Le problème critique auquel nous faisons face aujourd’hui n’a rien de nouveau, et existe depuis l’aube de l’Humanité : l’Etat, cette armée de monopolistes qui se donnent le droit d’enfreindre les lois qu’ils nous imposent. Savoir comment contenir l’Etat est la mission première que devrait se donner toute pensée politique sensée. Pour compliquer encore plus les choses, l’Etat dispose aujourd’hui du monopole de création monétaire, pouvoir qu’il use et abuse à nos dépens.
Comment le vote d’aujourd’hui aux Etats Unis pourrait-il changer quoi que ce soit ? Aucun des candidats à la présidence ne désire ne serait-ce qu’aborder le problème. Au contraire, ils ne visent qu’à l’aggraver. Et ce n’est pas sans raison. L’Etat possède le processus démocratique de la même manière qu’il possède le ministère du travail et celui de la défense, et l’utilise à ses fins propres.
Nous avons cependant le droit de ne pas voter. Personne ne nous force à nous rendre à l’isoloir. Je suggère que nous exercions tous notre droit de ne pas voter. Il est l’un des derniers droits qu’il nous reste. La non-participation porte un message très fort. Nous ne croyons plus en le racket que l’Etat a mis en place, et nous ne voulons plus en faire partie.
Vous pourriez pensez que cette méthode est inefficace. Mais quels sont les effets du vote ? Leur donner ce qu’ils désirent le plus : un mandat. La non-participation leur refuse ce mandat. Elle ne fait que leur ouvrir les yeux sur le fait qu’ils nous dirigent sans notre consentement. Et c’est tant mieux. Le gouvernement doit avoir peur du peuple. Ne pas voter est un premier pas vers l’installation de cette peur.
Cette année, deux diables nous sont proposés : celui du socialisme et celui du fascisme. L’esprit Américain devrait pousser chaque citoyen à ne prendre part pour aucun d’eux.