée un nouvel univers celui de la dette, car dans le meme temps l'or passe de 35 en 1970 à 900 en 1980, ce qui a pour conséquence en envolé des prix puisque les arabes se faisant payé en dollar de fait on augmenté le prix pour récupérer l'inflation de l'or. Mais Nixon en créant le marché de la dette donnait à la FED la toute puissance du fait de son financement non pas par l'impot mais par les taux d'intéret de l'argent prétée à l'état par la FED ( lol); Donc dans le meme temps la détérioration de l'économie des pays européens( royaume unis etc ) du à l'inflation des matieres premieres a conduit à des revendication sociales pour une amélioration des salaires ( dés 1968 les ouvriers revendiquaient pour de meilleur salaire), une régression de la croissance jusqu'a la récession de 75-76. On a répondu au revendication salariale par le dumping sociale de l'immigration ( turque, magrébine ) et cette réponse fut supporter par l'état (250 000 immigrés par an, le cout social des immigrés en france 45 milliard par an ), on a stabilisé le franc en jouant avec les meme régles que les us comme la plu part des pays européen mais au prix de déstabiliser les comptes public par de la dette, or tant que les investissuers sont sure de récupérer leur mise et les interet tout roule dans le meilleur des monde mais, lorsque l'on est pris à la gorge c'est là que le pb arrive; donc le déficit public est du aux interet de la dette, sang des marchés financier et un état qui en dépensant de l'argent pour accueillir 10 millions d'étranger en 40 an grossissait son ssytéme sociale dont les pauvres immigrés étaient les premiers bénificiaires. Donc monsieur Rostand votre démonstration falacieuse du lien entre état providence et dette ne tient pas, car oui la loi de 73 a bien crée un nouveau poste de dépense public la dette ( premier budget de l'etat devant l'arme et l'éducation) et c'est également le systéme sociale car il a été alourdit de 10 millions de bénéficiaire étranger en 40 ans sans que le nombre de contribuable payant l'impot n'augmente. TROIS PB donc LE dollar comme monnaie de ref, la perte de souveraineté de l'émission monétaire et la traite des magrébin et turque vers nos usin et nos cités pesant sur le systéme socile sans y contribuer car des revenu trop faible, pour memo en 400 an de traite africaine les portugais on ramené 6 millins d'africains pour peuplé le brésil. LOL
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Explication en vidéo de l'arnaque de la dette publique ainsi que tout ce que les vendus au système maffieux bancaire veulent cacher à la population :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZE8xBzcLYRs
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Bonjour, je voudrais faire un commentaire moins polémique que ce que j'ai lu, je parlerai un peu de l'article pour ouvrir sur des questions plus larges. Le style est moins logique qu'impressioniste. Mais vous comprendrez surement le message.
Je trouve que monsieur Rostan a partiellement raison sur certains points mais je ne comprends pas la volonté de cet article. Si c'est pour dire qu'il faut moins d'État Providence, et j'ai lu son idée de questionner qui doit intervenir pour agir face aux différences entre les deux rives de la rivière (s'il faut agir !), et je pense que dans l'état des choses de ce monde, oui, il faut agir, car c'est comme ça, si les gens ne sont pas éduqués, instruits, ou bien si pour le moins des lois ne garantissent pas leur accès aux ressources, cela signifie qu'il ne faut pas de lois, donc pas d'état et que c'est la loi du plus fort, les communautés humaines n'ont qu'à se débrouiller pour obtenir ce dont elle ont besoin. Pourquoi pas, après tout, si ça peut être plus rigolo que ce monde actuel... Cela étant, vous dites : "ce n’est pas parce que l’État doit, depuis 1973, s’endetter auprès des marchés financiers que son déficit public s’est creusé", peut-être qu'effectivement l'État s'endette beaucoup grâce à son côté Providence, mais il s'endette beaucoup plus cher que s'il n'y avait pas eu d'intérêts à rembourser. Et puis de toute façon pourquoi omettre sans arrêt qu'il y a une pluralité énorme de facteurs intervenants dans ce genre de problème. Alors quand vous dites : "Clairement, c’est l’État Providence, et non la Loi Rothschild, qui est à l’origine des problèmes actuels", je me marre, parce que pour moi, c'est plutôt parce que les gens regardent la télé environ 4h30 par jour à écouter des âneries qui les laisse abrutis devant ce qui se passe. Ce n'est pas un problème d'argent, c'est un problème d'accès aux ressources. Et, ces ressources sont à la fois matérielles (nourriture, énergies, etc.) et symboliques (statut social, paraître, ce qu'il est bon de faire, etc.). Nous vivons dans un économocentrisme qui est tou bonnement réducteur. Quel est le prix du sourire d'un enfant qui a compris comment résoudre un problème ? Du chant d'un rossignol ? Vous voyez l'idée ? Il n'y a pas d'origine des problèmes qui serait la création monétaire ou les aides sociales. Il y peut-être UN problème qui domine les autres dans cette catégorie : l'augmentation incontrôlée de la masse monétaire et une oligarchie qui s'en fout plein les fouilles et qui entretient l'esclavage intellectuel des gens qui ne sont pas bien nés. Tocqueville en parle déjà avec son histoire sur le type qui a de plus en plus de propriétés et d'arbres fruitiers : plus il en a plus il veut contrôler tout le monde car il n'est pas là pour voir ce qui se passe... Et c'est cette peur, la peur d'être volé qui se reflète dans notre société ultra sécuritaire (symboliquement également, mais notre monsieur Rostan aime-t-il Foucault ?), et cette idée de crise qui est là. Il n'y a pas de crise. Il y a juste des gens qui écoutent la télé qui leur dit de faire attention à la crise et qui ne savent pas s'organiser politiquement, fonder des associations pour avoir accès aux ressources dont ils ont besoin.
Merci de m'avoir lu si vous êtes arrivés jusqu'ici.
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S'il est évident que la perte de souveraineté monétaire de l'Etat français est réelle et évidente,
Par contre je suis pleinement d'accord avec l'argumentation développée.

C'est bien l'endettement : par le moyen des déficits publics répétés qui est la cause première, et la plus importante de la dette globale. C'est bien le dogme tabou de la nécessité supposée d'un déficit public pour faire marcher l'économie générale nationale et/ou la relancer qui est la cause du problème de l'endettement sommationné national. Ce "tabou" est une idiotie qui n'exprime que l'Etat-providence et même la "corne d'abondance".

Je ne fus donc absolument pas d'accord avec Marine LE PEN sur ce chapitre et d'autres !

Bien sûr à force de ne jamais payer ses dettes et d'en faire d'autres a accru les agios fort logiquement... Mais cela n'a rien à voir avec la monnaie.

Endetter l'Etat auprès de la Banque de France réussit à la mettre en faillite en 1985 en un temps record malgré la pseudo- "loi rothschild", qui n'a strictement rien à voir avec Rothschild ! Contrairement à la propagande. Elle ne fut qu'une mesure de bon sens fermant le découvert automatique en compte courant du Trésor Public chez la BDF. Lorsque l'on arrêtera de faire des déficits, faisant des excédents pour rembourser, donc diminuer l'encours de dettes, donc les agios sommationnés, on finira par faire des excédents normaux en prévisions des catastrophes et des années maigres comme tout bon gestionnaire. La fausse corne d'abondance cessera alors de conditionner les gens à croire "au Père Noël" ! Et cela les remettra au travail avec beaucoup moins d'inutiles subventionnés et ce sera une bien bonne chose de les obliger, dans le privé, à produire ce qu’ils consommeront au lieu de taper dans la poche des vrais producteurs ! Mr ROSTAN travaille à mettre les gens sur la voie de ce beau jour à venir, comme moi-même. BRAVO !
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@ LMDM ,
je vous cite:
... la pseudo- "loi rothschild", qui n'a strictement rien à voir avec Rothschild ! Contrairement à la propagande. Elle ne fut qu'une mesure de bon sens ...

La " mesure de bon sens " comme vous dites à été promulguée par Pompidou , un ancien de chez Rothshild.

Cette "mesure de bon sens" ,uniquement pour les banquiers privés fut étendue à toute l'Europe par l'article 123 du traité de Lisbonne malgré son refus par référendum , ce coup de force nous oblige à payer des intérêts sur de l'argent inventé .

Or , nous avons déjà payé en intérêt la quasi totalité des somme empruntés.
Si cela avait été à la BdF , nous serions actuellement sans dette.

NB
Évitez les bravo décernés à un agent de la propagande officielle , ça fait vraiment lèche cul.
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la BdF est une banque privée, tout comme la fed, la BoE ...

La vérité c'est que, peu importe les "modes" lancées par des économistes, l'élection d'élus induit de facto une triche de ceux-ci arrivés au pouvoir dans le but de se faire ré-élir. Et même la "règle d'or" n'y changera rien, on augmentera le volume des caisses cachées qui échappent à son périmètre, c'est tout. Et comme déficit il y a, deux moyens d'y pallier sont utilisés : 1/ l'inflation, alias l'impôt sur les liquidités 2/ la dette, alias la fuite en avant (qui, comme dit précédemment finit inexorablement en inflation, même si on a fait défaut dans un premier temps et surtout si on fait une guerre pour cacher la merde sous le tapis).
la cause c'est l'élection, point.
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Certes , imaginons une BdF nationalisée , pas comme l'imaginait Napoléon.

http://www.youtube.com/watch?v=JQdyj7Ev8qk
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j'aime bien la vidéo. je respecte les gens qui font leur propres recherches, qui ne prennent pas pour argent comptant (!) l'endoctrinement auquel on les a soumis étant jeunes.
Bon, ceci dit, avec une BdF nationalisée on sera pas bcp plus avancé si le reste ne change pas non plus. ça revient à mon analyse sur le fait qu'il manque des pièces du puzzle dans l'analyse chouard (tout comme il en manque dans l'analyse des gens qui veulent un système économique juste et sans mensonge).
Nationalisé, ça veut dire avec des politiciens au conseil d'administration ?
Ou des copains de politiciens ?
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Il est vrai que tant que la démocratie ne sera pas restaurée , le problème subsistera.

Nous le voyons tous les jours , referendum de 2005 qui annule les dispositions du traité de Lisbonne bafoué, MES de droit privé qui se substitue au parlement , BCE avec un rôle politique totalement hors mandat , commission de l'EU non élue , crise économique voulue pour amener le fédéralisme et une prise de pouvoir accrue du politburo non élu de Bruxelles.

Politburo avec pour membre influent un ancien maoïste formé aux US par la CIA et un Bilderberg choisi lors d'un repas.

Nous pouvons aussi remarquer que la loi de 1973 est totalement anticonstitutionnelle puisque l'état s'oblige devant des intérêt privés .

Mais tant que les anciens présidents coupables de forfaiture seront membre de droit de ces institutions clownesque , le cirque continuera.

C'est à la population de prendre conscience , c'est pour cela que le Net sera certainement prochainement censuré par les élites corrompues.
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Je ne peux laisser passer ca.

Ou bien ce monsieur Rostan est un naïf, ou bien c'est un x-ième admirateur de Friedman qui ne s'assume pas.

Bien sur que si, il y a clairement et objectivement perte de souveraineté des pays européens, en particulier de la France. Depuis 30 ans, c'est l'UE qui a l'initiative; son pouvoir va se renforcer avec l'instauration du FESF.

Il est facile de se gausser de la "loi Rotschild"; bon nombre de ses détracteurs font dans le simplisme. Mais le camp d'en face ne vaut pas mieux.
L'argument bidon sur l'inflation et avec en sus un graphique sorti de nulle part, je le connais! De plus, la peur de la "planche à billet" est tout aussi fallacieuse: demandez à la FED.... Enfin, l'Etat Providence a été détruit, car gênant pour la mise en place de la mondialisation néo-libérale. Il est de notoriété publique que les immigrants issus des pays décolonisés ont été importé en masse à la demande express du patronat de l'époque, à la recherche de main d'oeuvre bon marché et docile; l'Etat n'a rien trouvé à y redire.

Ce qui me fait peut-être le plus bondir dans cet article, c'est ca: "les Trente Glorieuses ont pu avoir lieu car les effets néfastes de la souveraineté monétaire ont été contenus. " Comment peut-on mentir à ce point? C'est précisément l'inverse, surtout avec la présidence du général de Gaulle! Les grands travaux ont eu lieu qu'avec l'impulsion de l'Etat. Suffit d'étudier l'histoire!

Vous êtes un menteur et un manipulateur, monsieur!
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Le graphique est issu des données de l'INSEE :

http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=achatfranc.htm

(Il faut scroller un peu sur la page)

Notez que c'est évidemment les Trente Glorieuses qui ont été possibles grâce à l'afflux massif de travailleurs immigrés, ainsi qu'à l'inexistence, alors, de l'état providence.
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Pardon? Les Trente Glorieuses : 1945/1950 - 1975/1980 selon les pays. Les travailleurs étrangers ne représentaient que quelques pourcents des travailleurs en France, et ce dans des secteurs spécifiques. L'Occidental, et notamment le Français, sait travailler de ses mains...

Inexistence de l'Etat providence? Et la sécurité sociale, instituée en 1946, qu'est-ce que c'est?
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Précisément, la protection sociale apparaissait à peine, et son coût était donc encore tout à fait limité.
Un peu comme comme Obamacare en ce moment, si vous le voulez.
Plus sérieusement, il suffit de se référer à l'augmentation des dépenses annuelles de protection sociale depuis lors.
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ouah un graphique issu de l'insee, me voilà tout de suite plus rassuré sur la véracité des informations lol.

l'inflation a le mérite de se voir tout de suite (quoique l'insee aie beau raconter, personne n'est dupe sur ce qu'il s'est passé depuis le passage à l'euro), ce qui n'est pas porteur électoralement et donc incite les politiques à pas ouvrir les vannes trop fort. Alors que justement c'est quand on vit à crédit (laissant l'ardoise pour les suivants) que ça se voit le moins et donc qu'on peut y aller à fond, détourner un max et tout en se faisant ré-élir svp !

je plussoie, vous prenez les gens ici pour des cons.

note : de toute façon il y aura inflation/dévaluation, c'est inremboursable. avec ou sans guerre (mondiale ou civile), ça c'est juste le cadeau bonux. alors à quoi bon recommander de se faire chier à reporter l'inflation, si ce n'est faire plaisir à vos patrons ...

économiste : soldat de la plume au service des puissants.
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Economiste : profession inventée pour qu'il n'y ait pas que les météorologues qui passent pour des imbéciles
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Vous pouvez dire que l'INSEE sous-estime l'inflation réelle, mais cela renforce mon argument.
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Cela renforce rien du tout parce que l'analyse est fausse. Si les budgets sont constamment déficitaires c'est parce qu'on est en république, un système basé sur l'élection. Dès lors il n'y a que deux moyens de palier à ce déficit : taxer les détenteurs de liquidité (inflation) ou tenter une fuite en avant en empilant des schémas pyramidaux (dette. et quand le système pyramidal s'effondre les tensions sont énormes et on camoufle alors bien souvent une hyperinflation sous une guerre). L'un comme l'autre ne sont bon pour personne parmi le peuple car cela ajoute du mensonge et du secret dans ce bas monde.

La seule solution pour y remédier c'est de s'attaquer à la cause et non de disserter à savoir laquelle est la meilleure des conséquence entre la peste et le choléra. Sortir complètement du système électif tout en s'assurant que la dette/usure ne soit plus. C'est à dire d'établir une vraie démocratie (je vous renvoie aux vidéos de Chouard pour comprendre de quoi il s'agit) ET de virer les banques pour revenir à une monnaie ayant une valeur (par excellence : du métal).

C'est le seul contexte où le système budgétaire adossé aux pouvoirs exécutif/législatif/... n'a rien à gagner à se voiler la face et à mentir sur l'état des recettes et des dépenses. Le seul système où le mensonge, les caisses noires et les fuites en avant n'ont pas leur place.
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Faux l'apport d'immigrés a permis à l'oligarchie mercantile que sont bouygue peugeot, etc de contourner les revendications salariales, les manifestation de 68 etaient ouvriere avant que l'oligarchie, ne la transforme en vaste bordel pour étudiant bobo lubidineux mais l'état providence existait déjà avec la création du chomage dans les années 50 et de la sécurité sociale tant de gain sociaux du au sysndicat aprés guerre . IL VA FALLOIR REVISER SON HISTOIRE ECO MR ROSTAND ; lol . Les trentes glorieuses sont un melange d'investissmement( plan marshall) ,de progres ( nucléaire etc) et d'état providence éducation santé droit sociaux.
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Oui, l'immigration a contribué à contenir le coût du travail, ce qui était une bonne chose et a été un facteur de la croissance de ces années-là (laquelle est de toute façon surestimée aujourd'hui, mais bon.)

Pour l'État-Providence, je répète que son institution progressive au cours des 30 glorieuses signifie qu'il commençait à peine, et donc ne coûtait pas encore grand chose (comparé à maintenant, c'est-à-dire.)
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cela n'a été un facteur de croissance que pour le porte feuille des oligarques de la corporatocratie les vieilles familles de france, bel, bouygue, peugeot, dassault et bien d'autres; les français se sont retrouvé au chomage et on a augmenté les prestation pour subvenir au besoin de ces migrants pauvre sans compter le cout à la collectivité pour leur construire des logements, les éduques etc( il manque toujours des logements sociaux en france alors qu'on en construit en masse par tous les procéder de robien cellier duflot etc.... MAIS AVEC 250 000 pauvres qui rentre sur le territoire chaque année c'est pire que le rocher de sizif . L'immigration a été le moyen d'en mettre plein les poches aux corporatocrates et de miner le systéme sociale et la cohésion sociale entre les français entre poperisant et en clivant de maniere communautariste.

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Je crains que l'idéologie vous fasse perdre de vue la réalité.
Entre 1950 et 1973, le taux de chômage était de 2%, en France:

http://gribeco.free.fr/article.php3?id_article=13

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vrai mais il n'empeche que ce régime nait en 1958 c'est bien que les pb sociaux lié au chomage posait déjà un probléme politique sinon personne ne se serait penché sur le cas d'une si faible minorité. La france était rurale, les régles de calcul étaient différente mais de 2% en 71 on est passé à 10 en 81 donc là ce n'est pas l'état providence qui est en cause mais bien un probléme structurelle,( dollar, immigration, inflation) dont la matérialisation se réalise en 81 avec un taux de chomage multiplié par 5 d'ou des mesures plus importantes de la part de l'état pour palier à cette nouvelle pauvreté et à l'époque y avait peu de délocalisation.
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D'autant que ces grands travaux ont été couronnés de succès : Concorde, France, plan Calcul, industrie nucléaire, a bombinette du General, charbon et mines, Renault, Air France, socialisation de l'économie, j'en passe et des bien pires.

Imaginez un peu la richesse des Français aujourd'hui si ces enarques des 30 glorieuses avaient laissé cet argent à la disposition des francais !
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" "les Trente Glorieuses ont pu avoir lieu car les effets néfastes de la souveraineté monétaire ont été contenus. "

...contenus par l'organisation mais aussi par la monnaie elle même!
Etalon-or par dollar interposé + Hercules et semeuses argent en circulation par millions et convertibles sur demande au guichet.
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tout à fait je dirais juste un oligarque mercantiliste.
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Vous avez raison ,l'état politique n'est pas meilleur que les banquiers ,ils sont tous corrompus par le pouvoir et l'argent.
A leurs places nous serions ,peut etre pareil.
Pour que tout cela cesse,il me semble,qu'il est indispensable de retourner à une monnaie régulée par l'étalon or afin de ne pas pouvoir s'endetter indéfiniment.
Mais surtout ,le plus important est que chaque état reprenne le controle de sa monnaie(tout en restant dans l'euro).
L'état vous controle !mais qui controle l'état ?????.....lui meme!
Il est indispensable qu'il soit controlé par le peuple et pour le peuple par un organisme (non politique,non fonctionnaire,non financier)réellement indépendant ayant autorité et qu'il soit lui meme controlé.
Mais,cela ,peut il exister???
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Comment faites vous pour que chaque état reprenne le controle de sa monnaie, tout en ayant un étalon or et en restant dans l'euro ?
L'avantage de l'or ou d'une autre ressource naturelle, c'est qu'il y a besoin de surveiller à la baisse (s'assurer que les puissants ne retiennent pas la monnaie et ne la sorte de la circulation) mais qu'il est inutile de surveiller sa quantité à la hausse.
Dieu et l'ardeur au travail des mineurs s'en chargent bénévolement.
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Dans un système monétaire fondé sur l'or et donc sur une quantité de monnaie stable, le particulier a intéret que l'or soit thésorisé et sorte de la circulation.

En effet, si la demande d'or augmente et que l'or est stocké, le prix des autres biens doit diminuer.

En conséquence, le pouvoir d'achat augmente.
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J'ai lu (désolé je n'ai pas la source) que la production annuelle d'or représente environ 2% du stock connu. (merci de corriger!)

Dans ce cas il ne s'agit pas de monnaie stable mais modérément croissante. Une valeur honnête et raisonnable qui laisse des perspectives aux entreprenants, ne décourage pas par des baisses de prix continuelles et permet une croissance soutenable par ailleurs.

+2% réels/an, sans effets de levier ni ardoise laissées aux gamins, je pense que chacun y trouverait son compte.
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Selon les données officielles : stock mondial d'or entre 155 000 et 170 000 tonnes.

Production annuelle : entre 2400 et 3 000 tonnes selon les sources

Comme vous le voyez, nous sommes à moins de 2% et vos chiffres sont exacts
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Bonjour,Hercule
1)Comme vous le savez ,peut-etre,sur chaque billet de banque en euros il y a une lettre précédant chaque numéro et indiquant à quel pays appartient le billet fabriqué.
Donc,chaque pays a déjà son propre euro x,y,z........ect
2)il faut changer les textes de la contitution française et européenne (pas une mince affaire)ayant donné le droit à la BCE(la FED aux Etats Unis) de fabriquer des euros ,car ce ne sont que des banquiers privés à leurs propres services,pouvant fabriquer autant de fausse monnaie qu'ils le souhaitent, ce qui de plus ne leurs coute rien ,tout en détruisant l'économie.
Chaque Etat Européen reprend le controle de sa propre monnaie:au lieu de la BCE faire la BCEE(Banque Commune des Etats Européens) nul besoin de banquiers privés.
Permettant avec l'étalon or de controler la quantité de monnaie émise par chaque pays responsable et surtout ,en plus ,ne pas avoir à payer d'intérets(donc ,exit l'intéret de la dette).
L'étalon or sert à réguler le marché ,afin que chaque pays ne puisse acheter,à l'extèrieur,plus qu'il ne peut payer.Toute différence ,trop importante entre import et export ,entre 2 pays devra etre payée en or ,fini le dette qui s'allonge à l'infini.......... ,l'extraction de l'or ,ayant ses propres limites ,ce qui n'est pas le cas de la monnaie papier(ou monnaie de singe comme disait un certain De Gaulle)
3)nul besoin de protectionisme car ,en outre,cela assure la protection de l'emploi ,voir le développe ,dans chaque pays en limitant la concurrence déloyale.
Jusqu'à maintenant,les pays occidentaux ont pu vivre au dessus de leurs moyens en payant les pays à faibles couts de mains d'oeuvres en monnaie de singes(voir les réserves en dollars ,euros de la chine et autres pays ).Les américains ont pu acheter le monde à bon compte )mais les choses changent.
Ils est grand temps de changer de système économique,pour un qui soit beaucoup plus équitable ,dans l'intéret de tous les peuples sauf dans l'intéret de celle des élites qu'elles soient financières ou politiques.
Je tiens à préciser que je suis pour un capitalisme équitable au service des peuples et non au service de quelques uns.
Je me défini comme libertarien mini-étatiste.
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Ok.
Et comment procède-t-on pour retirer leur pouvoir à des gens qui tiennent par la barbichette tous les dirigeants du monde (et leurs fonctionnaires loyalistes avec) public et privé, tout en ayant un pouvoir d'achat illimité ?
On toque à la porte et on leur dit gentiment "maintenant c'est à mon tour" ?
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"Comment faites vous pour que chaque état reprenne le controle de sa monnaie, tout en ayant un étalon or et en restant dans l'euro ? "

En faisant comme dans l'Union Latine !
Chacun frappe (ou refond) ses pièces à son effigie. Dans la quantité qu'il veut.
Mais après avoir aquis les barres nécéssaires !
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Bel article de propagande de la ploutocratie.

Sans intérêts à payer , nous n'aurions pas de dette publique actuellement.

Les intérêts sont servis sur de l'argent inventé par les banques privées que les gouvernements traitres s'obligent à payer , plus exactement obligent le population à payer par la force de l’impôt.

La dette est un instrument de mise en servitude de la population , de transfert de la richesse crée par le travail des 99% vers les poches des parasites bancaires et de vol des biens nationaux , "privatisés " par la nécessitée ...de satisfaire les intérêts de la dette...

C'est une arnaque et Jérémie en est le chantre.

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Et allez donc : "sans interets à payer, nous n'aurions pas de dette publique actuellement."

J'imagine que si vous n'aviez pas mangé hier vous auriez encore l'argent de votre repas, et que si vous aviez couru derrière le taxi vous auriez économisé le prix de la course. Belle argumentation économique !

A tout prendre, mieux vaut une dette privée porteuse d'interêt et financée par l'impôt, que l'on doit sortir de sa poche et dont le cout est visible, plutot qu'une planche à billets publique qui détruit la monnaie et l'épargne insidieusement, au point, comme le disait Keynes, que pas une personne sur un million ne s'en rend compte.

La problématique est le système à réserves fractionnaires, pas la manière dont est financée la dette de l'état. Il faudrait arrêter une bonne fois pour toutes de nous ressortir sans cesse la loi Rotschild Pompidou de 1973 comme source de tous nos maux. Notre système politique est éminemment clientéliste, et acheter le gogo electeur est la source de cette dette, et de la collusion malsaine entre les banques et l'état.

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@ Hercule
Veuillez prendre connaissance de ceci et nous donner votre avis , reconnaitre votre précipitation ... les chiffres sont là:

http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque

Vous voyez , sans intérêts , c'est à dire sans argent privé crée artificiellement sorti de la magie des réserves fractionnaires bancaires, il n'y aurait quasiment plus de dette

Que le système soit clientéliste , je ne cesse de le dénoncer.
Mais il vous a échappé le montage , pourtant simple , que la dette des populations est LA rente des ploutocrates , que le déficit est pour eux une aubaine , que les lois qui permettent l'arnaque sont votées par les complices corrompus des banquiers.

Alors ?
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Si vous allez sur le terrain des réserves fractionnaires, nous parlons le meme langage.

Je vais meme aller plus loin. L'impot sur le revenu represente à peu de chose près, depuis qu'il existe, à peu près le montant de la charge de la dette publique (les intérets).

Savez vous quand il été crée, dans la plupart des pays, et particulièrement aux Etats Unis ? Au moment où les banques centrales ont été constituées.

De là à dire qu'il y a un lien de cause à effet, il y a un pas que je franchis allégrement.
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La banque de France est antérieure d'un siècle à l'impôt sur le revenu. Il aura fallu une trentaine d'années de discussions parlementaires pour enfin le voir voté en 1914.
Mais vous avez raison sur ces points: la légitimité de cet impôt a toujours été discutée et les banques centrales jouent contre les états.

La dette publique serait une rente pour notre maîtres ? Bigre, voilà donc pourquoi ma banquière refuse de m'en vendre. (allez hop, un p'tit prêt grec à un an pour 800%, garanti par l'armée, les CRS helléniques et l'EUROGENDFOR, c'est ma tournée !)

L'état providence à l'origine de la dette, de l'inflation, du trou dans la couche d'ozone et de la chute des cheveux...Arrêtez, j'ai mal aux côtes ! Un article juste sur le peu qu'il énonce, mais qui me semble mentir par omission (quid de la perte du standard or, des mouvements de capitaux incontrôlés, des délocalisations à outrance, du déplacement massif de populations et de leurs conséquences sur l'état providence pourtant insubmersible ?).

Mais j'y comprends rien à tout ça, je vais devoir prendre des cours à San Francisco dans la classe de M.Rostan, philosophe économiste écrivain et peut être aussi coiffeur astronaute.
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Je pense qu'il y a un lien entre l'état providence, la planche à billets et le "quid de la perte du standard or, des mouvements de capitaux incontrôlés, des délocalisations à outrance, du déplacement massif de populations et de leurs conséquences sur l'état providence pourtant insubmersible" que vous citez.

En effet, il me semble que les frontières ont été massivement ouvertes, les entreprises incitées à délocaliser et les capitaux autorisés à s'investir à l'étranger de manière à permettre l'émergence d'une offre de produits à très bas prix.

Ces produits ont envahi nos marchés et ont pesé sur les prix locaux. Resultat : les politiques massivement inflationnistes des banquiers centraux en occident depuis presque 20 ans ont été masquées, au niveau des produits de consommation, par la baisse des produits importés.

Cela, bien entendu, au prix de la destruction de nos industries. Mais que voulez vous. L'Etat providence le valait bien.

Bien entendu, nous n'avons aujourd'hui plus qu'à attendre le retour massif du baton, à savoir une inflation importée prochaine avec la ré-évaluation des monnaies de nos partenaires commerciaux, ajoutée à l'inflation monétaire de nos banquiers centraux.
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Merci pour cette explication, je n'avais jamais fait le rapprochement entre le camouflage de l'inflation galopante et le travail des ch'tites nenfants du tiers monde. Vous m'avez économisé un aller-retour France/US pour prendre un cours d'éco (philo/tricot...) dans la face.

Mais je ne vois pas pourquoi l'industrie devrait être sacrifiée si l'on souhaite sauver l'état providence ? Au bout du bout, il suffit juste d'empêcher les zéconomistes de faire exploser la monnaie en même temps que la dette (encore plus fort, ils arrivent à faire les deux en même temps...techniquement, l'un sert à règler l'autre non ?).

A moins que leur objectif à terme soit d'américaniser totalement notre système, non pas en privatisant d'un coup ce qui nous appartient, mais en faisant chauffer la machine à blanc en important massivement des chômeurs.

Au final, y'aura plus qu'à se pencher pour ramasser les miettes tout en se faisant passer pour le sauveur...On aura encore droit à des chewing-gum quand ils débarqueront avec leur planche à billet ?
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L'industrie est la seule qui produise des biens manufacturés susceptibles de peser sur l'indice des prix (ordinateurs, télévisions, automobiles, etc).

L'industrie n'a pas été sacrifiée. C'est juste un dommage collatéral.
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trop bon ;-) JE VIENS AVEC VOUS une place au fond contre le radiateur avec fenetre sur cour !
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LE pb c'est que la planche à billet c'est plus la bdf mais la BCE donc on est endetté et avec une monnaie qui dévalue ;-)
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"Sans intérêts à payer , nous n'aurions pas de dette publique actuellement."

Pourtant, la France connaît un déficit primaire (avant paiement des intérêts sur ses emprunts passés), qui creuse chaque année l'endettement.
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Dernier commentaire publié pour cet article
"on fait comment, précisément, pour rembourser " Il n'a jamais été question de rembourser. Seuls les intérêts les... intéressent. Le capital ne leur a RIEN coûté. Lire la suite
Pâris - 03/10/2014 à 09:29 GMT
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