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Le Cercle Vicieux de la dette publique I : Le pourquoi de la réserve fractionnaire

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Extrait des Archives : publié le 25 juillet 2011
601 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Bastiat a oublié quelque chose ! Il y a certes ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, mais il y a aussi ce qu’on voit mais qu’on fait semblant de ne pas voir : on ne dépense pas ce qu’on ne peut pas payer. La nature dépensière de l’État a été minimisée pendant des décennies grâce aux discours favorables aux interventions coûteuses des États développés occidentaux. Une minimisation fondée surtout sur l’idée illusoire qu’un État ne fait jamais défaut. Cette illusion a été entretenue par des relations viciées entre l’État, sa Banque centrale (BC) et les banques commerciales.


Un État ne pourrait jamais faire défaut sur sa dette car il peut en principe faire usage de deux de ses privilèges. Le premier repose sur son monopole de taxation de la population pour obtenir des fonds supplémentaires. Le second vient de son monopole sur la production monétaire. L’État peut toujours créer plus de monnaie pour payer ses obligations. Reste que pour que l’illusion opère, faut-il encore que la population soit assez riche (et donc productive) pour supporter des taxes de plus en plus lourdes et que la dette soit principalement libellée en monnaie domestique. L’absence d’au moins une de ces conditions explique pourquoi cette illusion n’opère pas dans les pays en développement.


Néanmoins, l’utilisation explicite des monopoles supra-cités est immédiatement dangereuse et impopulaire. Une taxation excessive appauvrit la population et incite à l’émigration ; toute expansion monétaire excessive crée une pression inflationniste qui nuit au pouvoir d’achat et appauvrit aussi la population. Il faut donc trouver un moyen de financer les dépenses publiques par des biais moins explicites.


Quels sont-ils ? Le premier biais consiste à légaliser la pratique des réserves fractionnaires – les réserves de liquidité de la banque sont une « fraction » de ses dépôts à vue, laissant ceux-ci à découvert. La création monétaire ainsi autorisée permet aux banques d’augmenter facilement leurs profits et leur patrimoine. Les profits augmentent grâce à l’expansion fiduciaire du crédit. Plus de crédits implique plus d’intérêts reçus par la banque. Le patrimoine de la banque peut éventuellement augmenter car si les crédits sont effectivement remboursés, ce qui était un simple jeu d’écriture sur les registres comptables deviendra à terme des actifs réels.


Si les banques ont une grande incitation à pratiquer la réserve fractionnaire, l’État a aussi de bonnes raisons pour l’autoriser. Évidemment, en s’endettant, l’État évite de taxer immédiatement la population ou de produire explicitement plus de monnaie. De plus, la création de crédit fiduciaire par les banques commerciales permettrait d’éviter que les besoins de financement de l’État entraînent un assèchement des fonds disponibles pour les entreprises, le fameux effet dit d’éviction.


En effet, pour obtenir des financements des banques, les États, connu pour leur gestion non lucrative, ont toujours offert toutes sortes de privilèges politiques et commerciaux à leurs financiers de sorte que les entreprises privées ne pouvaient pas rivaliser. Le privilège de création monétaire donné aux banques aurait au moins cet avantage de profiter aussi aux entreprises.


Finalement, ce privilège donné aux banques repose aussi sur la croyance que les banques commerciales, spécialisées dans l’intermédiation entre épargnants et entreprises, seraient mieux placées pour attribuer des fonds que l’État. Leur connaissance des clients alliée à leur intérêt de se faire rembourser fournirait une réponse plus appropriée aux « besoins du commerce » qu’une création monétaire directement orchestrée par l’État.


Dans une deuxième partie, on verra que les « avantages » de la réserve fractionnaire sont en réalité une source de problèmes. Le système instauré par l’État pour soulager ses besoins financiers ne fait qu’aggraver la situation.


A suivre…




Gabriel Gimenez-Roche


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Gabriel A. Giménez-Roche est professeur et responsable du département économie du Groupe ESC Troyes et maître de conférences à Sciences Po Paris. Son domaine de recherche est l'analyse économique de l'entrepreneuriat et son contexte socio-institutionnel. Il est également chercheur associé de l’Institut économique Molinari.
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bonjour
le financement par les banques traditionnelles ou par la "banque de France" ne changerait pas grand chose
car la "banque de France" n'est pas la banque de la France. Celle ci n'est qu'un cartel de banque privée crée par napoléon !!
http://info-resistance.org/economie/banque-de-france-histoire-honteuse/
....Le système instauré par l’État pour soulager ses besoins financiers ne fait qu’aggraver la situation. ..
Il semblerait que vous confondez les causes avec les conséquences, ce n'est pas l'État qui instauré ce système ce système a été créé par le cartel des banques centrales et légalisées par l'État.
En effet, cui bono ?
Nous n'allons pas comparer les bénéfices mirifique générés par la création monétaire privée issue de la "magie" des réserves fractionnaires, avec une simple possibilité de crédit auprès des banques, facilités qui étaient fournie traditionnellement et gratuitement par la Banque de France
J'en veux pour preuve la loi du 3 janvier 1973 qui dans son article 25 fait "obligation" à l'État a emprunter, et donc contre intérêts , auprès des banques privées .
Une faculté anciennement gratuite est dorénavant payante qui a créé tout simplement la dette publique
Lois parfaitement anticonstitutionnelles puisque l'État perd sa souveraineté devant une entité privée, une loi qui n'est curieusement contestée par aucun parti politique au pouvoir depuis sa création...
Ensemble de dispositions reprises par l'article 123 du traité de Lisbonne et étendus à l'ensemble de l'Europe malgré son rejet référendaire.
De là à pensernaturellement que les politiques sont les pantins du cartel bancaire et font payer à la population , sous la contrainte de l'impôt, le service des prêts d'une dette créée de toutes pièces.
http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Arnaque+dette+2
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Je vous remercie de votre commentaire car il me donne l'occasion de jeter un peu de lumière sur un sujet souvent mal compris tant par les socialistes comme par les conservateurs.

Tout d'abord, j'aimerais dire que l'idée d'un cartel bancaire mondial (mais surtout Euro-Américain) ne me paraît point invraisemblable. Je serais même partisan d'un tel point de vu, car je connais bien les accords entre J.P. Morgan et les Rothschild pour créer les banques centrales modernes dans le cadre de leurs intérêts privés.

Néanmoins, il faut bien comprendre l'étendu de l'infâme Loi "Rothschild". Cette loi interdit à l'État Français d'emprunter directement auprès de la Banque de France. Abstraction faite des intérêts privés, la loi vise à empêcher un processus inflationniste traditionnel où la Banque de France pourrait financer directement les dépenses de l'État par le biais de la planche à billets.

En outre, l'article 25 de la loi du 3 janvier 1973 n'oblige pas l'État à emprunter auprès des banques privées, c'est-à-dire, elle ne le force pas à emprunter même s'il n'en pas besoin. Par contre, il est vrai que la loi limite les sources de financement de l'État aux banques privées... si et seulement si celui-ci se trouve en situation déficitaire ce qui l'oblige à emprunter (auprès de banques privées uniquement après 1973, et auprès de la Banque de France aussi avant 1973). D'une façon ou d'autre, un déficit public résulte toujours en inflation.

En effet, ce qui fait attente à la souveraineté n'est pas le fait de ne pas pouvoir s'endetter directement auprès de Banque de France, mais le fait de faire des déficits publics. S'il y a des déficits et que ceux-ci sont financés par la dette, l'État met en péril la souveraineté du pays en fragilisant le pouvoir d'achat de la monnaie. Peu importe si l'endettement est fait auprès de la Banque Centrale ou des Banques privées, l'effet est le même: création monétaire, coût plus élevé des dépenses publics, risque d'une hausse future des impôts, et dégradation du pouvoir d'achat de la population.

Rien n'oblige l'État à participer au cercle vicieux des réserves fractionnaires et de la dette publique. L'État aurait pu tout simplement ne jamais faire des déficits publics et donc ne jamais avoir besoin d'emprunter de l'argent auprès de qui que ce soit. On aurait pu établir que les garanties bancaires pour avoir accès aux liquidités de la Banque Centrale soient des obligations privées à notation élevée. Nonobstant, la réalité est tout autre. Les garanties exigées sont des obligations de l'État et celui-ci n'hésite point à s'endetter. Ces derniers points sont l'évidence même de la participation volontaire et même élaborée de l'État dans le cercle vicieux, puisque aucun gouvernement européen n'a procédé à une diminution effective de leur dette. Il est assez clair donc que ce cercle vicieux convient parfaitement aux programmes dépensiers des partis politiques de gauche et de droite. L'État et les partis qui l'utilisent ne sont donc point les pantins du cartel bancaire, mais bel et bien leurs complices.
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.... Peu importe si l'endettement est fait auprès de la Banque Centrale ou des Banques privées, l'effet est le même: création monétaire, coût plus élevé des dépenses publics, risque d'une hausse future des impôts, et dégradation du pouvoir d'achat de la population...

Je ne suis pas du tout d'accord, l'argent délivré par les banques privées l'est contre intérêts et si ces intérêts et n'existaient pas, la France n'aurait pas de dettes puisqu'elle aurait déjà payé en intérêt la totalité du capital emprunté.

Dans le système de vol organisé actuel , la dette représente bien évidemment la rente du banquier, le déficit budgétaire est encouragé par les mêmes banquiers et creusé par les marionnettes politiques pour satisfaire des politiques coûteuses et délirantes.

De même , ce système ne nous a pas exempté d'une inflation galopante, nous pouvons le constatez chaque jours davantage par le prix de l'or, qui bien que manipulé à la baisse par les banques centrales, traduit l'effondrement des monnaies fiduciaires et donc de notre épargne.

Les 1500 milliards de dettes publiques ont donc été bien inventés de toutes pièces,cette dette n'est que l'expression d'une forfaiture politique.
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"...l'argent délivré par les banques privées l'est contre intérêts et si ces intérêts et n'existaient pas, la France n'aurait pas de dettes puisqu'elle aurait déjà payé en intérêt la totalité du capital emprunté..."

Ceci n'est pas nécessairement vrai. Le service de la dette française est de 118 milliards, dont 47,4 milliards sont dédiés à la charge de la dette (paiement de seuls intérêts). Cependant, la France creuse des déficits tous les ans ce qui implique plus de principal et évidemment plus d'intérêts. Mais tenant en compte que la charge de la dette tourne autour de 15% du budget fiscal français, il est clair que la plupart de la dette vient de l'accumulation de nouvelles dettes et non uniquement aux intérêts. Ceci est évident car l'État n'arrête pas de faire des déficits. Ne pas avoir des intérêts à payer ne veut pas dire que la dette aurait pu être remboursée, surtout car un système pareil pourrait justement inciter à l'endettement car "moins cher".

"Dans le système de vol organisé actuel , la dette représente bien évidemment la rente du banquier, le déficit budgétaire est encouragé par les mêmes banquiers et creusé par les marionnettes politiques pour satisfaire des politiques coûteuses et délirantes."

Tout à fait d'accord, mais un encouragement n'est pas égal à une obligation à s'endetter. Rien n'empêche l'État à maintenir l'équilibre fiscal si la volonté politique se présente, mais ce n'est pas le cas, comme vous l'indiquez très bien. Si les déficits existent, c'est surtout à cause des politiques démagogiques qui visent plutôt à maintenir certains groupes au pouvoir. De toute façon, l'intérêt principal des banques n'est pas tant l'endettement de l'État en soi, mais leur approvisionnement en liquidités par le biais de cet endettement, car ainsi établit dans les règles des banques centrales. Ceci est un point que je vais développer dans les prochains articles.

"De même , ce système ne nous a pas exempté d'une inflation galopante, nous pouvons le constatez chaque jours davantage par le prix de l'or, qui bien que manipulé à la baisse par les banques centrales, traduit l'effondrement des monnaies fiduciaires et donc de notre épargne."

C'est exactement mon point de vue dans le passage que vous avez commenté. Le cercle vicieux dont je parle a été instauré avec un discours de stabilité monétaire, mais rien n'est plus loin de la réalité. Je suis tout à fait d'accord avec vous, il s'agit bel et bien d'un processus inflationniste déguisé en interventionnisme "bienveillant".


Evaluer :   2  0Note :   2
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Je ne parviens pas à écrire mon commentaire (ma question) sur l'article de Fil d'Or correspondant, désolé. Quoi qu'il en soit, quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi la hausse des taux de couverture sur les contrats à terme fait-elle baisser le cours du sous-jacent SVP ?
Je maintiens , sans cette loi anticonstitutionnelle du 3 janvier 1973, la France n'aurait pas de dette publique.d'après les calculs faits ici:
http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque

....Si nous n'avions pas eu d'intérêts à payer, en partant d’une dette initiale de 239 milliards d'euros à fin 1979 (déjà litigieuse) la dette aurait totalement disparue entre 2005 et 2007 (l'année 2008 correspondant à un endettement anachronique comme le seront également 2009 et 2010 et sans doute 2011). Tout au long de ces années, les soldes auraient été positifs (les détails des calculs ayant aboutis à ces chiffres peuvent être trouvés dans un article plus développé sur le site « dette et monnaie »...

La dette publique est une fiction elle a été créé de toutes pièces, c'est pourtant simple à remarquer et à dire.

Pourtant aucun homme politique aux affaires depuis 1973 de dénoncer l'arnaque et pratiquement aucun économiste...

Cela veut tout dire, la soupe doit être bonne.
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"Je maintiens , sans cette loi anticonstitutionnelle du 3 janvier 1973, la France n'aurait pas de dette publique.d'après les calculs faits ici..."

Merci pour les calculs. Je suis tout à fait d'accord avec eux et après avoir lu le contenu du lien, je crois qu'on est bel et bien d'accord sur la nature problématique du système de réserves fractionnaires.

Cependant, je considère que le fait même que l'État puisse créer de la monnaie à sa guise ou qu'il puisse s'endetter--aussi à sa guise--sont une attente à la souveraineté individuelle de chaque citoyen. Je considère que la condamnation faite par Maurice Allais contre le système en place n'allait pas trop loin. Tant qu'il y aura la possibilité pour une institution de repasser au citoyen une dette de façon imposée, il y aura danger pour la société. Et vu que l'État est l'institution qui a le pouvoir de approuver ou non des lois telles que celle du 3 janvier 1973 ou pire, celle qui donne des monopoles d'émission à une institution telle que la Banque de France ou la BCE, il m'est difficile de lui faire confiance pour gérer directement l'offre monétaire. C'est pourquoi je pense que même si la loi "Rothschild" n'existait pas, il y aurait toujours un danger pour la souveraineté citoyenne.

Un système de banque libre sans aucune intervention étatique résulterait, grâce à la concurrence et à la méfiance même du citoyen, en un système moins inflationniste et plus responsable. Mais la condition sine qua non est trop difficile à accomplir par les responsables au pouvoir... L'histoire le sait...
La dette publique est une arnaque, nous sommes donc bien d'accord.
J'ai bon espoir que vous me suivrez aussi sur les conclusions:

Nul ne pas être tenu aux conséquences d'une arnaque née d'une forfaiture des hommes politiques au pouvoir.
La dette publique doit donc être répudiée.

Et de même les dettes privées car par la magie des réserves fractionnaires les banques prêtent l'argent qu'elles n'ont pas qu'elles inventent en complément de l'utilisation abusive des fonds laissés en dépôt.
Ce qui est un vol assorti d'une escroquerie permise uniquement par la nature même de la monnaie fiat.
Pour des biens autres,un boulanger ne peut pas vendre des images représentant le pain à la place du pain et le loueur de voitures louer une voiture qui n'existe pas.

là encore le fait que la Loi autorise des pratiques frauduleuses ne justifie pas la justesse de ces pratiques mais ne fait que corroborer l'état de pourriture morale de nos dirigeants.

Seul un jubilé général de toutes les dettes accompagné de la mise en faillite de toutes les banques et de l'incarcération des dirigeants, pourra sauver notre société.

Sinon,nous savons la dette impayable même sur de nombreuses générations et ne conduisant qu'a l'asservissement de la population,qui peut être décidera un jour lassée de ne plus jouer et d'affûter la guillotine.
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Je suis d'accord en ce qui concerne la dette publique, mais avec quelques remarques.

N'étant pas une dette négociée volontairement entre individus, la dette publique n'a pas vraiment à être payée par les contribuables. Cependant, comme vous le dites très bien, la nature de cette dette est pour le moins douteuse. Il faut donc engager la responsabilité de ceux qui l'ont faite, les responsables politiques, et leur attribuer la charge de la dette. L'effet sera symbolique pour les créanciers (surtout les banques), mais cela leur apprendra, à eux et aux responsables politiques, de ne plus s'engager à ce genre de transaction.

En revanche, répudier la dette publique causera du tort à ces investisseurs privés qui ignorent la nature de ce genre de placement, mais qui l'ont fait tout de même. Certains diront que l'ignorance n'est pas un argument, car le mal a été fait contre le citoyen-contribuable. D'autres cependant considéreront que ces investisseurs ont été trompés par l'État. J'avoue que c'est un problème qui me gêne un peu.

Maintenant, en ce qui concerne la dette privée des clients-débiteurs des banques, je ne peux pas être d'accord. Ils se sont tous endettés volontairement et très souvent en pleine connaissance de la nature fiduciaire des dépôts bancaires qui leur sont mis à disposition comme crédit. Il est peut-être vrai que la plupart des gens ne connaisse pas le système de réserves fractionnaires par son nom, mais ils savent bien que les banques ne disposent pas de tout l'argent qu'elles mettent "à disposition" du grand public.

De toute façon, même si le système de réserves fractionnaires est fondé sur une aberration comptable (c'est-à-dire, comptabiliser des dépôts dans le bilan bancaire), il reste que des individus peuvent, tout de même, contractuellement accepter ce système. En effet, ce n'est pas tant le système de réserves fractionnaires qu'il faudrait critiquer, mais le système de réserves fractionnaires soutenu par l'État et sa BC.

J'aimerais vous demander d'accompagner la suite à cet article dans les jours qui viennent.

Merci de vos commentaires très intéressants.
"Et de même les dettes privées car par la magie des réserves fractionnaires les banques prêtent l'argent qu'elles n'ont pas qu'elles inventent en complément de l'utilisation abusive des fonds laissés en dépôt.
Ce qui est un vol assorti d'une escroquerie permise uniquement par la nature même de la monnaie fiat.
Pour des biens autres,un boulanger ne peut pas vendre des images représentant le pain à la place du pain et le loueur de voitures louer une voiture qui n'existe pas."

C'est bien de toujours répéter la même chose, mais évidemment tu ne vois pas la différence entre un moyen d'échange qui peut être un IOU et un produit/service qui se doit d'exister (évidemment). Bref, j'ai l'impression que tu as une opinion très établie mais qui est incapable de se questionner sur sa propre existence ou ses propres limites. Voir qu'un système ne marche pas est une chose, comprendre d'où vient la panne requiert de la réflexion personnelle et pas seulement de citer ce qui a été fait à droite, à gauche (tout ce que tu dis, je l'ai lu). (je dis pas ça pour te vexer).

Je pense aussi qu'il ne faut pas accepter telles quelles les conséquences d'un système qui même s'il pouvait faire sens à un moment finit par nous amener dans le mur à mesure qu'il montre ses limites. Si on est logique, il faudrait surtout alors se poser la question de la libéralisation des mouvements de capitaux. Partout c'est toujours un combat entre l'individu qui essaie de s'extirper du collectif et le collectif qui est garant de la liberté et de la survie de l'individu. La loi de 73, "censée" responsabiliser les états, ça marche si les politiques peuvent être élus sur de la rigueur, ce que tu sais très bien, n'arrive jamais. Les Etats en compétition les uns les autres n'ont pas envie de contraindre la demande intérieure ni de brider l'investissement donc évidemment il taxe moins (dites moi si je me trompe), résultat des deux côtés il s'endette. Là où c'est salop, c'est qu'on va toujours mettre en avant la mauvaise gestion de l'Etat qui dépense trop sans jamais se poser la question de sa capacité à percevoir des recettes dans un environnement compétitif. S'il y'a des gens calés sur le sujet, j'aimerais bien un petit exposé.

Sur ce, si quelqu'un a des bouquins de allais a vendre, je suis preneur, c'est cher sur le net.
Evaluer :   1  0Note :   1
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...C'est bien de toujours répéter la même chose, mais évidemment tu ne vois pas la différence entre un moyen d'échange qui peut être un IOU et un produit/service qui se doit d'exister (évidemment)...

A l'évidence , répéter les mêmes choses , pourtant vraies et établies , ne change parfois rien à l'enfermement conceptuel des individus qui ne comprennent toujours rien et reportent la responsabilité de la faiblesse de leur propre raisonnement sur ceux qui les alertent.
C'est triste et un comble.


Pour Allais , voir ici:
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/La_crise_mondiale_d_aujourd_hui_Maurice_Allais_1998.htm

et ici:

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-contrefacon-de-ce-qu-on-denomme-aujourd-hui-la-monnaie-.aspx?contributor=Georges+Lane&article=4397087710G10020&redirect=False


C'est pourtant clair.


Evaluer :   3  2Note :   1
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Merci pour les liens D.

"A l'évidence , répéter les mêmes choses , pourtant vraies et établies , ne change parfois rien à l'enfermement conceptuel des individus qui ne comprennent toujours rien et reportent la responsabilité de la faiblesse de leur propre raisonnement sur ceux qui les alertent.
C'est triste et un comble."

C'est pas impossible. J'ai lu tes liens. Pour Allais va falloir que je me trouve ses bouquins, concernant l'autre lien il faut que je relise, j'ai pas tout compris. Le truc c'est que je suis pas là pour prendre parti, pour être d'accord ou pas, juste pour piger comment ça marche. Bref, il me reste encore un bon bout de chemin avant de pouvoir expliquer tout ça à un enfant de 7 ans.
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bonjour le financement par les banques traditionnelles ou par la "banque de France" ne changerait pas grand chose car la "banque de France" n'est pas la banque de la France. Celle ci n'est qu'un cartel de banque privée crée par napoléon !! http://info-  Lire la suite
krik - 28/07/2017 à 06:40 GMT
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