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Karl Marx… la révolution tunisienne et la prochaine révolution française !

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Publié le 19 novembre 2014
2235 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes
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Rubrique : Editoriaux
24hGold - Karl Marx… la révolu...

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Je vous reproduis ici l’un des articles que j’avais publié en 2011, il y a donc trois ans, car je souhaitais revenir dessus pour partager avec vous l’évolution de mes réflexions sur ce sujet.

« Comme le racontait Coluche, « c’est l’histoire d’un type, un type normal », enfin presque puisque la mise en application de l’idéologie et des thèses développées par ce « type » n’ont pas vraiment été une grande réussite économique et historique.

Il s’agit de Karl Marx et c’est un homme des année 1850… Comme tous les vieux économistes dont on nous parle, d’Adam Smith et sa main invisible censée « botter le cul des marchés » avec sa capacité d’autorégulation à Ricardo (théorie de l’avantage relatif), ce sont des économistes de la filature du coton et de la révolution industrielle.
Économiquement, ils sont aussi dépassés que le serait technologiquement une Ford T sur une autoroute française un jour de grand départ en vacances.

Alors que vient faire Marx, surtout dans la révolution tunisienne ?

Notre cher Karl a, un jour, fait un constat d’une très grande acuité et d’une très grande justesse historique en expliquant la notion d’infrastructure économique et de superstructure politique. Afin de faire simple, pour Karl Marx, c’est l’infrastructure économique qui conditionne à terme la superstructure politique et les institutions.
C’est la vie quotidienne des gens, des entreprises et de tout ce qui constitue le corps social d’un pays qui conditionne l’évolution de ses structures politiques (mais également religieuses, philosophiques, etc.).

On a entendu que la révolution du Jasmin était une révolution Internet, une « e-révolution » en quelque sorte. En réalité, Internet, le Web 2.0, les forums, la blogosphère ou encore les réseaux sociaux comme Facebook ne restent que de simples outils à la disposition des peuples, de la même façon que le fut la révolution de l’imprimerie avec Gutenberg en 1452.
La révolution naît de l’utilisation par les masses de ces nouveaux instruments.

Or que nous disent les masses de l’autre côté de la méditerranée ?

Elles nous disent qu’elles ne supportent plus les « superstructures de leurs différents États ».
Elles nous disent qu’elles n’en peuvent plus des régimes « forts », qualificatif utilisé pour ne pas nommer une dictature… « dictature ».
Elles nous disent qu’elles souhaitent s’épanouir dans la démocratie, revendiquent des droits et, bien sûr, une envie d’accéder au bien-être matériel.
Elles nous disent qu’elles n’en peuvent plus des ces vieillards qui les dirigent depuis des décennies, entre culte de la personnalité et corruption généralisée.
Elles nous disent que les superstructures de leurs pays respectifs ne sont plus adaptées à la vie quotidienne des gens (du manque d’avenir économique confinant souvent à l’extrême pauvreté – en Égypte – à la spoliation massive des peuples par des oligarchies).
Elles nous disent que les peuples reprennent leur destin en main.
Elles nous disent également qu’elles ne souhaitent ni l’islam intégriste ni toute forme d’extrémisme religieux qui leur volerait une liberté tout juste retrouvée (bien que le péril islamiste demeure).

Un jeune garçon s’immole par le feu et des pays entiers s’embrasent.

Des pays du Golfe au Maghreb, partout les superstructures craquent sous le poids d’oligarchies et de systèmes dépassés.

Le souffle de cette révolution démocratique ne s’arrête pas aux pays arabes.
Aujourd’hui, en Chine, les appels à manifester se multiplient. Les autorités chinoises sont sur les dents. Rien ne dit que, politiquement, le gouvernement chinois pourra payer le prix d’un écrasement de la contestation dans le sang comme cela avait été le cas sur la place Tian’anmen.
Or qu’adviendra-t-il de la question tibétaine sans répression ? Qu’adviendra-t-il de la question ouïgour du Xinjiang sans répression ? La Chine peut connaître un bouleversement majeur et des secousses sociales d’ampleur insoupçonnée. Comme l’a indiqué le directeur général du FMI Dominique Strauss-Khan, un mouvement populaire en Chine aurait des conséquences désastreuses pour l’économie mondiale.

Qu’en sera-t-il de l’Inde et de sa société ancestrale basée sur le système des castes ?

Évoquons enfin l’Europe et les États-Unis que tous les observateurs pensent à l’abri de tels mouvements. Est-ce si sûr ?
Nous pourrions connaître des difficultés similaires mais pour des raisons différentes.

Le refus du peuple islandais de se laisser dicter sa conduite par le FMI et les banques britanniques, le refus irlandais matérialisé par une déroute sans précédent du parti au pouvoir et ayant « négocié » avec l’Europe et le FMI le plan de soutien à leur pays sont deux exemples frappant.
Que nous disent-ils ces deux peuples occidentaux et européens ?
Nous ne paierons pas pour maintenir à flot notre oligarchie financière qui nous entraîne dans la faillite.
Que dira le peuple grec lorsque les citoyens islandais et irlandais obtiendront de meilleures conditions qu’eux ? Le peuple grec dira « nous ne paierons pas pour des erreurs que nous n’avons pas commises ».
Que dira le peuple portugais qui supporte déjà des plans de rigueur ?
Que dira le peuple espagnol à qui l’on demande des sacrifices quotidiens pour sauver les banques ibériques de la déroute de la spéculation immobilière qui ravage l’Espagne ?
Que dira le peuple britannique ?
Que dira le peuple allemand ?

En ce début d’année 2010, les peuples des pays arabes ont lancé au monde un superbe espoir démocratique. L’onde de choc qui se propage n’en est qu’à son début et déjà les marchés s’affolent sur la montée des incertitudes.

Le prix du baril de pétrole s’envole, sans qu’à ce jour le principal producteur (l’Arabie saoudite) ne soit touché. Si c’était le cas, les prix seraient propulsés vers des sommets insoupçonnés. Or le roi Abdallah est malade, tout comme la société saoudienne où les autorités tentent d’acheter la paix sociale avec un plan d’aide pour la population de plus de 30 milliards de dollars.

La Chine est dans une situation très précaire socialement. Une transition vers plus de démocratie y est d’ores et déjà très complexe. C’est pourtant une suite logique, qui sera génératrice de tensions énormes et augmente la probabilité d’un krach boursier sur des niveaux de cours actuellement très élevés qui aurait des répercussions planétaires.

Les peuples européens et occidentaux, de façon générale, commencent à refuser d’être tenus pour responsables des errements de la finance.

Au bout du chemin, peut-être, le refus populaire de payer des dettes pour lesquelles personne ne se sent redevable, un krach obligataire sans précédent et la ruine des créanciers.

En 2007, une candidate à l’élection présidentielle parlait de la démocratie participative. Elle fut raillée à cette époque par ceux-là même qui nous expliquaient la théorie du choc des civilisations et l’importance des régimes forts dans la stabilité du monde.
Avoir raison trop tôt c’est souvent avoir tord.
Pourtant, en Islande, la démocratie participative est expérimentée puisque après avoir défilé devant le Parlement avec des batteries de cuisine, le 27 décembre 2010, 25 personnes – dont un syndicaliste, un pasteur, un metteur en scène, un agriculteur – ont été élues par le peuple islandais pour rédiger la nouvelle constitution de ce pays.

Il est donc parfaitement imaginable que les superstructures des pays occidentaux soient amenées à évoluer de façon importante dans les prochaines années, les peuples souhaitant être plus « acteurs » de leur citoyenneté.
L’affaire Wikileaks est symptomatique de cette évolution vers une société plus ouverte, plus démocratique et moins secrète, où le peuple regarde ses dirigeants également dans ce qu’ils ont de composantes secrètes. Nous ne sommes pas à l’abri.
Dans les pays occidentaux aussi existe la pression d’une jeunesse « technophile », éduquée et bien souvent au chômage. Nous ne sommes pas à l’abri.

Dans notre pays, il existe aussi une grande pauvreté enfin comptabilisée. Quelques chiffres qui font froid dans le dos. Notre population totale est d’environ 65 millions de personnes. La population active (les personnes en âge de travailler) est d’environ 25 millions de personnes. Sur ces 25 millions d’hommes et de femmes, environ 4 sont au chômage, 1,8 million bénéficient du RSA (nouveau RMI), 6 millions travaillent et gagnent moins de 750 € par mois. La moitié de notre population active vit dans une grande précarité. Nous ne sommes pas à l’abri.
Aux États-Unis, 43 millions de personnes ne survivent que grâce aux timbres de nourriture (Food Stamps). Ils ne sont pas à l’abri.

L’inflation augmente au-delà de ce que les chiffres officiels indiquent. Nous serons aussi touchés par ce phénomène dans nos sociétés occidentales. Les parents peuvent nourrir leurs enfants sous nos latitudes. Certes, mais les budgets des ménages seront réagencés pour faire face aux dépenses incontournables au détriment d’autres postes, amplifiant un risque récessif. Sans augmentation de salaire l’inflation appauvrit. Là non plus nous ne sommes pas à l’abri.
On peut cependant penser que nos sociétés démocratiques sont mieux armées pour faire face à ces évolutions car elles sont plus flexibles, plus adaptables, plus ouvertes.

La révolution partant de cette petite Tunisie est sans doute un événement historique qui aura une portée majeure dans l’évolution des superstructures de fonctionnement des États. Cela perturbera de façon importante les échanges et les « habitudes » économiques. Notre monde change et s’adapte à sa nouvelle modernité. Ce besoin de changement s’est cristallisé autour du sacrifice du jeune Bouazizi, incarnant une misère désormais globalisée et mondialisée.

Si Karl Marx était un homme d’aujourd’hui, on peut raisonnablement imaginer qu’il dirait :

« Internautes de tous les pays, unissez-vous ! » »

C’était en 2011, il y a plus de 3 ans, et depuis que s’est-il passé?

La Tunisie a failli sombrer dans le chaos islamique et les dernières élections tunisienne de 2014 ont renvoyé les radicaux dans leurs foyers pour porter aux affaires une grande partie des « anciens » de Ben Ali.

La Chine n’a pas implosé sous le poids de la liberté, bien que le mouvement récent à Hong Kong montre que le désir démocratique est toujours là.

Pour l’Europe et l’Amérique du Nord, les systèmes politiques en vigueur font tout ce qu’ils peuvent pour contenir les colères populaires, et le système devient d’ailleurs de plus en plus autoritaire. Partout, les contestations et les contestataires sont combattus, opprimés, frappés, gazés, arrêtés. Qu’il s’agisse des opposants du Mariage pour tous (contre lequel on peut tout de même être opposé sans pour autant être des fascistes homophobes) arrêtés par centaines et à la pelle, des mouvements écologistes réprimés avec violence que ce soit dans le Tarn ou Notre-Dame-des-Landes, sans oublier l’épisode des Bonnets rouges, que ce soit en Espagne où la police fait preuve d’une violence extrême à l’égard des « Indignés » ou encore aux USA où le mouvement « Occupy Wall-Street » a lui aussi connu une répression en bonne et due forme, partout, les États ont dû utiliser les méthodes des gouvernements (en un peu plus light, certes) qu’ils condamnaient il y a seulement 3 ans de cela. Je ne parlerai même pas de la Grèce.

Partout, nos régimes dits « démocratiques » ne doivent leur survie qu’à la disparition progressive des libertés et à leur réduction, à la criminalisation de plus en plus forte des « oppositions », fussent-elles relativement modérées ou pacifiques. L’élite au pouvoir se protège et utilise tous les moyens à sa disposition, pourtant le combat est perdu d’avance et il ne s’agit-là que d’un combat d’arrière-garde.

Les grandes révolutions ont en général toutes le même point commun, à savoir des gamelles vides et des gens acculés par la misère n’ayant plus grand-chose à perdre. Nous n’en sommes pas encore tout à fait à ce point mais nous nous y dirigeons à grands pas.

Vers des régimes de plus en plus forts et répressifs avant le chaos révolutionnaire

Logiquement, les États et les superstructures actuelles iront jusqu’au bout de leur logique et de leur existence. Il s’agit d’organismes « presque » vivants et luttant pour leur survie. Aller au bout de leur logique d’existence signifie évidemment une radicalisation vers la violence et la répression accrue de ces institutions.

Puis viendra, à force de règles, de limitations, d’encadrement, de répression physique, intellectuelle et financière, la misère, misère économique liée à la crise que nous subissons depuis 2007, soit 7 ans, et qui est infiniment profonde.

Lorsque la misère sera suffisamment forte, les tensions suffisamment exacerbées et les corps intermédiaires (police, justice, gendarmerie, service de l’État au sens large) seront suffisamment atteints eux-aussi par les coupes budgétaires, alors les leviers de commande de la superstructure ne répondront plus comme ce fut le cas en Tunisie.

À ce moment-là, le système s’effondrera, les risques de révolution et de chaos seront élevés. Or personne, et encore moins le peuple, n’a intérêt à une forme de chaos car les peuples en sont toujours la première victime. Ce qui est sûr c’est que tout système devant sa survie non pas à une légitimité politique mais à la force de la répression finit par s’effondrer sur lui-même.

La crise économique que nous vivons ne doit pas vous faire perdre de vue l’essentiel, à savoir que toute crise économique s’achève par une crise monétaire et politique nécessitant la remise à plat complète des « superstructures », mot un peu savant que l’on pourrait remplacer par « systèmes ». Notre système actuel sera donc profondément refondu dans les années qui viennent. La seule question désormais c’est « quand ? ».

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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"Comme l’a indiqué le directeur général du FMI Dominique Strauss-Khan, un mouvement populaire en Chine aurait des conséquences désastreuses pour l’économie mondiale"

Donc, Messieurs les oligarques chinois, vous avez notre bénédiction pour mater dans l'oeuf tout ce qui pourrait nuire à notre confort lointain...
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Une remarque en passant... Vous avez vu le buste de Karl Marx ??? Finalement, le port de la barbe (fournie) est-il le symbôle de cerveau étroit, lobotomisé et d'arrièration mentale ????
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Bonne remarque ! Simple hasard, ou logique imparable ? En tout cas, nos barbus (On peut bien les appeler "nos barbus", puisque la France, entre autre, les a armés pour aller taper sur Bachar en Syrie, et qu'en plus ils sont "normands") sont sans doute plus dangereux ! ^^
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La barbe cache souvent un menton fuyant, signe d'une personnalité faible...
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Parlant de répression, ça tombe à pic. Je voulais partager ce que j'ai vu hier à un arrêt de bus/métro.

Je sors du métro et je vois deux policiers avec chiens sortir de leur voiture et se diriger vers l'arrêt de bus. Je me retourne et constate un attroupement devant un bus presque vide.

Que vois-je ? 6 gros contrôleurs de tickets et pas moins de 10 agents de police, tous en gilet pare-balles, plus costauds les uns que les autres, plus les 2 chiens déjà cités.

Que s'est-il passé ? Agression violente ? nouvel acte antisémite ? bagarre générale ?

Non, juste une femme, mère de famille, un peu excitée qui refusait de payer une amende, et son mari qui la soutenait, plus leur deux bambins de 2-4 ans.

Alors, précisons que je n'ai vu aucune violence ni intimidation directe de la part des agents de police et de contrôle. (ce n'est pas - encore - les USA où on vous plaque par terre, détruit les tympans en gueulant comme un SS en manque, juste pour avoir froncé un sourcil).
Mais honnêtement, trouvez-vous cela "normal" de voir 10 agents de police renforcer 6 contrôleurs, juste pour une mère de famille énervée ? (à la fin c'est son mari qui l'a calmée).

Moi je vois là le début d'un état policier, ici à Bruxelles

Bon et sinon il paraît qu'une motion de censure a été déposée contre la Commission Juncker ?
Haha, on va bien rigoler...

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@ RalphZ
L'état policier prend peut-être certaines dimensions, mais en face vous avez qq1 pris très certainement en flagrant délit de quelque chose qui a amené un (ou des) contrôleur(s) à lui mettre une amende. Et là, au lieu de reconnaître les faits et d'accepter la sanction, la personne nous fait un gros caca nerveux en public et devant ses enfants.
Alors, fliquage peut-être, mais en face il y a quoi comme "citoyen responsable" ????????
J'ai vu sur une vidéo prise dans le local des agents de sécurité d'une grande surface une femme manouche interpellée après flagrant délit de vol. La bonne femme s'est roulée par terre en hurlant comme si elle avait été molestée. Finalement, relâchée sans plus. Si tout le monde fait pareil, on ira jusqu'où comme ça ?????
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Je ne défend pas la fraudeuse, mais je parle ici de la proportionnalité de la réponse policière. 10 flics pour une femme ?

Ou bien était-il question d'une "mesure de précaution" étant donné
- le caractère peu sûr de l'endroit (bien qu'y passant tous les jours depuis 3 ans je n'aie encore jamais assisté à de la violence)
- l'origine ethnique et manifestement religieuse de la fraudeuse
?

Si d'un côté on critique Israel pour ses réponses disproportionnées, il faut voir à ne pas soutenir la même logique inhumaine chez nous.
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Si ça se trouve, les enfants de moins de quatre ans accompagnés ne payaient pas jusqu'à présent.
Une gentille réforme est passée en douce, à l'insu de tous.
Et on lui a abruptement demandé deux amendes tarif plein pot.
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@RalphZ et merisier

Dans ce cas, il ne faut pas blâmer les forces de l'ordre. Je serais d'accord avec merisier pour dire que seule la mère a un comportement méprisant.

N'oubliez pas un fonctionnaire n'est pas un homme libre. ( Code de déontologie encore plus réducteur etc etc...)

Et la DETTE...

C'est elle qui conduit les hommes et les femmes à perdre leur liberté. L'image la plus représentative serait une compagnie de CRS recevant un ordre avec des chaînes aux pieds.

Ces gens sont des citoyens. Ils ont comme tout le monde contracté des crédits et par ce principe ils sont devenus sans le savoir des prisonniers du système.

Individualisme de carrière, retrait du sens pratique, trahisons et mensonges pour des primes individuelles minuscules (des miettes), refus de voir la vérité en face.

Ils sentent déjà les entraves se resserrer sur eux. Leur bien immobilier a déjà perdu 20% de sa valeur mais ils continuent à croire au miracle de l'achat perpétuel.

Les plus beaux vêtements, le dernier SUV, le corps bronzé, Facebook, Twitter, Meetic etc etc... franchement il manque plus que le 666 ou Dracula lol.

A mes yeux ils sont à plaindre, ce sont des victimes.

Quand j'ai dit à mon ami mousquetaire que j'avançais seul maintenant, je voulais lui expliquer que je ne perdais plus de temps à vouloir faire changer les consciences des plus sceptiques.

J'avance pour moi et c'est peut être bête à dire mais si nous voulons que ça change vraiment, tous les mouvements actuels, tous les partis actuels, tous les groupuscules actuels de gauche comme de droite, toutes les mafias devront être éradiqués.

La finalité c'est de ne plus répondre, en tant qu'homme ou citoyen, aux erreurs des autres.
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Les fonctionnaires ont contracté plus de crédits que les autres, parce que ça leur était plus facile et moins cher.

Et pourquoi croyez-vous qu'un banquier a intérêt à ce que les fonctionnaires soient bien asservis par les dettes ?
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@Pâris

A mon avis c'est pour garantir la pérennité du système...

Bientôt, par l'apparition prochaine de robots le problème d'éthique qu'un humain peut ressentir sera balayé.

Depuis ma naissance, je pensais qu'un ennemi se battait uniquement pour un drapeau ou une terre. Maintenant, je sais qu'un ennemi n'a pas forcément de visage. Il peut être universel, intime, voir impossible à combattre, son but l'esclavage de masse.
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Compris!

Il n'y a pas pire esclave que celui qui se croit libre.
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Ce n 'est pas seulement le pouvoir qui devient plus violent .....c 'est toute la société !
Le coupable , la télé . Avec la télé on devient bête et méchant .
https://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY
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Je ne regarde plus la télé depuis plus que deux ans, et je ne m'en sens pas plus calme pour autant (pareil pour les jeux vidéos).

Il est vrai que la télé peut montrer de mauvais exemples

Mais je pense que la violence est inhérente aux humains, c'est un réflexe naturel pour faire face à des situations difficiles, stressantes, dangereuses. (Nous ne sommes pas bien loin de nos ancêtres préhistoriques... quand une tribu bizarre envahissait leur territoire, ils se devaient bien de répondre avec violence, ou de se chercher un autre territoire en vitesse. Et il n'y a pas si longtemps que ça, des guerres mondiales furent orchestrées pour résoudre certains problèmes).
Nous vivons justement une époque angoissante, nous sentons tous un danger imminent (réel ou inventé par les médias - style Ebola, qui n'est rien comparé aux ravages du paludisme ou de la malbouffe sédentaire ), donc nous essayons d'exprimer quelque chose, nous essayons de nous défendre.
Depuis l'école on nous apprend à nous défendre par la parole : pas content = râler, comme ça les responsables seront au courant et vont adapter leur conduite. C'est de la démocratie.
Or nous constatons que la démocratie n'existe pas et que si nous avons encore le droit d'ouvrir la bouche, personne ne nous écoute... (et les responsables ne sont même pas démocratiques, qui a voté pour les présidents de la CE et du Conseil européen ?)

Donc nous régressons logiquement vers un niveau plus proche de nos instincts naturels, à savoir la violence.

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"des guerres mondiales furent orchestrées pour résoudre certains problèmes"
?
?
?
et longue est la liste des problèmes qu'elles ont résolu !!
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@ RalphZ
Il faut bien comprendre qu'à la base de tout il y a l'agressivité du genre humain.
Et l'homme n'est rien d'autre qu'un primate avec une cravate, une carte de crédit et un portable.
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Bonsoir l'ami,

Si je peux comprendre que la télé a parfois une influence néfaste (télé réalité à la con, Hollande en débat etc etc...) je reste convaincu que le problème majeur de la France c'est le manque de la bonne éducation des enfants. (le bon exemple)

Même pendant mes heures sombres où la faim était mon quotidien je me suis toujours refusé à voler. J'avais bien trop peur de la Police et pire encore de la réaction de mon père.

Mon papa qui m'a raconté qu'un jour son maître lui avait donné un claque parce qu'il lui avait tiré la langue et aspergé d'encre. Il est rentré à la maison et l'a raconté à mon grand-père, résultat il en a reçu une deuxième.

L'EDUCATION et le RESPECT devraient être une priorité nationale. Pour les "droits de l'homme" on verra ça plus tard pensons déjà à l'avenir des français.

Amicalement.
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"Mais honnêtement, trouvez-vous cela "normal" de voir 10 agents de police renforcer 6 contrôleurs, juste pour une mère de famille énervée ? (à la fin c'est son mari qui l'a calmée)."

N'oubliez pas de souligner que ces seize employés tirent leur subsistance ainsi que leur frais d'équipement/fonctionnement des impôts et prélèvements sur ladite mère de famille.
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Il faut, tout de même, se mettre à la place de ces porteurs d'uniformes.
Ils sont bien plus à l'aise à 10 goldoracks-robocops face à un couple sans défense et ses deux bambins, que devant des terroristes, assassins, agresseurs ou autres cambrioleurs, qui sont peut-être armés, costauds, et qui rendent coup pour coup ! Sans parler des enquêtes difficiles pour découvrir des malfaiteurs, actions qui ne font pas rentrer d'argent dans les caisses de l'état. Et pour l'avancement, pas bon ça !
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Le seul moyen pour qu'une opération de police soit rentable, c'est-à-dire qu'elle se termine par des amendes pour des gens solvables qui paieront, c'est qu'il s'agisse d'un contrôle routier.
Toutes les autres coutent de la police et de la justice et ne rapportent pas d'argent.
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@ Pâris
....Vu le comportement de ladite mère de famille, je présume plutôt qu'elle coûte de l'argent en aides diverses.....
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On ne saura pas. Certaines deviennent féroces quand ça touche plus ou moins directement leur progéniture. Elle peut avoir sorti les crocs parce que amende concernait les enfants.
@ Pâris
C'est possible. Mais elle savait bien qu'elle trichait.
C'est la société actuelle, d'irresponsables assités, arrogants, et qui ramènent leur fraise sans honte aucune le jour où on les met le nez dans le caca.
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Dernier commentaire publié pour cet article
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Hansel - 22/11/2014 à 20:49 GMT
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