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Le cœur réformateur

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Publié le 15 mars 2013
1027 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Je suis un réformateur.


Les réformateurs ont un cœur mais ils n’en imposent pas le battement à leurs voisins. Ils se disent : faisons notre travail, aidons les gens à s’en sortir. Sans frimer. Ce n’est pas notre style.


Et c’est là qu’est le problème.


Cela laisse un grand espace pour nos adversaires de tous bords qui nous caricaturent comme étant des personnes sans compassion.


Les réformateurs doivent changer cela.


Réformer c’est être à la fois du côté du Nord et du Sud, des noirs et des blancs, des homosexuels et des hétérosexuels. Réformer, c’est permettre de faire renaitre une économie prospère. Réformer, c’est le meilleur moyen d’aider les pauvres, les faibles et les vulnérables. Réformer, c’est faire renaître la société.


Oui, nos idées sont les bonnes. Mais nous devons expliquer pourquoi elles sont justes.


Le refrain du statu quo


Les réformateurs proposent plus de secteur privé et moins de secteur public. Nos adversaires hurlent aux coupes budgétaires, au bradage de l’État. Nous devons leur répondre : non, c’est la meilleure manière de créer les emplois durables dont les gens ont besoin.


Les réformateurs proposent d’aider les personnes à sortir de l’assistanat. Nos adversaires prétendent que nous sommes cruels et que nous abandonnons le peuple. Nous devons leur répondre : non, il n’y a qu’une route pour sortir de la pauvreté, c’est le travail.


Les réformateurs proposent une instruction centrée sur l’élève, créative, rigoureuse et efficace pour nos enfants. Nos adversaires présentent cela comme élitiste et rétrograde. Nous devons leur répondre : non, une instruction décente est le meilleur moyen de donner un bon départ à nos enfants.


Nous voulons réformer l’école, en finir avec le piège de l’assistanat et réduire les dépenses publiques, pas parce que nous sommes du côté des plus forts mais parce que nos idées sont celles qui aideront tout le monde, surtout les plus démunis.


Une économie prospère. Un État-Providence efficace. Des écoles qui instruisent.


Ces trois choses sont essentielles pour permettre aux gens de s’en sortir. Elles sont essentielles pour permettre au pays de réussir.


Et vous savez quoi ? Nos adversaires feront tout pour leur barrer la route.


C’est pour cela que, ces trois choses étant si nécessaires pour le pays, nous devons les défendre jour après jour, autour de nous, dans les media, dans les urnes et dans la rue.


Une économie prospère pour tous

Pour aider les personnes à s’en sortir, la première chose à avoir est une économie qui crée de bons emplois.


Nous avons besoin d’entreprises, de toutes tailles, de tous secteurs, dans toutes nos régions, qui investissent et qui embauchent.


Il y a plusieurs choses qui sont nécessaires pour permettre cela.


Faciliter la création d’entreprise. Il faut un seul jour pour créer son entreprise en Nouvelle-Zélande. En France, il en faut 27.


Donner aux entreprises la stabilité fiscale et réglementaire qui est nécessaire pour qu’elles investissent sereinement dans l’avenir.


Faciliter l’embauche des travailleurs. Compliquer l’accès à l’emploi, c’est le décourager.


Rendre leur indépendance aux banques pour qu’elles financent la création d’entreprises et pas le déficit de l’État. Donc éliminer enfin le déficit de l’État par une gestion responsable de son budget.


Voilà le plan des réformateurs.


L’idée-fixe de nos adversaires


Nos adversaires en préfèrent un autre, qu’ils mettent en pratique aujourd’hui et depuis un siècle. Le voici : on devrait cesser de s’inquiéter du déficit, endetter le pays et augmenter les dépenses de l’État pour stimuler l’économie.


Laissez-moi vous dire pourquoi cette politique est dangereuse.


Les gens à qui nous empruntons de l’argent pour financer les dépenses de l’État pensent que ce dernier pourra les rembourser un jour.


Mais quand ils s’apercevront que l’État vit au-dessus de ses moyens, que se passera-t-il ? Certains refuseront de nous prêter de l’argent. D’autres le feront contre un taux d’intérêt plus élevé.


Cela fera mal à l’économie et aux gens. Si vous avez un prêt de 100 000 euros, la hausse d’un point de votre taux d’intérêt signifie que vous devrez rembourser 1 000 euros de plus par an.


Le plan de nos adversaires, au pouvoir depuis un siècle, est en réalité un immense pari sur notre économie et notre futur.


Nous sommes dans la situation actuelle parce que l’État a trop dépensé et s’est trop endetté. Comment peut-on penser que la solution consiste à dépenser et s’endetter davantage?


Quand ils sont au pouvoir, ils nous endettent. Quand ils sont dans l’opposition, ils veulent nous endetter. Qu’importe le problème, le temps ou le vent, ils veulent nous endetter. En fait, ils n’ont rien appris. Ils n’ont qu’une idée-fixe : plus de dette, plus de dette, plus de dette.


Nous n’avons pas oublié. Nous nous souvenons qui a laissé le chômage s’installer, qui a étouffé notre société, qui a paralysé nos entreprises, qui a ruiné notre réputation et compromis notre futur. Qui a fait tout cela? Nos adversaires. Et le pays ne devrait jamais l’oublier.


Un pays imbattable


Nous devons faire ressortir ce qu’il y a de meilleur de ce pays. Parce que quand nous nous battons, nous sommes imbattables.


Nous avons inventé le cinéma, le béton armé, la pasteurisation, les probabilités, les antibiotiques, le bateau à vapeur, l’aviation, le pneu, le moteur à combustion, les jeux olympiques modernes et la conserverie.


Rendez-vous compte : nous avons à la fois inventé l’armée de l’air, le sonar, le tank et le jean, le soutien-gorge et le bikini !


Vraiment, il n’y a rien qui soit impossible.


Peut-on faire de ce pays le meilleur endroit pour créer son entreprise, pour la développer, pour la lancer à la conquête du monde ? Oui.


Peut-on transformer notre État-providence en quelque chose qui récompense l’effort, qui respecte les communautés et qui aide les plus démunis à commencer une nouvelle vie ? Oui.


Peut-on faire de nos écoles les tremplins dont la génération suivante a besoin ? Oui. Bien sûr que nous pouvons le faire.


Faisons le serment de faire renaitre ce pays, de laisser faire ceux qui rêvent et qui veulent créer, de leur donner de l’air, de leur donner des ailes. Et regardons ce pays décoller.


Nous savons ce qu’il faut faire pour gagner, pour gagner pour nous tous.


Alors mettons-nous à l’ouvrage.

 

 

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" Le plan de nos adversaires, au pouvoir depuis un siècle, est, en réalité, un immense pari...."
Qui peut, en effet, sincèrement croire qu'il est sain de remettre en liberté un prédateur, un fauve, condamné à perpétuité. C'est là un acte criminel que n'ont jamais payé les libérateurs à belle conscience, mais toujours les innocentes victimes de récidive.
Qui peut croire qu'il est sain de libérer au bout de 12 ou 13 ans, un criminel condamné a 20. Dans un monde sain 20 ans c'est 20 ans, un point c'est tout. On respecte le jury. On ne libère pas pour bonne conduite, on augmente la peine pour mauvaise conduite, comme à l'armée. Dans un monde sain on n'est pas sensible au désespoir des criminels mais à celui de leurs victimes.
Qui peut croire qu'il est sain de toujours faire croître le secteur public, indispensable à minima mais, par nature, improductif, au détriment du secteur privé, par nature, productif.
Personne, sauf à être aveuglé par l'ambiance crée au 19ème siècle par les plus épais idéologues teutons. Personne, sauf à penser avec le cerveau des autres. Personne sauf à céder aux facilités du prêt à penser. Cela fait, hélas, beaucoup de monde à se passer le relais entre vraie gauche et fausse droite. Beaucoup de monde à confondre idéal avec idéologie.
Alors, en effet, le plan de nos adversaires au pouvoir depuis un siècle n'est en réalité qu'un immense pari, une utopie qui nous mène tous ensemble droit dans le mur.

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" Le plan de nos adversaires, au pouvoir depuis un siècle, est, en réalité, un immense pari...." Qui peut, en effet, sincèrement croire qu'il est sain de remettre en liberté un prédateur, un fauve, condamné à perpétuité. C'est là un acte criminel que  Lire la suite
LOUIS L. - 18/03/2013 à 13:11 GMT
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